Je sortis de la maison en tangant. "Il faut que j'aille prendre l'air" était l'excuse que j'avais trouvé pour quitter Matt quelques instants ainsi que cette odeur de sang qui le suivait au quotidient. J'essayai de tuer au minimum et d'épargner le plus de vies que possible, mais je n'étais pourtant pas réellement décidé à m'attaquer à de vulgaire lapin. Leur odeur me dégoutait, et même s'il ne me restait que cela à boire peut-être n'y aurais-je même pas gouter. Vivre en couple avec un "humain" était quelque chose d'extrêmement dûre au quotidient. Je luttais constemment contre l'envie de lui arracher le coup, car même si je me disais impossible de lui faire du mal j'en doutais quelques fois. C'était comme si vous viviez avec un énorme gâteau au chocolat pour compagnon. Ainsi donc, je m'avançai à pas lent à travers les ruelles. J'avais faim, très faim. Cela faisait à peut prêt une semaine que je me forçais à manger la nourriture humaine alors que cela ne me remplissait aucunement l'estomac. Et cette odeur de sang qui emplissait la maison n'arrangeait pas les choses. Cette odeur qui était présent jusqu'au travail, menaçant mes coéquipiers. Cette odeur qui me forçait encore et toujours à tuer. Cette odeur qui me piquer actuellement le nez. Allaché, je choisis de suivre cette piste, malheureusement quelqu'un était déjà passé par là, ne laissant qu'un cadavre vide derrière lui. Aucun doute c'était l'oeuvre de l'un des notres, les marques dans son coup en étaient la preuve. Mais je n'apprécier pas de manger après qui que ce soit. Même si je n'aimais pas réellement tuer le sang frais était bien meilleur que celui qui serait resté à l'air libre ne serait-ce que dix minutes. Mais soudain une autre odeur vint ce mêler à celle du sang, deux autres pour être exact. L'une était celle de l'un des miens et l'autre, celle de l'un des leurs. Intrigué, je me mis à courir aussi vite que je le pus, suivant sa traces. Je ne savais pas réellement ou tout cela allait me mener, mais pour être tout à fait franche, je m'en fichais. Je n'avais pas peur des risques, j'étais policière et un vampire qui plus ai. J'avançai esquivant les arbres. J'aimais profiter de ce nouveau pouvoir dont me gratifier le fait d'être un vampire, la vitesse. Finalement j'apperçus une ombre au loin et commençai à ralentir de manière à adopter une marche humaine. Face à moi, une femme, un vampire, elle était pleine de sang, aucun doute qu'elle venait d'achever un somptueux repas. Oh, comme je l'enviai ! Un craquement de feuille au loin, puis une deuxième odeur me forcerent à ralentir encore un peu. Puis, finalement, je me stoppa totalement, retenant mon souffle, quoi qu'en réalité respirer n'était que facultatif mais c'était en quelque sorte devenu une habitude. Immaginez un peu si Matt se mettait à ne plus sentir ma respiration la nuit. De plus, ne plus faire de bruit ne servirait sûrement à rien. Leurs odorat était aussi dévélopper que le notre, si ce n'est plus, et d'après ce qu'on m'avait dit, c'est à ça qu'il se reperrait. Ainsi, je tournai doucement le regard. A ma droite, un loup-garou toisant la jeune femme, avec un regard prédateur. Il n'était pas proche mais pourtant pas assez éloigné à mon gout. Je reculai machinalement de quelques pas. Je ne savais pas ce que je devais faire, l'animal semblait près à l'attaquer. Je n'étais pas du genre à aider un vampire et pour une bonne cause, je n'ai jamais eu l'occasion de dialoguer avec l'un d'entre eux. Mais quoi qu'il en soit, j'étais beaucoup trop affaiblis pour tenter quoi que ce soit.

