Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? |
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| "A s'approcher trop près des fuseaux, on fini par se piquer et par ne jamais se réveiller." [ Pâris & Ana ] | |
| Ana E. Goualc'h × Avertissements : 0/3 × Points RP : 10 × Niveau : 1 × Âge du perso : 24 a
| Lun 18 Juil - 23:29 | |
| La soirée battait son plein. Sur la « Valse du Printemps » de Strauss, des couples tournoyaient, virevoltaient formant un beau ballet que j'appréciais beaucoup, malgré mon ennuis à cette fête mondaine où j'avais été conviée. Ma tante Linda faisait parti de ce que l'on appelait « l'Élite » de Paris. Elle travaillait en fait comme créatrice de mode dans la maison Chanel. Elle avait commencé par simple couturière et avait finalement réussi à grimper les échelons. J'adorais ma tante Linda. Même si je la voyais peu, nous étions très proche, au point que je jouais pour elle les mannequin lorsque je me trouvais dans les parages. J'avais ainsi pu faire l'expérience d'un défilé alors qu'une des modèles avait vomit tout son repas, juste quinze minutes avant de monter sur scène ! Heureusement que, habituée à ce milieu, j'avais très vite appris en observant. Imaginez-vous : vous n'êtes jamais monté sur un podium, êtes maquillée, coiffée, habillée en même pas cinq minutes. Ça avait de quoi donner le tournis ! Malgré tout, j'ai pu dire que je m'en étais bien tirée !
On m'invita a danser alors que je m'ennuyais ferme, debout près de la piste de danse. Un jeune homme, beau garçon même. J'acceptais, la politesse m'y obligeais, bien que l'envie ne fut pas la première motivation. Il était beau cavalier, aussi pus-je mieux apprécier la valse. Je n'eus pas à trop me concentrer pour éviter de lui écraser les pieds avec mes escarpins quinze centimètres ! Je comptais cependant silencieusement. Un, deux, trois, quatre, un, deux, trois, quatre... Je n'étais pas une personne que l'on pouvait qualifier de maladroite mais je ne savais pas vraiment danser, on ne m'avait jamais appris en vérité. Enfin, l'orchestre changea de partition et je fus délivrée de ce calvaire. Il devait être environ une heure et demie du matin et je n'en pouvais plus de toutes ces mondanités. Il me fallut attendre les coups de deux heures, trois heures pour pouvoir enfin rentrer chez Tante Linda. Cette dernière, d'ailleurs, m'avait donné le double des clefs de son grand appartement dans le dix-septième arrondissement de Paris au début de mon séjour afin que je puisse aller et venir à ma guise. La salle de réception ne se situait pas très loin de l'appartement, quelques rue à peine seulement. Aussi je préférais me déplacer à pieds. C'était certes beaucoup plus risqué, mais ça me vidait la tête. Mes talons claquaient sur les pavés et la traîne de ma robe grise en voile de mousseline glissait sur le sol. Une petite étole sur les épaules seulement, je frissonnais. Nous avions beau être en été, il faisait vraiment froid, surtout la nuit. Je me resserrais dans mes vêtements, bien que ça ne change absolument rien ! Une dizaine de mètres encore que je serrais au chaud dans mon lit, pelotée entre mes draps et ma grosse couette d'hiver. Dans dix mètres je verrais le portier de l'immeuble qui m'ouvrirait en souriant, me souhaitant une bonne nuit au passage. Dans dix mètres, je pourrais glisser mes clefs dans la porte et ouvrir l'appartement. Dans dix mètres, je mettrais mon vieux pull trop grand, et mon caleçon et je dormirais sagement dans mon lit. Dans dix mètres...
Mais ces dix mètres là, je ne les atteignis jamais. |
| | Pâris H. Callaway × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : La vitesse × Âge du perso : 22 y
| Mer 20 Juil - 14:35 | |
| Ana E. Goualc'h & Pâris H. Callaway A s'approcher trop près des fuseaux, on fini par se piquer et par ne jamais se réveiller. "Je n'avais jamais eu la force de gérer les choses qui échappaient à mon contrôle, celle d'attaquer ou de fuir mes ennemis. Celle d'éviter la douleur. Faible humaine, je n'avais toujours su que continuer. Endurer. Survivre." Révélation - Stephenie MeyerAvant ma naissance, mes parents ont quittés l'Angleterre pour partir vivre dans le pays de ma mère : la France. Pour faire hommage à la capital de ce pays, il avait décidé de m'appeler Pâris, et ma soeur London, pour rapeller l'Angleterre. Enfin Bref, mes parents y étaient morts, et moi on m'y avait transformé. Voilà pourquoi je ne voulais pas y revenir, jusqu'à aujourd'hui. Je devais retourner à Paris pour suivre les traces de mon créateur et ex meilleur ami, Maël. Un soir d'été, où il faisait plutôt frais, je me baladais dans les rues sombres de la capitales, à la recherche des réponses à mes questions. Les mains dans les poches, j'essayais de ne pas penser à la soif qui me déchirait les entrailles, qui me brûlait la gorge et m'empêchais de respirer correctement. Je devais oublier cette soif, et avancer. Je n'avais ni le temps, ni l'envie de tuer quelqu'un d'autre. Je n'aimais pas blesser, faire du mal, au contraire tout ce que je demandais c'était qu'on me laisse en paix, que je meure. Mais je n'arrivais pas à mourrir, et je n'avais d'autres moyens de me nourrir que de boire le sang des humains... A chaque fois que je me nourissais, j'essayais d'épargner mes victimes, de ne pas les tuer, car je repensais à ma famille, et