On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter. [Jake]

Twilight RPG :: Remember that day... :: Fin de Partie

Shanon Siegman
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× Points RP : 58
× Niveau : 2
× Atout : Défense
× Âge du perso : 22

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Mer 29 Juin - 16:10

By Shanon ft. Jake. - ------------------------------------------ Mon cœur battait de plus en plus fort. A cette période du mois cela était tout à fait normal pour moi, au fil des nombreuses années qui peuplaient ma vie j'avais finis par m'y habituer. Cependant ces sensations sont toujours aussi fortes. Toute la journée je m'étais montrée exécrable j'avais même voulu frapper une femme en faisant les magasins dans la matinée. Elle avait voulu passer à la caisse avant moi alors que j'étais pressée. Dans ces moments-là j'avais tendance à ne pas vouloir m'attarder au même endroit trop longtemps. A croire que l’humeur de Jake les soirs de pleine lune avait fini par me déteindre dessus, et puis l’évènement d’ailleurs arrivait à grand pas, c’était pour la fin de la semaine je crois. Encore une nuit où il allait disparaitre sans donner de nouvelles jusqu’au petit matin et où j’allais me faire du mouron pour lui à n’en pas dormir de la nuit, ça devenait désespérant… Je rêvais secrètement de me voir un jour à l’accompagner dans cette frénésie animale, ne plus être coincée dans ce corps humain sans capacités, habité par la peur de croiser la route de vampires envoyés par les Volturi, soit pour me tuer… Soit me faire des leurs. Ils auraient au moins une bonne raison de me chasser après cela, je ne serais peut-être pas la plus puissante, mais j’aurais au moins la possibilité de leur tenir tête… Un peu. La pause clope, la dernière avant la fin de la journée, posée devant l’entrée du bar d’Evigan, je profitais du temps, non ensoleillé, mais en tout cas sans pluie, assise sur le rebord en pierre d’un bac à fleurs, sans fleures d’ailleurs, seul un arbuste vert y trônait fièrement. Face à la grande place centrale de la ville de Forks, je regardais les gens déambuler devant les vitrines des quelques boutiques, des cafés et autres locaux un peu plus suspicieux. Le casque sur les oreilles, une cigarette fumante coincée entre deux doigts, j’observais patiemment ce spectacle des plus monotones sur le rythme de « All That Reminds » des Fozzy. Je lâchais ma cigarette au sol avant de l’écraser du bout du pied, m’étirais comme jamais en baillant avec effort avant de me relever et de retourner au boulot. Je commençais à retirer le casque d’autour de mon cou quand je vis Alex une fois de plus accoudé au comptoir, une jolie demoiselle sosie de Paris Hilton en face de lui à boire chacune de ses paroles, c’était trop tentant, il fallait que je fasse quelque chose… Je me rapprochais de lui un sourire en coin l’air de rien, faisant mine d’avoir une grande nouvelle à lui annoncer. - Ha tient au fait, y a un type qui a appelé tout à l’heure, il disait qu’il s’appelait « Ricco » et qu’il te connaissait bien, il voulait savoir si pour ce soir tu préférais un dîner aux chandelles où bien une petite soirée DVD tous les deux, ha ! j’oubliais il a aussi précisé qu’il avait pris de quoi tenir toute la nuit pour l’after et que tu risquais à l’avenir d’avoir beaucoup de mal à t’assoir… La jeune fille en face se mis à rire gênée, elle descendit du tabouret, paya sa conso et sorti du bar, laissant Alex la supplier essayant de lui faire comprendre que c’était une blague, un canular, un coup monté. Rien n’y fait, il se retourna vers moi avec le sourire en me disant d’une voix amusée qu’un jour il me tuerait - Ouai c’est ça, commence déjà par te mettre au sport ! Un clin d’œil de ma part et un client mort de rire au comptoir plus tard, je finissais enfin mon service, je saluais de la main mon patron entrain de fermer boutique. Il faisait nuit, il était très tard, peut être deux ou trois heures du matin. L’appartement que nous avions acheté avec Jake suite au départ de Maxy pour St Louis se trouvait à une rue d’ici, ce qui était assez pratique pour moi. Arrivée au pied de l’immeuble, je m’attelais à trouver la clé avant de prendre les escaliers qui me mèneraient chez moi. En poussant la porte de l’appartement, je le trouvais plongé dans la pénombre. - Jake !? Je n’eus pour seule réponse le silence pesant de la pièce où je me trouvais, j’arpentais l’entrée puis le salon avant de rejoindre la chambre, vide, personne dans la salle de bain non plus et vue l’état des lieux, il ne devait probablement pas y être passé de la soirée, où est-ce qu’il avait encore bien pu passer. . ? Je laissais retomber sur le dossier du canapé mon blouson et posa mon sac au sol, me demandant si je ne m’étais pas trompée dans les changements de lune et qu’en réalité c’était cette nuit que notre cher ami devait se trouver à l’extérieur. Je décidais donc de prendre le chemin de la salle de bain avant toute autre chose, une douche s’imposait après cette longue, très longue journée au bar d’Evigan. Je retirais un à un chacun des vêtements que je portais avant d’entrer enfin dans cette dernière, laissant l’eau ruisseler sur mon visage et le reste de mon corps, c’était comme une récompense là pour le coup. Les minutes passèrent, je me dirigeais vers la chambre, une serviette enroulée autour de moi, m’emparer de mes pyjama préférés, à savoir les chemises de Jake, j’en passais une sans rien d’autre d’ailleurs, me posant sur le lit en tentant de sécher tant bien que mal ses longs cheveux blonds à l’aide de sa serviette. Quelqu’un toqua à la porte ce fut pour le moins bref, mais bien là, à cette heure-là, soit il s’agissait du voisin qui venait se plaindre que la douche avait encore fuis chez lui, soit c’était Jake qui se décidait à rentrer. Qui d’autre après tout ? Je me dirigeais donc ma serviette à la main dans ce pyjama de bonne fortune vers la porte, j’ai toujours regretté le fait qu’elle ne possède ni œillère ni verrou à chaîne afin de s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’une mauvaise visite avant d’ouvrir. On toqua une deuxième fois avec assistance. - Perdez pas espoir j’arrive… ! Je déverrouillais donc la porte avant de la tirer à moi, laissant juste de quoi voir qui pouvait bien être ce curieux invité.

Jake Morgan
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Mer 29 Juin - 19:14

La pleine lune n'arrivait que dans une semaine, mais déjà la tension était palpable. On sentait la rage des lycans augmenter, petit à petit, au fur et à mesure que la lune se remplissait dans le ciel ; on pouvait percevoir l'inquiétude des humains, désormais conscients qu'ils n'étaient que du gibier tous les 28 jours. Et puis, bien sûr, il y avait les modificateurs et les vampires. Pour les premiers, il s'agissait de défendre correctement les humains contre les attaques de lycans enragés ; pour les seconds, c'était le meilleur moyen de chasser leurs ennemis de toujours, un soir où, incontrôlables, ils oublieraient leur prudence pour se transformer en un animal aux instincts primitifs. Chaque camp aiguisait sa lame, rechargeait ses armes, se brossait les crocs en attente de la nuit la plus dangereuse de l'année. La peur envahissait les rues, rentrait dans les habitations, enlaçait les femmes à la place de leur mari, étrennait les enfants. La mort guettait Forks tous les mois... Le temps pourris était toujours aussi présent, et Jake marchait à travers un brouillard épais comme une purée de pois qui venait toujours de se lever. Par marcher, précisons plutôt qu'il titubait à moitié, se tenant l'épaule gauche, crachant parfois du sang sur le trottoir. Il finit par s'appuyer à un réverbère, la respiration haletante, la douleur inscrite sur le visage, la mâchoire serrée de temps à autres. Il regarda la lumière du poteau métallique, qui semblait le narguer, se moquant de lui. Une lueur noire passa dans ses yeux et ses canines semblèrent s'allonger pendant un court instant. Ses muscles se crispèrent en même temps et sa main se referma, pliant le lampadaire en deux. L'éclairage vacilla puis s'éteignit complètement. Jake observa le reste de la rue. Détruire cet objet n'avait pas atténué sa douleur. Et il n'était pas encore arrivé à la maison... Tout avait commencé par une belle après midi d'été, un rare moment à Forks où le soleil cherche à fausser compagnie aux nuages pour diffuser quelques rayons lumineux sur la ville. Jake avait voulu repérer quelques humains dont le potentiel serait suffisant pour intégrer le clan des Irlandais de son ami Liam. Quelques recrues supplémentaires pour mener la guerre contre les Volturi, tout en ayant des troupes suffisantes pour peser un poids conséquent face à ses alliés d'Eclipse. Le lycan était donc allé voir en centre ville si aucun arrivage intéressant d'humain pourrait éventuellement convenir. Malheureusement, c'était bel et bien le cas. Deux Hunters avaient débarqué en ville et, avant que Jake n'aie pu les écharper, l'un d'eux avait réussit à loger une balle en argent dans l'épaule du jeune homme. Ce genre de munitions empêchait la régénération du lycanthrope, qui se retrouvait à souffrir le martyr. Il avait eu beau plonger ses doigts dans la plaie pour en extraire le métal, mais il n'était arrivé qu'à se faire souffrir encore plus. Shanon pourrait sûrement l'aider... Une fois qu'elle lui aurait crié dessus. Il arriva finalement en bas de l'immeuble, clopin clopant, entra dans le hall, prit les escaliers et, tant bien que mal, arriva devant la porte de l'appartement. Il leva le point pour frapper, puis fut soudainement prit d'une hésitation. Shanon n'avait jamais eu une vie très tranquille, il était bien placé pour le savoir... Mais ce n'était pas une raison pour la mettre autant en danger. Il s'en voulait de l'exposer autant. C'était une femme forte, mais l'amour qu'il avait pour elle lui répétait souvent qu'il se devait de la mettre à l'abri. Le tout était de savoir si elle accepterait, avant même de se demander comment s'y prendre. Il était clair qu'il ne supporterait pas qu'il lui arrivât quoi que ce soit. Jake fouilla dans ses poches et se rendit compte qu'il n'avait pas ses clés sur lui. Les avait-il perdues dans le combat ? Cette idée lui glaça le sang. Si ces deux là étaient venus pour lui, d'autres viendraient, d'autres qui trouveraient ces clés et allaient remonter jusqu'ici. Il déglutit péniblement et fouilla sa mémoire. Le vide poche sur le meuble de l'entrée. Oui, il avait laissé ses clés ici, puisqu'il était parti avant elle, n'avait pas prit la voiture et qu'il comptait passer la prendre au boulot. Soudainement rassuré, il frappa donc à la porte, avec la ferme intention de lui avouer ce qui se passait en ville, de lui parler de ces types qu'il avait à ses trousses. En espérant que, une fois de plus, elle accepte ça de lui. Jake frappa une seconde fois, surpris qu'elle ne soit pas déjà venue ouvrir, se demandant même si elle était là. D'un seul coup, il fut prit d'une inquiétude croissante. Si elle n'était pas rentrée, où était-elle ? Est-ce qu'il lui était arrivé quelque chose ? Est-ce qu'elle allait bien ? Le lycanthrope allait se retourner pour partir à sa recherche quand il entendit sa voix derrière la porte. Immédiatement, il fut calmer par le doux timbre de Shanon. Il entendit le cliquetis du verrou, puis elle ouvrit la porte. La jeune femme avait les cheveux trempés, et était seulement vêtue d'une de ses chemises qu'elle lui avait piquée. Elle savait comment lui plaire, c'était tout ce qu'il adorait. Belle comme un ange, elle apparaissait devant lui, si innocente qu'on croirait qu'elle est à l'abri, loin de tous les aléas que la vie peut avoir à offrir. Et pourtant, c'était loin d'être le cas. Sous cet air merveilleux se cachait une petite fille blessée qu'il s'évertuait à consoler. Il s'efforça à la gratifier d'un sourire, quand il s'exclama sur un ton faussement joyeux : - Coucou chérie, c'est moi, je suis rentré !

