♣️ Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? ♣️
♣️ Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? ♣️
♣️ Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? ♣️
♣️ Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? ♣️
♣️ La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? ♣️
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 Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé]

Twilight RPG :: Remember that day... :: Fin de Partie
Aubrey R. De Marzo
Aubrey R. De Marzo

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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyJeu 21 Juil - 10:49

Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] Ambheaban01
Pour tout peuple, il faut un roi.

flash back « Tu le sauras bien assez tôt, Aubrey... » Sa voix raisonna comme un mystère alors qu'il regardait le soleil puis me regarda à nouveau. « Je pars, ma petite visite à Forks n'était que passagère. Tu m'auras au moins été un peu utile, bien qu'au final je n'ai pas pu vraiment profiter du couché du soleil. » Je le fixais l'air menaçante. Je n'étais pas un objet et il me conciderait pourtant comme tel. Il ne s'en aperçut même pas et s'éloigna dans un pas gracieux et souple alors qu'un homme s'était approché et lui avait adresser la parole. « J'avais senti que vous n'étiez pas seul... » Le vampire qui était la seconde d'avant à mes côtés était désormais près de celui qui venait d'arriver. Il s'était couvert d'une cape... Noire?! Je regardais à deux fois, mes yeux se baladant du vampire qui venait d'arriver sous sa cape grisâtre au vampire qui me parler à la cape noire. La cape noire... Un Volturi. Mais quel Volturi! Le roi. Tout s’éclaircissait, il était exactement comme il s'était décrit et je voyais à quel point cela lui plaisait d'être ainsi détestable. L'homme caché par la cape grise me dévisagea l'air mauvais alors que mon regard croisa le mien. Je poussais un léger grognement animal que je ne pus réprimer alors qu'ils s'enfonçaient dans la noirceur de la forêt. Je balayais du regard les environs sombres, déboussolée. Il s'en était aller sans même un regard. Mais après tout, c'était un monstre à l'égo sur-dimensionner. Il en avait conscience et il se plaisait ainsi. Chacun a sa façon de voir le monde. Penaude, je me mis à courir, sautant les troncs d'arbres que je croisais ici et là, l'esprit voletant entre les feuilles des arbres. Je courrais tout en me trouvant ailleurs. Je réfléchissais. Pourquoi être venu à Forks? Pourquoi m'avoir adresser la parole? Pourquoi ne pas avoir simplement ignorer ma présence sachant que je serais partit au bout d'un certain temps? Arrivée chez moi, je m'installais sur la fenêtre de la cuisine et observais dehors. Je passais ainsi la nuit, fixant l'horizon, rêveuse et pensive à la fois. Le visage et les paroles du roi Volturi, tournoyant dans mon esprit. fin du flash back.

Il devait être 1h du matin à peu près. Je regardais la forêt depuis le toit de mon humble maison de campagne. J'avais décider de résider dans un endroit éloigné de toute civilisation, proche de la forêt où je pourrais avec une facilité enfantine me rendre sans problème. J'étais allongée, le regard porté sur la grande étendue verdoyante. Forks était devenu calme depuis quelques jours, sans attaques particulière, sans meurtres vampiriques. Les lycans se tenaient loin des vampires, les vampires loin des humains et le monde tournait rond. Le hic? Mon ennui profond. Forks est une ville trop tranquille à côté de l'usine New York. NY vis au rythme de ses habitants, les pulsions de son coeur sont coordonnées avec celles de chaque habitants. Cette ville est lumineuse, les immeubles sont à deux doigts de toucher le ciel, de caresser les cumulus. L'odeur des fast-foods est la principale odeur que l'on puisse sentir dans la plupart des rues. Les parcs calmes où les gens baladent leurs chiens sans se soucier de savoir si ils attaqueront l'uns des enfants qui jouent dans le bac à sable. C'est l'une des rares villes qui arrive à prendre en compte chaque personnes qu'elle englobe. Elle vit pour chaque personnes. NY la nuit est une ville merveilleusement féerique. Les grattes-ciels sont tous allumés et leurs lumières éclairent les rues sombres, les taxis jaunâtres sont encore en pleines courses même dans les heures les plus tristes de la nuit. NY est la ville des rêves.

Il y a deux jours, en allant chercher mon courrier, j'avais découvert une lettre de ma famille d'Italie. Sans savoir comment ni pourquoi, ils avaient retrouvé ma trace, trace que mes parents n'avaient jamais retrouvé. Après ma transformation, j'avais disparu dans la nature, ne laissant aucune lettre d'adieu, laissant tous mes vêtements fraîchement achetés dans mon immense penderie. Ils savaient que j'étais toujours vivante grâce à ma carte bancaire que je faisais marcher de temps à autres quand je sortais à Port Angeles pour faire le tour des boutiques d'habits. Je n'achetais rien à manger, juste de quoi boire. De la vodka et ce genre de connerie. J'en gardais toujours au fond d'un placard, au cas où, un jour, quelqu'un me rende visite. Bref, ma famille italienne m'avait donc contacter dans une lettre expliquant que mes parents s’inquiétaient de ne pas savoir où j'étais et qu'ils -malheureusement pour moi- leur avaient donner ma nouvelle adresse. Je n'avais pas reçu de carte pour autant, et pourtant, je prenais le soin, chaque jours, d'aller voir le facteur en personne, impatiente de découvrir une lettre de mes parents. Je lisais l'italien très bien et mon oncle n'avait pas pris le soin de traduire le tout en anglais, je déchiffrais chaque mots mais une phrase me bloqua. " Nous t'attendons pendant les vacances scolaires, viens passer quelques jours et en suite, tu seras libre de visiter l'Italie à ta guise. " La ville Volterra me sauta alors aux yeux. Je balayais cette idée absurde de ma tête. Aller se jeter dans la gueule du loup, quelle splendide idée! J'avais accepté de venir, et j'avais pris l'avion uniquement pour feinter que j'étais encore humaine. Je m'étais mise tout au fond, dans l'ombre. J'avais fais mine de dormir durant tout le vol pour éviter que le gros lard qui se trouvait à la place juste à côté de la mienne ne m'adresse la parole, me parlant encore et encore de ses chats. J'étais arrivée très bien et j'avais passé deux jours chez mon oncle et ma tante, comme une brave humaine que je faisais semblant d'être. J'avais chassé, le soir quand ils dormaient, je m'échappais et allais chasser dans la forêt proche de la maison.

Je louais une maison à Volterra. J'étais obligée de me rendre dans cette ville, j'étais trop curieuse pour m'empêcher de m'y rendre. Je voulais revoir le roi, même si il n'était pas l'exemple de la courtoisie incarnée, je voulais le revoir. Il était intéressant et j'avais besoin de côtoyer d'autres vampires. Même si ce n'était pas la personne que tout le monde adore, il y avait quelque chose qui faisait que j'avais envie d'être en sa compagnie. J'étais un agneau égarée dans cette ville. Je me cachais la plupart du temps dans la villa que j'avais louée, villa dans laquelle je ne bougeais rien. Tout restait niquel, propre et bien ranger. Un soir, je sortis en ville, m'enfonçant dans les rues sombres de cette belle ville. J'avais pris le soin d'enfiler mes lentilles de contact pour qu'on ne puisse pas détecter mes yeux sanguinaires. J'avais enfiler une petite robe rosée, fleurie, qui couvrait mes genoux. Je savais que la nuit, je n'avais pas besoin de cacher le moindre recoin de peau. Je marchais donc, sur les trottoirs, regardant le ciel et découvrant, de nuit, ce sublime bout d'Italie. Je passais devant une grande bâtisse que je regardais longuement sans vraiment savoir ce que s'était, je ne savais pas non plus qui se trouvait à l'intérieur mais ma tête me hurlait de ne surtout pas y entrer. L'odeur de vampires flottée dans les airs telle l’arôme d'une rose dans une cuisine. Je marchais tranquillement quand je bousculais accidentellement quelqu'un. « Oh! Excusez moi, j'avais l'esprit ailleurs, je ne vous avais pas vu. » Mais je vous avais sentit. Un vampire. A la même odeur que...
Kaiji Yuu
Kaiji Yuu

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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyJeu 21 Juil - 17:22

J'arrivai dans la salle d'audience, suivi de près par Candice. Bien que celle-ci m'ait légué le pouvoir, elle restait ma femme et était couverte d'une cape toute aussi noire que la mienne. Je m'assis sur mon siège, entièrement sculpté dans du marbre blanc et rappelant les trônes des rois de l'Italie Antique. Ma bien-aimée se pencha à mon oreille, y susurra quelques mots avant de se retirer dans ses appartements, me laissant à mes obligations. Les portes de la salle s'ouvrirent sous mon regard rouge sang ; un garde s'avança vers moi et s'arrêta au niveau des marches avant d'effectuer une profonde révérence pour ensuite s'écarter sur le côté tout en prenant la parole, laissant voir deux autres gardes traînant un vampire dont les yeux rouges flamboyaient.


« Monsieur, ce vampire a été retrouvé au-dessus du cadavre d'une habitante de Volterra. Il est clair que c'est lui qui l'a vidée de son sang, son odeur est imprégnée sur lui. »


Je ne répondis pas, me levant seulement pour venir observer le vampire de plus près. Celui-ci me regarda un moment avant de baisser les yeux en se mordillant la lèvre inférieure.


« Cette femme était ma chanteuse monsieur je vous le jure... je... Je n'ai pas su résister... ! »


Je levai le pied droit, celui-ci rejoignant le menton du vampire afin de lui relever la tête. Je le dévisageai un moment, j'avais déjà vu son visage une fois... Ça ne faisait pas si longtemps d'ailleurs, il était fraîchement arrivé à Volterra... Ah, oui, ça me revenait maintenant.


« C'est la même excuse que celle que tu m'as sortie il y a un mois. Tuez-le.
- Non monsieur je... Non ! »



Je me retournai pour m'asseoir à nouveau à ma place tandis que le vampire s'était déjà fait mettre en morceau. Les gardes ramassèrent les morceaux puis sortirent de la grande salle dans le but d'aller brûler les restes afin d'éviter toute résurrection. Je poussai un profond soupir ; plus ça allait et plus les vampires s'imaginaient pouvoir m'entuber, à tort évidemment. Un homme s'approcha de moi en s'inclinant, relevant ensuite les yeux vers moi.


« Monseigneur, nous avons eu vent d'une nouvelle concernant Forks... Une rumeur dit qu'un clan, Dankirk, sème le trouble en profitant de la situation actuelle...
- Son chef ?
- On dit qu'il s'appelle Carl Francis, mais il se pourrait qu'il ne soit que le pantin d'acteurs restés dans l'ombre...
- Ah, une nouvelle épine dans l'pied... »



D'un geste, je congédiai le vampire afin qu'il puisse aller combler sa soif, au vu de ses pupilles dilatées. Je restai pensif un moment en regardant par la fenêtre avant d'enfin me lever et sortir de la grande bâtisse pour rejoindre l'extérieur, que la nuit avait recouvert. C'était une nuit de nouvelle lune, laissant alors la pleine dominance aux étoiles, notamment à l'étoile polaire. Je déambulais dans les rues de Volterra, ville douce et agréable, fleurie et aux habitants amicaux. Récemment la méfiance s'était installée à cause des événements de Forks aux Etats-Unis ; les gens avaient eu vent de l'emplacement du royaume des Volturi à Volterra, qui s'était alors repliée sur elle-même en position de défense. Pour les humains qui vivaient à Volterra, ou cette idée était absurde, ou tout acceptée volontiers et les Volturi étaient alors considérés comme des protecteurs. Il fallait bien avouer qu'avec le siège des Volturi en son coeur, Volterra n'était pas la ville de prédilection des autres créatures surnaturelles qui au contraire préféraient de loin traverser l'Atlantique.


J'avais déjà entendu le nom de Carl Francis quelque part, ça datait probablement de l'attaque du bal de Noël.... Un an et demi, déjà ? Comme quoi le temps passe vite. C'était juste avant que je ne devienne Roi, Candice avait été mise au courant et elle m'en avait certainement déjà parlé. Un homme avec des principes très particulier qui offrait ses services au plus offrant pourvu que la mission donnée concorde avec ses idéaux... Un homme dangereux que je voyais tel qu'il était, au même titre qu'Eclipse et leurs alliés. Néanmoins, j'attendais, je faisais preuve de patience et pour une raison très claire..... l'alliance entre les parjures tombaient en morceau et Eclipse ne tarderait pas à s'isoler, ce serait alors le bon moyen de frapper. Il suffisait de laisser traîner l'oreille et savoir lire entre les lignes pour comprendre que plus le temps passait et plus l'alliance des parjures s'effritait en raison de leurs trop grandes différences. A la limite, qui les soutiendrait encore ? Les Quileutes ? Et encore ce n'était pas une certitude.


Je m'arrêtai dans une rue, tourné vers une vitrine de costumes. Des photos étaient collées à divers endroits avec des enfants déguisés tantôt en petit fée, tantôt en Dracula avec de fausses dents. J'arquai un sourcil avant de me passer une main dans les cheveux ; les humains avaient encore de gros progrès à faire concernant leur vision des vampires, qui était à l'heure actuelle plus que pitoyable... Je finis par sentir un parfum que j'avais déjà senti il y a quelques jours, je tournai la tête vers les ruelles vides, jusqu'à ce qu'Aubrey apparaisse en venant d'une rue perpendiculaire à celle dans laquelle j'étais, me fonçant littéralement dedans lorsqu'elle tourna.