ça me déchirait le coeur. J'essayais de me rappeler où habitaient mes parents, mais ça ne venait pas. Alors, je m'assis quelques instants, et me concentrais. Je savais que ça marcherait. Mon instinct me disait de tourner à droite et de continuer tout droit. C'est ce que je fis. Je me relevais et continuais ma marche. Je regardais Paris dans l'obscurité et compris alors pourquoi mes parents avaient tant aimés cette ville : elle était tout simplement magnifique. Soudain, je m'arrêtais. Cette odeur, si douce, si sucrée, si enivrante... Je ne l'avais jamais autant désirée... Jamais... Je devais, je devais... Il fallait que je boive, et vite. Sans réfléchir, je me laissais guider par cette odeur. Je suivis la jeune femme - qui au passage semblait avoir froid, recouverte d'une simple étole. Si je n'étais pas prêt à boire son sang, je lui aurais passé ma veste, surtout qu'elle avait une odeure délicieuse et était plutôt... même très belle. Lorsqu'elle se trouve dans une ruelle sombre, je me dépêche de planter mes crocs dans son cou. Lentement, j'aspire son sang, tandis qu'elle pousse des petits gémissements de protestation. J'ai horreur de ça. Je continue de me nourrir et me remets en mémoire mes parents, une fois rassassié. Je la lâche et la regarde, étendue sur le sol, sa poitrine se levant à quelques moments. Je me lèche les lèvres et lui glisse à l'oreille. Je suis désolé... Je la laisse là et commence à partir, puis je l'entends tousser. Je me retourne et reviens prêt d'elle. Moi qui croyais l'avoir tué, je suis heureux de la voir encore en vie. Sans plus attendre, je la prends dans mes bras et l'emmène chez mes parents. Je n'avais pas encore vendu la maison, car je ne voulais pas, je savais qu'elle me resservirait un jour où l'autre. Après avoir retrouvé facilement mon chemin, je pose la jeune femme sur un lit, tente de soigner sa blessure et lui apporte de quoi manger, vomir et boire - sait-on jamais. Avant de la laisser s'endormir, je lui pense sa blessure et caresse son visage quelques instants. J'espère que tu ne m'en voudras pas... Je murmure avant de la laisser et de fermer légèrement la porte. Je pose un fauteuil près de la porte et commence à lire un livre, en attendant qu'elle aille mieux. |
| | Ana E. Goualc'h × Avertissements : 0/3 × Points RP : 10 × Niveau : 1 × Âge du perso : 24 a
| Ven 22 Juil - 19:05 | |
| J'avais mal. La douleur me prenait de partout, mais surtout à la base du cou. Je ne me souvenais de pratiquement rien. Mon dernier souvenir ? Une rue étroite, le sentiment d'être ballotée et après ce fut le noir. Là où je me trouvais à présent ? Je n'en avais aucune idée. Peut-être étais-je en train de mourir dans un coin de rue. Mais peut-être pas. La douleur était insupportable, d'ailleurs comment cela se faisait-il que je puisse encore être cohérente ? « L'entre-deux monde » où j'étais n'avait ni couleur, ni lumière. Ni substance, ni matière. Rien. C'était et ce n'était pas en même temps. Étrange. Ici, il n'y avait que douleur, incandescence et aucune nuance. C'était le Vide. Je sentais la fièvre grimper tandis que je m'accrochais à la seule faible petite étincelle de vie qui résidait en moi. Je m'y harponnais de toute mes forces, celles qui me restaient, celles du désespoir. Je voulais vivre. Je le voulais de toute mes forces. Des bribes de murmures me parvinrent sans que je ne puisse en comprendre quelques mots. Et soudain, les ténèbres m'emportèrent, faisant voler en éclats toutes mes résistances.
J'entendis avant d'ouvrir les yeux. Quelqu'un se trouvait à mon chevet et me prenait la main. Il avait la peau glaciale surtout en comparaison avec la mienne, brûlante de fièvre. J'étais faible, je le savais. Et mal, mal en point. J'ouvrais péniblement les yeux. D'abord floue, ma vue s'habitua petit à petit à la pièce dans laquelle j'étais. Je distinguais en premier un plafond de bois soutenu par des poutre et une lumière qui me donnait mal à la tête. Je tournais vivement la tête et fermais précipitamment les yeux. J'avais surestimé la santé. Ma respiration était lente et profonde et le sang battait tambour à mes tempes. J'inspirais et expirais. Enfin, j'ouvris mes yeux. J'avais le tournis et l'envie de vomir. Je serrais les dents. L'odeur de sang séché ne m'aidait pas beaucoup non plus ! Et la vue sur tous ces pansements souillés, ces compresses rouge me firent me demander si c'était mon sang. Si cela m'appartenait vraiment ? Était-il véritablement possible de perdre autant de sang et de rester en vie ? Comme pour confirmer mon hypothèse, mon cou se mit à me faire mal au plus haut point. De ma main gauche je touchais doucement la plaie et ma bouche s'ouvrit sur un cri silencieux tandis que je découvrais mon inconnu. C'était un jeune homme, magnifique, d'une beauté à couper le souffle sans aucun doute. Il avait les yeux braqué sur moi. Des yeux cramoisis qui me saisirent de terreur. J'étais incapable d'appeler à l'aide, de bouger même ! Je lisais de la peur douleur dans ses yeux à lui mais je ne parvins pas à me calmer suffisamment pour réfléchir correctement. Ma propre peur empestait la pièce, je pouvais presque la sentir, moi, pauvre mortelle. Elle empira encore lorsque mes doigts se posèrent sur ma plaie où je pus sentir deux trous béants. Mon cœur rata un battement alors que je me savais condamnée. |