Jeu 30 Juin - 0:56

Je me dirigeais donc ma serviette à la main dans ce pyjama de bonne fortune vers la porte, j’ai toujours regretté le fait qu’elle ne possède ni œillère ni verrou à chaîne afin de s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’une mauvaise visite avant d’ouvrir. On toqua une deuxième fois avec assistance. - Perdez pas espoir j’arrive… ! Je déverrouillais donc la porte avant de la tirer à moi, laissant juste de quoi voir qui pouvait bien être ce curieux invité. - Coucou chérie, c'est moi, je suis rentré ! N’ayant pas tout de suite remarqué la gueule que tiraient ses vêtements à cause de la fatigue et du fait que le couloir était plongé dans le noir comme le reste de l’appartement, j’eu un sourire en coin presque blasé en voyant un Jake se pointer devant notre porte à une heure qui devrait ne même pas exister tant elle était reculée dans la nuit, sans même l’ombre d’un « pardon » que je n’attendais même pas. Je me contentais de me rapprocher de lui et de déposer un baiser sur ses lèvres avant de venir passer mes bras autour de son cou. Je sentis alors qu’il avait eu un instant de recul mais surtout qu’il serra les dents, mais ce n’était pas tout, pour une raison autre que le faite qu’il était un homme, il sentait et d’ailleurs c’était encore visible, la sueur, la bonne la vraie celle qui s’imprègne. Mais ce qui m’étonna le plus c’est qu’en retirant mon bras, j’avais reçus une dose de ce que je devinais au touché être à la foi visqueux et collant, je l’attirais vers l’intérieur de l’appartement en le tirant par le haut de son vêtement, allumant la lumière de l’entrée je constatais avec stupeur que ce liquide dont mon avant-bras avait été recouvert à son passage était… Du sang. D’ailleurs, il en avait une sacrée dose au niveau de l’épaule. Résumons brièvement la situation avant que vous ne cliquiez sur la petite croix en haut à droite de votre écran. Après avoir passé une journée des plus éreintante qui soit, je me suis retrouvée seule à la sortie du bar alors que Jake ici présent m’avais au passage promis de venir me chercher, en arrivant à l’appartement, personne, pas l’ombre d’un poilu, je me fais du soucis et tout ce qui va avec pour que moins d’une heure plus tard je vois arriver devant ma porte comme si de rien était, un Jake tout pimpant –En tout cas cherchant à s’en donner l’air- et surtout avec une épaule qui avait perdue du sang comme vache qui pisse… Patientez une seconde, suite à une « erreur 404, blue screen of death » une antenne relais du cerveau de Shanon Banks va prendre le relais... - Mais qu’est-ce que tu as encore été allé foutre !? bon sang d’merde ! Je veux le nom, l’adresse, le numéro de téléphone, de sécurité sociale, de matricule, de slip et tutti quanti de l’empaffé qui t’as fait ça, j’suis crevée, j’ai passé une journée à la con… C’est pas le moment de me les briser, et y en a un qui a oser toucher à mon homme… Là j’vais faire un meurtre… ! Le plus effrayant c’est que j’étais sérieuse à ce moment-là, même si je pense que c’était plus l’adrénaline qui parlait que moi-même. Je m’empressais de retirer ses vêtements encombrant à Jake et de regarder cette plaie. - C’est pas beau… Bien sûr que non ça ne l’était pas, à moins de donner dans l’art « content-pour-rien » y avait pas de quoi être fière d’avoir infligé pareille blessure à un être vivant. Je regardais de plus près le tout, j’apercevais au creux de cette plaie quelque chose de brillant semblable au culot d’une balle. J’invitais Jake à s’assoir sur le canapé du salon, pendant que je partais à la recherche d’un nécessaire de premier soin et une pince à épiler, car tout le monde le sait, les pinces à épiler sauveront le monde un jour, mais bon dans un premier temps, elles vont se contenter de sauver d’une balle en argent l’épaule d’un lycan qui a l’air de souffrir. Je vins prendre place aux côtés de Jake sur la canapé, respirant un bon coup avant de me pencher sur cette plaie. - Je te préviens, je ne suis pas médecin, ça risque de te faire mal… heu… Serre tout ce que tu peux serrer, j’y vais… Je posais une compresse en dessous de la plaie pour éviter qu’il n’y est plus de dégâts, surtout pour le canapé neuf. J’essayais de garder mon calme, puis approchant la tête de la pince, je commençais à saisir la balle, puis la retira de la manière la plus douce que je pouvais, et à priori, ce n’était pas encore assez et le fait que je ne connaisse rien à la médecine se faisait sentir. Je déposais la balle dans la compresse que je gardais dans la main. - Désolée j’ai dû te faire mal. Mais qui t’as fait ça… ?

