♣️ Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? ♣️
♣️ Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? ♣️
♣️ Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? ♣️
♣️ Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? ♣️
♣️ La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? ♣️
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 C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé

Twilight RPG :: Remember that day... :: Fin de Partie
Kaiji Yuu
Kaiji Yuu

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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyJeu 14 Juil - 12:09

Les gens n'avaient probablement aucune idée de l'ennui profond qui pesait sur la demeure des Volturi. Je n'avais rien à faire à part rester assis toute la journée à regarder mes gardes plantés comme des piquets à chaque coin de la salle d'audience ainsi que devant la porte. Être roi des Volturi c'est bien, mais quand y a rien à faire, qu'est-ce qu'on s'emmerde...
Je jetai un coup d’œil par la fenêtre, les yeux rivés sur l'horizon. Le jour s'était couché depuis un moment déjà, plusieurs heures. Les étoiles brillaient dans le ciel, timides face au quart de lune mais brillant tout de même ; pas un seul nuage ne leur faisait obstacle dans la domination des cieux, et ça, c'était quelque chose que j'appréciais en Italie. Voir les étoiles, à Forks, ça relevait du miracle et vivre trop longtemps là-bas était un bon moyen pour oublier à quel point le ciel est beau.


Je détournai les yeux du ciel magnifique pour dévisager chaque vampire présent dans la salle. Aucun d'eux ne bougeait, chacun fixait un point face à lui et c'en était plus que morose. J'étais un homme d'action, j'en avais marre d'être constamment entouré de statues de marbre. au même titre qu'eux restaient debout jours et nuits à fixer le mur face à eux, je restais assis jours et nuits à fixer la porte en attendant d'avoir des nouvelles de Forks, en attendant qu'on vienne m'annoncer que tous les lycanthropes connus dans des pays d'Asie avaient été exterminés sans aucune pitié. J'avais lancé la quête en commençant par les pays orientaux, en général les lycanthropes y étaient moins nombreux qu'en Amérique, même si je n'avais jamais vraiment compris pourquoi.


Je jetai un coup d’œil à l'immense pendule de marbre blanc qui ornait la pièce ; il était 3h30 du matin. Mes yeux se posèrent ensuite sur un vampire au bas des marches, la cape d'un gris très foncé posée sur ses épaules. Ce vampire finit par se tourner vers moi, sentant mon regard oppressant posé sur lui. Je me levai, ajustant ma cape d'un noir intense avant de relever les yeux vers mon garde.


« Emmène-moi à Forks, dans la forêt.
- Bien Monseigneur. »



Le vampire, grand et intimidant, grimpa les marches jusqu'à la dernière qu'il était autorisée à franchir, me prit le poignet et la seconde d'après nous avions tous les deux disparu de Volterra.
Je regardai autour de moi, nous étions entourés d'arbres plus haut les uns que les autres.


« Reviens me chercher au même endroit dans 1h. »


Le vampire inclina légèrement la tête puis je le renvoyai d'un signe de main, les sens aux aguets. Il n'y avait personne aux alentours, j'allais pouvoir être tranquille. Satisfait et mon capuchon noir rabattu sur mes cheveux d'un noir de jais, je marchai d'un pas sûr en direction d'une clairière que je connaissais bien et à laquelle je me rendais souvent lorsque le temps n'était pas aux éclairs ; je n'avais aucune envie de croiser les Cullen sur le terrain de baseball, le courant passait très mal avec eux, plus encore depuis leur dernière visite.
J'arrivai à destination après quelques minutes de marche tranquille, le soleil perçant les nuages pour éclairer ce terrain d'herbe entouré d'arbres. Je restai debout un moment, observant les teintes que prenait le ciel avant de retirer mon capuchon et la cape, que je laissai tomber au sol pour dévoiler des vêtements communs ; une chemise blanche entrouverte et un jean. Les nuages prenaient une couleur allant du orange au bleu, créant un magnifique dégradé de couleurs dans le ciel. On ne voyait peut-être pas les étoiles à Forks, mais il était difficile de trouver plus beau couché de soleil. J'avais appris, avec l'ennui de Volterra, à prendre plaisir de petites choses, ce qui me donnait un air sentimental et romantique... pour le moins trompeur. Jaëlle, douce Jaëlle, petit papillon qui s'est brûlé les ailes en ma présence. Elle s'était prise au piège au même titre qu'une mouche fonçait dans une toile d'araignée pour s'empêtrer dedans. Elle s'était enfuie avec Lorenzo, mais je ne cherchais pas à les retrouver. De toute manière j'étais avec elle, constamment, je la suivrais pour l'éternité, maintenant qu'elle était immortelle. Jamais elle ne se débarrasserait du "K" que j'avais laissé dans son cou avec une cigarette.


Je fus tiré de mes réflexions et de mon admiration du ciel par une odeur de vampire. De toute évidence, une odeur aussi sucrée provenait d'une femme. Mon regard dévia du ciel pour se poser sur l'herbe, agitée par le vent qui soufflait par bourrasques, emmenant à chaque fois avec lui une flopée d'odeurs plus différentes les unes que les autres. Après plusieurs secondes à guetter le moindre mouvement de la vampire, je finis par relever les yeux vers le ciel, bien que toujours méfiant. Peu de gens m'appréciaient à Forks, ce qui en soit était normal ; je me devais d'être prudent, malgré tout. J'étais Roi désormais, et j'avais des responsabilités auxquelles je ne devais faillir. Tournant toujours le dos à la jeune femme, mon regard d'un rouge vif se reposa sur les nuages.


« Tu me parais bien jeune. Tu n'as pas peur, si loin de la ville ? »
Aubrey R. De Marzo
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyJeu 14 Juil - 18:41

C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé 1zlbrlv
Allez viens, je t'offre un voyage pour les enfers.