| | Pâris H. Callaway × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : La vitesse × Âge du perso : 22 y
| Dim 24 Juil - 16:10 | |
| Ana E. Goualc'h & Pâris H. Callaway A s'approcher trop près des fuseaux, on fini par se piquer et par ne jamais se réveiller. "Mon sang bouillonna sous ma peau, incendia ma bouche.Mon souffle devint heurté et erratique. Mes doigts aggripèrents ses cheveux, collant sa tête contre la mienne. Mes lèvres s'ouvrirent et j'inhalai à fond son odeur capiteuse. Aussitôt, il se pétrifia. Ses mains douces mais fermes, me repoussèrent. Rouvrant les yeux, je vis qu'il était sur ses gardes. ." Révélation - Stephenie MeyerJ'ai longuement attendu. De toute façon, que pouvais-je bien faire d'autre qu'attendre ? Je me refusais de sortir, car je ne voulais pas laisser seule la mystérieuse jeune femme mal en point, si jamais il se passait quelque chose : qu'elle se réveille et se mette à paniquer, ou qu'elle... meure tout simplement. Je ne pouvais me dire qu'elle était dans cet état là par ma faute, par ma soif, par mes côtés animaux que je ne pouvais maîtriser. Il y avait quelque chose que je tentais depuis deux cents ans de travailler, de contenir : ma soif, mais ce n'est pas simple, et ça ne le sera jamais. Je ne connais pas de vampire capable de contenir sa soif, de laisser de côté cette douleur qui vous tiraille et vous brûle dans chaque membres. La souffrance dans tous mes ports, pourquoi ? Pour tuer. Pour ôter la vie à des personnes innocentes et sans défense, qui dès que vous jetez votre dévolu sur eux, n'ont aucune chance de s'en sortir. C'est ce qui s'est passé avec ma famille, alors pourquoi n'ais-je pas la force de me retenir. J'ai appris au fil du temps, à m'arrêter dans mon breuvage, à laisser un minimum de sang dans le corps de mes victimes pour qu'ils puissent vivre. Mais pourquoi n'ais-je pas réussis avec cette jeune femme ? Pourquoi son sang m'a autant attiré et tellement plu que je n'ai pas pu m'arrêter à temps... Et le pire dans cette histoire, c'est que je ne peux pas pleurer, j'en suis incapable. Je ne saurais dire si c'est spécifique à moi seul ou si c'est le cas de tous les vampires, mais désormais, je n'ai d'autres moyens que de m'énerver, de me mettre en colère pour faire sortir toute la peine et toute la rage qui se trouve en moi. Après avoir fracassé le miroir de la salle de bain, avoir tenté de me faire saigner, je m'étais affalé dans un canapé, et avais attendu en silence, le souffle lent, que j'ai une meilleure idée que celle de mettre le bazar dans la maison. Parîs, qu'est-ce que tu peux être con. Avais-je craché en me levant, agacé par moi-même. Je m'étais dirigé vers la bibliothèque, recouverte d'une épaisse toile d'araignée. Peu de temps après mon arrivé, j'avais nettoyé en quatrième vitesse la maison pour le confort de la demoiselle, mais je regrettais désormais de m'être dépêché pour le reste de la maison, car désormais, je n'avais plus d'occupation. L'ennui était mon seul ami. J'avais enlevé avec lenteur la couche de poussière sur le meuble et avais parcouru les étagères, en faisant glisser mon doigt sur chaque reliure de livre. Un ouvrage attira mon attention. Il me disait quelque chose. Je le pris et l'ouvrais. Je reconnus mon écriture et laissais mes yeux parcourir la page avec curiosité. Extrait du Journal de Pâris Hugo Callaway, 20 Novembre 1807
C'est arrivé. Je ne pensais pas, je ne savais pas. Ces hommes, tous plus impressionnants les uns que les autres ont voulu coopérer avec moi, c'était mon âme contre la leur, j'ai choisis mon âme. Ce n'était pas prémédité, je n'ai même rien compris, j'ai voulu les arrêter, mais je n'étais qu'un simple humain, à quoi bon. Léonore était magnifique, elle était attirante, avec ses courbes douces et sensuelles. J'ai voulu jouer le malin, j'ai voulu posséder ce qui m'étais hors d'atteinte, et résultat, je me suis fait prendre à mon propre jeu. Désormais, je suis seul, avec mon chagrin, seul avec Maël, seul avec ma rancoeur et ma soif de vengeance. J'aimerais pouvoir revenir en arrière et tout reprendre à zéro, ramener ma famille et avoir le temps de m'enfuir avec eux. M'enfuir ? Mais décidément, j'étais bien fou et inconscient. Comment pouvais-je penser que m'enfuir était assez suffisant pour échapper à des créatures de la nuit telles que les vampires ? Désormais, puisque je ne pouvais revenir en arrière et réparer les erreurs du passé, je devais justement, aller de l'avant pour mettre un terme à tout cela. Mon objectif, ma mission : les retrouver, trouver un moyen de les tuer, et faire en sorte que je mérite ce à quoi j'ai condamné ma famille : la mort...Je fermais l'ouvrage, je ne voulais pas en vouloir plus, car tout m'étais revenu à l'esprit. Désormais je me souvenais de l'état dans lequel je me trouvais le jour de leur décès, la confiance et le courage qui émanait de moi, la rancoeur qui me donnait un goût amer au fond de la gorge, de mon sang battant terriblement fort sous ma peau. Je n'étais plus le même, j'avais un comportement de... vampire. Longtemps je ne me suis pas demandé si je ne devais pas être ainsi, un vampire, si ce n'était pas déjà tracé. La transformation a changé bien des choses en moi : lorsque j'étais humain, j'avais le comportement d'un vampire, et désormais que je suis un vampire, j'ai le