Jeu 30 Juin - 1:51

Avant même qu'il ait pu dire quoi que ce soit, la jeune femme l'embrassa. Il sentait l'inquiétude qui la rongeait, mais également son épaule qui le lançait et, bien évidemment, elle s'appuyait dessus pour pouvoir presser ses lèvres sur les siennes, vu qu'elle était plus petite que lui. Sauf que ça commençait à le piquer sévèrement. Elle se recula, prenant soudainement conscience que quelque chose n'était pas normal. Elle l'attira dans la pièce en tirant sur ses vêtements et Jake préféra ne pas résister. La lumière s'alluma d'un seul coup et il plissa les yeux pour ne pas paraître aveuglé. Puis, elle vit le sang... Et là, c'est le drame. Elle se mit à hurler à plein poumons qu'elle voulait savoir qui avait fait ça, comme quoi elle allait leur faire la peau elle même, et ainsi de suite... Jake... Ta gueule. Non mais dans ses cas là, tu te tais, tu baisses la tête et tu dis rien. Le jeune homme savait parfaitement comment manier sa petite amie dans ce genre de situation - non pas qu'il prenne des balles tous les deux jours, mais sa fureur n'avait de limite que les moyens que peut avoir à sa disposition l'objet de sa colère quand il cherche à fuir. En d'autres termes : elle le poursuivrait jusqu'au bout du monde. Et plus si affinités. Shanon en colère, c'était juste trop dangereux. Pour une humaine, elle se défendait plus que bien et, l'espace d'une fraction de seconde, il imagina ce que ça donnerait si elle devenait un lycan... Oh mon dieu, la machine à frags... Jake se contenta de sourire de ses 97 dents en espérant que ça finirait par se calmer. Bien sûr, il n'osait pas trop lui répondre. D'un seul coup, toutes ses résolutions comme quoi il allait tout lui avouer, lui expliquer, lui révéler... Tout ça s'était envolé, avait fondu comme neige au soleil, pour laisser place à un "je suis dans le caca". Son angoisse à son sujet aussi, avait disparue. Qu'on la kidnappe ? Ah ah, bon courage au ravisseur... J'espère qu'il a prévu du doliprane, des boules quiès et une coquille pour protéger la génération future... Elle regardait la plaie. Jake se mordit la lèvre inférieure pour ne pas lui répliquer un cinglant : "bien sûr que non c'est pas beau, j'ai un trou dans l'épaule, chérie !". Il ne servait à rien d'attiser encore plus la flamme de sa haine. Et malgré tout ce qu'on peut penser, Jake n'est pas maso. Du moins... Pas à ce point là. Les Volturi, Eclipse, les Hunters... Il préférait prendre ces trois clans sur le dos plutôt que d'affronter la furie de Shanon Mary Banks. Et puis en plus, une dispute conjugale, c'est pas remboursé par la sécu... Elle le força à s’assoir sur le canapé et passa en mode infirmière. Pas de scalpels, pas de pinces, pas de clamps, pas de tamp... Ah si, elle avait des tampons, mais sûrement pas les bons. Bah, le monde n'était pas parfait, elle avait au moins quelque chose. Tout n'était pas perdu. Enfin, son bras, si, sûrement, mais il allait rester en vie. Pendant qu'elle était allée chercher son outillage (pitié, pas la pince à épiler !), Jake observa sa plaie et tira un peu sur le bord avec son index droit. A la lumière et sans vêtements, c'est vrai qu'on pouvait mieux voir ce trou béant dans son épaule. Heureusement, la balle n'avait pas traversé la clavicule, sinon, il aurait bien plus douillé. Les douleurs osseuses sont les pires qui soient. Puis elle revint, tenant dans sa main une arme de destruction massive, la hantise de tout homme en couple : la fameuse pince à épiler. Oubliez ce que vous croyez savoir sur l'horreur. Après la saga Saw, les Jason, les Freddy, les Scream, les gamins qui massacrent les parents à la tronçonneuse... La terreur va encore plus loin. Parce que dans une vie de couple, arrive toujours le moment où la femme dit à l'homme : dis, chéri, j'peux t'épiler les sourcils ? Ca commence comme ça, et on se dit : ça va, c'est pas si horrible que ça. Puis après, l'outil s'aventure dans des contrées où l'homme ne pensait pas qu'elle irait un jour. Et l'homme souffre. L'homme pleure. Et là, l'homme se fait enlever une balle en argent. Pratique, finalement, ces petites merdes, hein Jake ? Ce dernier haussa un sourcil tout en jugeant son torse, espérant que Shanon n'allait pas en profiter pour arracher un poil épars qui n'avait rien à faire là. Le lycan serra les dents et vit finalement le métal brillant sortir de la plaie, couvert de sang. Il plissa les yeux et prit la balle entre les doigts. Une si petite chose... Pouvait causer tant de dégâts sur quelqu'un de sa race... Il jeta la balle sur la table basse, devant le canapé, et glissa sa main dans la nuque de Shanon pour approcher son visage du sien avant de l'embrasser. C'est vrai qu'elle n'était pas médecin, mais, d'un autre côté, il préférait qu'elle le charcute plutôt qu'un autre. Il posa son front contre celui de la jeune femme et murmura : - Merci... J'ai presque sentit... Et ça va aller mieux maintenant... Il ôta la compresse et tourna son regard vers la plaie désormais vide et contracta ses muscles par à-coups. Les bords se rapprochèrent, micromètre par micromètre, avançant lentement. L'intérieur des tissus également se reconstituait, jusqu'à ce que tout soit complètement rebouché, en l'espace de quelques dizaines de secondes. - Tu vois, tout va bien. L'argent nous empêche de nous régénérer mais, heureusement, si ce n'est pas trop vital, on peut l'enlever sans que ça fasse de dégâts. Ca se fait juste consciemment, quoi... Il déposa un nouveau baiser furtif sur les lèvres de la jeune femme et se leva du canapé, faisant décrire de larges cercles à son bras ankylosé. Il vérifia qu'aucune goutte de sang n'était tombée sur le nouveau divan et roula ses vêtements en boule pour les jeter à la poubelle. Dommage, c'était un beau t-shirt. Il prit la main de Shanon et l'invita à se lever à son tour pour la serrer contre lui, la berçant tendrement, pour la rassurer. - Ne t'en fais pas... Ils ne me retrouveront pas... Ces gars là ne nous feront pas de mal, je peux te le promettre. Jamais je ne laisserai quiconque toucher un seul de tes cheveux, d'accord ? Il plongea son regard dans celui de Shanon. Elle était magnifique, même quand elle était inquiète. Comment pouvait-il lui avouer que d'autres hunters allaient forcément arriver, pour lui ou pour un autre, et que, une fois qu'ils seraient là, ils tueraient tous ceux qui se trouveraient en travers de leur chemin ? Ils sont parfois plus cruels que les lycans eux-mêmes, dont certains peuvent pourtant être la cruauté incarnée... Il allait devoir trouver une nouvelle solution, et vite, s'il voulait pouvoir la protéger comme elle devait l'être. De plus en plus présente, l'idée de la transformer germait dans son esprit et s'imposait à lui comme l'unique solution. Mais également celle qu'il utiliserai en dernier recours, ne cherchant pas à lui infliger ça. Ses lèvres effleurèrent celles de la jeune femme. D'un autre côté, ils seraient ensemble à jamais, pris dans une éternité de douceur et d'amour... Lycan. Oui, ils iraient chasser ensemble, ils passeraient leurs nuits de pleine lune patte dans la patte... "Chérie, j't'invite au resto, ce soir, dîner aux chandelles !", et finalement, il allumerait trois bougies au dessus d'un cadavre... Elle le regarderait d'un air tendre, l'appelant "mon gros loup", et ils se baffreraient à s'en faire exploser le ventre... Scénario intéressant, quoiqu'un peu trop excentrique au goût de Jake. Il aurait rêvé d'une vie plus tranquille, posée dans une jolie maison sur les hauteurs d'une ville tranquille, avec de beaux enfants, et un chien, une piscine dans le jardin, un boulot qui rapporte et une voiture neuve dans le garage... Tout ça semblait désormais hors d'atteinte. Et ce serait pire si elle venait à mourir, tuée par plus fort qu'elle, que ce soit un vampire ou un lycan. Ou pire, tuée par quelqu'un de son espèce, sacrifiée sur l'autel d'une guerre où elle n'a pas mérité sa place, simplement pour faire chier Jake... Non, jamais il ne la laisserait prendre de tels risques... - Shanon... Je t'aime. Et je te jure que je tuerai tous ceux qui oseront nous séparer, d'accord ?

Jeu 30 Juin - 15:22

- Shanon... Je t'aime. Et je te jure que je tuerai tous ceux qui oseront nous séparer, d'accord ? Je fermais les yeux, posant mon front contre le sien, un demi-sourire marqué sur mon visage. J’aime l’entendre me le dire, me le rappeler comme ça. Mais je n’aimais pas le voir revenir dans cet état, j’avais peur, pas pour moi non, avoir à affronter une meute de lycan ou un groupe de vampires me faisaient beaucoup moins peur que l’idée qu’un soir, je pouvais ne jamais plus le voir passer la porte. Qu’on vienne me dire un matin qu’on l’a retrouvé quelque part une balle en argent logée entre les deux yeux. Je m’inquiétais pour lui, et quand je commençais à m’inquiéter pour une personne que j’aime, ça équivalait à la fin du monde. Prise d’un instant de frayeur, je me suis mise à trembler, me mettant sur la pointe des pieds pour l’enlacer du haut de ma petite taille. Je ne voulais pas le perdre, mais avec cette apparence, cette enveloppe, je ne pouvais rien faire pour lui venir en aide, pour le protéger comme je le voudrais. Je sais que dans le fond, il souhaitait la même chose pour moi ce n’était pas un mal, ce n’était pas un crime, mais je l’aimais. Et même si tout le monde savait que parfois certains hommes avaient besoin de se sentir comme des chevaliers protégeant la veuve et l’orphelin, il était de notre devoir à nous autres faibles femmes de leur donner raison et de les conforter dans leur position. - Mouai… Et t’as plutôt intérêt à être sans pitié avec eux la prochaine fois… Je t’aime trop pour te perdre… Et ça m’ferais juste chier d’avoir à retourner ciel et terre pour retrouver les gens qui t’aurons fait du mal pour leur en faire tout autant… La messe est dite, quiconque touche à l’un des miens s’en prend à moi, et ma colère s’abattra sur lui, sur ses enfants, sur les enfants de ses enfants, et les enfants des enfants de ses enfants, jusqu’à la nuit des temps. Amen ! Après tout, faut pas déconner, qu’il soit vampire, Lycan, modificateur ou pecno, tout le monde est égaux face à une balle de 47 en argent qui aurait pris un bain d’eau bénite au préalable… Je finissais par le relâcher, un petit sourire en coin qui soulignait bien le fait qu’il n’ai pas encore répondu à mes questions, ne faisant pour le moment que dévier le sujet ou le survoler. C’était bien de me dire qu’ils ne nous retrouveraient pas… Mais c’était qui ce « ILS » bon sang. ? Pendant un instant je préférais me dire que les réponses à mes questions viendraient en temps et en heure et tant pis si je devais passer encore une nuit blanche avec cela. Je posais l’un de mes doigts sur son épaule, prélevant un peu de son sang qui je me mis à frictionner entre mon indexe et mon pouce l’air de dire que c’était pas… Propre. Non je ne suis pas maniaque, mais il était hors de question qu’il se mette sous la couette avec elle plein de sang avec cette odeur fétide sur lui. - Tu devrais peut être songé à passer par la case « gros-cube-blanc-dans-la-salle-de-bain » mon chéri… Parce que ce n’est pas tout ça, mais si tu crois que tu vas aller te foutre avec moi sous cette couette qui est je précise, toute propre de ce matin tu te fous le doigt dans l’œil et jusqu’au coude. Aller bouge-toi, madame savonnette t’y attend et réclame son du… Et d’ailleurs au passage rend moi la santé pulmonaire que j’ai perdu ces quinze dernières minutes à rester au contact du Mâle que tu es … ! Avec un grand sourire moqueur, je m’empressais de prendre le chemin de la salle de bain pour rincer mon avant-bras, n’oubliant pas LA touche de provocation qui fait bien dans ce genre de moment, j’ai nommé mesdames et messieurs, la petite tape sur la joue dorsale suivit du regard qui va bien, parce qu’on est une série hollywoodienne et qu’on aime ça. Arrivée au-dessus du lavabo, je commençais à passer mon bras sous l’eau, tentant tant bien que mal de retirer tout ce sang. Bon y en avait pas des litres non plus, mais assez de quoi tâcher quand même… Et puis j’en avait foutue un peu partout sur la manche ce qui n’arrangeait pas mon cas, une chose est sure c’est que ces enflures me devais un T-shirt et une chemise, bha oui, c’est pas comme si on avait de quoi se permettre de refaire la garde-robe de Jake non plus. Je jetais un bref coup d’œil du côté du salon, me demandant pourquoi Jake n’avait pas suivi au pas. - Jake ? Tu attends que la douche vienne à toi d’elle-même ou que je vienne te chercher par la peau des fesses… ? Pas de réponse Et si j’te dis que j’te savonnerais le dos… ? De nouveau je sentais ce sourire moqueur s’imprimer sur mon visage, alors que je me penchais pour prendre une serviette de bain sous l’évier. Malgré les apparences, je n’aimais pas taquiner mon Jake de cette manière non, le provoquer et jouer à ce petit jeu de « je t’aime moi non plus » ne m’amusais pas le moins du monde… Haaha, Non j’déconne ! (C'est court je sais mais j'ai pas pus faire mieux là d'un coup =/)

