♣️ Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? ♣️
♣️ Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? ♣️
♣️ Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? ♣️
♣️ Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? ♣️
♣️ La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? ♣️
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 Why can't you see that you always perturb me so ? → Aubrey

Twilight RPG :: Remember that day... :: Fin de Partie
B. Arthemis Campbell
B. Arthemis Campbell

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptySam 13 Aoû - 20:52


Aubrey & Barbara





Why can't you see that you always perturb me so ? → Baby ; Serj Tankian




Je marchai, tranquillement dans le centre ville de Forks, sans but précis. Juste pour marcher. C'était agréable, tant que je ne parcourrai pas la ville trop longtemps. Au bout de quarante minutes environ, mon boitement avait tendance à s'accentuer, et ma jambe gauche se tordait vite de crampes. Je faisais donc bien attention à régulièrement faire des pauses, pour reposer mes guibolles et ma pauvre colonne vertébrale qui en bavait depuis ma chute. Je m'adossai donc à un mur, regardant avec indifférence les passants défiler devant moi, pendant quelques secondes. Indifférent ? Jusqu'à un certain point. Jusqu'à ce qu'une magnifique blonde passe devant moi, me remarquant à peine. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine, mon estomac se contracta douloureusement, et si je l'avais eu plein, j'aurai surement vomit tout son contenu en pleine rue, sans que je ne puisse me contrôler. Un horrible sentiment de peur mêlée à de la culpabilité s'empara de mon corps entier. Un sentiment de dégoût, je dirai même. De dégoût envers moi-même, peut être : envers cet être immoral que j'étais devenu avec le temps. Tandis que je luttai contre mes larmes, Bleuenn continuait tranquillement sa route, ne se doutant de rien. Non. Non ! C'était impossible. Blue n'était plus là. Elle était six pieds sous terre à New York, croulant sous les bouquets de fleurs et les bougies que ses proches déposaient régulièrement sur sa tombe. Je l'avais vu ! Je l'avais vu affalée sur le plancher, les cheveux lui cachant le visage, un sachet de poudre dans la main. Je lui avait touché le cou sans trouver de pouls, j'avais entendu les ambulanciers me dire d'un air désolé qu'il n'y avait rien à faire, je l'avais vu reposer dans son cercueil. Alors bordel, que foutait elle donc ici ? J'observai Blue, de dos à présent, mes yeux embués de larmes. Même démarche. Même corpulence. Même chevelure dorée.

Je ne sais pourquoi, l'idée que Blue ait pu avoir un sosie ne m’effleura d'abord tout bonnement pas l'esprit. Dans mon délire psychotique, et sous le choc, je fut d'abord persuadé que Blue était revenue pour se venger. Se venger de ce que je lui avait fait. Car même si je refusai de l'admettre officiellement, j'étais la cause de sa mort et je le savais. Les jambes tremblantes, je la suivis. Elle traversa la ville entière, et j'eu peur, un moment, de ne pouvoir la suivre à cause de ma jambe. Mon dos me lançait des injures pour cette vitesse trop soutenue, mais je ne pouvais m'arrêter de marcher. Il fallait que je la suive. Mes jambes me portaient d'elles mêmes, sans que je ne puisse rien y changer. Pendant le long moment où elle marcha, mes idées se remirent en place. Bien évidement, ce n'était pas Blue. Juste quelqu'un qui lui ressemblait. Et pourtant, j'avais toujours cette boule de peur et de culpabilité dans la gorge, et un énorme sentiment de stress et d'angoisse.

Enfin, alors que je pensai abandonner, mon boitement trop gênant, ma colonne vertébrale en feu, « Blue » s'arrêta devant la seule librairie de la ville et y pénétra. Je franchi la porte à mon tour, m'efforçant de sembler marquer de l’intérêt pour un livre de cuisine, surveillant la belle blonde du coin de l'oeil. Elle avait pris un livre, et le feuilletait distraitement. Sans réfléchir, je m’avançai vers elle. Il fallait que j'entende le son de sa voix, que je croise son regard, pour me convaincre qu'elle n'était pas Bleuenn. Sans jeter un oeil au bouquin qu'elle tenait, je lâchai une phrase à tout va, essayant d'engager la conversation et de lui faire lever les yeux. « Eumh... Très bon livre ! Je vous le conseille vivement ! » J'avais dis ça sans réfléchir, sans même savoir quel genre de livre elle tenait à la main. Il ne me restait plus qu'à espérer que ce n'était pas un agenda vierge ou un compte pour enfant. Sans quoi j'aurai l'air vraiment con, et elle me prendrait pour un fou. Mais n'était ce pas ce que j'étais réellement ? Un fou ?
Aubrey R. De Marzo
Aubrey R. De Marzo

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 14 Aoû - 13:06

Aubrey && Barbara.