comportement d'un faible humain. Certes, plus rien ne me fait peur hormis moi-même, mais j'agis en fonction de mes sentiments, et non de mes pulsions, ou du moins, j'essaie, car quand il s'agit de sang, ce n'est pas la même chose. Je me rendis alors compte que mes mains tremblaient, je les regardais et compris : quelque chose me revint en mémoire... FLASH BACK - Pâris, arrêtes de faire le con ! Tu sais très bien que c'est une très mauvaise idée. Tu te feras tuer dès que tu les retrouvera. Je me tournais vers Maël qui sirotait tranquillement un bon verre de vin rouge. J'en avais assez de le voir ainsi, insouciant : ne comprenait-il pas que ce n'était pas rien pour moi : ma famille était morte à cause de moi, à cause d'envies sexuelles complètement débiles, qui en plus, n'ont aboutis à rien, soyons francs. Maël ! C'est plutôt à toi d'arrêter ! Ne te rends-tu pas compte de la gravité de la situation ? Je te l'ai dit, je t'ai dit que ces créatures existaient, mais comme tu n'en fais qu'à ta tête, tu ne m'as pas écouté ! Face à son expression offensée et lourde de reproches, j'ajoute : Oui je sais, et toi tu m'avais prévenu que je ne devais pas m'approcher d'eux, d'elle surtout. J'ai omis la partie où il me disait que Léonore était une suceuse de sang narcissique et infidèle qui aimait collectionner les humains dans son tableau de chasse et les tuer après. Après tout, j'étais envie, moi. Mon ami, tout ce que je te demande, c'est de garder la maison en mon absence... Il se releva, désormais en colère et posa violemment son verre sur le buffet. Non Pâris. Jamais. Ne comptes pas sur moi. Si tu pars, tu ne reviendras jamais.Je revins à moi, le souffle court - enfin souffle, j'étais tout de même mort, je n'avais donc pas réellement besoin de respirer. Je balançais par terre ce journal, qui ne cessait de me torturer. Je me levais et tournais en rond dans la pièce en jurant et en m'énervant. Je devais me calmer, pour le bien être de la jeune femme dans la pièce d'à côté. Je décidais d'aller dans sa chambre, pour me changer les idées et voir dans quel état se trouvait-elle. Je poussais doucement la porte entrebâillée et entrais, en faisant attention d'être le plus délicat et le plus silencieux possible. Je m'asseyais sur le tabouret à côté du lit et pris la main de la jeune femme. Elle ouvrit les yeux et porta son autre main à son cou, et hurla... |
| | Ana E. Goualc'h × Avertissements : 0/3 × Points RP : 10 × Niveau : 1 × Âge du perso : 24 a
| Sam 30 Juil - 23:22 | |
| “L’ordinateur posé sur mes jambes, j’étais au chaud sous ma couette. J’ai tendu une main vers ma table de chevet en verre et tout en regardant l’heure j’ai attrapé mes lunettes noires, carrés que j’ai posé sur mon nez. Vingt-deux heures dix-neuf. Je me suis grattée l’arrière de ma tête avec ma main droite. Un soupir m’échappa suivit peu après par un baillement silencieux. Mes paupières tenaient à peines ouvertes ! Et dire que demain allait être une autre journée identique ! J’étais en vancances, c’était... l’été de l’année 2008, j’avais vingt et un an et j’étais saisonnière dans ce deuxième lieu le plus touristique de France : le Mont-Saint-Michel. J’y avais trouvé du boulot pour me permettre de partir aux États-Unis dans trois ans et suivre un cursus scolaire là-bas. Mais c’était vraiment crevant et en plus de mon travail, je bossais en parallèle mes cours même si j’avais fini mon année en fac. Je voulais être au top pour la rentrée, mais là, j’étais surtout très fatiguée. Enfin bref. Ce soir, la chaine-hifi réglée sur neuf, je laissais la musique de mon mp4 défiler. “Let it be” des Beatles me faisait du bien tout en me faisant déprimer. Allez savoir ! Je traînais sur l’ordinateur dans le but de me détendre, en pyjama, une queue-de-cheval en guise de coiffure. Il faudrait que je range ma chambre. Un jour. quand j’aurais le temps. Mes parents étaient invités à sortir ce soir. Je logeais chez eux étant donné que je faisais la saison dans le coin. Hum... il allait falloir que j...”
J’ouvris subitement les yeux. Je ne savais pas quel jour nous étions ni quelle heure il était mais deux yeux cramoisis étaient toujours posé sur moi emprunt d’inquiétude plus que de malveillance. Réflexe purement humain je m’étais reculée. J’avais cru à cauchemar la première fois si bien que j’avais fermé très fort les yeux dans l’espoir de me réveiller pour de bon, dans ma chambre chez Tante Linda, j’avais dû me rendormir sans m’en rendre compte. La douleur sourde, lascinante à la base de mon cou m’interdisait de croire en cette hypothèse. Je n’avais bien plus la force de crier ou de pleurer. Mes yeux étaient gonflés et chauds, je le sentais. Ma main droite se colla presque automatiquement sur mon cou où je pu constater que mes bandages avaient été nettoyés et que les anciens avaient été jetés car ils ne traînaient plus sur la table de chevet. L’inconnu me tenait toujours la main gauche comme s’il craignait qu’en me lâchant j’allais mourir. De toute façon n’était-ce pas le cas ? N’allais-je pas mourir ? Je faiblissais à vue d’oeil. Quel était le but de cet homme ? Tant de questions que je ne parvenais pas à poser. La peur et l’incapacité firent que je ne pu poser qu’une seule et simple question qui me coûta une violence quinte de toux où je crachais un peu de sang et un étourdissement.