La nicotine emplissait lentement mes poumons. Allongée sur mon lit, ma cigarette dans la bouche et le regard vide, perdu dans la contemplation de ce sublime plafond. Lentement, je prenais une bouffée de ma cigarette et la soufflait progressivement dans l'air. La fumée grisâtre se dispersant dans le reste de l'espace de la pièce. Mes yeux rouges sangs se promènent dans le reste de la chambre, détaillant les objets ou les murs. Mon papier peint étant le plus affreux que je n'ai jamais vu, je me demandais bien quand une mouche me piquerait pour que je puisse enfin refaire cette chambre que je n'aime pas. Je m'arrêtais sur un boitier en chaine. Je me redressais et me levais rapidement pour aller voir ce coffre aux trésors. J'écrase la fin de ma cigarette dans le cendrier violet qui est posé à côté de mon lit, sur ma table de nuit argentée. Je reviens enfin à ce qui m'intéresse le plus, cette petite boite. Je la saisis entre mes doigts fins de d'une façon très minutieuse, je l'ouvre. Je découvre alors une chaine argentée avec pour pendentif une magnifique chevalière. Je le sors et l'observe un instant sans savoir d'où je le tiens et depuis quand il est posé sur ma commode. Je me décide à le mettre. Je regarde la chevalière, une inscription y est gravée à l'intérieur. " A ma fille Aubrey chérie, que j'aime plus que tout au monde. Papa." Un sourire se dessina sur mon visage alors que, rêveuse, je retournais m'assoir sur le lit.

Lentement, le temps passa. Il était désormais 2h du matin; l'heure parfaite pour sortir en toute sécurité, sans prendre le soin de mettre des lentilles pour se camoufler ou autre. Je pouvais sortir en étant moi même car à part la lueur de la lune, il n'y avait rien d'autre qui pourrait perturber la pénombre de la nuit. J'attrape mon gilet en cuir alors que plutôt j'enfilais un simple jogging addidas noir. J'enfilais des chaussures potables pour sortir dans la nature et sortais. Je me rendais alors au terrain de baseball, près de la forêt. Je pourrais chassé, c'est bien beau de vivre mais il faut se nourrir des fois.

Perchée en haut d'un grand pin, j'observe les horizons. Je cherche à trouver un animal auquel je pourrais tristement hauter la vie pour me nourrir. Je n'aurais jamais tuer un animal avant mais là, j'étais bien obligée. Finalement, je tombais sur un cerf. Je m'en contenterais. Je plongeais alors sur l'animal et me nourrissais. Une fois chose faite, je me redressais et passais ma langue sur mes lèvres pour retirer le sang qui pouvait y être rester. Je regardais rapidement autour de moi. Personne. Bien. L'heure tournée de plus en plus vite mais je m'en fichais, la nuit m'appartenait pour une fois. D'un pas sur, je m'éloignais du corps de l'animal dont je m'étais nourrie et m'approchais du terrain. Les feuilles craquaient sous mes pas rapide, mes mains caressant les feuillages des buissons qui m'entourer. Je pénétrais bientôt dans la clairière du terrain et sentis l'odeur d'un vampire. Je le cherchais rapidement des yeux, sans grand résultat puisque je ne vis absolument personne. Je continuais d'avancer, les yeux perdus dans la contemplation du ciel qui, pour une fois, n'était pas couvert. On pouvait parfaitement distinguer chacune des étoiles dans le ciel, on percevait aussi très bien la lune qui ce soir ne formée qu'un croissant. Je n'aimais pas la pleine lune, c'était souvent signe de beaucoup de chose mauvaises et ce n'était pas le genre d'ambiance que je désirais pour mes balades nocturnes. « Tu me parais bien jeune. Tu n'as pas peur, si loin de la ville ? » Je sursautais légèrement. Cette voix venait de me surprendre alors que je tournais la tête pour savoir d'où elle venait. Je découvrais un homme tenu droit comme un i, me tournant ouvertement le dos, le regard perdu dans la grandeur du ciel. Je restais là où j'étais et d'une voix sure je lui répondis sans difficultés. « Si être jeune signifie avoir plus de 20 ans, alors oui je suis jeune.. » Un rire s'échappa de mes lèvres alors qu'une bourrasque de vent souleva mes cheveux blonds. « Et puis... Pourquoi devrais-je avoir peur loin de la ville? Peur de qui surtout? Du grand méchant loup? Pitié, ce ne sont que des comptes pour enfant. » Je me voulais arrogante bien que je ne l'étais pas le moins du monde. Je voulais me mettre à sa hauteur mais très vite, je sens que je comprendrais qu'il est trop haut pour moi. Je voulais jouer la carte de l'ignorante, mais cela n'allait pas marcher non plus. Je me jetais surement dans la gueule du loup mais ce n'était pas ça qui m'effrayer le plus. Je passais une fois de plus ma langue sur mes lèvres pour retirer ce fichu sang qui ne semblait pas vouloir partir. Je restais donc là. Face à cet inconnu qui lui, était de dos. Tournes toi, je veux voir ton visage...

hj: désolée, c'est pas du grand art ><
Kaiji Yuu
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyVen 15 Juil - 19:09

La jeune femme sentait le sang animal à des kilomètres à la ronde, ce qui en disait long sur son régime alimentaire - ou au moins, celui qu'elle essayait d'avoir... Je n'avais jamais compris cette manie qui se développait chez les vampires, à vouloir devenir "gentils". Nous étions des créatures de l'ombre, bouffeuses d'êtres humains et nous aimions ça, c'était ça, la réalité. Je ne pouvais m'empêcher de constater que plus le temps passait et plus les vampires rechignaient à l'idée de se nourrir d'êtres humains. Cette façon de penser me frustrait, puisque de plus en plus de vampires, par conséquent, s'opposaient aux Volturi et en étant le Roi, ça me posait problème. La famille Cullen me sortait par les yeux et leurs façons de faire se répandaient plus que je n'avais bien voulu l'imaginer, il allait falloir que j'agisse, et vite.