« Oh! Excusez moi, j'avais l'esprit ailleurs, je ne vous avais pas vu.
- J'avais déjà compris que tu étais bigleuse quand tu n'as pas su décrire ton créateur. »



Je croisai les bras sur mon torse, recouvert encore et toujours de ma cape noire bien que pour cette fois, je n'avais pas le capuchon ; il m'était inutile sur mon territoire, car oui, Volterra était simplement mon territoire et je n'appréciais pas que des inconnus s'y aventurent. Aubrey avait pourtant osé mais j'étais surpris, aussi ; elle osait venir jusqu'ici ? Elle osait venir à Volterra alors qu'elle habitait à Forks ? L'idée qu'elle ait fait tout ce chemin rien que pour me revoir me flattait mais me paraissait aussi tirée par les cheveux. Je la dévisageai un instant ; avec toutes les recherches que j'avais menées sur elle, je savais qui elle était, désormais. J'arquai un sourcil avant de reposer les yeux sur la vitrine que j'observais avant qu'elle ne me fasse du rentre-dedans ; si elle me draguait, elle s'y prenait mal.


« Mademoiselle de Marzo, que me vaut l'honneur de votre visite ? Ne me dites pas que vous avez traversé l'Atlantique parce que je vous manquais. »


Un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres tandis que je la contournais en lui faisant signe de la main pour qu'elle me suive ; je n'avais pas envie de rester planté devant une vitrine, si elle voulait me parler, elle n'aurait qu'à visiter Volterra à côté de moi. Je me demandais, au fond de moi, si je devais aborder le sujet de sa jumelle, Jaëlle ; lui dire tout ce que j'avais pu lui faire subir, même si au final je me sentais presque angélique à côté de leur père qui avait lâchement abandonné une des deux jumelles. C'était un très mauvais père, cela ne faisait aucun doute. Et il y avait autre chose sur laquelle je ne doutais pas, c'était qu'Aubrey ne connaissait pas l'existence de sa jumelle. Voilà qui promettait d'être intéressant... Le monde est petit n'est-ce pas ?
Aubrey R. De Marzo
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyJeu 21 Juil - 21:52

Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] Ambheaban01
Pour tout peuple, il faut un roi.

J'avais toujours aimer mes origines italiennes. L'Italie était un pays fascinant avec des traditions toutes plus extraordinaires les unes que les autres. -bon la mafia, c'est pas super...- Je venais souvent voir ma famille, c'était l'un de ses seuls moments où je pouvais oublié en partit que j'étais devenu un monstre assoiffé de sang. Mon oncle et ma tante n'avaient rien remarquer de mon changement d'apparence. Ma tante m'avait demandé si j'avais fais quelque chose à mes cheveux qui, d'après elle, resplendissaient plus que jamais. Mes yeux n'avaient pas changer, du moins elle n'avait fais aucune remarque dessus, signe que tout aller bien chez moi. J'avais pris soin de ralentir chacun de mes mouvements pour qu'ils ne soient pas trop rapides. Je m'étais contrôler en ce qui considérait ma soif bien que leurs odeurs fruités m'avaient hantées la plupart de mon séjour chez eux. Ils ne savaient rien de ma nouvelle vie et j'avais inventé mensonges sur mensonges pour camoufler le comment du pourquoi de chaque choses. Mon oncle me faisait des blagues ici et là, il m'interrogea quasiment tous les jours pour savoir si ou non il y avait un homme dans ma vie. Ma tante, elle, me complimenta à plusieurs reprises sur mes tenues qui semblaient toutes lui plaire. La vie était tout ce qu'il y a de plus normal, c'était pour ça que j'aimais ma famille. Avec elle, j'arrivais à être enfin moi même, en mettant de côté mon nouveau mode de vie. Le seul hic fut le soleil. Il avait fait soleil tout le temps où j'étais chez eux et je n'avais pas pus sortir. Je devais me cacher, surtout sachant que plusieurs villes après, il se trouvait Volterra, repère des Volturi. J'étais donc restée enfermée avec eux et nous nous occupions comme nous pouvions. Jeux de cartes, télévision, ordinateur et toutes ses conneries de la vie réelle que j'avais presque oubliée. En fin de soirée nous étions même partie faire un tour dans les boutiques les plus chères de la ville. Ce que s'est bon de redevenir humain.

Ma petite robe vola légèrement alors qu'une brise tiède du soir balayée toutes les feuilles du trottoir sur lequel je me trouvais. Presque aussi tôt, leur odeur vint me chatouiller les narines. Les arbres chantaient silencieusement alors que le vent faisait effet d'un archet sur les cordes d'un violon au son envoutant. La musique raisonna dans chacune des ruelles de Volterra, envahissant toutes les pièces des villas aux volets blanchâtres, pénétrant avec force dans les bars où la musique électrique raisonne à en faire trembler les murs. J'entends d'ici les rires des ivrognes, un verre de tequila à la main, chantant gorge déployée. Je sens chacun de leurs mouvements dans le sol, ils se tiennent par les épaules et se balancent à l'unisson, leurs voix montant en un écot. J'avais, caressant les ombres, plaquée contre le muret qui bordé le trottoir sur lequel je marchais paisiblement. Je regardais chacun des lampadaires qui, de leur triste lumière, parvenait tant bien que mal à illuminer les recoins sombres. Le sang humain et l'alcool mélangés me frôlent quand je croise un groupe d'adolescent de mon âge, hurlant, dansant et riant. Uns des garçons s'était même retourner pour me faire un clin d'œil malicieux suivit d'un sifflement de séducteur. J'en avais même souris, un léger sourire mais c'était déjà ça de gagner.

« J'avais déjà compris que tu étais bigleuse quand tu n'as pas su décrire ton créateur. » Ma gorge s'était serrée aux paroles du vampire. Il se permettait de me juger sans raison, alors que je ne lui avais pas mentit. Mon créateur était invisible, je ne l'avais jamais vu. Tu es peut-être roi mais être égocentrique et méchant ne fait pas de toi quelqu'un de respectable. Plutôt détestable je dirais... Oui. Détestable. C'est triste pour un roi d'inspirer la crainte et la peur. Certes, les sujets frémissent en attendant le nom du roi, ils en tremblent et perdent l'usage de la parole. C'est peut-être satisfaisant pour les personnes qui fonctionnent ainsi, mais je ne vois pas l'utilité de la chose. J'ai peur de toi moi aussi, surement comme bien d'autres. Mais malgré cela, je m'accroche. Je suis surement suicidaire. J'avais tiquer à sa phrase mais je n'avais pas répondu pour autant. J'avais simplement serrer les dents et je lui avais jeté un regard qui dit " te fou pas de moi, j'aime pas ça ". Regard qui ne fit pas du tout effet, il l'ignora du tout au tout. Comme si mon visage n'avait pas lui d'être, mais uniquement ma voix et mes pensées. Et encore. Il porta son regard vers la vitrine qu'il regardait plus tôt, avant que je ne lui rentre dedans. Du rentre-dedans. Mais oui bien sûr, dans une autre vie oui. « Mademoiselle de Marzo, que me vaut l'honneur de votre visite ? Ne me dites pas que vous avez traversé l'Atlantique parce que je vous manquais. » Il eu ce petit rictus moqueur qui avait le don de faire monter en moi une bouffée de rage alors qu'il me contournait, me faisant ainsi signe de le suivre. Chose que je fis. Les claquements de mes talons raisonnèrent dans la ruelle désertes où le seul bruit que l'on pouvait percevoir était le souffle hasardeux du vent.

Un pied devant l'autre, le regard perdu sur les lignes du trottoir. Il m'avait appeler par mon nom de famille, hors je ne le lui avais jamais donner. Serait-il Dieu par hasard? Pour savoir tout sur tout, il faut être soit Dieu soit le Père Noël. Sachant que ce dernier n'existe que dans l'imagination des enfants, il ne reste que le premier choix. Mais celui si me paraissait peu probable. Je n'étais pas une inconnue aux yeux de la loi et il était donc très facile de retrouver ma trace, mon nom et toutes les informations nécessaires à savoir sur ma personne. Merde. Il savait des choses sur moi alors que moi j'ignorais même son nom. Je portais mon regard sur lui et me hasardais à lui poser la question qui me bruler le bout des lèvres. « Votre nom d'abord et vous saurez tout sur ma venue ici... » J'étais surement idiote de lui poser cette question sachant qu'il la contournerait à son avantage et la changerait du tout au tout. Je poussais un long soupir et regardais devant moi. J'attendis quelques secondes avant de continuer. « Bien... J'ai de la famille en Italie, je suis venue les voir et à vrai dire, ce n'est pas très loin d'ici et ma curiosité m'a malheureusement trainer jusque dans votre ville. Très jolie ville d'ailleurs tant que j'y suis. » J'étais sincère. Mais en aucun cas je n'aurais voulu le croiser. Il était là, alors autant profiter de sa présence royale. Après tout, sa majesté peut bien accorder quelques secondes de son éternité à l'un des rares vampires s'aventurant sur ses terres.
Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyVen 22 Juil - 0:22

La jeune femme eut un temps d'arrêt, visiblement frustrée par la manière dont je lui parlais ; mais au fond je m'en fichais pas mal... Je savais pertinemment que même si elle n'aimait pas la manière dont je lui parlais, elle ne me ferait rien. Déjà, parce qu'elle n'était pas folle... ensuite parce que quelque chose la retenait à moi, quelque chose faisait qu'elle s'accrochait à moi sans vraiment le faire. Peut-être était-ce parce que j'étais le seul vampire à lui parler de ce qu'elle devait savoir ? De ce qu'elle était ? Peut-être parce qu'étant le roi j'étais en mesure de lui apprendre tout ce qu'elle devait apprendre ? Mais tout a un prix et je ne comptais pas la prendre sous mon aile sans quelque chose en échange...
Malgré sa frustration, la jeune femme finit par se décider et elle marcha sur mes pieds, faisant claquer ses talons sur le bitume et me faisant comprendre par sa démarche sèche qu'elle avait très peu apprécié le ton que j'avais employé. Cela me fit sourire, mais elle n'en vit rien puisqu'elle était derrière moi et que lorsqu'elle arriva à ma hauteur, mon sourire avait déjà disparu. Je lui lançai un furtif coup d'oeil tandis qu'elle prenait la parole pour prononcer une phrase qui me fit tiquer.


« Votre nom d'abord et vous saurez tout sur ma venue ici... »


Je plantai mon regard sur elle sans prononcer le moindre mot. Je n'étais pas de ceux qu'on faisait chanter, même pour un sujet aussi ridicule et elle s'en rendrait très vite compte. Aubrey se tut un instant, fixant la rue devant nous avant de reprendre la parole pour finalement me dire ce qu'elle faisait en Italie. Ah, elle avait compris, voilà qui était bien mieux.


« Bien... J'ai de la famille en Italie, je suis venue les voir et à vrai dire, ce n'est pas très loin d'ici et ma curiosité m'a malheureusement trainer jusque dans votre ville. Très jolie ville d'ailleurs tant que j'y suis. »


Je reportai mon regard sur la rue en hochant la tête, jetant un coup d'oeil à un groupe d'adultes sortant d'un bar en rigolant.


« Les Volturi sont très à cran concernant la protection de Volterra, les habitants s'y sentent très en sécurité et ça se voit, tout simplement. »


Je relevai les yeux vers le ciel ; j'étais soucieux de l'avenir, car malheureusement toutes les villes ne réagissaient pas comme Volterra à l'annonce de l'existence des créatures surnaturelles. Volterra était une ville unique protégée par la famille royale des vampires, la famille toute puissante ayant le droit de vie ou de mort sur un quelconque être surnaturel. Me concernant, le "droit de vie ou de mort" ne pouvait pas être mieux représenté que par ma personne en raison de mon don. Bien des personnes redoutaient le duo que je formais avec Candice et avec raison. Je réanimais les morts, et ma femme avait le don de persuasion ; c'était un duo pire qu'électrique puisque ça permettait presque de contrôler la mort...


« Je sais beaucoup de choses sur toi Aubrey, bien plus que tu ne l'imagines puisque je sais des choses que toi-même tu ignores. Néanmoins, tout se paie. »


Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je fourrais une main dans l'une de mes poches sous ma cape. Je venais tout juste que plus tôt dans la journée j'avais fouillé dans les affaires de Jaëlle, celle-ci n'ayant pas pris le temps de faire toutes ses affaires avant de s'enfuir avec Lorenzo. J'étais donc tombé sur une photo d'elle et son Italien bien-aimé, un trait joli portrait où les deux jeunes gens souriaient. Sur le cou de la jeune vampire dénommée Jaëlle, une brûlure pouvait être distinguée, juste au-dessus de la clavicule ; c'était mon oeuvre, le "K" que je lui avais fait avec l'une des dernières cigarettes que j'avais fumées. Je la lui tendis d'un geste nonchalant, la photo coincée entre mon index et mon majeur. Voilà qui allait la faire réfléchir, en "se voyant" en photo avec un homme qu'elle ne connaissait pas. La jeune femme prit la photo, guidée par sa curiosité tandis que je soupirais. J'avais soif, mes pupilles s'étaient grandement dilatées depuis quelques heures parce que j'avais été moins gourmands que de coutume. Je reposai malgré tout mes yeux sur la jumelle de Jaëlle, qui fixait la photo.


« Cela dit tu me déçois. Tu sembles curieuse au premier abord, je te parle du roi des Volturi, tu découvres que c'est moi et tu n'as même pas eu la curiosité de te renseigner, ne serait-ce que sur mon nom. Je suis roi, obtenir des informations sur moi n'est pas bien compliqué. »
Aubrey R. De Marzo
Aubrey R. De Marzo

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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyVen 22 Juil - 15:07

Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] Ambheaban01
Pour tout peuple, il faut un roi.