“ Qu..Qui êtes-vous ?”
De toute façon qu’avais-je à perdre ? Plus rien. Ma vie était déjà en jeu. Il fallait que je sache. Il le fallait parce que je sentais que cette question serait primordiale et déterminante quant à ma survie. Je fixais le jeune homme. Il était beau, comme un Dieu vivant mais il avait la pâleur d’un mort, sa peau était glaciale même si elle me faisait du bien contre la mienne brûlante de fièvre. Tout en lui inspirait la beauté, la crainte, le danger, l’attirance, le désir. Les cheveux bruns, cuivrés, il était mince et bien bâti. A couper le souffle. Il y avait seulement ses yeux qui me frappaient d’angoisse et de terreur. Il sentait tellement bon aussi qu’il aurait été certainement facile de se laisser glisser dans ses bras et de se bercer au rythme de ses mouvements fluides, grâcieux. Pour l’avoir aperçu bouger une fois, il était rapide. Tellement que c’en était surnaturel, comme s’il volait finalement. Mais c’était certainement la fièvre qui me faisait délirer une fois de plus. Il était impossible de marcher à cette vitesse. Je n’étais pas une scientifique mais je n’étais pas bête à ce point ! ça dépassait toutes les lois de la physique ! Bon d’accord, je n’en connaissais pas beaucoup... J’avais chaud, bien de trop d’ailleurs. Les yeux suppliant, je pris le reste d’air que j’avais réussi à amassé pour demander :
“De l’eau... s’il...vous plaît.”
La fin avait été un simple murmure. Si bien que je doutais qu’il m’ait entendu. Pourtant ses yeux se plissèrent imperceptiblement comme pour acquiser lentement. J’étais désormais dépendante de lui. A sa merci. |
| | Pâris H. Callaway × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : La vitesse × Âge du perso : 22 y
| Dim 31 Juil - 17:08 | |
| Ana E. Goualc'h & Pâris H. Callaway A s'approcher trop près des fuseaux, on fini par se piquer et par ne jamais se réveiller. "L'appréhension de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et l'être le plus démuni trouve en lui des ressources inespérées de courage dès que la bête fond sur lui. " Les Abîmes de l'aube - Jean-Paul Pinsonneault J'avais passé deux cents ans à vagabonder à travers le monde, à me nourrir, à rechercher Maël, et pendant ces deux cents ans, je n'avais pas "vécu". J'ai envie de dire "comment veux-tu vivre alors que tu es mort ?" mais ce serait débile. La plupart des vampires, lorsqu'ils sont transformés, profitent de leur immortalité, de leur puissance. Ils vont partout pour voir de nouvelles choses, s'instruire etc, sauf que moi, tout cela ne m'a jamais intéressé. Ce que je voulais, c'était d'en finir. Je voulais attraper Maël, régler mes comptes avec lui, et après, mais seulement après, peser le pour et le contre des opportunités qui s'offraient à moi. J'avais le choix, vivre heureux ou mourir (il y en avait sûrement d'autre, mais je ne voulais pas les trouver pour l'instant). Vivre heureux était beaucoup trop simple pour moi, je devais en baver, je ne voulais pas d'une vie trop simple, monotone. Je voulais de l'action, des peurs, et par la suite, du bonheur. Or, j'avais cette particularité de, lorsque le bonheur s'ouvrait à moi, de m'enfuir, de le repousser et de blesser tous les gens de mon entourage, dont moi. La jeune femme ouvrit les yeux, et demanda d'une voix faible : Qu..Qui êtes-vous ? J'étais tenté de faire comme dans les films d'horreurs et de dire d'une voix grave et effrayante "ton pire cauchemar", mais là, la situation était loin d'être qu'une production fictive d'un scénariste ou du producteur, mais tout simplement la réalité, et autant dire que là, elle était loin d'être amusante. Je la regardais dans les yeux. Elle était vraiment mal en point, et je m'en voulais terriblement. Je n'étais qu'un monstre, je ne méritais pas de vivre, mais alors vraiment pas. Je savais que j'aurais dû mourir à la place de ma famille, je l'ai toujours su. Je répondis d'une voix douce en caressant le dos de sa main : Je m'appelle Pâris. Évite de parler, ça te fait perdre du sang... Aussitôt dis-je cela, qu'elle fut prise d'une violente quinte de toux et qu'elle cracha du sang. Rapidement, je pris un mouchoir et lui essuyais la bouche, et le visage, puis je lui mis sa bassine sur le lit au cas où elle recommencerait à tousser. Cela devait être horrible de se trouver à sa place. Se trouver avec une plaie béante dans le cou, recouverte de sang, en compagnie d'une vampire inconnu - en loccurence, celui qui t'avais attaqué - et impossible de faire quoique ce soit. Elle devait se dire que tout se terminerait