« Si être jeune signifie avoir plus de 20 ans, alors oui je suis jeune.. »


Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres alors que je fourrai les mains dans les poches de mon jean. Quelle ironie, pensait-elle réellement pouvoir jouer ainsi la carte de l'innocence ? Je ne fis pourtant aucun commentaire, j'étais curieux de voir jusqu'où elle pensait qu'elle pourrait m'entuber, jusqu'où elle oserait aller, ou si elle s'imaginait déjà que cette simple phrase suffisait pour s'attirer mes moqueries. Lorsque l'on connait l'existence des vampires, tout le monde sait que vingt ans est un âge plus que ridicule. Une rafale de vent caressa mon visage, se glissant dans mes cheveux pour finalement les abandonner et continuer sa route. Mon regard était toujours fixé sur l'horizon et le couché du soleil ; j'étais venu, initialement, pour regarder le soleil se coucher alors je n'allais pas me priver du spectacle pour une vampire ignorante. Son rire sonnait faux, probablement parce que sa première phrase avait sonné tout aussi faux dans mon oreille.


« Et puis... Pourquoi devrais-je avoir peur loin de la ville? Peur de qui surtout? Du grand méchant loup? Pitié, ce ne sont que des comptes pour enfant. »


Le silence retomba entre elle et moi, tandis qu'un nouveau sourire se dessinait sur mes lèvres, moqueur, même si elle ne pouvait rien voir. Le grand méchant loup... Si elle en avait déjà croisé un, elle n'aurait en aucun cas osé en parler aussi délibérément. Son créateur n'avait donc pas fait son job ? Je ne savais pas si j'avais envie de rire ou pleurer à ce moment-là, je n'étais venu que pour observer le couché du soleil et je me retrouvais dans les affaires que je devais régler, et qui s'avérait être pire que ce que l'on m'en disait. J'avais au moins cet avantage, je ne craignais pas de me rendre sur les lieux pour évaluer moi-même la situation, et autant dire qu'à Forks, c'était déplorable.


« Tu es la comédienne la plus pitoyable qu'il m'ait été donné d'entendre. »


Je me passai une main dans la nuque, penchant légèrement la tête en arrière pour me la reposer. Personne ne pouvait imaginer le bien-être que je ressentais à être enfin debout, après être resté assis quasiment 48h. Depuis deux jours je ne m'étais levé quasiment que pour me nourrir, moi qui avais l'habitude de voyager autrefois, c'était un supplice qui avait empiré depuis le départ de Stacey.


« Je ne pensais pas que les habitants de Forks étaient tombés si bas. Non seulement on ne vous apprend plus à reconnaître vos semblables, mais on ne vous prévient pas non plus sur ce qui est dangereux pour vous et pire encore, on vous affaiblit en vous nourrissant avec du sang animal.... Vous avez touché le fond, vraiment. »


Je me mordis la lèvre inférieure, les yeux baissés sur l'herbe qui se balançait au gré du vent. Plus le temps passait et plus je regrettais presque de ne pas avoir balancé une bombe sur Forks pour tout faire péter avant qu'il ne soit trop tard, mais cette réaction avait été jugée trop radicale. Heureusement que les Volturi m'étaient fidèles et m'obéissaient sans poser de question, comprenant parfaitement que la situation était catastrophique et qu'il fallait réagir. Le nombre de nouveaux-nés ayant effectué des carnages augmentait dangereusement et tout me laissait croire qu'Aubrey était également une vampire que son créateur n'avait pas formée, puisqu'elle ne semblait pas connaître les bases-même de son vampirisme.


[Mais non c'est très bien, j'suis pas une adepte des posts de 3m donc... x)]
Aubrey R. De Marzo
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyDim 17 Juil - 12:04

C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé 1zlbrlv
Allez viens, je t'offre un voyage pour les enfers.

Je regardais encore une fois les milliers d'étoiles dans le ciel. Je n'avais pas souvent l'occasion de voir autant d'étoiles entre New York et ma vie en ville dans Forks. Je m'étais habitué à la lumière tamisée des lampadaires dans les rues, habituée à ne pas voir la beauté du ciel. Je n'avais pas pris le soin de camoufler les yeux rouges et à vrai dire je m'en fichais. Pour une fois, j'avais envie d'être moi même, de pouvoir sortir sans faire attention à la lumière du jour ou encore à mes pupilles rouges dont on pourrait avoir peur. La vie serait tellement plus simple si l'on avait pas à se cacher 24/24h des yeux des humains. La nuit est le seul moment où on peut être tel qu'on est. « Tu es la comédienne la plus pitoyable qu'il m'ait été donné d'entendre. » Je fis mine d'être vexée bien que je ne l'étais pas du tout. Je le savais, je savais que j'étais nulle entant que comédienne mais j'avais tenté. Qui ne tente rien, n'a rien non? « Qui ne tente rien, n'a rien... » Je haussais les épaules penaude. C'était vrai, j'avais tenté, ça n'a pas marcher, tant pis. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il se saurait passé si il était tombé dans le panneau. C'était surement insultant pour lui de se voir parler à une vampire stupide qui fait tout pour attirer son attention. Il avait l'air si ... Sévère? Il était presque froid, voir détaché de la conversation. Je ne lui en voulais pas le moins du monde, je ne supporterais pas ce genre de jeu si j'y assisté. D'un geste rapide, je replaçais une mèche de mes cheveux à sa place alors qu'une bourrasque de vent s'engouffra à l'intérieur une fois de plus.