La ruelle était calme. Surement puisque nous étions le soir et que la plupart des habitants ne sortaient pas le soir et préférés rester chez eux, dans leur petit confort. Volterra semblait être une ville plutôt paisible, dans le même genre que Forks. Enfin, pas totalement. Forks avait les problèmes avec les vampires qui attaquaient des pauvres humains sans aucune raisons et laissaient les corps en plein jour. Volterra n'avait pas ce problème, les Volturi étaient là pour veiller au grain. Je savais très peu de choses à leur sujet, je ne connaissais pas beaucoup de vampires pour me renseigner plus que ça. Je n'en connaissais aucuns à part celui qui se trouvait à mes côtés et dont j'ignorais même le nom. Je ne m'étais pas renseigner à son sujet, c'est vrai. Mais où voulait-il que je trouve des informations alors que je ne connais personne? A mon créateur peut-être, si seulement je pouvais savoir où il résidait. Je lui aurais envoyer une lettre, lui posant toutes ses fichues questions qui traversent ma tête dès que je pense à ce mystérieux roi. Je n'étais pas assez curieuse pour les lui posées directement, je ne pouvais tout simplement pas. Il me faisait légèrement peur, il m'intimide pour tout dire. J'ai toujours été intimidée par ses gens qui sont très surs d'eux alors que moi, j'ai eu une période de timidité extrême. Il était sur de lui et fier, il puait l'égocentrisme à des kilomètres à la ronde. Mais après tout, il faut bien de tout pour faire un monde. Même des monstres. La preuve, les vampires existent.

« Les Volturi sont très à cran concernant la protection de Volterra, les habitants s'y sentent très en sécurité et ça se voit, tout simplement. » Je comprenais totalement ses dires. Les humains devaient se sentir plus que bien dans cette belle ville. Ils étaient protégés mieux que personne. Les Volturi étaient surement plus efficace qu'une simple brigade de police ou bien plus qu'un groupe de marines. Des vampires pour protection, quoi de mieux? Je suppose que la plupart des vampires présents dans cette ville veillaient parfaitement à ne pas s'attirer la colère du roi, je savais qu'il pouvait décider de leurs sorts. Il me l'avait clairement dis à notre rencontre. Rien qu'en le voyant, je pouvais affirmer qu'il n'était pas le genre d'homme à se laisser berner par des ruses à deux balles. J'en faisais les frais en essayant de me mettre à son niveau. Hors, je ne serais jamais à son niveau. « Je sais beaucoup de choses sur toi Aubrey, bien plus que tu ne l'imagines puisque je sais des choses que toi-même tu ignores. Néanmoins, tout se paie. » Intriguée, je portais mon regard sur lui. Il savait des choses sur moi que même moi j'ignorais? Non, ce n'était pas possible. Mon passé n'a rien de mystérieux: fille unique, père peu présent, mère poule et tout le reste d'une vie banale et pourtant, il affirmait savoir des tonnes de choses que moi même j'ignorais.

D'un geste souple, il sortit une photo d'une des poches de sa cape. Il la sortit avant de me la tendre. Je l'attrapais rapidement et observais le cliché. C'était un homme en compagnie de... En ma compagnie?! Non, ce n'est pas possible. C'est pas moi, cela ne peut pas être moi. Je regardais encore la photo, la détaillant dans ma tête. Regardant le moindre des traits de la fille sur la photo. Je découvrais un " K " sur le cou de celle si, je grimaçais et portais automatiquement ma main sur mon cou. Il n'y avait rien. Ce n'était pas moi. Je regardais, encore et toujours. Mes yeux passant de la fille au garçon. Je ne l'avais jamais vu et pourtant, son visage me disait vaguement quelque chose. Peut-être un homme que j'avais croisé; un jour, quelque part. Je portais mon regard sur le vampire qui reprit. « Cela dit tu me déçois. Tu sembles curieuse au premier abord, je te parle du roi des Volturi, tu découvres que c'est moi et tu n'as même pas eu la curiosité de te renseigner, ne serait-ce que sur mon nom. Je suis roi, obtenir des informations sur moi n'est pas bien compliqué. » Je reportais mon regard sur la photo sans lui répondre. Je suis curieuse oui, mais pas suicidaire. Je voulais son nom, mais je voulais surtout qu'il me dise qui il était le premier. C'est tellement mieux de le savoir de la personne en question.

Finalement, je relevais la tête d'un geste gracieux et portais mes yeux pourpres sur lui.« Qui est cette fille? Et pourquoi me ressemble-t-elle à ce point? » Je sentais déjà son sourire se dessinait sur son visage à mes dires. Il n'attendait que ça, que je lui demande qui elle était, que je lui pose toutes les questions qu'il voulait entendre. Il voulait m'avoir, il voulait que je lui doive quelque chose en échange de ses dires. Il était malicieux, il aurait ce qu'il voudrait de toutes façons. « Je n'ai rien chercher sur vous tout simplement parce que je veux savoir les choses importantes à savoir de votre bouche. Les rumeurs ne sont que des rumeurs, les gens parlent trop. Rares sont les vampires que je fréquente, je crois n'en avoir jamais vraiment vu à Forks. Je fuis la civilisation, pour trouver des informations c'est assez dur vous ne trouvez pas? Vous êtes le roi des Volturi, de notre espèce si je puis dire. Vous pouvez savoir tout ce que vous voulez sur chacun d'entre nous, c'est tellement simple pour vous. Quand on se trouve à mon niveau, c'est de suite plus dur. Roi ou non. » Je regrettais aussi tôt mon élan et baissais la tête pour finalement me taire. Tant pis, j'aurais vécu une belle vie.


Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyVen 22 Juil - 20:01

Je savais qu'en donnant la photo à Aubrey je venais de marquer un nombre incalculable de point. J'avais une preuve disant que j'avais des preuves que je détenais des informations qu'elle ne possédait pas alors que cela la concernait. J'avais piqué sa curiosité au vif et je pourrais, dans cette situation, obtenir à peu près n'importe quoi d'elle. Seulement voilà, un problème se posait : elle s'obstinait à se nourrir d'animaux ce qui signifiait bien qu'elle refusait l'idée d'être méchante, d'être supérieure à eux et qu'elle les traitait comme des égaux : ce qu'ils n'étaient pas à mes yeux. Elle n'avait pas grand-chose d'autre qu'elle-même à m'offrir, se proposer comme garde aurait été faisable mais elle ne le ferait pas, je le sentais. Et puis pour le moment elle était de toute manière bien trop faible pour intégrer les Volturi, ce qui signifiait que la recruter me prendrait du temps étant donné que je serais chargé de son apprentissage, de ses connaissances... et autres. D'un autre côté je ne perdais pas de vue le fait qu'étant jeune et perdue, déboussolée par sa nouvelle nature, elle était davantage poussée à se tourner vers moi et donc bien plus sensible à ce que je pouvais lui dire qu'un nouveau-né ayant son créateur à ses côtés. Je savais qu'avec du temps et de l'entraînement Aubrey pourrait devenir une vampire puissante totalement dévouée aux Volturi mais pour ça... il fallait qu'elle le veuille, je n'étais pas non plus suffisamment fou pour recruter des vampires contre leur gré, c'était intégrer une mauvaise herbe au sein même du jardin que j'entretenais.


« Qui est cette fille? Et pourquoi me ressemble-t-elle à ce point? »


Un petit sourire vint fleurir sur mes lèvres, comme elle s'y attendait. Je sentis son regard sur moi, un regard inquisiteur et semblant vouloir me sonder ; elle avait compris mon manège et le piège se refermait sur elle. Ou elle me donnait quelque chose ou elle ne saurait jamais qui elle était vraiment, et elle risquerait sa vie au moindre de ses faits et gestes puisque personne ne l'aurait formée. Je lui jetai un coup d'oeil, ne répondant pas à sa question, je voulais d'abord des réponses aux miennes et j'attendais donc qu'elle me réponde concernant la curiosité. La jeune femme ne se fit pas prier, et bien que le ton qu'elle employa fût amer, je ne lui en voulais pas. Elle venait après tout de me dire quen plus dire aveugle et ignorante elle n'avait pas d'amis, je n'étais pas suffisamment méchant pour en rajouter une couche... quoique.


« Je n'ai rien chercher sur vous tout simplement parce que je veux savoir les choses importantes à savoir de votre bouche. Les rumeurs ne sont que des rumeurs, les gens parlent trop. Rares sont les vampires que je fréquente, je crois n'en avoir jamais vraiment vu à Forks. Je fuis la civilisation, pour trouver des informations c'est assez dur vous ne trouvez pas? Vous êtes le roi des Volturi, de notre espèce si je puis dire. Vous pouvez savoir tout ce que vous voulez sur chacun d'entre nous, c'est tellement simple pour vous. Quand on se trouve à mon niveau, c'est de suite plus dur. Roi ou non.
- Il va pourtant bien falloir que tu ailles vers les autres un jour ou l'autre, rester seul est, pour un vampire, un peu synonyme de mort ces derniers temps. Tu es une cible pour les vampires comme pour les lycanthropes, les modificateurs et même pour certains humains. Tu devras t'habituer aux rumeurs qui courent sur moi un jour ou l'autre et je ne serai pas nécessairement là pour les démentir ou pas. Ce n'est pas comme si ça avait une quelconque importance à mes yeux. Je peux très bien m'appeler Masami, Marguerite, Benjamin, Paul, Kaiji ou John, quelle importance ? »



Voilà de quoi la mettre mal à l'aise, après tout ce n'était pas comme si la moitié de la planète voulait sa peau à présent... ! Je lui jetai un coup d'oeil pour voir si elle réagissait aux prénoms que j'avais donnés puisque le vrai se trouvait à l'intérieur. Si elle l'avait entendu quelque part cela pourrait très bien la faire tiquer, à moins qu'à sa longue liste de défauts il faille rajouter une mémoire de poisson rouge. Un vampire survint d'une ruelle, nous jetant un coup d'oeil. Il inclina légèrement la tête à mon attention puis disparut à nouveau dans la pénombre ; je le fixai un moment, jusqu'à finalement sortir de mes pensées et reposer mes yeux sur Aubrey.


« Sais-tu ce que sont les chanteurs et les chanteuses des vampires ? »


Je marquai un silence avant de me passer une main dans les cheveux, arborant un sourire ironique. Elle ne savait pas qui étaient les Volturi jusqu'à ce qu'elle me rencontre, elle ne risquait donc pas d'avoir la réponse à ma question.


« C'est une personne humaine du sexe opposée au tiens dont l'odeur du sang te fait littéralement perdre les pédales. Neuf vampires sur dix cèdent à leurs pulsions et deviennent ensuite accro au sang humain, certains d'entre eux deviennent des traqueurs. »


Je jetai un coup d'oeil à Aubrey pour vérifier si le mot lui disait quelque chose, mais visiblement non.


« C'est à dire des vampires dont le passe-temps consiste à chasser les humains. Le plus célèbre d'entre eux est Démétri Volturi et c'est un de mes gardes. »


Je désignai la photo d'un geste de la tête avant de regarder à nouveau Aubrey. En quelques minutes elle en avait déjà appris plus qu'elle n'avait pu en apprendre au cours de toute une année, c'était impressionnant quand même.


« Cette fille s'appelle Jaëlle Jones Lissandro et c'était ma chanteuse. »


Je finis par tourner la tête et tout laissait à croire que j'allais arrêter mes explications ici. Pourquoi ? Parce que c'était le cas, j'avais bien l'intention de laisser Aubrey sur sa faim. Jaëlle était-elle encore vivante ? Encore humaine ? J'entrai dans un parc en compagnie d'Aubrey, pour finalement m'asseoir sur un banc face à une fontaine. L'espace était agréable et reposant, tout ce que les habitants cherchaient et attendaient d'une petite ville comme Volterra, entre autre.


« Je n'ai pas l'intention de te dire quoique ce soit de plus si tu n'as rien à m'offrir en retour Aubrey. Je ne suis pas suffisamment fou pour former une vampire susceptible de vouloir me faire de l'ombre à l'avenir en utilisant ce que je lui ai appris contre moi. Si tu refuses de rejoindre les Volturi, alors trouve-moi autre chose. »
Aubrey R. De Marzo
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptySam 23 Juil - 17:56

Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] Ambheaban01
Pour tout peuple, il faut un roi.

« Il va pourtant bien falloir que tu ailles vers les autres un jour ou l'autre, rester seul est, pour un vampire, un peu synonyme de mort ces derniers temps. Tu es une cible pour les vampires comme pour les lycanthropes, les modificateurs et même pour certains humains. Tu devras t'habituer aux rumeurs qui courent sur moi un jour ou l'autre et je ne serai pas nécessairement là pour les démentir ou pas. Ce n'est pas comme si ça avait une quelconque importance à mes yeux. Je peux très bien m'appeler Masami, Marguerite, Benjamin, Paul, Kaiji ou John, quelle importance ? » Un vrai connard finit. Ça lui aurait fait quoi de me donner uniquement son nom, que je puisse au moins avoir un semblant de conversation normale. Mais il n'avait pas tord. Il fallait qu'un jour ou l'autre, je sorte de ce petit cocon dans lequel je me réfugiais depuis ma transformation. Les seules personnes que je voyais été toutes âgées et ivres. Ce n'était donc pas le genre de fréquentation qu'on aime à venter. J'étais une cible idéale, innocente, instable et surtout inconsciente. Je le savais et malgré moi, je ne pouvais m'empêcher de me tenir à l'écart des gens. Je voulais éviter tout accident, je me trouvais beaucoup trop jeune pour pouvoir vivre tranquillement. J'ai peur de moi, bien plus que n'importe quel autre vampire. Si, peut-être celui avec la cape noire. Je m'arrêtais un instant sur les noms qu'il venait de citer. J'étais sure et certaine qu'il y aurait glisser la réponse, surement pensant que ma mémoire me jouait des tours et que je n'arrivais pas à me rappeler de son nom royal. Un par un, je les analysais. Masami? Non, ça ne lui correspondait pas. Marguerite? Hilarant. Benjamin ? Trop moderne, j'étais sure qu'il était plus âgé que ma génération. Paul? Non. Kaiji? Peut-être. C'était le seul nom que je voyais pour lui accrocher au visage. Je me risquais à lui demander. « Par pur hasard, je dirais...Kaiji? » En y réfléchissant bien, j'avais déjà entendu ce nom. C'était l'un des rares noms que je n'avais pas retenu, je ne sais pas pourquoi. Poisson rouge va.