New York ne me manquait pas. Ou du moins très peu. Forks et Volterra réunit, on obtenait un mini New York, avec ses bars, ses parcs splendides et ses gens spéciaux. A Forks on a tous les vampires et les lycans et à Volterra on a les Volturi. J’étais plus souvent fourrée à Forks qu’à Volterra, je profitais souvent de m’échapper pour pouvoir enfin voir Jamie. C’est dur cette distance qui pouvait nous séparés mais il fallait l’acceptée, je n’avais pas vraiment le choix. Rejoindre la puissante famille Volturi était mon choix, je devais le respecter. Félix m’apportait beaucoup en ce qui concerne la maitrise de mon don, c’était marrant de travailler avec lui sachant que je ne faisais jamais brûler ce qu’il fallait. C’est le risque du métier après tout. Je n’avais pas encore rencontré Jaëlle mais j’en mourrais d’envie, rien que d’entendre parler d’elle me donnais envie de la voir en face, de pouvoir entendre le son de sa voix, pouvoir voir ses traits identiques aux miens. Elle était plus jeune que moi il parait, mordue plus tôt donc. Je m’en fichais de savoir quel âge elle avait, je voulais juste la connaitre. J’étais de nature curieuse et cette histoire développait ce côté de ma personnalité que je cachais très peu. Kaiji avait pus en voir toutes les étendues et Jaëlle en verrait une bonne partie. Je savais que j’allais l’assommée de questions, de pourquoi, de comment et de quand et c’était pour ça que sa venue me tardée. Je croisais juste les doigts pour qu’elle ne me rejette pas en me voyant, mais plutôt qu’elle me recueille à ses côtés.

Mes talons claquaient contre le sol en béton. Je sortais juste d’un rendez-vous avec Jamie et j’étais donc la tête dans les nuages, rêveuse et amoureuse. J’étais tombée sous son charme, il m’avait charmé oui. C’est étrange quand on y pense, se faire envouter de la sorte, c’est rapide et on ne sent pas la douleur, on se délecte de chaque moments comme si c’était le dernier alors que l’éternité nous tend les bras. J’ai son odeur sur moi, dans mes cheveux et sur mes vêtements. Elle ne me quitte pas alors que je frôle des passants dans la rue ni quand je bouscule une vieille dame qui bougonne quelques minutes, qui m’insulte pendant deux secondes avant de continuer sa marche tremblante. Comme j’avais quitté Volterra, je portais ma cape sur les épaules, laissant mon visage et mes cheveux à découvert. J’avais tout de même pris le soin de mettre mes lentilles de contact pour éviter d’éveiller tous soupçons. Ce n’était pas le moment d’en éveiller d’ailleurs. Le temps était orageux comme tout le temps à Forks et l’air chaud caressait mon visage pâle aux allures de poupée de cire. Je passais devant un jeune homme qui semblait aller mal, je ne lui portais pas attention alors que d’un pas gracieux, je m’avançais dans la rue. C’était un humain et son odeur m’avait envoutée l’espace de quelques secondes. Si j’avais eu soif, je pense que je me serrais jeté à son cou malgré ma raison hurlant d’arrêter et de partir, de fuir. Le sang humain est une immense torture quand on s’y plonge dedans, c’est tellement dur d’y résister qu’on y cède trop facilement. Comme une énorme tablette de chocolat placée dans le frigo qui nous supplie de venir la dévorée.