Jeu 30 Juin - 17:00

[Mais non, c'est très bien !] Elle avait raison. Une douche était plus qu'un besoin, ça devenait une nécessité. Un salut pour l'humanité. Il ne sentait plus l'homme, ni même le fauve, ou le lycan ; il était passé au niveau supérieur plus dix mille, il avait désormais une odeur pouvant s'apparenter à celle d'Al Bundy dans ses bons jours. Elle se leva pour aller laver son bras tâché de sang dans la salle de bain, tout en maugréant qu'apparemment il ne pourrait jamais aller se coucher dans cet état là. D'un autre côté, il avait faim... Mais vu le déhanché de la demoiselle, nue sous cette chemise qui lui tombait à peine en dessous des fesses, sa faim, ainsi que sa fatigue, pourraient bien attendre un peu. Il allait se lever lorsqu'il remarqua la balle en argent, toujours posée là, sur la table basse. Elle l'hypnotisait. Une si petite chose qui pouvait créer tant de dégâts. Mais ce n'était certainement pas avec ça qu'ils arriveraient à abattre tous les lycans, à moins que chacun de leur tir fasse mouche et blesse mortellement les créatures. Leur nouvelle arme était bel et bien pire que celles qu'ils avaient déjà en leur possession. Jake les entendu en parler, de ces balles au nitrate d'argent, trop chères pour qu'on s'en serve sur un "lycan aussi jeune et aussi faible", comme ils avaient dit. Bien entendu, la seconde d'après, la tête du premier Hunter finissait dans le cul du second... Et vice versa. Sur leurs cadavres, Jake avait pu prendre tout un chargeur de ces fameuses balles, de la même taille qu'un habituel calibre de 9mm, mais creuses, et dont on pouvait voir ce liquide argenté qui en faisait le contenu. Le jeune homme en prit une dans la poche de son jean, et la posa sur la table à côté de l'ancienne génération, encore couverte de son propre sang. Les coudes sur les genoux, les poings joints devant sa bouche, il les fixait comme si elles allaient lui apprendre comment y résister. Être touché par une balle en argent empêche simplement la régénération mais, si on l'enlève, la blessure se referme aussitôt. Avec les nouvelles, peu importe l'endroit où le lycan est touché. Le nitrate se mêle au sang et se répand ainsi dans tout le corps, impossible à enlever, brûlant tout sur son passage... Mortel. Jake n'avait pas le choix : il ne pouvait garder cette information pour lui. Il se devait de le dire à tous ses semblables, avec les risques que ça impliquerait pour lui. Il entendit Shanon l'appeler, mais c'était si lointain qu'il n'y prêta pas attention, du moins, pas consciemment. Il était trop absorbé par... Qu'elle lui lave le dos ? - J'arrive, chérie ! s'écria-t-il en se levant d'un bond. Ne le regardez pas comme ça... Jake n'est qu'un homme. Et Shanon une femme magnifique. Normal quoi ! Il ôta ses chaussures et jaugea ses chaussettes, couvertes de sang elles aussi. En réalité, les deux humains avaient éclaboussé un peu partout. Il les mit dans la boule déjà formée avec sa chemise, son t-shirt et son blouson, puis détacha sa ceinture en se dirigeant vers la salle de bain. Shanon était penchée au dessus du lavabo, s'évertuant à faire partir le sang de Jake sur son bras. Il s'approcha d'elle par derrière, posant ses mains sur les hanches voluptueuses de la jeune femme, pressant son torse contre son dos pour venir l'embrasser tendrement dans la nuque. Il lui fit plein de baisers à plusieurs reprises, glissant ses mains le long du corps de Shanon : la gauche passa lentement sur ses fesses fermes et rebondies avant d'atteindre ses cuisses, et la droite remonta jusqu'au milieu de son dos. Jake s'arc-bouta et la souleva comme un fétu de paille, comme si elle ne pesait rien du tout. Il la tenait, allongée dans ses bras, et se mit à rire en l'emmenant sous la douche avec lui. Sans préambule, sans crier gare, il actionna le petit levier pour faire jaillir l'eau du pommeau au dessus de leur tête. Il posa la jeune femme, les pieds sur le sol, avant de l'attraper fermement par son joli petit cul et de la soulever, la plaquant contre le mur, ses jambes si douces autour de sa taille. Il la tenait de telle manière à ce qu'elle ne puisse pas tomber, et la douche la trempait tout autant que lui. L'eau ruisselait sur sa peau satinée, collant la chemise devenue transparente à son corps sculptural, donnant à Jake encore plus envie d'elle. Depuis qu'il était devenu un lycan, le sexe avait prit une tournure tout à fait différente, puisque l'humain (et en l'occurrence, l'humaine) ne représentait plus seulement qu'un simple objet de désir, il représentait également un met de choix auquel il n'a pas le droit de toucher. Supplice de Tantale, faire l'amour à Shanon représentait tous les désirs que sa condition avait exacerbés, toute l'envie que l'on pouvait éprouver pour une femme. Il était devenu presque plus bestial dans sa manière de faire, sans pour autant manquer de douceur et d'attention ; tant qu'il ne manquait pas de volonté, il pouvait faire semblant de la mordre ou, plus généralement, d'utiliser ses lèvres et sa langue pour lui faire plaisir. Ce petit jeu, très limite, avait une tendance à le forcer à marcher sur le fil, mais ce plaisir était d'autant plus fort et puissant. Il l'embrassait avec une passion dévorante, une envie d'elle toujours plus présente, et son étreinte de resserra encore. Que pourrait-il faire sans elle ? Que deviendrait-il si elle décidait de l'abandonner ? [Désolé, un peu court, mais disons que l'action ne permet pas non plus de trop s'étendre sans jouer à ta place ^^ ]

Ven 1 Juil - 1:03

Je l’entendais s’approcher, venir dans mon dos et s’y blottir. Ses baisers étaient semblables à un véritable choc électrique, à chacune des pressions de ses lèvres sur ma nuques, je sentais mes jambes fléchir et une onde comme des sueurs froides le long du dos. Alors que je me sentais partir, Jake me souleva comme si je n’étais pas plus lourde qu’une plume, c’était un des avantages à être avec un lycan, on a jamais l’impression d’être trop grosse ou trop lourde. En tout cas dans leur bras et tant qu’on y reste. Je le laissais me conduire dans la douche sans broncher, je serais juste les dents en sentant l’eau glacée commencer à me tomber dessus. Jake me déposa doucement à terre je profitais de ce court instant de répis pour remouiller cette tignasse qui était mienne, les frictionnant de manière frénétique avant de sentir les mains de Jake venir m’effleurer de nouveau. Je me plaquais instantanément contre la parois carrelée de la cabine, fermant les yeux un bref instant, comme si j’attendais d’être guider. Ses mains rugueuses à force de son nouvel emploi vinrent se poser sur le haut de mes cuisses, les empoignant fermement ce qui lui permit de me faire glisser contre le mur trempé et de ce fait gagner en hauteur. Profitant de cette position pour venir se blottir tout contre moi, suite à la réalité qui me heurtais de cette situation qu’au final j’avais bien cherché. J’esquissais un sourire au moins autant provocateur que les précédents, plongeant mes yeux dans les siens, je lançais d’une voix chantante comme un ultime affront. - Intéressant… J’agrippais alors ses cheveux bruns d’une poigne ferme et brusque avant de venir imprimer mes lèvres sur les siennes en lui offrant un baiser sauvage. Je profitais donc de mes appuis pour venir enrouler mes jambes autour de sa taille. Relâchant mon étreinte j’entamais de retirer la chemise humide que je portais, le drame était le fait que les boutons trempés n’étaient pas simple à retirer. A là seule force de mes jambes, et des mains de Jake me portant encore, je me saisis de la chemise par le bas, finissant par la retirer comme un T-Shirt péniblement, le laissant retomber au sol. Dans un ultime sourire, je repris ma position initiale en lui offrant encore une fois le contact de mes lèvres, profitant de la pseudo violence du moment pour le mordiller à la lèvre inférieure, dans le cou, puis le lobe de l’oreille. Mes mains quant à elles se promenaient dans son dos, jusqu’à ce que mes ongles discrètement manucurés viennent entaillés légèrement sous forme de griffures plus ou moins profonde les omoplates de mon amant. Je posais alors mes mains d’une manière désolée sur les plaies qui commençaient déjà à se résorber. L’eau était à peine tiède maintenant, et pourtant je n’avais pas froid, de toute manière Jake tout entier était constamment animée d’une chaleur fourbe et vivace du à son rang de lycanthrope. Ce qui n’allait pas pour me déplaire. (court mais sans faire interagir le perso d'en face c'est pas simple =) )