L'odeur d'un vampire m'envahit. Il passa alors devant nous, s'inclinant devant le Volturi à mes côtés, je lui portais un petit regard timide, il n'y prêta pas attention et disparut. Je sentis alors le regard insistant du roi sur mon petit corps frêle. « Sais-tu ce que sont les chanteurs et les chanteuses des vampires ? » Je tournais le regard en sa direction. Un sourire ironique était accroché à ses lèvres alors qu'il passait sa main dans sa chevelure noire corbeau. « C'est une personne humaine du sexe opposée au tiens dont l'odeur du sang te fait littéralement perdre les pédales. Neuf vampires sur dix cèdent à leurs pulsions et deviennent ensuite accro au sang humain, certains d'entre eux deviennent des traqueurs. » Il se tournait à nouveau vers moi pour savoir si je comprenais le dernier mot. Évidemment, il vit très bien que je ne comprenais pas. « C'est à dire des vampires dont le passe-temps consiste à chasser les humains. Le plus célèbre d'entre eux est Démétri Volturi et c'est un de mes gardes. » Je hochais lentement la tête, détaillant toutes les informations que je venais d'avoir à l'intérieur de ma tête. Je le sentais bouillir, réfléchir plus vite que jamais. Je me résumais: Chanteur; personne de sexe opposée dont le sang nous rend fou; risque de devenir traqueur; ou chasseur d'humain. Je devais aussi me méfier de ce Démétri. Si je croisais son chemin un jour, je devais à tout pris éviter d'être en compagnie d'humains. Je ne voulais pas finir déchiquetée par le roi Volturi en personne. Ma mort était déjà prévu l'année dernière, je voulais pas aller nager en compagnie de Satan malgré que sa compagnie doit être très intéressante.

Le vampire continua en pointant mon sosie sur la photo. « Cette fille s'appelle Jaëlle Jones Lissandro et c'était ma chanteuse. » J'observais encore une fois la photo me concentrant sur le visage identique au mien sur la photo. Jaëlle... Qui était-elle réellement? Pourquoi elle me ressemblait autant? Etait-elle un vampire, tout comme moi? Et si oui, depuis quand? Toutes ses questions se bousculaient à l'intérieur de ma tête. J'avais envie de savoir. J'ouvrais lentement la bouche pour parler en me tournant vers lui, mais il s'était retourner, me faisant comprendre que ses explications s'arrêtaient là. Nous rentrâmes dans un parc et il s'installa sur le banc qui était face à la fontaine. Je fis pareil, me tenant à distant raisonnable pour éviter tout malaise ou autre. Je me perdais à la contemplation de l'eau jaillissant de cette fontaine. La voix du Volturi brisa le silence agréable. Je portais mon regard sur lui en écoutant ses paroles. « Je n'ai pas l'intention de te dire quoique ce soit de plus si tu n'as rien à m'offrir en retour Aubrey. Je ne suis pas suffisamment fou pour former une vampire susceptible de vouloir me faire de l'ombre à l'avenir en utilisant ce que je lui ai appris contre moi. Si tu refuses de rejoindre les Volturi, alors trouve-moi autre chose. »

Un rire s'échappa de ma gorge. Je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle mais je riais. Était-il sérieux lorsqu'il me proposait d'intégrer les Volturi? Je n'étais qu'une nouveau née après tout. Mais surement facile à modelée à son image. Je serais un pantin si je me glissais dans ses bras. Mais d'un côté, ma curiosité me poussait à accepter uniquement pour découvrir qui était Jaëlle et pour apprendre à être moi même dans ma nouvelle vie. Le dilemme était dur, mais je devais répondre. Je ne voulais pas être enchainée à lui mais pourtant j'étais obligée. Mon rire s'estompa et mon visage prit un air grave et concentré, signe que je songeais réellement à sa phrase. Je passais ma langue sur mes lèvres avant de porter mon regard sur lui et de lui dire. « C'est une belle proposition, vous avez surement dus bucher sur mon cas avant de me proposer une telle chose. Vous avez bien vu ma curiosité, mais là, je ne vois pas pourquoi vous me proposez cela. Je n'ai rien à vous proposez, je ne suis pas intéressante après tout. Une nouveau née, instable qui peut explosée à tout moment, cela ne vous fait pas peur? » Je m'étais levée et le considérais d'un air grave, de la hauteur que m'offrait le fait qu'il était assis. « Bien sûr que je veux savoir qui est Jaëlle, bien sûr que j'aimerais en savoir plus sur notre espèce, bien sûr! » Je le fixais. J'étais instable et là, je le sentais. La colère me montait lentement. Il jouait la carte du mystère et je n'en pouvais plus. Sa cape prit soudain feu. Je fis un bon en arrière alors que la cape s'éteignit aussi tôt. Affolée, je regardais autour de nous. J'avais sauté dans l'eau de la fontaine et j'étais trempée. Lui avait sa précieuse cape brûlée. Je sentis une sorte de chaleur intense envahir mes muscles alors que je reportais mon regard sur le Volturi. « C'est quoi ça? Pourquoi...Pourquoi vous avez pris feu comme ça? » La colère était redescendu aussi vite qu'elle était arrivée. La peur avait pris place et elle me clouée sur place alors que je me sentais idiote des paroles que j'avais pus prononcer à l'intention du Volturi. Paniquée, je ne tenais pas en place et faisait des allers-retours dans l'eau, le regard figé sur la cape du roi. Bizarre, il pleut du feu maintenant...
Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyDim 24 Juil - 20:04

Un petit sourire satisfait vint se dessiner sur mes lèvres alors que la jeune femme tentait de deviner mon prénom en me disant qu'elle optait pour Kaiji. Elle l'ignorait, elle n'avait eu aucun déclic mais c'était tout de même rassurant de voir qu'elle parvenait malgré tout à deviner en procédant par élimination. Je ne relevai pourtant pas, laissant simplement comprendre par mon sourire qu'effectivement je m'appelais Kaiji. Un prénom qui d'ailleurs m'avait toujours paru étrange puisqu'il signifiait "lumière" en japonais, nom masculin d'Hikari... Or, je n'avais rien d'une lumière puisque j'étais une créature de l'ombre répandant le mal. A la limite peut-être cela pouvait-il avoir un rapport avec mon intelligence, mais même si j'étais rusé, malin et perfectionniste je savais que je n'étais pas le stratège le plus fin qui soit... mais c'était en partie ce qui faisait ma force puisque je ne me sous-estimais pas, mais je ne me sur-estimais pas non plus.


J'attisai alors sa curiosité, expliquant ce qu'étaient les chanteurs et les chanteuses pour les vampires, ce qu'étaient les traqueurs et donnant au passage le nom d'un vampire qu'Aubrey devait craindre... Car s'il ne pouvait la repérer elle, si l'on souhaitait lui faire du mal Démétri pourrait tout de même localiser certains de ses amis proches étant encore humains. Il n'y avait rien de plus efficace que s'en prendre à l'entourage des gens que l'on veut voir souffrir, en détruisant leur monde petit à petit. Néanmoins ce n'était pas ce que je réservais à Aubrey, pas encore tout du moins. Je savais quelle était la situation à Forks et en tant que nouvelle vampire je savais à quel point elle était influençable ; autant par moi que par les autres, et je savais qu'en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire elle pouvait basculer dans le camp des rebelles. Je me doutais bien que si je la laissais me filer entre les doigts pour lui laisser le temps de réfléchir il était envisageable qu'elle revienne en souhaitant infiltrer les Volturi au profit d'un groupe tirant les ficelles ; elle aurait alors tout d'un pantin mais cela ne m'inquiétais pas. Elle n'avait pas l'air idiote non plus, et j'étais différent avec mes sujets au sein de la demeure des Volturi, elle finirait par le réaliser et peut-être même que cela la dissuaderait d'aider ses compagnons d'origine... Enfin soit ! Nous n'y étions pas. Le rire qui franchit ses lèvres pour briser le silence de la nuit de m'atteignit pas, je me contentais de regarder la fontaine en silence. Je jouais franc-jeu et elle devait faire de même, j'espérais pour elle qu'elle n'avait pas imaginé pouvoir soutirer des informations de ma bouche sans en payer les conséquences.


« C'est une belle proposition, vous avez surement dus bucher sur mon cas avant de me proposer une telle chose. Vous avez bien vu ma curiosité, mais là, je ne vois pas pourquoi vous me proposez cela. Je n'ai rien à vous proposez, je ne suis pas intéressante après tout. Une nouveau née, instable qui peut explosée à tout moment, cela ne vous fait pas peur? »


Je reposai mes yeux sur elle, pensif. Peur ? Allons bon, je pouvais l'écraser sur le sol si rapidement qu'elle n'aurait même pas le temps de hurler, où allait-elle chercher que je pouvais avoir peur d'elle ? Je fronçai légèrement les sourcils alors qu'elle se levait pour se planter devant moi, les poings serrés par la colère.


« Bien sûr que je veux savoir qui est Jaëlle, bien sûr que j'aimerais en savoir plus sur notre espèce, bien sûr! »


Son regard sembla lancer des éclairs et la seconde d'après, ma cape prenait feu ; en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'avais retiré ma cape et la tenait à bout de bras mais déjà le feu s'estompait jusqu'à disparaître. Le symbole de mon pouvoir avait le bout littéralement grillé, voilà de quoi me faire entrer dans une rage folle et la colère se lisait clairement sur mes traits durcis et mes lèvres pincées. Je finis par poser ma cape fumante sur le banc, fermant les yeux et me prenant un moment l'arrête du nez entre deux doigts, ravalant ma colère.


« C'est quoi ça? Pourquoi...Pourquoi vous avez pris feu comme ça? »


Je finis par me redresser, plantant mon regard sur elle les mains sur les hanches, gardant un moment le silence devant ses yeux tétanisés. Elle avait été tellement choquée par ce feu soudain qu'elle avait bondit dans la fontaine comme pour y chercher une humidité rassurante.


« Je t'aurais bien dit que j'étais pyrokinésiste seulement tu vois, mettre le feu au symbole physique de mon pouvoir c'est pas la première chose à laquelle je penserais. »


Je croisai les bras sur le torse avant de jeter un coup d’œil à ma cape qui refroidissait lentement, pour finalement fixer à nouveau la jeune femme encore dans sa fontaine.


« Nouvelle-née instable qui peut exploser à tout moment hein, tu ne croyais pas si bien dire. »


Je m'approchai d'elle, lentement, jusqu'au bord de la fontaine où je m'arrêtai ; ma cape venait de brûler, il ne manquerait plus que je foute les pieds dans l'eau et je perdrais toute crédibilité : c'était or de question. Je la dévisageai un moment avant de fourrer les mains dans les poches de mon jean.


« N'oublie pas ce que je t'ai dit Aubrey, neuf vampires sur dix ont des dons puissants parmi les Volturi. Certains d'entre eux pourront t'aider à te maîtriser, encore faut-il que tu le veuilles réellement. Je pense qu'une loyauté extrême et une fidélité sans faille en échange de toute la connaissance que tu désires avoir ainsi que le contrôle de toi-même c'est un deal respectable. Ah, et le sang animal est interdit... Il affaiblit ton potentiel, ce n'est donc pas envisageable. »


Là-dessus je tournai les talons pour reprendre ma cape. Qu'allais-je en faire ? Eh bien, si Aubrey décidait maintenant là tout de suite de rejoindre les Volturi elle pourrait éventuellement s'entraîner à terminer de carboniser ma cape, ce n'était pas comme si cette dernière avait encore une quelconque importance maintenant qu'il en manquait un bout. Autrement, et bien... Elle profiterait seule de la fin de la nuit. Je savais que si je restais en sa compagnie plus longtemps elle ferait tout pour me soutirer davantage d'informations et il en était hors de question, d'autant plus que j'avais d'autres préoccupations... comme Dankirk.
Aubrey R. De Marzo
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyLun 25 Juil - 13:40

Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] Ambheaban01
Pour tout peuple, il faut un roi.

Il arrive un moment dans la vie où il faut faire des choix. Des choix qui peuvent changer notre vie, bouleverser nos habitudes. C'est souvent dur de changer, l'Homme n'est pas habituer aux changements d'ailleurs. Il a son train de vie, il le suit puisqu'il ne connait que ça. C'est comme une chanson que chaque matin, il remet au début. Un rythme endiablé qui l’entraîne dans sa danse machiavélique. Chaque gestes sont minutieusement répétés, il n'y a jamais aucun écart. Si il s'écarte, il se perd, il tombe. Bouleverser ses habitudes n'est pas au gout de tout le monde. D'ordinaire, les gens aiment avoir leurs habitudes, leurs marques, mais il y a souvent un évènement qui vient tout basculer. Qu'il soit bon ou mauvais, il viens telle une fleur et il s’implante en terre. Un peu plus chaque jour, il grandit et prend de plus en plus de place dans nos vies, basculant nos habitudes, les bannissant. Et un bon jour, il n'y a plus aucune musique et libre à nous de choisir comment nous voulons faire avancer notre vie. On oublis cette idiotie de peur du changement et on se jette dans la gueule du loup et on se laisse tenter par le changement. J'ai dus changer à cause de ma transformation et toute ma vie en a été différente. Je ne m'en plaindrais pas, je suis toujours vivante, c'est le plus important. J'avais toujours eu peur de ce que j'étais devenu, je ne sais pas pourquoi. Peut-être que mon côté humain craigner mon côté vampirique du fait que j'étais plus dangereuse qu'avant et que je pouvais facilement tuer un humain. J'avais fais des choix qui font que j'en suis là aujourd'hui, tel que de vivre à Forks ou encore de me nourrir de sang animal plutôt qu'humain pour ne pas avoir la mort d'innocents sur la conscience. Je savais que si je le faisais, cela enterrer mon esprit malgré tout ce qu'on pourrait me dire pour le faire disparaître. Ce n'était que le début d'une nouvelle vie, dans laquelle je devrais sacrifier beaucoup de chose et vivre au jour le jour, je le savais.