pour elle, d'ailleurs, je n'aurais su dire si elle se transformait. Je ne pensais pas, elle ne paraissait pas souffrir comme Maël avait souffert. Elle ne devenait pas un vampire, non, elle mourrait... Tout simplement. J'avais comme un poignard qui me transperçait le coeur à chaque fois que j'essayais de faire face à la réalité, que j'allais encore tuer quelqu'un d'innocent à cause de ma soif. Alors que je m'apprêtais à la lâcher, elle me regarda, les yeux suppliants et réussit à articuler dans un faible murmure : De l’eau... s’il...vous plaît.. Sans plus attendre, je me ruais vers la cuisine, lui servais un verre d'eau, et trempais une serviette d'eau froide avant de revenir vers elle. Je lui fis couler l'eau dans la bouche en faisant attention à ne pas en mettre trop pour l'étouffer et à ne pas en mettre à côté. Puis lorsqu'elle eut terminé de boire, je posais la serviette fraîche sur son front, et me rasseyais à son côté... |
| | Ana E. Goualc'h × Avertissements : 0/3 × Points RP : 10 × Niveau : 1 × Âge du perso : 24 a
| Ven 12 Aoû - 16:13 | |
| « Est-ce que je vais mourir ? »
C'est d'une voix frêle que j'osais pour la première fois dire ce qui paraissait être une évidence. J'étais effrayée à l'idée de mourir, de me dire que ça y est, c'était la fin et que je ne pouvais plus rien changer, plus rien faire. C'était mon destin. Et fatalement, je le savais. Depuis le début, je le savais bien que j'avais choisi de l'ignorer. Bien que j'avais choisi d'être une faible humaine et de ne pas vouloir affronter ce qui m'attendait. Mais le plus terrifiant, ce n'était pas de mourir. La mort fait parti du cycle de la vie. Il faut un début et il faut une fin. En général ce n'est jamais la fin que l'on a choisi qui triomphe mais ce n'est pas grave. Ce qui est grave et grave et qui fait mal, c'est de savoir que même s'il l'on meurt, la Terre continuera à tourner, tranquille, insouciante alors que moi je ne serais plus. Ça, j'avais beaucoup de mal à l'accepter.
Et soudain, je me mis à pleurer. Parce que ce n'était pas juste, parce que j'aurais pu avoir une belle et longue vie devant moi, parce que ça n'aurait pas dû se passer comme ça, parce que ça n'aurait jamais dû arriver avant un moment. Parce que j'aurais voulu avoir des enfants avec un homme qui m'aime, parce que je ne comprenais pas, parce que je ne voulais pas partir, pas maintenant. Parce que. Et c'était tout. Je demandais ce que j'avais bien pu faire pour que ma vie s'arrête ainsi. Dans une maison, une chambre que je ne connaissais pas. Avec quelqu'un que je ne connaissais pas. Qui me tenait la main pour je ne sais quelle raison. Qui m'attirait autant qu'elle m'effrayait. Je voulais qu'elle réponde à ma question : Qui était-elle ? et où étais-je ? J'avais tellement de questions à poser et si peu de temps. Peut-être même pas assez. Peut-être que j'étais déjà morte et que tout ça n'était qu'un songe, un dernier avant de m'en aller pour de vrai. Pourtant où était ces foutus lumières blanches dont tout le monde parlait ? Et cette sensation de bien-être, de repos, de paix ? Moi je n'avais pas ça. Non. Tout n'était que ténèbres, et j'avais mal, j'avais encore mal au cou, là où j'avais deux trous béants.
Entre délires et fièvre, je compris que j'étais morte. Je n'arrivais plus à ouvrir mes yeux. C'était comme si je nageais entre deux-eaux. J'étais oppressée. Je voulais parler mais je ne trouvais plus mes lèvres. C'était trop tard. Puis, la souffrance transperça l'obscurité pour m'atteindre et d'autres douleurs vinrent s'ajouter, plus vives. Je poussai un cri d'agonie qui rompit les eaux noires. Un élancement me déchira, battant tambour à mes tempes. Mes diverses souffrances s'estompèrent, balayées par une concurrente, une incandescence abominable dans mon cou qui éclipsait tout le reste. On me brûlait de l'intérieur.
« J'ai... mal... »
Malheureusement, ma prononciation était si lente, si sourde que, moi-même, je ne me compris pas.
« Mon cou... ça brûle ! » « Mon cou brûle ! » m'époumonais-je en jaillissant enfin du brouillard ténébreux. J'ouvris les yeux. Je ne distinguais pas le visage de cet inconnu, espérant juste qu'il me sauverait, qu'il arrêterait ce supplice. Pourquoi n'éteignait-il pas l'incendie qui me ravageait ?
« Le feu ! Arrêtez le feu ! » hurlais-je, torturée.
Bien aussi soudainement que c'était venu, le feu s'estompa. Éreintée, je me sentis glisser lentement dans l'inconscience une nouvelle fois, tandis que je luttais pour garder les yeux ouverts. Je ne gagnais pas cette bataille.