« Je ne pensais pas que les habitants de Forks étaient tombés si bas. Non seulement on ne vous apprend plus à reconnaître vos semblables, mais on ne vous prévient pas non plus sur ce qui est dangereux pour vous et pire encore, on vous affaiblit en vous nourrissant avec du sang animal.... Vous avez touché le fond, vraiment. » Je ne relevais pas pour l'instant et plonger mes mains dans mes poches, frôlant au passage mon portable et mon paquet de cigarette. Il était vrai que je ne savais pas reconnaitre mes semblables comme il venait si bien de le dire. Je n'avais jamais vraiment croiser un vampire depuis ma venue à Forks. Je vivais plutôt comme un ermite donc je n'en avais pas le loisir. J'en avais peut-être déjà croiser mais je n'y avais pas prêter attention. Je savais qu'il y avait des personnes comme moi ici, je le sentais tout autour de moi. Forks n'était pas une ville calme, du moins, à l'extérieur elle semble l'être mais une fois dedans, on découvre la vérité. C'est une ville occupée par toutes sortes de créatures surnaturelles. Pourquoi Forks? Bonne question. Je n'étais pas du coin, je ne connaissais guère l'histoire de cette petite ville au passé tranquille et au présent mouvementé.

« Je suis de New York, pas de Forks. » Ma voix était dure et insisté sur le fait que je n'étais pas ici. Une petite touriste quoi, sans importance. « Allez vous plaindre à mon créateur si cela ne vous plait pas. Oh, et juste une chose, j'ignore même son nom, alors bon courage pour le trouver. » J'ironisais. Je ne savais pas où était mon créateur et encore moins qui il était. Je n'avais reçus que des lettres de lui, rien de plus. Il m'avait transformé et il était partit. Il m'avait seule dans cette ruelle de New York, totalement déboussolée et assoiffée. J'avais dus boire du sang de cette poche d'hôpital et pour la première fois, j'avais senti cette ivresse que je n'avais jamais ressentit auparavant. J'aurais pus devenir accroc au sang humain, comme la plupart des vampires qui se nourrisse une fois d'un humain et qui en finissent accroc. J'avais déjà tuer, j'avais déjà tuer un humain. Mais je faisais attention, je me contrôlais le plus possible. Je ne devais pas craquer, non. Nature ou pas, je ne voulais pas devenir une machine à tuer. « Je connais les règles principales mais il est vrai qu'on ne m'a jamais appris à reconnaitre un vampire bien que je savais pertinemment que vous en étiez un. Je ne suis pas débile à ce point. » Enfin si, peut-être. D'un geste naturel, je sortais mon paquet de cigarette de ma poche, attrapais lentement une cigarette que je me mettais dans la bouche avant de l'allumer et de tirer une bouffer dessus. Lentement, je soufflais la fumé grisatre en l'air et l'observais un instant.
Kaiji Yuu
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyLun 18 Juil - 0:36

Qui ne tente rien n'a rien... Une citation très connue dont j'avais déjà oublié l'auteur... Pourtant elle me paraissait plus insensée qu'intelligente. Après tout c'était se jeter dans la gueule du loup et laisser le destin décider de ton sort, n'est-ce pas ? Je vais essayer de te rouler, on verra si ça marche ou pas. Si ça marche tant mieux, si non, ben, tant pis pour ma gueule... Je ne partageais pas cette façon de penser puisque j'optais plutôt pour le contrôle du destin en bon manipulateur que j'étais. Je guettais les bonnes personnes et m'entourait uniquement de celles qui importaient vraiment. Je n'étais pas passé de condamné à mort à roi sans aucune raison. J'avais erré dans les couloirs, j'avais tendu l'oreille ; j'avais remarqué que Stacey était proche de la Reine des Volturi... Alors je m'étais rapproché de Stacey, et les choses s'étaient faites d'elles-même ensuite. Laisser le destin faire au lieu de lui forcer la main, c'était pas mon truc.


« Je suis de New York, pas de Forks. »


Je levai les yeux au ciel ; et puis quoi ? Elle ne venait peut-être pas de Forks mais en attendant, elle s'y trouvait et s'était rendue seule dans une forêt très dense. Ça voulait bien dire qu'elle la connaissait un minimum, et donc qu'elle n'était pas arrivée dans la journée. Je ne relevai pourtant pas, ce détail me paraissait trop futile pour que j'y réponde.


« Allez vous plaindre à mon créateur si cela ne vous plait pas. Oh, et juste une chose, j'ignore même son nom, alors bon courage pour le trouver. »


A ces mots, je ne pus en revanche que froncer les sourcils. Je finis enfin par daigner me retourner pour poser mes yeux rouge sang sur elle, la regardant de haut en bas. On aurait pu dire que mon air était hautain ; peut-être était-ce le cas, c'était une habitude que j'avais certainement prise à Volterra... Quoique j'avais toujours été égocentrique et imbus de ma personne.
Cependant, la première chose que je remarquai en posant les yeux sur la jeune vampire, ce fut sa ressemblance frappante avec Jaëlle, ma chanteuse. Je restai alors silencieux, observant le moindre de ses faits et gestes, ses mimiques lorsqu'elle parlait. Mais il n'y avait que le physique qui était semblable, quoique, elle semblait elle aussi avec un caractère assez pourri dans son genre.