Lentement, je dépliais ma main gauche que j'avais serré en me crispant. J'entendis le bref bruit de froissement de papier, je portais mes yeux sanguinaires sur celle si et regardais. Le cliché de la jeune femme et de l'homme était plié de manière brouillons et les bords étaient légèrement déchirés. Je ramenais ma main vers mon visage quand je découvris des éclaboussures d'eau dessus, tachant ici et là le portait des deux personnes. De Jaëlle et de cet homme à ses côtés, si imposant et séduisant. J'étais avide de savoir qui elle était, je le voulais vraiment. Donner mon âme au diable n'était surement le meilleur moyen de savoir toutes les choses que lui même pouvait savoir, mais si c'était la seule solution qui s'offrait à moi, j'étais bien obliger de signer le pacte. Mon regard balayait la feuille de papier, m'offrant tous les détails les plus précis que je pouvais déceler dans cette photo. Je l'imaginais face à moi, la même tête, la même taille, mais une expression différente sur le visage. C'était comme ce voir dans un miroir mais sans pour autant avoir la froideur de l'image qu'il renvoi. L'air était humide mais mélangée à l'odeur du tissu brûler par une force invisible. La chaleur qui m'avait envahit ne m'avait pas quitter malgré le fait que je sois aller dans la fontaine. L'air était chaud, je le sentais. Ma peur me contrôlait légèrement, m'obligeant à observer les environs pour voir si quelqu'un n'allait pas sortir avec une caméra en criant " C'était une caméra cachée! " Mais je savais que ce n'était pas ça et que ça ne le serait jamais.

« Je t'aurais bien dit que j'étais pyrokinésiste seulement tu vois, mettre le feu au symbole physique de mon pouvoir c'est pas la première chose à laquelle je penserais. » Il avait planté son regard de braise dans le mien. J'aurais ris à ses mots si je l'avais pus, mais je savais que je devais pas rire. Il était tout ce qu'il y a de plus sérieux. Mais il est vrai que mettre feu à sa cape n'aurait pas été une très bonne idée si cela venait de lui. Il était plus intelligent que ça. D'un geste souple, il croisa les bras sur son torse alors qu'il regardait sa cape refroidir. Je sentis la gêne montée en moi. Je voulais m'excuser de mon élan de colère, mais je savais qu'il ne voudrait pas de mes excuses, même les plus sincères. « Nouvelle-née instable qui peut exploser à tout moment hein, tu ne croyais pas si bien dire. » Je le savais très bien, alors je hochais simplement la tête alors qu'il s'approchait de la fontaine. Je crus un instant qu'il aurait franchis la distance qui nous séparés en mettant un pied dans l'eau, mais j'avais tord. Durant quelques minutes, il me fixa, sans un mot. Il plongea les mains dans les poches de son jeans avant de continuer. « N'oublie pas ce que je t'ai dit Aubrey, neuf vampires sur dix ont des dons puissants parmi les Volturi. Certains d'entre eux pourront t'aider à te maîtriser, encore faut-il que tu le veuilles réellement. Je pense qu'une loyauté extrême et une fidélité sans faille en échange de toute la connaissance que tu désires avoir ainsi que le contrôle de toi-même c'est un deal respectable. Ah, et le sang animal est interdit... Il affaiblit ton potentiel, ce n'est donc pas envisageable. » Il tourna les talons, pris le tissu fumant, s'apprêtant à partir. Je le regardais un instant.

En un bond, je me retrouvais à son niveau et le regardais. J'étais face à l'un des choix les plus dur de toute mon existence. Il me promettait un savoir sans limite, c'était surement l'une des seules chances que je pourrais avoir. Il était le roi Volturi, ce n'était pas n'importe qui tout de même. Les yeux fixés sur le sol pour cacher ma légère honte j'osais enfin ouvrir la bouche. « Si c'est à cause de moi que votre cape a brûlée, j'en suis désolée, vraiment. Ce n'était pas du tout intentionnel et je ne savais même pas que j'étais capable d'une telle chose... » Je relevais alors lentement la tête et le regardais. « Je ne sais que dire par rapport à votre proposition. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de vos attentes. De plus, je ne suis pas très à l'aise pour me nourrir de sang humain, vraiment. J'ai déjà du mal à chasser correctement sans être détournée par un humain et que je prend tout mon courage pour pouvoir me contrôler, je ne voudrais pas causer des problèmes dans cette ville qu'est la votre. » Je marquais une pause puis reprenais. « J'aimerais beaucoup apprendre des choses sur les vampires, comme la plupart des nouveaux nés je suppose. Jaëlle m'intrigue aussi beaucoup mais encore une fois, je ne sais pas si je vous serais très utile au seins des Volturi... » Je me mordis nerveusement la lèvre alors que je lui rendais la photo. Je suppose qu'il va partir, qu'il va prendre ça pour un non, hors ce n'est pas le cas. Un petit oui surement, pas encore convaincu peut-être, ou alors conduit par la peur d'un vampire qui a conscience du danger qu'il représente et qui ne voudrait pas être une bombe à retardement. Il allait partir, et je n'allais rien savoir de plus. Il me laisserait sur ma faim, même si il savait à quel point ma curiosité jouait de moi. Après tout, un roi n'a que très peu de temps à consacrer à ses sujets.
Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyLun 25 Juil - 14:49

Durant tout mon "discours", la jeune femme resta muette, son regard alternant entre moi et la photo. Elle m'observait, guettant le moindre de mes mouvements pour vérifier que je n'allais pas lui faire de mal, que ma colère ne guidait pas mes pas en direction de la fontaine. Puis elle baissa les yeux sur la photo pour regarder une nouvelle fois le sourire de Jaëlle et celui du jeune homme à côté d'elle : Lorenzo. Je ne savais plus trop quoi penser de lui, nous avions été proches et cette amitié s'était littéralement transformée en poussière lorsqu'il s'était épris de Jaëlle. On m'avait dit récemment qu'il était mort, je n'avais pas cherché à savoir comment ni même si tout simplement c'était vrai. Je le saurais de toute manière bien assez tôt, je savais que Jaëlle n'avait pas d'autre chez soi que le château des Volturi au jour d'aujourd'hui et que sans son époux elle aurait tôt fait de retourner au bercail.
Je fixai Aubrey, et je sentais l'hésitation qui lui tordait les tripes. Elle regardait la photo avec des yeux avides d'en savoir plus mais redoutant aussi l'avenir, se demandant certainement ce qu'elle allait devenir si elle accédait à ma proposition et devenait une Volturi.


Je finis par me retourner, je ne comptais pas attendre sa réponse indéfiniment et si elle ne se sentait pas capable de me la donner dès à présent qu'elle me le dise... Je récupérai ma cape, analysant les dégâts une nouvelle fois mais rien à faire ; ma cape était absolument fichue, Candice allait être folle de rage c'était une évidence. Je me retournai, et Aubrey était là, devant moi, la tête haute et le regard brillant encore de colère par ce choix forcé et rapide que je lui imposais. Son regard était planté dans le mien, elle ne me craignait pas à ce moment-là parce qu'elle savait pertinemment que je ne lui ferais rien. Je la dévisageai, arquant un sourcil pour l'inviter à prendre la parole, ce qu'elle ne se fit pas prier, finissant par baisser les yeux vers sol, la gêne l'ayant gagnée.


« Si c'est à cause de moi que votre cape a brûlée, j'en suis désolée, vraiment. Ce n'était pas du tout intentionnel et je ne savais même pas que j'étais capable d'une telle chose... Je ne sais que dire par rapport à votre proposition. J'ai peur de ne pas être à la hauteur de vos attentes. De plus, je ne suis pas très à l'aise pour me nourrir de sang humain, vraiment. J'ai déjà du mal à chasser correctement sans être détournée par un humain et que je prend tout mon courage pour pouvoir me contrôler, je ne voudrais pas causer des problèmes dans cette ville qu'est la votre. »


Ça ressemblait à un oui, mais ça n'en était pas totalement un et ce n'était donc pas suffisant. Il me fallait davantage pour qu'elle intègre les Volturi, il fallait qu'elle efface ses craintes, accepte celle qu'elle était et ne laisse plus son passé hanter son présent ni gêner son avenir. Elle avait encore trop de regrets concernant son humanité et c'était un point faible énorme. La jeune femme marqua une pause avant d'enfin reprendre la parole, les mains jointes et se triturant les doigts. Peut-être espérait-elle ne pas regretter sa décision ? Allez savoir, j'étais nécromancien, pas télépathe.


« J'aimerais beaucoup apprendre des choses sur les vampires, comme la plupart des nouveaux nés je suppose. Jaëlle m'intrigue aussi beaucoup mais encore une fois, je ne sais pas si je vous serais très utile au seins des Volturi... »


Je laissai le silence s'installer entre elle et moi, ne serait-ce que le temps de réfléchir, trouver les mots. Je finis par lever une main pour lui relever le menton, plantant mon regard de feu dans le sien.


« Tu as du potentiel Aubrey. Je te propose une place chez les Volturi mais n'imagine pas que je vais simplement te lâcher dans la garde et te dire de te démerder. Tu suivras un entraînement intensif pendant longtemps puisqu'il est évident que tu ne seras dans les premiers temps pas à la hauteur de mes attentes. Tout comme Jaëlle ne l'était pas. »


Un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors que je donnais un premier élément de réponse à Aubrey ; Jaëlle n'était donc pas morte et avait intégré les Volturi...
Je fis signe à Aubrey de me suivre tandis que je reprenais ma marche, relevant les yeux vers les étoiles.


« Je n'oublie pas ta condition de nouvelle-née et il est clair que tu ne dois toucher à aucun humain de Volterra, Volturi ou non. C'est la raison pour laquelle tu puiseras dans les réserves faites par nos chasseurs ; tu n'imaginais quand même pas que j'avais le temps d'aller jusqu'à Rome juste pour me nourrir ? »


Je finis par reposer mes yeux sur elle. Je ne savais pas si ce que je lui disais la rassurait mais quoiqu'il en soit c'était ainsi que je voyais les choses et pas autrement. Elle n'était de toute évidence pas prête à être une Volturi, son self-contrôle était bourré de trous comme un gruyères et elle serait plus une proie facile qu'autre chose si personne ne la formait à la vitesse de l'éclair. C'était, sans aucun doute, un des gros avantages des vampires le fait qu'ils ne s'épuisent pas et n'aient pas besoin de dormir... !


« Tu n'auras donc pas à chasser pendant un moment, tu serais trop dangereuse puisque tu vas ressentir dans un premier temps une forte addiction au sang humain. Donc moins tu sortiras, mieux ce sera ; mais rassure-toi, le château est suffisamment peuplé pour que tu ne t'y ennuies pas. »


Ma proposition pouvait apparaître comme un véritable cadeau pour une nouvelle-née mais en vérité, j'en tirais également ma part de profit il ne fallait pas le nier. Je gagnerais une nouvelle garde totalement dévouée, pyrokinésiste et se contrôlant parfaitement, d'autant plus que si Jaëlle revenait effectivement suite au décès de Lorenzo, Aubrey serait d'autant plus enchaînée aux Volturi que sa sœur jumelle en ferait partie. J'étais prêt à répondre à ses premières questions si la jeune femme acceptait ma proposition, après tout pourquoi remettre à plus tard ce qu'on peut faire aujourd'hui ?
Aubrey R. De Marzo
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyLun 25 Juil - 22:14

Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] Ambheaban01
Pour tout peuple, il faut un roi.

Dans une valse lente et sensuelle, le vent soulevait un tas de feuille morte. Lentement, elles se déplaçaient en l'air, volant puis retombant lascivement sur le sol noircit. L'endroit était incroyablement calme, comme si Volterra était figé dans le temps la nuit et que seul les gens qui osaient sortir dehors, se risquaient à combattre le temps. C'est comme si il n'y avait que nous, que Kaiji et moi dans toute la ville. Nous avions croisé des jeunes, puis un vampire mais par lui suite, plus personne. Comme si à partir d'une certaine heure, plus personne sortait, se contentant de la télévision pour s’occuper. C'était aussi mon occupation lorsque j'étais encore humaine et que je ne sortais pas avec des amis. Je me m'étais devant la télé, du pop corn dans les mains et je regardais les images qui défilaient devant mes yeux. Je me souvenais de cette façon que j'avais de regarder mes films. Je me roulais en boule tout au bout du canapé, le visage camouflait entre mes bras, laissant uniquement mes yeux dépassés pour pouvoir voir l'écran. Un miaulement aigu remonta derrière la fontaine. Un chat gris bondit sur le rebord de celle si et fit le tour, agitant frénétiquement la queue de droite à gauche alors qu'il poussait quelques miaulements à travers ses ronronnements murmurés. Il saute à nouveau au sol dans un mouvement souple puis il trottine en direction des buissons dans lesquels il se faufile rapidement, faisant frissonner les feuillages de ceux-ci. Je l'entendis encore quelques secondes miauler pour il se tue, laissant l'atmosphère comme elle était avant, c'est à dire silencieuse et séduisante. L'odeur que le chat avait laissé sur son passage s'ajoutait à toutes les autres odeurs qui pouvaient se trouvaient là, telle que celle de l'eau verdâtre de la fontaine ou encore celles salées des feuilles mortes voletant au vent. Le plop silencieux des gouttes d'eaux venant s’échouées dans le reste de l’océan de la fontaine fut le seul bruit que je pouvais percevoir l'espace d'un instant.