Ven 1 Juil - 4:34

[Non, c'est très bien ] Jake sentait désormais la peau nue de Shanon contre la sienne, sa poitrine se collant à son torse trempé. Ils s'embrassaient avec de moins en moins de retenue, comme s'ils cherchaient mutuellement à se dévorer l'un l'autre. Il adorait qu'elle lui griffe le dos, comme elle le faisait si souvent. Elle pouvait y aller aussi fort qu'elle le souhaitait, étant déjà allée jusqu'au sang, il cicatrisait immédiatement. D'un autre côté, ses mains à lui donnaient l'impression de pétrir les fesses de la jeune femme, tant il les pressait avec envie. Parfois, il faisait glisser ses baisers le long de son cou, jusqu'à ses épaules, avant de remonter retrouver ses lèvres le plus vite possible. Chaque geste était méticuleusement calculé, équilibré, pour visiter chaque zone érogène de la jeune femme. L'eau, désormais chaude, ruisselait sur leurs corps unis dans une tendre bestialité baignée d'amour sauvage. Il lui arrivait de soulever son aimée encore plus, la faisant glisser contre le mur d'un carrelage immaculé, simplement pour venir embrasser la pointe de ses seins, jouant avec, tout en utilisant sa langue, le portant en bouche pour le presser entre ses lèvres, ou venant appliquer une morsure très légère, plus proche du pincement, avant d'offrir à l'autre ce qu'il avait offert à l'un. Il sentait sa poitrine se tendre vers lui, l'intimant de continuer, pendant que sa chute de reins se cambrait dans une courbe voluptueuse et sensuelle. Attentif au moindre de ses soupirs, il revenait là où elle ressentait de l'excitation, là où elle percevait une stimulation érotique, et il voulu s'attacher à ces endroits précis pour l'amener à se lâcher de plus en plus. Il finit par la faire redescendre au même niveau que lui, l'embrassant à nouveau. Forte de sa nouvelle position, elle défit la ceinture et le bouton du jean de Jake, le tirant vers le bas, entrainant le boxer dans sa chute. Le lycan l'aida quelque peu, sans cesser de presser ses lèvres contre les siennes, au goût si exquis. Il remua les jambes et dégagea ses vêtements trempés plus loin, allant rejoindre la chemise gorgée d'eau que Shanon portait sur elle il y a encore peu... Le jeune couple n'avait pas besoin de plus pour ressentir une telle envie réciproque. Bien entendu, leurs jeux sexuels s'aventuraient souvent bien après le coucher du soleil, et ils s'amusaient à se donner plaisir et saveurs mutuelles de toutes les manières qu'ils fantasmaient d'explorer, évoquant des envies cachées, des souhaits rêvés, des songes avortés. Chaque désir était sujet à expérience, mais ces amusements n'étaient pas une nécessité, et chaque fois qu'ils entreprenaient cet échange intime, ils pouvaient être doux comme des anges, ou violents comme des... Lycans. Sachant pertinemment que ce genre de petites souffrances passagères étaient sujettes et causes de plaisirs, elle n'hésitait pas à enfoncer ses ongles dans le dos ou la nuque de son amant, tout comme lui pouvait attraper la longue chevelure blonde de Shanon, la remontant contre lui si elle lui tournait le dos, le visage dans l'oreiller, lui derrière, ou encore lorsqu'il voulait pouvoir embrasser son cou, remontant tout du long, écartant au passage les quelques mèches qui pouvaient encore être collées à sa peau, pour venir étreindre de baisers la ligne délicate de son menton. Il avait envie d'elle, et elle de lui. Les soupirs qui s'échappaient de la bouche de Shanon étaient devenus des halètements plus réguliers. Il sentait son corps brûler de plus en plus, sans que la douche ou la vapeur qui les entourait n'en soit responsable. La chaleur montait en eux. Il la voulait, maintenant. Il voulait l'entendre avoir ce plaisir, il voulait ressentir chaque vague de sensations qu'elle percevait comme s'il avait s'agit de décharges électriques. Parfois il arrivait même que leurs comportements ne soient pas égaux, et il pouvait avoir des gestes très doux lors d'un acte plus bestial, comme là, alors qu'il tirait délicatement sur la peau entre les cuisses de la jeune femme pour lui ouvrir le passage à ce paradis exquis. Lentement, il pénétra en elle le plus profondément possible, et elle agrippa le lycan de toutes ses forces, comme on tient à la vie. Elle poussa un petit cri de surprise, puis, lorsqu'il recula un peu, comme s'il voulait en ressortir, un son long et si bas qu'il en était presque inaudible si elle ne lui avait pas soufflé dans l'oreille, et qui ressemblait à un "ne t'arrête surtout pas". Elle croisa ses mollets derrière le haut des fesses du jeune homme, comme pour l'empêcher de s'échapper de l'étreinte qu'elle maintenait. Sans embardées, Jake entama un va-et-vient tout d'abord lent et langoureux, puis de plus en plus rapide. Elle se mettait, elle aussi, à donner des coups de bassin pour accentuer le mouvement et son rythme, accompagnés par des gémissements courts et soutenus, de temps à autres étouffés quand il l'embrassait, mêlant sa langue à la sienne. Chaque fois qu'il se retirait avant de la prendre à nouveau, chaque fois qu'il ressentait cette sensation avec elle, celle de son sexe enserré dans le sien, ce plaisir qui montait le long de son bas-ventre, il voyait arriver la fin de leur ébat. Un jour, peut-être, ils poursuivront cet instant jusqu'à vouloir créer la vie. Mais aujourd'hui, il leur était nécessaire de sauver la leur, et pour ça... Tout se passa en un éclair. Jake sentit les muscles de Shanon se contracter, se resserrer d'un seul coup autour de lui. Elle n'arrivait plus à se contrôler, criant de toutes ses forces, griffant le dos de son homme, profitant de l'extase ainsi offerte. Il donna un dernier à-coups, pour se joindre lui aussi à cet instant si fugace et pourtant tant attendu, pour lequel on travaille tellement et qui s'enfuit si vite. Alors qu'il rejetait la tête en arrière pour apprécier ce moment partagé, il fut prit d'une immense bouffée d'adrénaline qui agita tout son corps et décupla ses sensations. Ses doigts, entrelacés dans la chevelure de son amante, se refermèrent soudainement, et il la tira vers l'arrière d'un geste vif. Il abaissa, tel un couperet, sa tête dans l'espace ainsi découvert. Sa mâchoire se referma sur la chair de la jeune femme, y plantant les immenses crocs qui avaient prit la place de ses dents. Un liquide chaud vint alors inonder sa bouche, s'écoulant le long de son corps, tâchant sa peau. Le sang de Shanon était délicieux, d'un arôme subtil, exotique. En une fraction de secondes, tout le savoir que le lycan avait accumulé dans son existence se transmit à la jeune femme. Il ne pouvait se contrôler, choisir les visions qu'elle aurait, mais il voyait également ce qu'il lui transmettait. Chaque souvenir passait d'un inconscient à l'autre au fur et à mesure que la lycanthropie s'insinuait en elle. Elle pouvait voir ce premier homerun, à quatorze ans, les fiançailles, le diplôme de la police d'état, la mort de Tom et sa transformation, l'arrivée à Forks, le combat face à Fenris, le sang, le besoin de se nourrir, l'appel de la lune, elle-même... Jusqu'aux Hunters et leurs foutues balles... Jake lui avait tout transmit et, maintenant... Il avait envie de la dévorer, de la manger, mais son amour pour elle le força à ôter ses crocs de l'épaule de Shanon. Il posa les yeux sur son visage où la douleur s'était inscrite, malgré le plaisir qu'il s'était efforcé de lui donner. Redevenu instantanément lui-même, il passa sa main dans les cheveux de la belle blonde, caressant son front, plongeant son regard dans le sien. Haletant, il lui murmura : - Mon amour... Bienvenue dans mon monde. Dans les yeux de la jeune femme allaient bientôt s'inscrire la peur, l'incompréhension, le déni, le marchandage, avant que finalement elle accepte sa nouvelle condition. Il avait eu beau retourner la question dans tous les sens, se poser la question, sans cesse, encore et encore. S'il voulait qu'elle ait une chance de s'en sortir, il fallait qu'elle en ait les moyens. Il l'avait attirée, malgré elle, dans ce merdier sans nom. Il était normal qu'il lui donne une chance de s'en sortir. Ensemble, main dans la main, ils seraient bien plus puissant que n'importe quel lycan, vampire ou chasseur. Ensemble, leur pouvoir ne connaîtrait que la limite qu'ils daigneraient lui donner. Ensemble, ils s'aimeraient et vivraient l'éternité...