« Je connais les règles principales mais il est vrai qu'on ne m'a jamais appris à reconnaitre un vampire bien que je savais pertinemment que vous en étiez un. Je ne suis pas débile à ce point. »


La jeune femme sortit une cigarette qu'elle alluma avant de la coincer entre ses lèvres. J'eus un petit sourire en me rappelant de la trace que j'avais laissée dans le cou de Jaëlle avec ce petit objet qui se consumait avec le temps. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'avais le visage à quelques centimètres du sien, mes yeux fixant les siens tandis qu'elle recrachait la fumée grisâtre sur mon visage. Lentement, je m'écartai un peu, juste assez pour pouvoir la contourner, le regardant à nouveau de haut en bas.


« Tu ne sais pas le nom de ton créateur, mais bien que tu sois ignorante, j'imagine que tu n'es pas aveugle... Tu peux donc me faire une description physique, n'est-ce pas ? »


Je finis par m'arrêter de tourner, stoppant mes pas une fois de retour devant elle. Je la dépassais de bien une tête, voire plus ; je me sentais supérieur, et d'ailleurs, c'était un fait : j'étais supérieur à elle. Vous n'imaginez pas comme cette pensée me faisait un bien fou. Je sondai son regard un moment avant d'enfin reprendre la parole.


« Sais-tu qui sont les Volturi ? »
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyMar 19 Juil - 17:41

C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé 1zlbrlv
Allez viens, je t'offre un voyage pour les enfers.

En moins de temps qu'il le faut pour le dire, il se tenait là. Devant moi, ses prunelles rouges sangs plongées dans les miennes. Si j'avais été humaine, j'en aurais perdu tout équilibre, être aussi proche de quelqu'un m'avait toujours un peu secouée. Je soutenais son regard bien que déboussolée par ce rouge. Même mes prunelles n'étaient pas aussi rouge. Je distinguais chacun de ses traits impassibles, sans émotions. Et il était là, à deux centimètres de mon visage, me regardant de façon à dévoiler tous mes secrets les plus enfouis. J'aurais rougis si je l'avais pus, c'était sur et certain. Je tenais toujours ma cigarette dans ma main gauche et je jouais légèrement avec, m'amusant à la faire tournée. Je ne le quittais pas des yeux, il ne fallait pas qu'il m'échappe une seconde du regard, sinon je savais que j'étais perdu. C'était un prédateur et moi, un agneau. Il se mit à me tourner au tour, me détaillant dans les moindres détails. « Tu ne sais pas le nom de ton créateur, mais bien que tu sois ignorante, j'imagine que tu n'es pas aveugle... Tu peux donc me faire une description physique, n'est-ce pas ? » Je levais les yeux vers le ciel et réfléchissais.

Une feuille avec des écritures. Voilà ce qu'était mon créateur. Une poche de sang humain planqué derrière un vieux fauteuil éventré par des coups de couteaux. Il n'existait pas dans mon monde, il était invisible à mes yeux. Il me connaissait par cœur, je le voyais dans chacune de ses lettres mais pourtant moi je ne savais rien de lui. Il n'était que l'inconnu qui m'avait sauvé la vie, que l'inconnu de ce bar miteux qui avait voulu sauver une blonde ivre. Ce n'était pas mon héros, enfin si peut dire ça comme ça. Je relevais mon regard vers le vampire qui s'était arrêter. D'un geste naturel je portais ma cigarette à mes lèvres et en tirais une autre bouffée avant de la souffler doucement loin de lui. Je lui répondis alors, avec toute la douceur que je pouvais avoir. « Mon créateur est une feuille de papier avec des écritures. Une poche de sang humain cachée derrière un canapé qui se trouvait dans la ruelle dans laquelle je me suis réveillée après un accident de voiture dont j'aurais dus mourir. Je ne sais pas qui il est, je ne sais pas comment il s'appelle ni si il est brun ou blond, grand ou petit, gros ou fin. » Je jetais en suite un coup d'œil au ciel qui s'assombrissait de plus en plus. Mes yeux s'adaptèrent rapidement à la luminosité, un humain normal n'y verrait quasiment pas, un vampire si. J'aimais cette capacité de pouvoir voir même dans des endroits où la lumière est si base que même un chat ne peut pas voir. C'est tellement surprenant quand on a vécu la plus part de sa vie en tant qu'humain et qu'on découvre toutes ses nouvelles choses en tant que vampire. On redécouvre le monde, on réapprend à vivre. Ce que j'aimais par dessus tout c'était toutes ses différentes odeurs que l'on pouvait découvrir. Même une simple rose prenait beaucoup plus de sens avec ses nouvelles capacités. On respire l'univers, on le découvre. J'aimais être un vampire pour ses choses là. Après, le reste ce ne sont que des conneries qui nous empêche de vivre. Cette soif intense, cette douleur que l'on ressent quand elle arrive. Une torture sans fin.