Lorsque j'ouvris les yeux, j'allais... bien. Pour la première fois depuis... depuis... depuis longtemps, j'allais bien. La douleur avait disparu, même s'il résidait un petit élancement au cou. Je ne savais pas par quel miracle j'étais toujours en vie. La fièvre était tombée et mes délires aussi. Je pu même me redresser et m'assoir plus ou moins. Les bandages sur la tables de chevet avaient disparus. Il n'y avait plus personne dans la chambre. J'étais seule. Je remarquais avec étonnement que je ne portais plus ma robe de mousseline mais une simple chemise de nuit en coton, blanche. Je tirais les couvertures et m'asseyais sur le bord du lit, testant ma santé. J'eus un petit vertige qui s'estompa bien vite. J'osais me lever et marcher à pas de velours sur le paquet marron. Je traversais la petite chambre, dépassait le siège vide et froid où s'était tenu mon inconnu. Je marchais tout droit, arrivait dans le salon que je trouvais vide également. Je m'asseyais dans le canapé un moment, mes yeux traînant dans tous les recoins de la pièce. Mon regard se posa sur un petit carnet, par terre, au milieu de la pièce. Fronçant les sourcils, je me levais et le ramassais. C'était comme si on l'avait jeté. La couverture était ancienne, fragile. Je l'ouvrais délicatement, révélant une écriture à l'encre noire. « Pâris Callaway ». Je n'eus le temps que de lire cela. Je me retournais brusquement, sursautant et lâchant le carnet par le même occasion. Mon inconnu se tenait maintenant devant moi, ses yeux rouges luisant dans la pénombre. J'étais pétrifiée. |
| | Pâris H. Callaway × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : La vitesse × Âge du perso : 22 y
| Dim 4 Sep - 18:49 | |
| Ana E. Goualc'h & Pâris H. Callaway A s'approcher trop près des fuseaux, on fini par se piquer et par ne jamais se réveiller. "La Renaissance ne se présente pas comme un progrès continu. La beauté y a constamment côtoyé la cruauté, et l'ombre la lumière." revue Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2001 - Jean DelumeauIl y avait des choses dans la vie que l'on ne pouvait décider. Si j'avais eu le choix, j'aurais choisis de mourir, au lieu de me transformer en monstre. Ma vie ne vallait pas plus que celle de tous les innocents que j'avais pu massacrer, et ça, je le savais, bien avant de me tranformer en vampire. Il y a aussi des choses dans la vie que l'on ne peut pas contrôler, comme cette soif vous dévorant l'intérieur, vous brûlant chaque parcelle de votre corps tant que vous ne l'avez pas fait disparaître en vous nourissant d'un liquide pâteux et rouge foncé : le sang. La transformation changeait bien des choses, avant, le sang n'était que le liquide qui parcourait mon corps et me permettait de vivre, ce liquide avec ce goût et cette odeur si métalique, si répugnante. Et désormais, le sang était tout. Non seulement un moyen d'écarter la souffrance de moi, mais aussi de me procurer du plaisir. Le sang était mon obsession. Et même deux cents ans après, cela me faisait toujours bizarre de le désirer autant. Je continuais de regarder cette femme, cette femme que j'avais condamné à la mort et qui n'avait rien demandé. Je m'en voulais tellement d'avoir été aussi incontrôlable que je ne pouvais penser à autre chose. Je ne pouvais m'empêcher de me remémorer toutes les solutions possibles et toutes les scènes qui auraient pu se passer si j'avais été assez fort. Car oui, la vérité n'était pas que j'étais incontrôlable, mais que j'étais tout simplement faible. Je l'avais toujours été, et c'est bien pour cela que je m'étais fait avoir par Léonore. Est-ce que je vais mourir ? J'avais tellement envie de lui répondre "Oui, Oui, tu vas mourir, bientôt, tout sera terminé pour toi et tu pourras t'en aller tranquille". Mais je ne pouvais me résoudre à lui répondre cela, elle paraissait tellement accrochée à la vie, elle était forte, elle se battait. Et puis, qui étais-je pour décider qui allait vivre ou qui allait mourir ? Je n'étais que ce pauvre petit Parisien, d'origine Anglaise, qui n'avait jamais eu de vie, et qui avait essayé de se construire une personne en condamnant sa famille à la mort. Elle devait vivre, elle devait devenir comme moi, même si moi ce que je désirais, c'était d'être comme elle. Non, tu ne vas pas mourir. Je ne pus répondre que cela, je ne parvenais pas à réfléchir. Je restais là, des heures encore, à attendre, patiemment. De toute manière, j'avais bien du temps devant moi. Puis elle se mit à hurler, s'époumonnant entre plusieurs hurlements : J'ai... mal... Mon cou... ça brûle ! Mon cou brûle ! Le feu ! Arrêtez le feu !. Je conaissais cette douleur, tout simplement parceque je l'avais moi-même subit deux siècles auparavant. Je ne pouvais la voir comme ça, alors je la laissais, et partais faire un tour. Je ne pouvais qu'attendre, c'était la meilleure chose à faire. Je décidais d'aller lui chercher de quoi se nourir, c'était sûrement le chose la plus intelligente à faire. Alors j'allais tuer une personne en phase terminal et lorsque je revins, elle était debout dans le salon, mon journal dans les mains. |
| | Ana E. Goualc'h × Avertissements : 0/3 × Points RP : 10 × Niveau : 1 × Âge du perso : 24 a
| Sam 17 Sep - 16:11 | |
| Un miroir dans l'entrée avait été placé. Il avait fallu que j'y aperçoive mon reflet pour me rendre compte de ma transformation... À une vitesse que je ne me soupçonnais pas, je m'y approchais pour constater les changements qui s'étaient opérés en moi. J'étais toujours la même, mais en version beaucoup plus belle, beaucoup plus... il n'y avait pas tellement de mots pour décrire ça en vérité. Mais ce qui me frappa le plus, ce qui me marqua, ce furent mes yeux. De ma belle couleur noisette, j'étais passé à rouge sang. J'eus un hoquet d'horreur. Puis la colère me submergea, accentuée par ma soif dévorante. Je me retournais et clouais l'homme devant moi contre un mur. Je sentais une telle force en moi, qu'il me fut facile de le maintenir ainsi. Je hurlais :
-Que m'avez-vous fait ?!