Sam 2 Juil - 11:50

Ma tête tournait, comme si j’avais une absence lourde et pesante, je me sentais à la fois bien et mal mais surtout morte de fatigue. C’était comme si l’intégralité de mes forces m’avaient abandonnée, je ne reposais plus que sur une chose, Jake et sa propre force, voir ma volonté. Quand ses crocs se plantèrent en moi, j’eu une sensation étrange, douloureuse au début, désagréable je dirais, puis différente. Je ne la qualifierais pas de plaisante non, mais juste de différente. Je sentais comme si mon esprit tout entier était agressé subitement par des souvenirs, des images, un nouvel être. J’étais dans un état tel que même le fait de me dire que Jake avait les crocs plantés en moi, que mon sang se déversaient petit à petit, ce simple concept m’échappais complètement… La bouche encore ouverte, d’un cris que je maintenais à demeurer sourd, comme coincé au fond de ma gorge, je vis Jake sans vraiment le voir, venir poser son front contre le mien d’une manière rassurante qui pour moi n’en était rien. - Mon amour… Bienvenue dans mon monde. Comment décrire avec des mots ce que je ressentais, pensais en cet instant précis. Je pense que même en cherchant bien, il ne devait pas y en avoir vraiment. Mais voilà, c’était un mélange de peur, de méfiance, de rage et de haine, de curiosité aussi, de mal être comme une impression de soif intense qu’on ne pourrait étancher… Les yeux braqués dans les vides et les pupilles fortement dilatée, comme après un shoot monstrueux, je portais une main tremblante à l’endroit de la morsure, je tremblais de peur, d’incertitude, mais aussi d’un manque soudain de force cruel. Soutenant le vide du regarde, je me laissais glisser le long des parois de la cabine de douche jusqu’à finir assise au sol, les jambes ramenées tout contre moi, c’était indéniable, j’avais mal. Transformation ou simple overdose de sentiments, je ressentais une douleur intense dans chacun de mes membres, de mes muscles, de mes os. J'avais le souffle court et très certainement un visage qui faisait peur à cet instant précis. La mâchoire bloquée serrée, je me sentais tremblotante, implorant un soutient quelconque demeurant incertain, j’essayais de me redresser tout de même, mais je n’y arrivais pas, comme si cet abrutis de corps qui était le mien refusait de bouger d’un millimètre. Seuls mes yeux répondaient quand je leur demandais de se fermer lentement afin de supprimer cette vision floue en face de moi, me perturbant que trop. J’étais incapable de prononcer le moindre mot, bercée par ma respiration haletante et mon cœur qui battait la chamade. Je tentais de les raisonner, de me calmer afin de pouvoir au moins retrouver mes capacités motrices qui restaient pour le moment « hors d’usage », mais cette douleur qui m’envahissait était plus forte que ma volonté elle-même et m’empêchait de penser convenablement. J’inclinais la tête vers l’avant, rouvrant les yeux apercevant près de mes angles mort mon sang au fond de la douche qui se dissipait peu à peu. J’essayais de parler mais en vain, les mots restaient prisonniers en moi, un seul réussis à filtrer avec tous mes efforts fournis et d’une voix presque inaudible… - Jake… Je me sentais enfin réagir mais pas de la manière qui soit, si l’eau de la douche qui se déversait sur ma tête, noyant mon visage n’était pas là. On y devinerait aisément quelques larmes en train de perler sur mes joues, incontrôlable et pourtant bien présentent. Je ne savais pas ce qui m'attendait, comment allait se dérouler la suite des évènements, on avait beau me briffer là dessus et sur ce qu'étaient les vampires, les lycans. On tombe je crois toujours dénue quand ça nous arrive à nous directement sans crier gare, sans qu'on ai eu à le réclamer avant. J'avais beau le désirer depuis un moment, maintenant que c'était fait j'avais peur de ce que je pouvais bien être, de ce que je pouvais faire, de ce que ça allait changer en moi et dans ma vie. J’espérais bêtement et surtout aveuglément que rien ne change, qu'elle reste la même en tout point, mais maintenant, j'avais des ennemis qui ne relevaient plus de simples querelles de lycée, j'allais avoir en face de moi des gens pour qui mon existence était une aberration, et aux yeux desquels je devais mourir.

Sam 2 Juil - 18:41

Jake s'attacha à elle avec plus de fermeté. Quand il avait été mordu, il avait rapidement perdu connaissance. Et personne ne lui a expliqué ce qui lui était arrivé. Il av ait été seul, il aurait eu besoin d'un directeur de conscience, mais on l'avait abandonné. Et il ferait en sorte que ça ne se passe pas ainsi pour Shanon. Jake ne savait pas de combien de temps il disposerait pour la rassurer et lui dire de rester calme, de s'apaiser, de ne pas paniquer. Alors il entama immédiatement un discours qu'il aurait souhaité entendre il y a huit mois, de sa voix la plus posée, la plus douce et la plus tendre. - Ne t'inquiète pas, tu n'auras pas faim avant quelques jours, tu peux te sustenter normalement. Tu vas ressentir ce besoin de viande humaine, mais seulement si tu y penses trop. A la pleine lune, tu te transformeras pour la première fois, tu n'auras pas le choix. Tu auras mal, tu auras peur, et tu perdras tout contrôle sur ce que tu deviendras, comme si ton esprit était enfermé, simple spectateur impuissant, mais je serais là. A chaque seconde, à chaque pas que tu feras, je m'occuperai de toi. Je veillerai sur toi et apaiserai ta douleur du mieux que je le pourrais. Il marqua une pause pour lui laisser le temps d'assimiler ce qu'il venait de dire, courte, afin de lui en apprendre davantage avant qu'elle ne sombre. - Le monde autour de toi va changer. Tu percevras les couleurs différemment et la lumière te semblera plus vive. La nuit, tu auras l'impression qu'il fait jour. Les odeurs aussi changeront : tu seras plus sensible à chaque traînée de fragrance que tu sentiras, si faible soient-elles. Tu pourras les différencier, et les suivre, comme si tu pouvais les voir. Tu pourras reconnaître les gens à l'empreinte odorante qu'ils laisseront derrière eux. D'abord, tu t'en sentiras agressée, mais bien vite tu t'y habitueras. Les sons seront également plus faciles à dissocier les uns des autres, et tu pourras entendre des choses qu'auparavant tu ne pouvais imaginer. A nouveau, il se tut quelques secondes. Sa voix devenait moins calme au fur et à mesure qu'il parlait, montant crescendo en tonalité pour être certain qu'elle l'entendrait, quand bien même elle se sentait partir. - Tu deviendras également peu à peu plus forte et plus résistante. D'ici quelques heures, ma morsure n'apparaîtra plus, mais il ne te faudra que quelques minutes pour ne plus en souffrir. Tu ne saignes déjà plus. Bientôt tu l'oublieras. Tu seras animée par une passion dévorante, une envie de goûter à la chair humaine comme lorsque tu avais faim et qu'on te montrait un plat délicieux, au fumet délicat et à l'arôme subtil, tout en t'empêchant d'y toucher. Ou encore cette cigarette qui t'appelle après deux jours sans avoir pu en prendre une. C'est une envie qui se fera plus forte encore que le désir sexuel que tu peux parfois éprouver, un besoin plus important que tout autre. Et quand ça arrivera, tu devras te contenir. Il y a des gens que tu pourras dévorer sans problème, et je te montrerai comment les discerner. Mais il y en a d'autres que tu ne pourras toucher, car cela serait trop dangereux. Nous devons rester cachés, ou alors ils nous tueront ! Il la prit dans ses bras et la serra contre lui le plus fort qu'il pouvait. Sur sa joue coula une larme qu'il n'avait pu contenir. Il savait qu'il n'avait pas eu le choix de lui faire ça, que c'était le seul moyen de la protéger et de l'amener à devenir plus forte, aussi forte qu'il l'était. Ca prendrait du temps avant qu'elle soit plus puissante qu'un humain, mais déjà elle pourrait contrôler ses sens et apprendre à se défendre. Mais il l'avait blessée, lui avait fait mal, physiquement et psychologiquement. Bien sûr qu'elle lui en avait déjà parlé, qu'elle avait plusieurs fois émit le souhait de devenir comme lui. Mais souhaiter être un immortel et en devenir un réellement sont deux choses différentes, et la mutation est encore irréversible. Il avait fait du mal à cette si fragile créature et s'en voudrait toujours. Mais il valait mieux ça que de l'avoir imprudemment laissée humaine. - Mais quoiqu'il arrive, murmura-t-il, n'aie pas peur, car je serais toujours là pour toi, Shanon. Toujours. Jake se leva et coupa le robinet pour que l'eau cesse de couler. Il savait qu'elle n'aurait pas froid, mais il prit néanmoins une serviette qu'il lui passa autour des épaules avant de la soulever et de l'emmener dans la chambre pour l'allonger sur le lit. Il la sécha convenablement, puis plia le tissus pour en faire une compresse à son épaule, qu'il appliqua pour empêcher tout contact avec les draps. Il tira ses derniers pour l'en recouvrir et attrapa un boxer pour seul habit. Le jeune homme s'assit à côté de la femme qu'il aimait, sur le bord du lit, en ayant éteint les lumières, et il se mit à passer sa main dans les cheveux blonds de Shanon avec tendresse, se penchant parfois pour lui déposer un baiser sur le front. Ils avaient vécu tant de choses ensemble, et aujourd'hui encore il se demandait comment il avait pu passer à côté d'elle pendant toutes ces années. Depuis des mois, il ne la voyait plus comme cette gamine paumée qu'il avait engueulée dans son bureau. Elle était... Si différente. A partir de maintenant, ils étaient pareils. [Désolé, je sais que c'est court... Ne m'en veux pas trop :/ ]