Je gardais la tête basse, le regard perdu dans la contemplation du béton. Mon corps avait toujours eu raison de moi, la honte se lisait sur mes traits même si je tentais d'être impassible. C'était un fait, je ne pouvais camoufler mes bêtises puisque je m'en voulais toujours et mon visage le reflétait parfaitement. J'aurais affreusement rougit si j'étais encore humaine, oui, puisque j'étais gênée par rapport à Kaiji. Sa cape était sûrement l'une des rares choses auxquelles il ne fallait pas toucher hors, j'en avais fais brûler une partie. Accidentellement bien sûr, ce n'était pas du tout mon souhait de voir le symbole de sa grandeur réduite en cendre. Je venais de faire comme si j'avais cassé l'un des jouets favoris d'un enfant, et je ressentais cette gêne dans le fait que je venais de dégrader l'un des jouets du roi Volturi en personne. Mais il le savait, il savait que je n'avais pas décider de la lui brûlée sans raison, j'avais même été très étonnée en la voyant sous l'emprise des flammes. Une main tiède vint se placer sous mon menton et releva lentement mon visage avant que Kaiji ne plante ses prunelles pourpres dans les miennes. Je décelais alors ses pupilles dilatées, signe qu'il avait soif. Je ne commenta rien et le regardait, bouche bée, sans savoir que dire, ni quoi faire. « Tu as du potentiel Aubrey. Je te propose une place chez les Volturi mais n'imagine pas que je vais simplement te lâcher dans la garde et te dire de te démerder. Tu suivras un entraînement intensif pendant longtemps puisqu'il est évident que tu ne seras dans les premiers temps pas à la hauteur de mes attentes. Tout comme Jaëlle ne l'était pas. » Étrangement, sa phrase et son geste m'arrachèrent un sourire. Pauvre certes, au coin des lèvres, mais un sourire tout de même. Tout d'abord, il m'avait en quelque sorte prouvait qu'il n'était pas un monstre sans cœur, comme il pouvait le montrer ou alors il s'avérait être un excellent acteur pour pouvoir mimer son intérêt même minime pour mon cas. Deuxièmement, il avait parlé de Jaëlle alors que plutôt, il évitait soigneusement le sujet, signe qu'il savait que j'étais sur la piste du oui plus que du non. Savoir qu'elle était toujours vivante faisait monter en moi une vague d'espoir infime. J'aurais peut-être l'occasion de la rencontrée, un jour et cette perspective me faisait bêtement sourire. Je ne répondais pas, puisque je ne voyais pas de réponse intelligente possible à sortir.

Un sourire se dessina sur son visage, faisant ainsi augmenter le mien. Quelqu'un sourit, je souris aussi, c'est bizarre, je sais. « Je n'oublie pas ta condition de nouvelle-née et il est clair que tu ne dois toucher à aucun humain de Volterra, Volturi ou non. C'est la raison pour laquelle tu puiseras dans les réserves faites par nos chasseurs ; tu n'imaginais quand même pas que j'avais le temps d'aller jusqu'à Rome juste pour me nourrir ? » Alors qui m'avait fais signe de lui suivre, je marchais à ses côtés, bougeant légèrement le bas de ma robe pour pouvoir la séchée puis qu'à cause de mon bond improvisé dans la fontaine, j'étais mouillée. Le plus, c'est que je n'allais pas tomber malade même si il peut faire froid en pleine nuit. Les paroles de Kaiji firent encore une fois augmenter mon sourire et m’ôtèrent un point. J'étais en effet rassurée de ne pas avoir à chasser directement des humains. Rien que d'y penser, j'avais l'estomac retourner et tout ce qui reste de mon cœur que les battements ont quitté brisé. Je m'étais déjà nourrie de sang humain mais ce n'était pas pour autant que je me sentais capable de chasser toute seule. J'avais déjà tuer des humains, lors de mes chasses, quand la soif me contrôle et où, ma morale est mise de côté. Je marchais, faisant claquer mes talons contre le sol alors que je tournais la tête en sa direction, il en fit de même et nos regards se croisèrent.
« Tu n'auras donc pas à chasser pendant un moment, tu serais trop dangereuse puisque tu vas ressentir dans un premier temps une forte addiction au sang humain. Donc moins tu sortiras, mieux ce sera ; mais rassure-toi, le château est suffisamment peuplé pour que tu ne t'y ennuies pas. » Je hochais lentement la tête.

Je me tournais alors vers lui et lui demandais tranquillement  « Aurais-je la possibilité de retourner à Forks ? Malgré que je n'y sois pas depuis longtemps, je suis assez attachée à cette ville et disons que j'ai fais quelques rencontres et je ne voudrais pas disparaître comme ça de la circulation... Bien sûr, si cela n'est pas possible, je comprendrais très bien...  » C'était vrai, j'étais attachée à Forks. Cette tranquillité dont elle avait le secret était l'une des rares que j'avais connue. C'était tellement différent du train de vie que j'avais adopté à New York et cela me plaisait. J'aimais passé des heures entière assise à la fenêtre de ma cuisine, les yeux rivés sur la forêt qui la bordée. C'était tranquille et sans soucis, tout ce qu'il me fallait. Je regardais le ciel qui était envahit de millier d'étoiles, c'était splendide de voir une telle chose, la lumière des villes n'offrant pas ce spectacle habituellement. Je me voyais mal chez les Volturi mais d'un côté c'était une offre que je ne pouvais pas refusée. Il fallait être un peu fou pour refuser de faire partit de ce clan bien que dicter des lois n'est pas vraiment mon point fort. Je me mis alors à penser à ce que Kaiji m'avait dis à propos de la couleur des capes des Volturi indiquant leurs grades, je pensais alors à sa cape à lui et aux flammes tombant de nulle part. Intriguée par mes pensées, je me tournais vers lui et me hasardais à lui demander « Pourquoi votre cape a-t-elle pris feu toute à l'heure ? Si j'ai bien compris, c'est moi qui ai déclencher ça ?  » Je n'avais donner aucune réponse au roi mais je supposais qu'il connaissait ma réponse. Je lui posais des questions alors qu’auparavant, je ne m'y risquais même pas. Future Volturi ? Je crois bien...

Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyMar 26 Juil - 1:24

Étrangement, j'eus la fâcheuse impression qu'Aubrey me voyait différemment depuis quelques minutes. Déjà, elle avait regardé au travers de la carapace détestable que je montrais à tous ceux qui n'étaient pas des Volturi ? Bon il ne fallait pas non plus se voiler la face, je pouvais sourire, raconter des blagues, mais je restais un être égocentrique, orgueilleux et égoïste, j'espérais qu'elle ne l'oublierait pas. Je m'étais décrit moi-même lors de notre première rencontre, elle ne devait donc pas douter de la description que je lui avais donnée. Malgré tout il ne fallait pas nier que j'étais bien forcé de me donner un rôle en tant que Roi. Je devais avoir une certaine prestance, je devais être intimidant voire faire frémir de peur, rappeler qui étaient les Volturi et rappeler qui j'étais pour eux, pour tous. Il me fallait avoir une certaine crédibilité, quel genre de roi débarquerait en territoire ennemi, regarderait son adversaire et lui dirait "T'imagineras jamais, y avait un x² qui courait dans les bois tout à l'heure et il s'est prit une racine."


Les paroles que je prononçai semblèrent rassurer Aubrey. Elle n'était pas totalement à l'aise non plus, mais au regard qu'elle me jetait et à son sourire qui petit à petit s'agrandissait, je compris que j'avais gagné, je l'avais convaincue. Sans doute aurait-elle du mal à se faire à sa nouvelle vie et à la manière dont les autres vampires allaient la regarder ; parce qu'évidemment, elle ne devait pas se voiler la face. Même en temps que vampire de la garde simple, elle faisait tout de même partie des Volturi, ce qui n'était pas négligeable et bon nombre de vampires la verraient dès lors ou comme une grande femme, ou comme une redoutable adversaire, ou tout simplement... comme une ennemie à faire tomber. Tous ces regards croiseraient le sien, certains seraient plus expressifs que d'autres mais tous auraient une signification particulière.


« Aurais-je la possibilité de retourner à Forks ? Malgré que je n'y sois pas depuis longtemps, je suis assez attachée à cette ville et disons que j'ai fais quelques rencontres et je ne voudrais pas disparaître comme ça de la circulation... Bien sûr, si cela n'est pas possible, je comprendrais très bien... »


La première réponse qui me vint en tête fut "non", mais il fallait avouer que ce n'était pas très développé et que ce non n'expliquait pas grand-chose sur les raisons de mon refus. Ce n'était pas comme si Aubrey me demandait, après tout, à retourner y vivre malgré son adhésion aux Volturi. Des connaissances ? Je me méfiais, mais jusqu'à présent ces connaissances n'avaient jamais porté préjudice à nos rencontres et nos discussions, et ses rencontres semblaient ne pas l'avoir renseignée sur elle-même, sur ce qu'elle était. Avais-je donc réellement quelque chose à craindre ? Après réflexion, non.
Je tournai les yeux vers elle, prêt à lui répondre mais au même instant, Aubrey tourna la tête vers moi, arborant un air intrigué.


« Pourquoi votre cape a-t-elle pris feu toute à l'heure ? Si j'ai bien compris, c'est moi qui ai déclencher ça ? »


Je reposai mes yeux couleur de sang sur le bout de la rue, pensif.


« Tu as le don de créer du feu et, j'imagine, de le manipuler avec de l'entraînement. En général c'est souvent sous le coup de l'émotion que se manifestent les dons. »


A ces mots, un souvenir me revint en mémoire, un souvenir très lointain mais que je n'oublierais jamais tellement il m'avait choqué. Je lançai un regard amusé à Aubrey, ne pouvant m'empêcher quelle tête elle aurait tiré si elle avait été à ma place.


« Quelle ne fut pas ma surprise lorsque le choc d'avoir tué mon premier humain l'avait fait revenir à la vie. Et c'est le vampire que j'étais qui a pris ses jambes à son cou parce que ma victime s'était redressée et s'était mise à hurler en me voyant. C'était morbide. »


Un petit rire, très léger, vint franchir mes lèvres alors que je me passai une main dans les cheveux pour finalement me racler la gorge et retrouver mon sérieux. Elle en avait suffisamment vu pour le moment me concernant. Je lui jetai un nouveau coup d’œil en changeant de rue pour finalement reprendre la parole.


« Tu peux retourner faire un saut à Forks, de toute manière il faudra bien que tu récupères des affaires mais je ne te laisse que deux jours : ni plus, ni moins. Si tu n'as pas eu le temps de faire tout ce que tu souhaitais tu devras faire sans. J'enverrai un garde te chercher sur le terrain de baseball. Le même que celui qui est venu me chercher il y a quelques jours. »


Là-dessus, j'arrivai devant les portes du château des Volturi. A mon approche, deux vampires ouvrirent les lourdes portes dont le grincement retentit dans le calme de la nuit, non sans lancer un regard furtif à la cape que je tenais sur mon avant-bras et non sur mes épaules.
Aubrey R. De Marzo
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyMar 26 Juil - 19:42

Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] Ambheaban01
Pour tout peuple, il faut un roi.

Plaire est la principale préoccupation des humains. Ils veulent séduire et accrochés le regard, c'est pour ça que l'opinion d'autrui est très importante. On fait tous attention au regard que nous porte les inconnus dans la rue, même inconsciemment. On veut plaire à tout prix, on ne veut pas être mis de côté puisque ce qui nous intéresse c'est le devant de la scène. Beaucoup de gens sont jugés sur leurs modes de vie ou encore leur façon d'être. Certains s'y accrochent, d'autres s'en moquent complètement. Ce ne doit pas être tous les jours faciles de supporter les regards tous plus insultants les uns que les autres alors que l'on ne cherche pas à être regarder, qu'on vit juste notre vie, sans se soucier de notre façon d'être. C'est triste de voir que certaines personnes se permettent de juger sans forcement connaître, sans savoir le parcourt que l'être à traverser avant d'en arriver là. Vivant. Je savais qu'en intégrant les Volturi ce n'était pas les regards glacials qui allaient manqués. Je savais dans quoi je me lançais, du moins, j'espérais en avoir une petite idée. Les gens de Forks pourraient sûrement mal voir le fait que j'étais une Volturi aujourd'hui et j'en avais pleinement conscience. Je savais que j'aurais tous les ennemis de la famille à mes trousses aussi vu que j'en faisais partit. Je m'en fichais, j'étais prête à subir tout ça, j'étais forte et mes épaules étaient assez larges pour porter le fardeau que ce rang m'apporterais comme ennuis. Je savais que ce n'allait pas être facile mais ce n'était pas la facilité que je cherchais dans la chose. Je m'apprêtais à être détestée par la plupart des vampires qui croiseraient ma route, j'en terrifierais peut-être, qui sait. Une Volturi reste une Volturi après tout, méchante ou non, elle détient le titre de la famille la plus puissante donc une éventuelle menace et un ennemi à faire tomber.