Il s'arrêta. Aussi banalement qu'il s'était mis à tourner. Il me regardait de haut, de manière à me montrer qui était le plus fort. Je n'avais pas peur, non, pas le moins du monde. Je le regardais de mes yeux rouges sangs, je le détaillais pour la énième fois, je me délectais de chacun de ses traits magnifiquement conservés, respirant la jeunesse éternelle. Il était l'un de ses vampires qui nous fasciner au plus au haut point; l'un de ceux qu'on admire de loin, que quand ils nous passent devant leurs éclats nous illumine. Le genre de personne dont on rêve en secret, séduisant et ténébreux. La beauté la plus envoutante et mortelle qui soit. Je l'aurais admiré pour ce côté mystérieux si j'avais été humaine, je me serais laisser envouter telle un papion est envouté par l'arôme d'une fleur. Je me serais laisser rêver aux creux de ses bras et aurais finit en quatre heure, comme repas. C'est triste de voir à quel point les humains sont ignorants, surtout que les vampires sont tout autour de nous, ils nous gardent en sécurité en quelque sorte. Les humains sont à eux, pas aux lycans ou autres animaux de la nuit. Ses yeux plongés dans les miens me donnait cette impression que je me retrouvais à nue face à lui, je me sentais nue et c'était très désagréable. J'aurais aimé rester secrète à ses yeux, j'aurais voulu qu'il ne sache rien de moi et que quand il partirait dans la nuit, il oublierait même mon visage. Je sentis le souffle du vampire sur moi alors qu'il se mit à parler; me tirant ainsi de mes pensées. « Sais-tu qui sont les Volturi ? » Je secouais lentement la tête alors que mon cerveau bouillonnait pour savoir où j'avais déjà entendu ce nom. Ils étaient surement vampires et surement crains vu que ce nom me disait vaguement quelque chose. Je resserrais mes doigts autour de ma cigarette qui se consumée sans que je tire une bouffée dessus. Tant pis, elle partira si elle doit partir. J'ouvrais la bouche et laissais ses mots en sortir. « Il me semble avoir déjà entendu ce nom quelque part, il me dit vaguement quelque chose. Pourquoi? Devrais-je le savoir? » J'étais sincère pour le coup. Si il y avait quelque chose d'important à savoir sur ses Volturi, il fallait absolument que je le sache.
Kaiji Yuu
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyMer 20 Juil - 1:56

« Mon créateur est une feuille de papier avec des écritures. Une poche de sang humain cachée derrière un canapé qui se trouvait dans la ruelle dans laquelle je me suis réveillée après un accident de voiture dont j'aurais dus mourir. Je ne sais pas qui il est, je ne sais pas comment il s'appelle ni si il est brun ou blond, grand ou petit, gros ou fin. »


La jeune femme avait mis du temps à me répondre, elle semblait réfléchir, penser. Je n'aimais pas que les gens à qui je posais des questions prennent leur temps pour me répondre ; j'étais certes éternel mais je ne tenais pas à gaspiller mon temps inutilement à regarder les autres dans le blanc des yeux pendant qu'ils cherchaient quoi me répondre.
Mais cette fois, c'était différent... Cette nouvelle-née semblait vraiment n'être au courant de rien concernant sa nouvelle nature et tout ce que cela impliquait, et j'avais envie d'en jouer. Lui poser des questions me distrayait, d'autant plus qu'elle ne rechignait pas à l'idée de me répondre comme certains auraient pu l'être. Je pouvais donc m'amuser un peu, omettre la personne que j'étais pour la tester. Passionnant.


Et puis je ne pouvais pas nier que j'étais curieux. Cette jeune femme ressemblait tellement à Jaëlle, elle était presque son sosie. Peut-être une jumelle dont Jaëlle avait ignoré l'existence ? C'était une question sur laquelle je me pencherais volontiers durant mon temps libre. Au fond de moi je savais que cette recherche ne donnerait rien mais soit, au moins elle me ferait plaisir.
La jeune femme sembla se perdre dans la contemplation du ciel, si bien que j'en profitai pour la détailler davantage. Elle était séduisante ; peut-être était-ce la raison pour laquelle le vampire inconnu l'avait mordue ? Ou bien qu'il lui envoyait des lettres. Comme c'est chou, elle avait un admirateur à moitié secret... Elle le croisait peut-être tous les jours sans le savoir, une vraie romance à l'eau de rose. Je ne relevai pas ses dires sur son créateur, tout du moins pas pour le moment ; le mot "idiote" me brûlait les lèvres et je ne tenais pas à en venir à la force si vite avec ma "nouvelle amie". Quelle douce ironie... une amie, un rêve éphémère auquel trop de gens s'accrochaient aujourd'hui.


« Sais-tu qui sont les Volturi ?
- Il me semble avoir déjà entendu ce nom quelque part, il me dit vaguement quelque chose. Pourquoi ? Devrais-je le savoir ? »



Je ne bougeai pas, l'espace de quelques instant, fixant la jeune femme dans les yeux. Allons bon, quelqu'un lui apprenait à se nourrir de sang animal mais personne ne lui parlait de ceux qui créaient les lois ?


« C'est navrant, celui qui te forme à la place de ton créateur est incompétent. »


Je posai un instant mes yeux sur le ciel, avant de revenir sur Aubrey, l'air inquisiteur.


« Tu dois connaître les Volturi et apprendre à les reconnaître. Ils ne préviennent pas ; ils apparaissent, et ils agissent. Ils vivent à Volterra en Italie et ont un Roi à leur tête. Très égocentrique, égoïste et qui aime être ainsi. Ce sont eux qui dictent les lois et les font respecter, ils peuvent en un claquement de doigt te faire arracher la tête et la pitié ne fait pas partie de leur langage sauf si elle peut servir leur intérêt. »


Je levai la main et vint frôler sa peau de marbre du bout des doigts, laissant ma peau entrer en contact avec celle de son cou, un contact bref ; oui, les Volturi ont le droit de vie ou de mort sur les créatures surnaturelles bien que ces derniers temps la situation échappe à leur contrôle. Je comptais bien remettre les choses dans l'ordre, de toute manière. Je me glissai à nouveau dans le dos de la jeune femme, mes doigts courant souplement le long de son bras tandis que j'approchai mes lèvres de son oreille.