Lun 4 Juil - 12:50

Je l’écoutais, malgré le fait que je me sentais vidée de toutes forces, que je me sentais partir peu à peu, je l’écoutais. Certes mon état ne me permettais que de comprendre la moitié de ce qu’il me racontait, mais je m’y efforçais tout de même, je savais que c’était un bien vital, un bien que je ne pouvais ignorer, et surtout que je voulais être nécessaire. J’avais maintenant les yeux clos, j’avais l’impression de sentir le moindre mouvement que pouvait faire mon sang au travers de mes veines, la moindre impulsion électrique dans mes muscles, le tout relié à une seule et unique colonne centrale douloureusement maintenue droite. Ma tête se faisait lourde et plus les minutes passaient, plus l’impression de m’être faite heurter de plein fouet par un camion devenait pesante. Je commençais petit à petit à sombrer, lentement mais sûrement. Je sentis alors les bras de Jake venir m’enlacer, me serrer contre lui, comme une prise rassurante, pour lui comme pour moi. Puis ces mêmes bras me soulevèrent du sol, à ce moment-là je n’étais même plus certaine de savoir où je me trouvais, c’était flou et confus autour de moi, dans ma tête s’agitait une armée d’images en pagailles sans queue ni tête, qui mises bout à bout n’avaient aucun sens, pas plus que les réflexions qui les accompagnaient. Je sentis qu’on posait les mains sur moi par le biais d’un tissus, puis le contact plus froid d’un tissu plus léger que je devinais vaguement être les draps de notre lit. J’étais comme inconsciente, j’entendais, je sentais et ressentais absolument tout et même plus que d’habitude, sans pouvoir réagir pour autant, sans que mon corps accepte de m’obéir. Je sentais sa main venir me caresser les cheveux, ses lèvres s’imprimer sur mon front, je ne le voyais pas, mais je le devinais. C’est la seule chose dont je me souvienne de cette nuit-là. J’ai repris connaissance quand les rayons du soleil vinrent frapper mes paupières closent. Je les ouvrais difficilement, comme si je me réveillais d’un long sommeil, comme d’un coma profond. La lumière du jour m’éblouissais, quelle heure était-il ? Quel jour étions-nous ? Je ne le savais plus, j’avais perdue la notion du temps, je ne savais pas si ce repos avait duré une nuit ou plus encore. Je posais instinctivement ma main sur mon épaule, sentant sous mes doigts rouler la boursouflure d’une cicatrice récente. Je n’avais donc pas rêvé tout ça, Jake m’avais bel et bien changé. D’ailleurs, je sentais une présence là tout contre moi, chaleureuse et pressante. Jake m’avait enlacé de ses bras, non pas que je trouvais cela désagréable, c’était « nouveau », et pour une raison bien simple. J’avais l’impression de ne plus le voir tout à fait comme avant. Oui je l’aimais, oui je désirais plus que tout rester à ses côtés, mais je ne sais pas, c’était juste et simplement différent. Je percevais aussi son odeur de manière différente, plus forte et oppressante aux narines. Comme j’arrivais à ressentir beaucoup de choses. Je me dégageais lentement de son étreinte, afin de me retrouver sur le dos, les yeux braquer sur le plafond, cette impression d’être passée sous un rouleau compresseur encore présente. J’eu l’impression d’entendre un grondement venant de plus bas, comme un grognement au fond de moi. Il y avait en revanche des choses qui elles demeuraient ce qu’elles étaient et je crois que je ne me referais pas… - J’ai faim… Et oui, que voulez-vous ? On dit bien que le chien est fait à l’image de son maître, moi qui suis souvent mal lunée, on peut dire que mon estomac à lui aussi un très mauvais caractère… [A pas pus faire mieux désolée]

Lun 11 Juil - 10:51

Jake avait eu du mal à s'endormir, cette nuit là, obsédé qu'il était par toutes les pensées et les doutes qui l'assaillaient. A chaque seconde, pourtant, il restait au chevet de sa bien aimée, cherchant à la réconforter et à l'aider du mieux qu'il pouvait. Durant la nuit et, elle ne s'en souvenait pas, elle fut la proie de plusieurs crises de délirium ou d'hallucinations sensorielles. C'était quelque chose de normal. La lycanthropie affecte l'inconscient du sujet, modifie ses perceptions, sa volonté, son instinct. Il était tout à fait normal qu'elle en souffre dans un moment tel que le sommeil, puisque, après tout, c'est à cet instant que notre inconscient prend le relais et s'occupe de la gestion de notre corps. Le jeune homme avait donc veillé sa petite amie, changeant les compresses sur son épaule pour éviter de tâcher les draps, lui humidifiant le front pour ne pas qu'elle aie trop chaud ou qu'elle ne transpire de trop, la calmant lors de ses accès de terreurs nocturnes incontrôlés. Et à chaque moment, il s'en voulait de plus en plus. Quand elle redevenait calme, il passait sa main dans la chevelure dorée de la jeune femme, osant parfois la prendre contre lui, des larmes coulant sur ses joues. Il avait tellement peur de la perdre. Seule une transformation sur dix s'effectue sans causer la mort du sujet. La lycanthropie, tout comme l'hémophilyus porphirae, est une maladie, après tout. Une maladie aux répercutions mentales très importantes, et Jake avait aussi peur que Shanon ne soit plus jamais la même après cela. Et pour ça, il s'en voulait. Pour ça, il en pleurait. Le matin arriva bien vite. Epuisé, harassé par une nuit pendant laquelle, après s'être fait tiré dessus et avoir fait l'amour à sa copine, il l'avait transformée et aidée à s'en remettre, Jake avait finit par sombre à son tour dans le sommeil. Pour l'instant, elle allait mieux. Mais ce n'était que la première nuit. Il y aurait un mieux jusqu'à la pleine lune, au moins. Ecroulé sur le lit, encore vêtu des vêtements qu'il avait remit une fois qu'il avait couché Shanon, au dessus même des draps, Jake dormait d'un sommeil agité, mais sans rêves. Lorsqu'elle finit par se réveiller, par bouger puis, finalement, par se lever, Jake n'eut aucune réaction, et continua à se reposer. Mais, comme tout lycan, ses sens étaient en alerte, bien présents et toujours sur le qui-vive. Et quand elle murmura simplement "j'ai faim", il ouvrit les yeux comme si sa maison était en train de cramer. "Nom de dieu", se dit-il, pensant qu'il avait encore le temps pour ces choses là. Il se redressa d'un bond, manquant de s'exploser la face contre le sol comme un vieux flamby ramolo. Il se rapprocha d'elle, lui releva les paupières pour vérifier si elle ne s'était pas abîmé la cornée dans son sommeil ; prit son pouls et sa tension grâce à quelques techniques qu'il avait apprises dans les rangs de la police. Bien évidemment, ses constantes étaient invivables pour un humain classique, bien trop rapides, bien trop puissantes, mais pour un lycan c'était tout à fait normal. Elle allait bien. Néanmoins Jake ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir puisque, après tout, il avait finit par s'endormir, épuisé par la fatigue, comme un lâche, un pauvre type qui abandonne une tâche qui lui est dévolue de par l'amour qu'il ressent. Il ne faisait certainement pas tout cela par plaisir, mais parce que c'était son devoir. Oui, il était de son ressort de tout faire pour protéger son amour, et même si cela devait passer par la transformer en lycanthrope. Il aurait tout fait pour elle. Mais comme un lâche, encore une fois, il avait faillit à sa mission et s'était endormit. Elle avait faim. Cependant elle ne pouvait ni ne devait manger de chair humaine avant sa première pleine lune, et donc, sa première transformation. Il l'embrassa alors sur le front et murmura : - Qu'est-ce que tu veux, ma chérie ? Dis moi ce qui te ferait plaisir... [Navré de la longueur, mais euh... Quatre fois que je le recommence ce post, j'me tapais la tête sur les murs ^^]

Mer 13 Juil - 22:23

Je sentis ses lèvres venir se poser sur mon front, un sourire vint s'imprimer sur mon visage. Jake apprentis sauveteur de lycan nouveau né, mon dieu, j'avais vraiment l'impression de passer un check up complet chez le médecin là, je me faisais triturer dans tout les sens. Une fois le calme revenue dans sa tête, je me rendais compte que j'étais nue, cela ne pouvait pas être de mon fait, non je regrette, je détestais dormir nue.. Et là, c'était pourtant bien le cas, je plongeais mes yeux dans les siens, l'air satisfaite et pour le moins détendue. - T'es juste un pervers du dimanche au final mon Jake... Je ne pouvais m'empêcher de remarquer l'inquiétude imprégnée dans ses yeux, comme une forme de regret là quelque part au fond de ses pupilles malgré l'air qu'il voulait se donner de mec fort et sûr de lui. J'esquissais un sourire en glissant mes mains contre sa nuque, le tirant légèrement à moi l'air de rien, je vint lui déposer un baiser aussi tendre que je le pouvais sur les lèvres, un second, puis un beaucoup long cette fois-ci, donné avec passion et volupté. Quand nos lèvres se séparèrent, je retins son visage contre le mien, front à front, mes yeux dans les siens. - Mais je t'aime comme ça, et bien plus encore... Alors peut importe à quoi tu penses, tu oublis, tu me prends dans tes bras et tu me fais me sentir une vraie femme... Mais sans me mordre cette fois-ci, les effets secondaires genre j'suis une droguée en pleine overdose, c'est pas mon truc... J'essayais de marquer son visage d'un sourire avec cette réflexion, même si je n'attendais pas réellement de le voir me sauter dessus, je voulais qu'il se change les idées, vraiment. Je ne voulais pas le voir déprimer comme ça, car bien entendus, il ne fallait pas se voiler la face, on problème était qu'il s'en voulait pour la morsure, mais pas moi. Je l'aimais, et même s'il est vrai que je ne m'attendais pas ce que cela arrive si soudainement, je me savais devenir des leurs un jour... A présent il en était décidé, les dés sont jetés, je suis aujourd'hui et pour le restant de cette dernière une lycan. Les mains toujours calées contre sa nuque, je le tirais de nouveau à moi, mais cette fois-ci tout entier, de manière à ce qu'il me tombe dessus en fait. Accompagnant sa chute par un léger rire amusé, je finissais par l'entourer de mes bras, lui offrant de nouveau le contact de mes lèvres dans un baiser langoureux, puis pendant cette instant intime, ne me demandez pas pourquoi, surement les souvenirs de quand j'étais plus jeune et de ma manière de toujours débarquer dans la chambre de ma mère quand il ne le fallait pas, j'eu un début de fou rire, ce qui me désolait d'ailleurs, pas dans un moment comme celui là que diable! J'avais beau avoir la sensation de gâcher de petit moment, je n'arrivais pas à me calmer vraiment. - Pardon mon gros louloup, ne m'en veut pas, je sais pas pourquoi mais je me suis revue à 11 ans passer la porte de la chambre de ma mère alors qu'elle était en pleine activité avec mon beau père, et pendant un instant je me suis vue à sa place.. On aurait pas l'air fin si là, maintenant un ou une mini nous, passait le pas de la porte en réclamant ses cornflakes... Un peut comme la petite Kaitlyn mais en bien pire nous connaissant... T'imagine? Je détournais le regard au profit de l'entrée de la porte et de cet appartement trop calme, même pour moi qui avait une sainte horreur de me retrouver dans un lieu bruyant. Je me mis à grattouiller l’arrière de la tête de Jake du bout des doigts l'air pensive, non je ne désirait pas encore voir de petite tête blonde passer cette porte. Je ne me sentais pas capable d'être mère, je ne me sentirais tout bonnement pas capable de m'en occuper et d’être suffisamment bien pour lui, il finirait automatiquement par me haïr, comme je l'avais fait avec ma mère et mon père avant elle... Et je ne voulais pas donner la vie à un être auquel je serais susceptible de m'attacher et que je verrais un jour s'éloigner de moi, comme toutes les autres personnes à qui j'ai bien pue témoigner de l'affection, même minime... [bon, c'est un peut la troisième fois que je retape ce truc à cause de mon pc qui bug... alors no comment xD]