Toujours caché dans l'ombre j'observais la scène stupéfaite. Ni l'un ni l'autre n'avait encore attaqués, mais en avaient-ils réellement l'intention ? La jeune femme s'approcha lentement le loup-garou, tandis que je levais les sourcils. Je n'avais rencontré qu'un loup auparavant et ce loup avait tué l'homme qui avait tenter de l'approcher en seulement de coup de dents. Mais lui ne faisait rien. Au bout de quelques instants le loup se mit à tourner autour de la vampire, laissant s'échapper un grognement. Puis, à ma plus grande surprise l'animal reppris forme humaine, je n'avais jamais assiter à la métamorphose d'un loup-garou et ce n'était pas aussi exeptionnel que je ne l'aurais pensé.

Tu n'es pas farouche on dirait... Nous ne sommes pas seul visiblement, quelqu'un d'autre nous surveille ? adressa le loup à la jeune femme.

Je me doutais qu'il avait remarqué ma pésence, sûrement à l'odorat. J'aurais put m'avancer vers eux, après tout s'il ne lui avait pas fait de mal il ne m'en aurait sûrement pas fait à moi. Mais cette fille, bien qu'elle n'avait pas réellement besoin d'aide, si j'avais choisi de rester sur le côté ce n'était pas réellement par manque de force. C'était seulement que je ne la connaissais pas. Qui me disait que ce n'était pas une Volturi ou même pire ? Quoi que, pire je ne sois pas sûre que cela existe. On m'avait souvent parlé d'eux, le moindre faux pas était synonynme de mort douloureuse. Le seul fait que je vive en couple avec un "diner" ils ne le supporteraient pas. Alors, qu'est-ce que je devais faire ? Courir ? Ils me rattraperaient de toutes façons. A nouveau, je reculai de quelques pas, poussant un soupir. J'aurais mieux fait d'aller manger et de rentrer, surtout que j'avais toujours aussi faim.

Montre toi !

Il faut dire que je n'étais pas très discrète en ce qui concerne le fait de ne pas faire de bruit. Il épiait les alentours et semblait près à bondir au moindre geste suspect. En tant que policière, je m'y connaissais en la matière, au moindre mouvement brusque j'armais mon pistolet mais heureusement je réussissais à me retenir d'appuyer sur sa gachette. Lui n'aurait sûrement pas la même indulgence avec moi. A près tout, nous étions censé être ennemie, bien que je n'ai pas les mêmes convictions qu'on les loups-garous en générale de vouloir nous éradiquer de la surface de la Terre. J'avançais donc à pas lent en direction des deux êtres. J'aurais pu être plus rapide mais je n'aurais pas voulu le surprendre ou lui faire peur et me faire arracher un bras, par la même occasion.

Mes oreilles sont en parfait état de fonctinemment, pas besoin de t'énerver.

Avec ses paroles j'alertait ma présence, et prevenait qu'il n'y avait pas besoin de m'attaquer. Me posant près des deux êtres je l'ai observai un long moment. L'une était pâle et avait de long cheveux bruns lui tombant sur les épaules. Ses mains étaient pleines de sangs. Apparement, elle était un nouveau-née, car à l'habituel nous autres vampires étions plus propres que ça. Est-ce qu'elle pouvait être un Volturi ? Je n'en savais rien. Je ne savais pas comment les reconnaître, et puis ce clan acceptait-il les nouveau-nés ? Je n'en étais pas certaine. Je tournai ensuite mon regard vers le loup-garou. Il était typés indien comme la plupart des loup-garou d'après ce qu'on m'avait dit. Ses vêtements étaient déchirés de par sa transformation. Je n'avais jamais vue de loup-garou sous sa forme humaine auparavant, à un moment j'eus même pensé qu'il n'était que des loups au mental humain. Voilà la preuve que je me trompais.

Je la fixais insitement le regard impassible. Qui j'étais ? Si j'avais dût me décrire j'y aurais passé des heures. Ma vie était si compliqué... Si seulement j'avais choisi de faire une croix sur Matt, ma vie aurait sûrement était beaucoup plus simple, mais je ne pouvais pas m'y résoudre.