« Neuf vampires sur dix parmi eux sont dotés de dons puissants. Pour les reconnaître c'est très simple... Tous portent une cape allant du gris clair au noir le plus intense qui soit. Le gris clair c'est la garde simple... Viennent ensuite les émissaires et mercenaires avec une cape un peu plus foncée... La garde rapprochée du Roi possède une cape gris foncé tandis que le Roi est le seul à posséder une cape noire... »


Et dieu seul savait à quel point je l'aimais, ma cape noire. J'aimais la mettre et observer les visages des gens qui m'entouraient, tous éprouvaient ou peur ou admiration, parfois les deux. Ayant fini mon explication, je m'écartai légèrement de la jeune femme en effectuant un pas en arrière. Je n'entrais pas dans les détails, si elle souhaitait en savoir davantage, pour sa sécurité, elle n'aurait qu'à en parler autour d'elle... Je tournai la tête vers la forêt, appréciant la brise qui me caressait le visage. Les feuilles des arbres murmuraient dans une langue incompréhensible tandis que le soleil se couchait à l'horizon. S'il y avait bien une chose que j'aimais, c'était la nature.


« Quel est ton nom ? »
Aubrey R. De Marzo
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyMer 20 Juil - 14:43

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Allez viens, je t'offre un voyage pour les enfers.

Ma cigarette se consumait lentement sans que je vienne la chercher. Je la laissais entres mes doigts fins, je la laissais faire. Je n'en avais plus besoin après tout. Même cette envie dévorante que je pouvais avoir autrefois avait disparut. Je fumais juste pour le simple plaisir de fumer. Je savais très bien que cela ne me pourrirais plus la santé, alors autant en profiter. Je regardais rapidement la cigarette qui s'était consumée et qui était arrivée à la fin. Elle n'était plus que de cendres et continuait de brûler jusqu'à mes doigts. Je la jetais d'un geste vif et appliqué un peu plus loin après avoir pris de loin de vérifier qu'elle n'était plus dangereuse et qu'elle ne brûlerait pas toutes la clairière. Quelques grains de goudron volèrent lentement dans le ciel, s'élevant de plus en plus haut, presque pour aller toucher la cime des grands pins. Le vent emporta avec lui l'odeur de ma cigarette, il la dispersa un peu partout. Elle se mêla aux autres senteurs telles que celle des fleurs qui fleurissaient un peu plus loin dans la forêt ou encore l'odeur des animaux qui passaient par là. La forêt dégageait des milliers d'odeurs agréables et c'était difficile de toutes les différencier. Je n’imaginais même pas me retrouver à la mer avec toutes ses différentes senteurs salées. Je m’imaginais m’imaginais en pleine nuit, allongée dans le sable fin, face à l'océan si bleu reflétant parfaitement l'imagine dorée de la lune. La prochaine fois, je partirais à la mer. C'est décidé.

Le vampire posa ses yeux écarlates sur moi alors que je reposais mes prunelles sur lui. « C'est navrant, celui qui te forme à la place de ton créateur est incompétent. » Il regarda alors le ciel. Je ne pouvais qu'aquiessais, c'était vrai après tout. Il était incompétent, qui qu'il soit. Il ne m'avait jamais aider plus que par des lettres, il n'est jamais vu me voir pour me demander si ma nouvelle vie se passait bien. Il se contentait de griffonner des mots sur une feuille de papier et me l'envoyait. Il ne lui était jamais venu à l'esprit que j'aurais besoin de lui, simplement pour pouvoir avoir quelqu'un à qui parler, à qui confier mes peurs les plus enfouies. Avoir simplement un compagnon de voyage, quelqu'un qui pourrait vivre à mes côtés pour que je ne me sente pas désespérément seule. « Tu dois connaître les Volturi et apprendre à les reconnaître. Ils ne préviennent pas ; ils apparaissent, et ils agissent. Ils vivent à Volterra en Italie et ont un Roi à leur tête. Très égocentrique, égoïste et qui aime être ainsi. Ce sont eux qui dictent les lois et les font respecter, ils peuvent en un claquement de doigt te faire arracher la tête et la pitié ne fait pas partie de leur langage sauf si elle peut servir leur intérêt. » Il avait reporté son regard écarlate sur moi et désormais il venait caressé mon cou avoir douceur du bout des doigts. L'espace d'un instant je crus sentir un frisson parcourir ma colone vertébrale. On ne m'avait pas frôler depuis longtemps, j'évitais bien tout contact avec les êtres humains, je ne pouvais toucher personne. Il tourna autour de moi avec lenteur, caressant mon bras, faisant courir ses doigts. Je ne bougeais pas alors qu'il rapprochait ses lèvres de mon oreille. Je regardais droit devant moi, le souffle normal. Je n'avais pas peur de lui, j'avais surtout peur de ses mains sur moi. « Neuf vampires sur dix parmi eux sont dotés de dons puissants. Pour les reconnaître c'est très simple... Tous portent une cape allant du gris clair au noir le plus intense qui soit. Le gris clair c'est la garde simple... Viennent ensuite les émissaires et mercenaires avec une cape un peu plus foncée... La garde rapprochée du Roi possède une cape gris foncé tandis que le Roi est le seul à posséder une cape noire... »