Lun 18 Juil - 14:55

[Voilà ta réponse ^^ J'suis vraiment trop gentil ] Ne relevant même pas la phrase comme quoi il était pervers, Jake la laisse s'accrocher à lui, l'embrasser à plusieurs reprises, et lors de ce baiser plus long sur les autres, il la prit dans ses bras. Lui, rongé par l'inquiétude, et elle, pleine de bon sens, rassurante alors que c'était à lui de l'être. Les rôles étaient inversés. Elle aurait dû se sentir appeurée, mais si tel était le cas, elle n'en montrait rien. Il avait voulu se montrer fort, mais au final il avait plus la trouille qu'autre chose. Et pourtant elle n'avait qu'une idée en tête : se faire plaisir à nouveau. Il la laissa le pousser sur le lit et se mettre sur lui. Il savait que ça le rendait dingue, de la voir s'assoire ainsi, collant son bassin contre le sien, dans une danse voluptueuse et ennivrante. Mais alors qu'ils s'embrassaient, elle éclata soudainement de rire. C'était l'un des soucis récurrents avec Shanon, au lit. Elle avait parfois des idées qui lui traversaient l'esprit sans qu'on sache trop pourquoi, et elle réagissait extérieurement à cela, coupant l'action dans laquelle elle se trouvait sans aucune raison. C'était bel et bien la première fois que Jake entendait sa petite amie parler de faire des enfants. C'était surprenant de sa part. Il avait toujours pensé qu'elle n'en voudrait pas, pour ne pas recommencer, prenent le rôle de mère tant au sérieux qu'il lui paraîtrait impossible d'avoir des enfants pour que ne se reproduise pas ce qu'elle avait vécu : une mère sur le troittoire. Elle avait peur, et c'était bien naturel. Jake tourna la tête vers la porte, comprenant ce qu'elle voulait dire. Et si une petite tête blonde franchissait le seuil de la porte, à ce moment là, trouvant les deux amoureux tels qu'ils étaient, nus l'un sur l'autre ? Cette pensée arracha un sourire au jeune homme. Oui, il voulait des enfants. Il les voulait mais les conditions qu'il s'était imposées nécessiteraient forcément que ce soit différent de ce qu'il avait vécu. Il ne savait pas comment il ferait pour éduquer ses enfants, s'il devait en avoir. Il ne savait pas ce qui serait bon pour eux - à vrai dire, il ne s'était jamais posé la question. Tout ce dont il était certain, c'était ce qu'il ne voulait pas pour sa famille. Il planta ses yeux verts dans ceux, d'un bleu électrique, de la femme qu'il aimait. Une chose était sûre : un mini eux aurait des yeux incroyablement clairs. - La plupart des gens disent que pour avoir des enfants, il faut de l'argent, murmura-t-il, soudainement calme et posé, pouvoir leur offrir tout ce qu'ils souhaitent ou leur payer des études, et ainsi de suite... Ils s'inventent tout un tas d'excuses plus ou moins valables. Je suis pas d'accord. Si jamais on doit avoir des enfants, je veux qu'ils aient ce que nous on a pas eu. Je veux qu'ils aient une vraie famille et un toît sous lequel se réfugier. Je veux qu'ils aient ce qui nous a tant manqué, à toi et moi... Des parents qui les aiment et qui sont là pour eux. Il resserra son étreinte autour de sa petite amie et l'embrassa à nouveau, d'un baiser long et tendre. La tête parcourue de rires d'enfants et de cris joyeux ininterrompus. Il se voyait subitement rentrer du boulot, et qu'à peine la porte franchie, une petite fille de six ou sept ans, de longs cheveux blonds et fins comme sa mère avec des yeux verts comme les siens, qui courait vers lui et lui sautait dans les bras, alors que Shanon sortait de la cuisine en souriant. Il embrassait cette dernière, la gamine dans les bras, avant de commencer à la chatouiller et à regarder les dessins qu'elle avait fait dans sa journée ou les bonnes notes qu'elle avait eues à l'école. Il se voyait dans les bois, à la chasse au daim, avec un fils d'une quinzaine d'années, aussi fort qu'il l'était, plus rapide et plus agile qu'il ne l'avait... Oui, cette pensée subite martela son esprit comme un marteau sur une enclume : la seule certitude qu'il pouvait avoir sur ses enfants, c'est qu'ils seront lycans, frappés de la même malédictions que leurs parents. Mais, étrangement, ça ne l'inquiétait pas plus que ça. Il décolla ses lèvres de celles de la jeune femme et chuchota : - Dis... Tu crois qu'on serait de bons parents ?

Mer 20 Juil - 1:29

Le radio réveil fini par se mettre en route, raisonnait à présent dans la chambre l’air de Far Away de Nickelback, je fermais les yeux blottis tout contre lui profitant de ces instants de solitudes intimes qui nous étaient chères à lui comme à moi, bercée dans ses bras par cette musique. J’avais envie que le temps s’arrête, mais même cette idée-là était brisée par le fait que le réveil se soit mis à sonner, c’était le signe que la journée devait commencer, mais là pour le coup, j’en avait franchement pas envie, pas envie du tout même… Elle vint chercher de nouveau le contact de ses lèvres avant de reprendre d’une voix calme. - Ca dépend ce qu’on peut appeler de bons parents... Regarde que ce soit toi comme moi nous somme des créatures étranges, tu… dévores des humains, enfin disons surtout tu les punis à ta manière, je sais pas si ce serait un environnement saint pour un enfant que de voir ses parents disparaitre à chaque pleine lune, enfin jusqu’au moment où il sera en âge de nous y accompagner surtout… Mon dieu.. Je venais de réaliser que l’enfant que j’engendrerais serait forcément un petit être comme nous… Et s’il naissait poilu ? Enfin je veux dire sous sa forme lycan et non de bébé. J’imagine d’ici la tête du médecin se demandant ce qui est entrain de lui arriver… Ce serait dommage d’avoir à le réduire au silence le pauvre quand même… Enfin je dis ça pour mon enfant surtout, merde quoi déjà qu’une naissance c’est crade, bouloter le toubib par la même occasion… J’esquissais un maigre sourire en lui posant l’une de ses mains contre mon ventre. - On verra bien le moment venu, la seule chose dont je sois certaine, c’est que malheur à celui ou celle qui ose me les toucher, juste je vais leur expliquer le rapport gravité / sol à ma manière, ha et autre chose de plus important encore, c'est toi qu'ils appelleront "papa", pas un autre, désolée pour toi mon chéri, mais pour le coup là t'as signé pour en chier... Par contre là dans l’immédiat si y a un truc entrain de germer en moi, c’est plus un monstre réclamant à manger qu’autre chose. Je me levais enfin bien déterminée à nous préparer un bon petit déjeuné à lui et à moi, j’enfilais mes sous-vêtements avant de me jeter dans un genre de mini short blanc et un débardeur rouge vif, en refermant la porte de l’armoire, je me mis à fixer mon reflet dans le miroir de la porte, la cicatrice de la morsure de Jake était encore apparente, je passais mon indexe dessus, c’était pas beau à voir et encore moins à toucher. Puis en faisant demi-tour, je marquais un temps d’arrêt sur mon profil. Je venais d’avoir l’impression d’avoir vue mon ventre avoir une taille légèrement, au-dessus de la moyenne que je lui connaissais, je posais une main dessus, puis une seconde l’air interrogateur. - Avec ces conneries voilà que j’me trouve élargie moi… J’ai pris du poids, ça y est je suis une vache… Je contemplais mon image avec une moue exagérément expressive, l’air déçue, je gardais les mains plaquées sur mon ventre tout en prenant la direction du salon, mode moue boudeuse toujours active, avec une furieuse envie de faire la guerre à mon réfrigérateur, car oui, c’était de sa faute si j’avais grossis, pas la mienne… Après tout c’est bien connu que les frigos et les placards ont montés un complot contre moi pour me ruiner mon physique que je me tuais à garder svelte au maximum. Je vint m’assoir en tailleur sur la canapé, les bras croisés face à la grande baie vitrée qui donnait sur le balcon, fixant le rien en face de moi.

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