Je pourrais te retrourner la question, commençai-je marquant une légère pose. Tu es une Volturi, n'est-ce pas ?

Je continuai de fixer Olivia un long moment, jusqu'à ce que j'apperçoive le loup-garoup : Paul, d'après sa réponse à la jeune femme, s'approcher du lac puis se poser sur un petit rocher admirant le paysage. Je l'observai un long moment jusqu'à ce qu'il sorte cette phrase à propos de la rivalité qui existait entre vampires et loups-garous. C'est vrai qu'il existait une guerre entre nos deux "mondes" mais je m'étais toujours demandé pourquoi. Seulement à cause de notre race ? N'étais-ce pas un peu rasiste dans le fond. Etrangement, j'avais toujours remarqué les loups-garous plus engager dans leur quête d'extermination des vampires plutôt que l'inverse. A vrai dire, je penses seulement que les vampires n'avaient simplement pas le temps de se prendre la tête avec ce genre de rivalité, trop occupé à ce nourrir. Cette pensé me fit me rappeller que j'avais toujours aussi faim, et qu'il fallait absolument que je mange avant de rentrer sans quoi je ne tiendrais pas à l'envie de gouter au sang de Matt.

Je ne penses pas que la nature y soit pour grand chose, si les vampires et les loups-garous sont rivaux c'est qu'ils n'y voient pas d'oposition...

Les vampires et loups-garous n'étaient-ils réellement pas décidé à faire cesser la guerre ? En réalité, j'avais entendu que certains clans passé des pactes entre eux afin d'arrêter les rivalités. J'attends maintenant que cela s'étende au monde bien que je n'y crois pas réellement... Paul retira le regard de son paysage pendant quelques secondes se tournant vers moi :

Tu as un nom ? Ou tu préfère le cacher comme tu l'étais il y'a quelque instant ?

On aurait put prendre cette phrase pour une "attaque" et pourtant, ce n'en était pas une, ce léger sourire s'affichant sur son visage en était la preuve. A mon tour j'esquissa un petit sourire en coin tandis que le jeune homme tourna une nouvelle fois le regard vers l'horizon.

April... C'est April.

Je souris. Ainsi donc elle ne savait pas ce qu'était un Volturi. Ces vampires abominables craint de tous et surtout de moi. A l'origine ce n'était que des vampires comme nous autres, mais c'était leurs règles et leurs mentals qui me faisait peur. Pour eux, les humains, les loup-garous, les hybrides n'étaient que des erreurs de la nature. A les entendre on croirait que le monde devrait être dominé par les vampires et peuplés seulement par eux. Et pourtant cela sinifirait ne plus pouvoir se nourrir.

Aucune importance, lui lançais-je heureuse de sa réponse.

Un silence s'installa. Olivia et moi nous regardions tandis que Paul était toujours tourné vers l'horizon, sûrement perdu dans ses pensées. Finalement, la vampire me demanda si je venais de Forks. Pour être exact, je venais de New York, je n'étais arrivée ici que plus tard.

J'y habite si c'est ce que tu voulais demander.

Finalement, le loup-garou quitta l'horizon du regard se tournant vers nous. Passant à nos côtés, il nous demanda de le suivre vers un sentier non loin. Je regardai Olivia d'un air interrogateur. Pourquoi tenait-il à tout prix que l'on bouge ? Quoi qu'il en sois il ne semblait pas réellement attendre de réponse, mais j'en guettai tout de même une venant d'Olivia. Ainsi quand je vis le regard de Paul se tourner vers nous, je tournai le mien en direction de la jeune vampire. En ce qui me concerne, j'étais d'accord pour le suivre, après tout, s'il tenait à nous emmener dans un piège ou je ne sais quoi d'autre, il n'aurait pas attendu si longtemps.