Il était responsable de tout ça j'en étais sûre ! Et la douleur dans ma gorge ne refluait pas, au contraire. Elle augmentait toujours un peu plus à mesure que les minutes s'écoulaient. Je ne contrôlais plus rien en moi. Seul régnait la rage, l'incompréhension, la douleur. Je fixais ses prunelles, les mêmes que les miennes à présent, tentant de comprendre pourquoi. Dehors, la pluie battait tambour, je pouvais l'entendre d'ici. Ce qui me parut étrange ! Je pouvais presque la sentir, autant que je pouvais sentir l'orage qui grondait dans le ciel. Puis, je touchais un pan de sa peau, par inadvertance et comme une flash, je me retrouvais des années en arrières dans une rue que je ne connaissais pas ou du moins que je ne reconnue pas de suite. L'odeur de la mort régnait partout en maîtresse absolue. La sensation était angoissante si bien que je failli lâcher le contact qui nous maintenant Pâris et moi. Puis je compris que ce passé ne m'appartenait pas, qu'il s'agissait du sien. À mes pieds gisait un cadavre que je reconnu sans mal : C'était moi. Puis la vision s'effaça et je retournais brutalement au présent. Choquée, je reculais précipitamment. Horrifiée, je regardais cet homme que je ne connaissais ni d'Adam, ni d'Ève. J'avais vu mon cadavre ! Ma propre mort ! J'étais face à mon assassin ! Et pourtant, je vivais encore. Et soudain, je me rendis compte que je ne respirais plus. Que je n'en avais plus besoin. J'étais déjà morte. Tout s'embrouillait dans ma tête. Si bien que je dû m'assoir par terre, ramenant mes jambes contre moi, tout en me prenant la tête entre les mains. C'était impossible. Je ne pouvais pas être morte et vivre en même temps. Cette vision devait être le fruit de mon imagination. Tout comme mes yeux, ces changements, tout ! J'allais me réveiller de ce cauchemar, j'allais retrouver Tante Linda dans la cuisine, préparant à manger avec bienveillance en me souriant. Elle allait me dire que j'avais trop bu, me raconterait les détails de la soirée et de croustillantes anecdotes pour pimenter tout ça, tout en exagérant, comme elle le faisait à chaque fois qu'elle me voyait. Et je réalisais que malheureusement cela appartenait désormais à mon passé. Qu'il me serait impossible de faire machine arrière. Je relevais la tête vers Pâris qui s'était approché, méfiant, de moi. J'aurais voulu le tuer de mes mains, j'aurais voulu pleurer mais je ne pouvais faire ni l'un, ni l'autre. J'ignorais la raison de ma deuxième volonté. Quant à la première, la réponse était simple : Je n'avais que lui pour m'aider à présent. Pour la deuxième fois, je répétais, plus calmement, du désespoir dans la voix :
- Que m'avez-vous fait ? |
| | Pâris H. Callaway × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : La vitesse × Âge du perso : 22 y
| Dim 9 Oct - 16:17 | |
| Ana E. Goualc'h & Pâris H. Callaway A s'approcher trop près des fuseaux, on fini par se piquer et par ne jamais se réveiller. "La Renaissance ne se présente pas comme un progrès continu. La beauté y a constamment côtoyé la cruauté, et l'ombre la lumière." revue Le Monde de l'éducation - Juillet - Août 2001 - Jean DelumeauElle était là, immobile à découvrir son nouveau reflet dans le miroir du salon. Elle paraissait à la fois troublée et tetanisé. Elle se jetta sur moi et me plaqua contre le mur, la colère était là, tout comme le danger. Que m'avez-vous fait ?! Je la regardais sans savoir quoi dire. Une boule s'était coincée dans ma gorge et une petite voix ne cessait de me répéter à l'oreille : " Tu n'as rien Pâris, tu n'as pas de boules mon gars. Tu n'est qu'un lâche, un idiot, un peureux". Je regardais la jolie brune, qui désormais avec les mêmes yeux que moi, mais plus vifs, plus clairs. Je m'en voulais d'avoir été faible, et si j'étais encore humain, si j'avais encore cette possibilité, je me serais mit à pleurer. Je n'en pouvais plus, c'était trop dûr. J'étais sûr le point de m'affaler au sol en me libérant de son étreinte lorsqu'il se passa quelque chose. Elle toucha ma peau et je me sentis emporté dans un "tourbillon". Je revivais la scène où elle était à l'article de la mort, sauf que là, elle ressentait ce que moi je ressentais, et inversement, nous ne formions plus qu'un dans un seul corps, le mien. C'était mes souvenirs, et désormais les siens. Puis elle s'écarta de moi, et je retombais sur mes fesses, essouflé. Elle me regardait sans comprendre, choqué, et tellement en colère. Mais elle arriva malgré tout à contenir sa colère, je ne sais par quels moyens. Je regardais le sol, honteux, triste. Puis j'entendis sa voix s'élever dans la pièce. Que m'avez-vous fait ? Je levais alors les yeux vers elle et soutins son regard pendant quelques minutes. Je cherchais les mots, doux, mais explicites. Je voulais être honnête mais ne pas la faire paniquer - ce qui, ma foi, était sûrement déjà le cas -. Je t'ai transformé en vampire... Tu allais mourir et j'ai... préféré te donner une seconde "chance". Tu avais l'air tellement... accroché à la vie que... Je n'ai pas pu. Je baissais une seconde fois les yeux et fixais mes pieds. J'attendais les coups, les cris, j'attendais un cinéma, mais pour l'instant, il n'y avait qu'un long silence insoutenable. - Spoiler:
Désolée, vraiment pas d'inspi T_T
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