Je continuais d'agiter lentement ma robe pour qu'elle sèche bien que ça m'étonnerais vraiment qu'elle puisse séchée. Finalement je la lâchais et la laissais retomber sur mes jambes, le tissu mouillé me fit légèrement frémir, par habitude. Mes talons claqués toujours contre le béton alors que mon pas était ample et normal. « Tu as le don de créer du feu et, j'imagine, de le manipuler avec de l'entraînement. En général c'est souvent sous le coup de l'émotion que se manifestent les dons. » Le Volturi posa son regard en face de nous. Je me mis à réfléchir à ce qu'il venait de me dire. Je contrôlais donc le feu d'après lui, enfin, contrôler... C'était vite dit pour le coup. Je ne savais même pas que les vampires avaient des dons, enfin si, il m'en avait rapidement parler, que la plupart des Volturi étaient dotés de dons mais je ne pensais pas en être dotée moi aussi. C'était assez étrange d'imaginer que je pouvais faire surgir du feu n'importe quand avec de l’entraînement. Je ne me voyais pas encore savoir maîtriser parfaitement cela d'ailleurs. Sur le coup de l'émotion hein ? Il ne pouvait pas si bien dire. Je venais littéralement d'exploser devant les yeux de celui-si, sans aucune raison apparente qui plus est. Je m'étais juste simplement énervée, comme ça peut arriver à tout le monde. Pourtant, partir dans ce genre de rage n'étaient pas du tout mon genre, j'étais plutôt une personne calme, au contraire. Bref. Alors que j'allais ouvrir la bouche pour lui demander comme j'arriverais à contrôler mon don, il reprit la parole. Avec un léger sourire il me dit. « Quelle ne fut pas ma surprise lorsque le choc d'avoir tué mon premier humain l'avait fait revenir à la vie. Et c'est le vampire que j'étais qui a pris ses jambes à son cou parce que ma victime s'était redressée et s'était mise à hurler en me voyant. C'était morbide. »

Un rire s'était échapper de sa gorge, la première fois que je l'entendais rire sûrement. Je grimaçais en m'imaginant la scène mais à vrai dire, j'eus plus envie d'en rire qu'autre chose. C'était assez comique quand on y réfléchissait bien. Voir un mort se réveillait sous nos yeux n'est pas le genre de spectacle que l'on peut admirer aux coins des rues, comme de vulgaires clowns et leurs nez rouges qui ont toujours eu le don de me terroriser sans aucune raison. Je ne les avais jamais aimer de toute façon. L'anecdote me fit sourire puis je découvrais le sérieux sur son visage quand il reprit, une fois de plus, la parole. « Tu peux retourner faire un saut à Forks, de toute manière il faudra bien que tu récupères des affaires mais je ne te laisse que deux jours : ni plus, ni moins. Si tu n'as pas eu le temps de faire tout ce que tu souhaitais tu devras faire sans. J'enverrai un garde te chercher sur le terrain de baseball. Le même que celui qui est venu me chercher il y a quelques jours. » Je hochais la tête avec lenteur, comprenant parfaitement les dires du Volturi. Nous arrivâmes devant les portes du château des Volturi où deux grands vampires étaient postés aux portes. Ils ouvrirent la porte, découvrant un long couloir sombre. Je portais mon regard sur Kaiji puis sur les deux vampires. Je ne savais que faire, ni que dire. Je me contentais de le regarder de simplement ajouter « Je me contenterais de ce peu de temps, de toute façon je n'ai pas tellement d'affaires . » Je marquais une pause puis reprenais. « Puis-je vous poser une dernière question ?  » J'espérais qu'il dise oui, j'avais très envie de connaître la réponse à ma question...
Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyDim 31 Juil - 15:21

Les deux Volturi à la cape gris très clair nous observaient, tâchant d'être un minimum discret même si leur regard ne m'échappait pas. Ils ne firent aucun commentaire concernant ma cape de peur de s'attirer ma colère, néanmoins ils ne cachèrent pas leur sourire lorsque leurs yeux se posèrent sur Aubrey.


« Bon retour parmi nous Jaëlle. »


Le deuxième vampire huma l'air discrètement avant de jeter un coup d’œil à son compatriote qui comprit rapidement son erreur : ce n'était pas Jaëlle. Il écarquilla les yeux mais ne fit aucun commentaire, détournant les yeux de la nouvelle recrue par peur de paraître trop indiscret. Je préférais rester silencieux, puisque si j'ouvrais la bouche, c'était pour lancer une remarque cinglante qui me brûlait les lèvres et les deux gardes l'avaient compris. Ils s'étaient laissés duper par les apparences au lieu de vérifier grâce à leur odorat, je ne pus donc pas m'empêcher d'imaginer les changer de fonction. Nous les passâmes en silence, Aubrey sur mes pas. Elle me rattrapa rapidement, semblant réfléchir et légèrement gênée par les deux gardes qui refermaient les lourdes portes sur eux pour nous laisser seuls dans le grand couloirs.


« Je me contenterais de ce peu de temps, de toute façon je n'ai pas tellement d'affaires. »


Je ne relevai pas, continuant ma marche, mon torse se soulevant de manière régulière, signe que je guettais une certaine odeur. Je déambulais dans les couloirs du château ou nous croisions ci et là des groupes de vampires relevant la tête sur notre passage, certains penchés sur des papiers divers, d'autres travaillant leurs pouvoirs sous le regard assuré d'un vampire à la cape plus foncée. Je finis par reposer les yeux sur Aubrey en sentant à nouveau son regard sur moi.


« Puis-je vous poser une dernière question ? »


Je la dévisageai un court instant avant de hocher la tête.


« Je t'écoute. »


Mon regard balaya la pièce dans laquelle nous étions jusqu'à se poser sur un groupe de trois vampires, trois vampires connus dont le nom faisait trembler autant ceux qui le prononçait que ceux qui l'entendaient. Jane et son jumeau Alec, en compagnie de Félix. La côte de popularité de Félix était moindre que celle de Jane et Alec dont les pouvoirs avaient fait le tour du monde, à tort selon moi puisqu'il restait un vampire hors pair. Aubrey deviendrait certainement l'une de ces vampires redoutés, qui rendraient la famille des Volturi fière. Jane et Alec avaient eux aussi appris à se contrôler ici, sous le règne d'Aro Volturi et ses frères, néanmoins ils me vouaient tout autant de fidélité qu'à mes prédécesseurs bien que Jane soit déstabilisée par la fuite de son créateur, Aro, au contraire d'Alec. J'étais d'ailleurs plutôt proche de cette dernière, parce que nous voyions généralement les choses de la même manière. Elle releva la tête et ses yeux rouge sang se posèrent sur moi, puis sur Aubrey. Quelques secondes à la dévisager et elle comprit qu'Aubrey n'était pas Jaëlle, que c'était une nouvelle recrue et que j'avais encore su me montrer très convaincant, ce qui lui arracha un petit sourire avant qu'elle ne repose les yeux sur son frère.


Je fis de même, reposant mes yeux sur Aubrey qui semblait chercher ses mots. J'avais l'impression que la question qu'elle allait me poser concernait sa vie, à elle. Ce devait être très perturbant de se dire qu'un étranger en connaissait plus que nous-même sur notre propre vie et je pouvais parfaitement concevoir qu'elle puisse être frustrée, d'autant plus que cela avait été l'un de mes arguments pour lui faire intégrer les Volturi. Certains auraient pu avoir peur qu'elle soit tentée de trahir, d'espionner pour le compte d'un autre ou quelque chose comme ça, mais pas moi. J'avais une monnaie d'échange qui l'intéressait et si elle arrivait avec des appréhensions dans la demeure des Volturi, je ne doutais pas un seul instant que ses impressions allaient changer. Après tout, elle avait l'occasion de connaître personnellement tous les vampires les plus crains, elle avait l'occasion de nouer des liens avec eux et réaliser ainsi qui ils étaient vraiment. Après tout nous étions peut-être des vampires, des buveurs de sang, nous faisions peut-être régner la loi, mais nous n'étions fort heureusement pas tous des asociaux.


[Aïe aïe aïe ! Je te fais attendre et je te sors un truc tout nul où je tourne en rond mdrrr désolée, j'ferai mieux la prochaine fois x_X]
Aubrey R. De Marzo
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyLun 1 Aoû - 14:43

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Pour tout peuple, il faut un roi.

« Bon retour parmi nous Jaëlle. » Un frisson parcourut mon dos en entendant le nom de mon identique. Ils avaient posé leurs yeux sur moi, comme si ils ne comprenaient pas que ce n'était pas Jaëlle. Je trouvais ça étrange qu'ils se soient attardés sur mon apparence au lieu de ne rien dire en sentant mon odeur qui ne devait sûrement pas être identique à celle de Jaëlle. Alors qu'ils comprenaient que je n'étais pas elle, ils détournèrent le regard et je me sentis soulagée de ne plus avoir à subir cette manière d'être fixée. Je me détendis légèrement alors que nous parcourions le couloir dans lequel nous croisions des groupes de vampires tous plus occupés les uns que les autres. Ils relevaient la tête à notre passage, nous inspecter quelques secondes puis se ré-concentrés. Moi, je ne les quittais pas des yeux, regardant leurs moindres fait et gestes, essayant de comprendre la tache de chacun. Je ne comprenais pas grand chose mais restais un moment à observer un jeune vampire qui s’entraînait à contrôler ses dons. Près de lui, un Volturi beaucoup plus imposant, droit et fier, le torse bombé, l'air grave. Je m’imaginais à la place du jeune vampire et je ne pus m'empêcher de déglutir à l'idée de me tromper et de subir une sorte de punition, comme quand on fait du vélo, qu'on se trompe, on tombe. Je portais mon regard sur Kaiji, il répondit à ma question.

« Je t'écoute. »Nous étions désormais dans une pièce, en compagnie de trois vampires. Il y avait deux vampires aux apparences jeunes ainsi qu'un vampire plus mature. La blonde se trouvant aux côtés du vampire du même âge qu'elle me dévisagea. Je me mordis violemment la lèvre sous son regard pourpre alors qu'elle faisait la navette entre les yeux de Kaiji et les miens. Finalement, elle se mit à sourire et reposa les yeux sur le jeune homme à ses côtés. Je me mis à nouveau à jouer avec le bas de ma robe comme pour me calmer, pour ne pas que je panique. Après tout, ce n'étaient que des vampires, rien de plus. Mais ils étaient tout de même très impressionnants. Surtout la blonde qui m'avait observé, elle m'avait fait froid dans le dos si je puis dire. Et ses yeux sanguinaires... A vous tuer sur place. J'aurais aimé être accompagnée par quelqu'un d'autre que Kaiji, j'aurais pus me blottir contre lui comme une protection, si ce n'était pas lui, évidemment. Je sentais déjà la chaleur du feu brûlant les restes de mon corps si je m'avisais de faire un geste de la sorte.

Je regardais la pièce, détaillant chacune des colonnes, fascinée par la beauté du lieu. C'était assez sombre mais élégant à la fois. Tout à fait le genre de style qui convenait aux Volturi, du moins, je suppose. Du peu que je sais, je dirais que c'est le lieu idéal. Je sentis le regard du roi se posait sur moi alors que le mien volait dans les airs, découvrant les lieux. J'aurais surement plus de temps de tout découvrir une fois revenue de Forks, avec mes affaires. Je posais mon regard sur lui et baissais les yeux avant de prendre une longue inspiration et de le regardait à nouveau.«  Jaëlle.... Elle est toujours ici ? Je veux dire... Je la verrais ? » Ma voix était timide. Le lieu m'intimidait à vrai dire, c'était l'une des rares fois où je perdais complètement confiance en moi et redevenais une petite fille sans défense qui a besoin qu'on la protège. J'avais vraiment envie de découvrir Jaëlle mais si elle, de son côté, ne voulait pas me voir, c'était une autre affaire. Elle avait le droit de ne pas vouloir me voir, elle devait sûrement me haïr pour une raison quelconque, elle ne voudrait sûrement pas de moi dans sa vie. Mais j'avais tellement envie de la connaître. De savoir qui elle est, comment elle est.

Je n'osais même pas imaginer ma vie ici, j'avais tellement du mal à croire que j'allais vivre ici que je ne pouvais m'empêcher de me questionner sur la moindre petite chose qui m'intriguais. Déjà, qui était la blonde ? Et les deux hommes avec elle ? Que font-ils toute la journée ? Le lieu est-il toujours aussi clair et pourtant si vide ou des tonnes de gens venaient se bousculés pour découvrir l'endroit ? C'était des questions bêtes et je le savais, c'était pourquoi je ne demandais rien, je découvrirais tout ça par moi même lorsque je viendrais, dans deux jours. Plus que deux jours. Deux jours et tout changera. En bien ou en mal, seul le temps nous le dira. Est-ce-que j'ai peur ? J'ai le droit de dire que oui ?
Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyMar 2 Aoû - 9:52

Aubrey était sensiblement mal à l'aise, à côté de moi, et ce mal aise ne fit que s'accroître lorsque le regard de Jane se posa sur elle tant elle se crispa. J'aurais pu la réconforter, lui dire que Jane ne lui ferait rien mais à mes yeux c'était une évidence. Et puis, intérieurement cela me faisait sourire de voir que même en ne prononçant pas le moindre mot et en ayant souri, Jane effrayait les nouvelles recrues. Malgré tout la jeune femme parvint à détacher son regard de la jolie blonde aux apparences frêles mais que personne n'osait imaginer faible, détaillant la pièce autour d'elle, jolie mais sobre. Elle finit par sentir mon regard à nouveau sur elle, posant une nouvelle fois les yeux sur moi avant de les baisser en reprenant la parole.


« Jaëlle.... Elle est toujours ici ? Je veux dire... Je la verrais ? »


Je ne répondis pas tout de suite, détournant d'abord le regard, songeur. Je me demandais aussi ce que Jaëlle était devenue ; non pas si elle était toujours vivante, ça je le savais. Mais si Lorenzo avait bel et bien été tué, si sa vie en quittant les Volturi lui avait plut... Si elle contrôlait davantage son don, si elle avait toujours la hargne envers moi. C'était tout de même incroyable comme nous avions tous deux été propulsés dans les Volturi même si au départ, ce n'était pas ce que nous voulions. Ni elle, ni moi. Et j'avais encore moins imaginé que je deviendrai Roi quand j'étais arrivé ici, dans ce château. Au moins Jaëlle avait été aidée par son créateur, Lorenzo. Et s'il était mort, que ressentait-elle désormais ? Je finis par reposer mes yeux rouge sang sur Aubrey. Il allait vraiment falloir que j'aille boire d'ailleurs, même si j'avais beaucoup de choses à faire, mes pupilles se dilataient beaucoup.