Leur image me sauta aux yeux. Ils se dessinaient tous, l'air grave au fond de la clairière, nous observant de leurs prunelles pourpres. Le roi, comme il venait si bien de me le décrire, était en retrait, plus en avant du reste du groupe. Je ne distinguais pas son visage mais je voyais ce rictus moqueur sur ses lèvres tentée de rose. Il me souriait d'une manière qui pourrait faire trembler même le plus gros des rochers. Leurs capes voletaient au vent et dessinaient des petites vagues grisâtres. Il faisait noir et pourtant, ils semblaient si lumineux. L'un d'eux claqua des doigts et je fermais les yeux pour éviter d'en voir plus. Quand je les ré-ouvrais, ils n'étaient plus là. Ils n'étaient que le fruit de mon imagination mais surement aussi terrifiant que dans la réalité. Je regardais le vampire qui se trouvait toujours derrière moi, bien que le regard tourné vers la forêt. Je portais mon regard au même endroit que lui, sans savoir exactement ce qu'il regardait. Je respirais un bon coup alors qu'il prit à nouveau la parole. « Quel est ton nom ? » Un coup de vent vint alors nous caresser le visage, emportant mes cheveux dans la direction du vampire, je les replaçais rapidement et pris la parole. « Aubrey... » Une pause. « Les Volturi sont donc très puissants... » Ce n'était qu'un murmure censé être uniquement pour moi mais il était trop fort pour être un aparté. Je réfléchissais à voix haute, chose qui m'arrivée assez souvent. Je lui avais donner mon nom, sans problème, comme si je lui faisais confiance. Je me retournais et plongeais mes prunelles dans les siennes en l'espoir qu'il soutienne mon regard et dans un murmure j'ajoutais. « Aurais-je l'occasion de savoir le votre? » Je le regardais dans les moindres détails. C'est triste ce que les vampires peuvent être beaux.
Kaiji Yuu
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyMer 20 Juil - 23:15

Suite à mes explications sur les Volturi, un lourd silence s'installa entre la jeune femme et moi. J'étais satisfait, elle fixait la lisière des bois et ne bougeait plus du tout, comme... pétrifiée ? Oui c'était le mot. je ne voyais certes pas son regard puisque j'étais derrière elle, mais je l'imaginais déjà effrayé. J'observais les arbres ; j'avais vu des forêts se faire déboiser avec le temps, et la nature que j'avais connue à ma naissance me manquait cruellement. Abondante, dense et dangereuse... aujourd'hui plus personne ne craignait la force de la nature, encore moins l'être humain qui la ravageait un peu plus chaque jour. Et certains vampires luttaient pour laisser vivre ces êtres sans morale et sans respect ? C'était insensé.


Je finis par sentir les yeux de la jeune femme se poser sur moi, signe qu'elle s'était retournée pour me voir. Je ne bronchai pourtant pas, appréciant encore de pouvoir lui faire craindre ma famille sans même lui dire que j'en faisais partie. J'éprouvais une certaine satisfaction, elle était restée muette suite à mes aveux, comprenant alors que son créateur lui avait caché une information d'une importance capitale pour sa survie. Elle pouvait lui en vouloir, d'ailleurs j'espérais grandement qu'elle tente de retrouver son créateur pour une raison x ou y, ainsi je pourrais alors m'occuper de son cas pour avoir enfreint les règles.


« Quel est ton nom ?
- Aubrey... »



Je reposai les yeux sur la jeune femme, qui marqua une légère pause avant de reprendre la parole, pensant à haute voix.


« Les Volturi sont donc très puissants... »


Je la dévisageai, réprimant un sourire. Si j'avais été d'une vacherie extrême, je l'aurais poussée à bout pour qu'elle tente de me battre, qu'elle essaye ne serait-ce que de me toucher, je l'aurais esquivée encore et encore jusqu'à en avoir marre et la mettre à terre. Ce scénario me plaisait bien, mais il aurait d'ores et déjà éveillé ses soupçons et je souhaitais la faire attendre encore et encore avant d'apprendre qui j'étais vraiment.


« Aurais-je l'occasion de savoir le votre ? »


Un sourire amusé éclaira mon visage, visage qu'elle détaillait sans aucune pudeur. Elle semblait avoir croisé bien peu de vampires depuis qu'elle avait été mordue, pour m'observer ainsi. Par-dessus tout elle était curieuse... Peut-être cherchait-elle sur moi un signe distinctif lui permettant d'avoir un déclic sur un vampire dont on lui avait déjà parlé. J'arquai un sourcil avant de jeter un coup d’œil par l'endroit où j'étais arrivé. Le soleil déclinait grandement à l'horizon et je devrais bientôt rejoindre mon garde là où je lui avais demandé de me rejoindre.


« Tu le sauras bien assez tôt, Aubrey... »


Son prénom était peu commun, d'ailleurs. Je relevai les yeux vers le soleil, avant de les reposer sur la vampire afin de ne pas lui laisser le temps de répliquer quoique ce soit. Et oui, elle avait coopéré, mais rien ne m'obligeait à en faire de même...


« Je pars, ma petite visite à Forks n'était que passagère. Tu m'auras au moins été un peu utile, bien qu'au final je n'ai pas pu vraiment profiter du couché du soleil. »


La pénombre tombait petit à petit sur Forks et à plusieurs mètres de nous, un homme enveloppé dans une cape d'un gris foncé fit son apparition soudainement, comme venu de nulle part. Je me retournai et sans un regard de plus pour Aubrey, je m'éloignai d'elle, regagnant l'endroit où j'avais laissé ma cape noire pour m'en emparer et me recouvrir avec. D'un geste souple, je recouvrai ma tête avec le capuchon, devenant alors presque invisible dans les ténèbres de la nuit. Je me rendis aux côtés de mon garde, qui s'inclina légèrement à mon approche. Je le fusillai du regard sans rien dire, si bien que le grand gaillard ne sut plus où se mettre.


« J'avais senti que vous n'étiez pas seul... »


J'en avais assez entendu. Je levai un bras, les yeux rivés sur le ciel que le soleil avait déserté, laissant des nuages aux couleurs douces derrière lui. Le vampire ne se fit pas prier et lançant un regard glacé à Aubrey, il empoigna mon avant-bras et la seconde d'après, nous avions disparu.
Aubrey R. De Marzo
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C'est drôle comme j'ai l'impression de te connaître toi... [Aubrey] → Terminé EmptyJeu 21 Juil - 10:51

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