« Jaëlle a quitté les Volturi il y a quelques mois avec son créateur et mari, Lorenzo. Récemment on m'a rapporté qu'il avait été tué, je n'ai pas eu envie de vérifier. Il faisait partie de ma gardes rapprochée avant de partir, c'était un vampire puissant mais avant tout mon meilleur pote, alors je ne suis pas pressé de savoir si cette information est vérifiée ou pas. »


Cette nouvelle m'avait fait sacrément bizarre et m'avait obligé à regarder les choses en face, un vampire puissant n'était pourtant pas invincible même si certains pouvaient parfaitement en avoir l'impression. Certains sont si forts qu'on a l'impression qu'ils resteront toujours à nos côtés, jusqu'à ce qu'ils tombent sur plus fort qu'eux.... Mon regard se posa alors sur Jane et son jumeau Alec, couverts de leur cape d'un gris foncé profond, couleur qui faisait tant envie à Félix, j'en avais conscience. J'appréciais énormément Jane et son jumeau, aussi me surpris-je à me demander quelle serait ma réaction si je devais les perdre. Pourtant je reportai vivement mon regard sur Aubrey, quittant mes songes qui, j'en avais conscience, pourraient paraître suspects aux yeux d'Aubrey. Ma relation avec Jane ? Tordue, voilà.


« Enfin, meilleur pote jusqu'à ce qu'il apprenne qui j'étais pour Jaëlle et m'en veuille à mort, mais ça c'est une autre histoire. Si Lorenzo a effectivement été tué, alors oui tu verras Jaëlle puisque ce château est la seule maison qu'il lui resterait, je ne doute pas une seule seconde qu'elle reviendrait. »


Je me tus, laissant planer le doute sur ce que j'avais pu être pour Jaëlle et ce que j'avais pu faire pour que Lorenzo m'en veuille autant. D'ailleurs quand on ne connaissait pas l'histoire on aurait pu aisément s'imaginer que j'avais été l'amant de Jaëlle alors qu'elle était en couple avec Lorenzo. Mais non, je n'étais pas passé sur le corps de Jaëlle même si j'en avais eu l'occasion maintes et maintes fois. C'était bien dommage que je n'en ai pas profité d'ailleurs, car c'était désormais trop tard.


« Félix, viens par là. »


Le jeune homme, d'une vingtaine d'année en apparence, s'approcha d'Aubrey et de moi en décochant un sourire digne d'une pub pour dentifrice à la nouvelle Volturi, ce qui m'arracha un sourire à mon tour.


« Aubrey, voici Félix, c'est lui qui t'aidera à contrôler ton don. »


Félix dévisagea Aubrey avant d'incliner légèrement la tête en guise de salut et de bienvenue.


« Aubrey est pyrokinésiste, assure-toi qu'elle ne brûle pas tout le jardin, je veux garder mes géraniums.
- Elle a pourtant brûlé ta cape. »



Tous les yeux se tournèrent vers la jeune femme qui venait de parler, jeune femme qui n'était autre que Jane. J'esquissai un petit sourire avant de baisser les yeux vers ma cape. J'aurais pu dire que c'était bien déduit, mais je ne doutais pas une seule seconde que tout le monde avait eu le même déclic au moment où j'avais annoncé le don d'Aubrey. Nous devions garder notre cape, alors pourquoi est-ce qu'elle ne se trouvait pas sur mes épaules si elle n'était pas à moitié carbonisée ?
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyMar 2 Aoû - 22:05

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Pour tout peuple, il faut un roi.

Jaëlle était la principale raison pour que je rejoigne les Volturi. C'était du chantage, pas de Volturi, pas de renseignements sur elle, mais c'était le jeu après tout. Kaiji est un fin joueur après tout, et moi un simple pion qu'il pourrait déplacé à sa guise. Je savais que si il le voulait, il pouvait me faire tuer, là, dans la seconde, et je croupirais six pieds sous terre, ou du moins, mes cendres s'envoleront dans des bourrasques de vent. Il n'était pas si méchant que ça en fait, du moins il n'avait pas l'air si terrifiant. Pourtant, un truc en moi me faisait signe de ne pas trop me faire d'idées à propos de cette terreur aux yeux pourpres. J'avais été mal à l'aise avec lui au début, me sentant incroyablement faible à ses côtés, frissonnant de crainte à chacune de ses paroles. Il était impressionnant c'est vrai, avec ses allures de bad boy comme le monde en fait si bien de nos jours, il peut facilement berner les gens. Je n'étais sûrement pas la fille la plus rassurée du monde qui plus est mais je suppose que n'importe qu'elle personne croisant Kaiji peut être plus qu’impressionnée. Surtout quand il est avec sa cape, sans, il est un peu moins détestable, il paraîtrait plutôt normal, comme la plupart des vampires que l'on croise dans la rue et dont on ignore l'identité. Comme si il pouvait réellement faire preuve de bon cœur et de compassion, comme si il pouvait encore avoir un cœur. C'est tellement beau de rêver.

« Jaëlle a quitté les Volturi il y a quelques mois avec son créateur et mari, Lorenzo. Récemment on m'a rapporté qu'il avait été tué, je n'ai pas eu envie de vérifier. Il faisait partie de ma gardes rapprochée avant de partir, c'était un vampire puissant mais avant tout mon meilleur pote, alors je ne suis pas pressé de savoir si cette information est vérifiée ou pas. »

Jaëlle était donc une Volturi et en plus, elle était mariée, mariée à un certain Lorenzo. Je le regardais alors qu'il m'expliquait ceci. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il n'avait pas vérifié, je veux dire, on perd notre meilleur ami, on apprend qu'il est mort, on cherche à connaître la vérité, non ? Ou alors, il s'était passé quelque chose et Kaiji lui en voulait pour une raison que je n'ignorais. Il l'avait en travers en un sens ou alors, c'était Lorenzo qui l'avait en travers. Pour une raison ou une autre, je sentais que Jaëlle était au cœur du problème. Le triangle amoureux : Kaiji, Lorenzo et Jaëlle. Le genre de situation tout à fait banale que l'on peut facilement voire de nos jours, c'est tellement complexe les liens qui unissent les gens qu'au final, même les personnes concernées s'y perdent à trop y penser. Et puis, il y avait sûrement plus de malheureux que d'heureux dans ce genre de ménage. Jaëlle était aussi un vampire, ce qui me soulagea. Je n'aurais pas imaginer la voir en humaine, surtout en sachant qu'elle était dans les rangs de ses très chers Volturi. Lorenzo était, d'après les dires de Kaiji, un vampire puissant, comme la plupart des Volturi sûrement.

« Enfin, meilleur pote jusqu'à ce qu'il apprenne qui j'étais pour Jaëlle et m'en veuille à mort, mais ça c'est une autre histoire. Si Lorenzo a effectivement été tué, alors oui tu verras Jaëlle puisque ce château est la seule maison qu'il lui resterait, je ne doute pas une seule seconde qu'elle reviendrait. »

Je hochais la tête. J'avais donc raison et Jaëlle était bel et bien au milieu de tous ses problèmes. Elle était même la cause. Sûrement que Lorenzo était très attachée à elle et qu'il ne supportait pas de savoir qu'elle était la chanteuse de Kaiji. Après tout, cela ne se contrôle pas. C'était donc tout à fait normal -enfin entre guillemets- que Kaiji se moque de savoir si son ex meilleur ami était toujours en vie ou non sachant qu'il appartenait à son passé et non à son présent. Je le comprenais en un sens, c'était un peu con qu'il ne puisse pas comprend l'effet que Jaëlle provoquait sur lui. La fin de sa phrase me fit tiquer alors que je portais rapidement mon regard sur lui. Si Lorenzo avait été tué -ce qui est triste d'ailleurs-, Jaëlle reviendrait à Volterra, reviendrait chez les Volturi. Je croisais donc les doigts, c'était idiot mais en un sens, je croisais les doigts pour qu'il soit mort. Uniquement par pur égoïsme. Merde, je deviens comme lui... Kaiji s'était tue et je me risquais à lui poser une question.

« Elle vivait où avant ? Avant de vous rejoindre, j’entends... »

Ma curiosité me jouait des tours et ma bouche ne voulait pas s'empêcher de parler.

« Félix, viens par là. »

Un jeune homme s'approcha de nous. A tout casser, je lui aurais donner 20 voir 21 ans. Plutôt pas trop mal qui plus est. Enfin, un homme banal qu'on croise tous les jours ou presque, dans la rue. Il me fit l'un des plus beaux sourires que je n'avais jamais vu ce qui me fit sourire aussi et pouffer légèrement. Je camouflais mon rire et me contentais de replacer une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles puis me tournais vers Kaiji qui me parlait.

« Aubrey, voici Félix, c'est lui qui t'aidera à contrôler ton don. »

Félix me regarda puis inclina la tête, j'en fis de même.

« Enchantée Félix... »

Murmurais-je avec un léger sourire alors que Kaiji reprenait la parole.

« Aubrey est pyrokinésiste, assure-toi qu'elle ne brûle pas tout le jardin, je veux garder mes géraniums.
- Elle a pourtant brûlé ta cape. »

J'étais donc pyrokénisiste, c'était donc mon don, celui dont j'avais hérité en plus de mes gênes de vampire. J'esquissais un sourire amusé quand Kaiji, le roi des Volturi -ce qui n'est pas rien- parla de géraniums. Je l’imaginais dans son petit jardin personnel entrain d'arroser ses plantes, sifflotant la dernière ranguaine à la mode. C'était à la fois flippant et drôle. Oui, l'image virile du roi Volturi venait d'en prendre un coup avec ses paroles mais après tout, c'était le roi, il faisait ce que bon lui semblait. Que ses actes plaisent ou non d'ailleurs. Mon regard s'était automatiquement porté sur la blonde qui avait pris la parole. Encore cette petite au regard assassin à vous tuer sur place. Elle semblait amusée par la situation, moi aussi d'un côté. Je ne sus que dire ni que faire, je gardais alors le silence, mes yeux toujours vrillés sur la jeune vampire. Elle avait l'air maline, deviner que je venais de griller le symbole de la force de Kaiji était possiblement considérer comme un acte suicidaire.
Kaiji Yuu
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Je voudrais voir le roi, c'est une connaissance. [Kaiji - Terminé] EmptyVen 12 Aoû - 20:56

Au fond de moi je me demandais comment se passeraient les retrouvailles avec Jaëlle, puisque je savais qu'elles auraient lieu un jour. Depuis qu'elle était vampire, elle n'avait que très peu de souvenirs de sa vie d'humaine mais elle se souvenaient malgré tout de certaines choses que je lui avais faites subir. Elle se souvenait du K que j'avais laissé dans son cou, elle se souvenait de ce qu'elle avait ressenti durant les derniers instants de sa vie ; le syndrôme de Stockholm la suivait toujours, je l'avais vu dans sa manière de me regarder. Lorenzo aussi l'avait probablement remarqué et je ne doutais pas une seule seconde que c'était une des raisons pour lesquelles il avait quitté les Volturi avec elle. Et maintenant ?


A en juger le regard qu'Aubrey avait posé sur Félix et son léger sourire, il lui plaisait. Enfin, il ne lui faisait pas peur, de toute évidence. Voilà qui était plutôt encourageant pour la suite, la jolie blonde ne craignait pas la totalité des Volturi. Et pourtant dieu seul savait à quel point Félix pouvait s'avérer être dangereux ; il était, après tout, le vampire le plus fort physiquement que la Terre ait porté à ce jour. Il y avait de quoi en dissuader plus d'un.


Mon regard dériva vers Jane lorsque celle-ci prit la parole, dévisageant Aubrey. Jane n'était jamais amicale avec les nouveaux de toute manière.... Non, en fait, Jane n'était amicale qu'avec un nombre très restreint de personnes : Alec, Candice, Félix et moi, sans compter bien sûr l'ancien roi des Volturi, Aro.


« Ça va ma belle, je peux remplacer ma cape. Les géraniums, eux, ils sont pour Candice et je tiens à les garder beaux jusqu'à son retour.
- La reine va revenir ? »



Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je croisai les bras sur le torse. Je savais que Candice allait revenir, elle me le faisait comprendre, et la nouvelle réjouissait visiblement autant Félix qu'Alec et Jane. Ma femme était de retour, en voilà une nouvelle qui me mettait de bonne humeur ! Je me tournai vers Aubrey, souriant.


« Félix te fera une rapide visite du château après ton entraînement, il te montrera ta chambre. Tu repars à Forks demain matin. Sur ce je vous laisse, les affaires m'appellent... Et au fait, Jaëlle vivait à Forks. »


Je tournai alors les talons, me dirigeant vers Jane et Alec et leur demandant ce que nous avions de nouveau à Forks. Je sentais que ma nuit allait être très longue, et pour éclairer cette longue voie de solitude, j'espérais avoir au moins un nouveau signe de Candice qui me rappellerait alors à quel point je l'aimais et jusqu'où je pourrais aller pour elle. Tout semblait aller de travers du côté de Forks, et si je ne réagissais pas tout de suite, je gonflais les rangs des Volturi et me préparai à lancer une contre-attaque qui coucherait tout le monde. Il était bientôt temps de rappeler au monde qui étaient les Volturi et la raison pour laquelle ils avaient été aussi craints pendant des siècles et des siècles, pourquoi il n'y avait jamais eu de révolte contre eux pendant si longtemps alors que les humains s'entre-tuaient et se détruisaient comme des animaux. Les Volturi maintenaient l'ordre, évitaient tout débordement et c'était ce qui faisait des créatures surnaturelles des êtres uniques, tous étaient réunis sous le commandement d'un seul groupe lui-même contrôlé par un unique roi. La véritable puissance, elle était là.


[Pas top, j'ai pas mal séché niveau inspiration mais bon... au moins le sujet est cloturé officiellement désormais xD]
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