Je rentrais alors dans une librairie et regardais quelques bouquins qui étaient posés à l’entrée. Un roman dévoilant une histoire d’amour à la Roméo et Juliette où le héros tombe fou amoureux d’une jeune femme d’un milieu assez pauvre. Je parcourais rapidement les pages en cherchant l’action que j’aimais dans les livres de ce genre. Je voulais voir des larmes et voir que l’amour n’est pas toujours parfait malgré les dires des gens. Je m’y perdis quelques minutes, le temps d’entendre le tintement de la clochette d’entrée et de sentir l’odeur de l’humain que j’avais croisé sur le trottoir, venir m’envahir les narines. Je fis mine de ne pas l’avoir vu. Il me suivait ou bien… ? Je plongeais mon regard dans les pages de mon roman, pour montrer que j’étais occupée. « Eumh... Très bon livre ! Je vous le conseille vivement ! » Je relevais les yeux, un léger sourire amusé sur le visage. Je voyais la gêne dans son regard et pourtant je voyais la conviction sur ses lèvres. Il était troublant. Il était une contradiction à lui tout seul, intéressant. « Depuis quand les hommes apprécient les histoires à l’eau de rose ? » Un léger rire s’échappa de mes lèvres alors que je fermais le livre d’un doigt habile. Je posais mes yeux noisette sur le jeune homme et lui souriais. J’ai toujours été une fille sociable, on me parle, je parle. On est agréable, je souris bêtement. Innocente en apparence oui, mais pas vraiment. « Dites, vous me suivez ? » Je ne pus m’empêcher de lui demander, c’était ma curiosité qui parler pour moi. Je ris une fois de plus « Désolée, ça ne se demande pas. Je lui tendis la main. Aubrey, enchantée. » Ma voix se voulait agréable et elle l’était. Je voulais passé pour une personne normale, ce que j’étais après tout. Je regardais ma main tendu vers lui et me mordis la lèvre avant de plonger ma main dans la poche de mon jeans. Si je le touchais, c’était le début de la fin. Oublions les contacts physiques.

horsjeux: Désolée pour ce pavé un peu trop nul u__u
B. Arthemis Campbell
B. Arthemis Campbell

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 14 Aoû - 15:59


Aubrey & Barbara





I tried my best to be guarded, i'm an open book instead. I still see your reflection inside of my eyes, that are looking for a purpose, they're still looking for life. → Broken ; Lifehouse



Mes mains tremblaient, mes genoux jouaient des castagnettes et la tête me tournait presque. C'était idiot, oui. Mais comment réagir autrement ? J'étais là, devant la réplique parfaite de la fille que j'avais tuée. Non, non, je ne l'ai pas tuée ! me hurlait une voix dans la tête, tandis qu'une autre me susurrait que c'était tout comme, après tout. Fou. J'étais entrain de devenir un véritable cinglé, doublé d'un crétin au cerveau totalement bouffé par la phéncyclidine. J'étais vraiment pathétique, avec mes yeux pleins de crainte et ma bouche tremblante. Et pour finir en beauté, j'avais lâché une phrase à tout trac totalement idiote.

Je jetai un coup d'oeil angoissé à la couverture du livre, et bien que trop paniqué pour déchiffrer le titre, je me rendais compte que l'illustration était tout ce qu'il y a de plus cucul la praline : un couple s'embrassant amoureusement devant un coucher de soleil. Dans quelle situation m'étais-je encore fourré là ? J'avais l'habitude du ridicule, mais la c'était le gros lot. Je résumai la situation, totalement blasé : de un, j'avais suivi une fille pour la simple raison qu'elle ressemblait à une connaissance ; de deux, je tremblais comme le petit chaperon rouge découvrant que sa grand mère n'est autre que le loup ; de trois, je me ridiculisai une fois de plus avec une phrase d'approche à laquelle je n'avais pas réfléchi une seconde ; de quatre, le livre qui devait me sauver la mise n'était autre qu'un roman à la « amour, gloire et beauté » ; et de cinq, celle que j'avais pris pour Blue quelques minutes plus tôt me regardait avec un air amusé et moqueur. « Depuis quand les hommes apprécient les histoires à l’eau de rose ? » Et voilà, j'étais grillé. Mes lèvres s'agrandirent en un 'O' de surprise et de honte, et je cherchai quelques secondes une réponse à cette question. Au pire, soit je passai pour un gai, soit pour un simple d'esprit. Je préférai largement la première proposition, qui ne me dérangeait pas tellement, étant bisexuel. Je fronçais le nez, avec un petit - et faux - sourire. « Depuis que les femmes jouent à des jeux vidéos et travaillent dans des usines, je suppose... » répliquais-je, haussant les épaules et essayant de contrôler le tremblement de ma voix.

Un rire s'échappa des lèvres de l'inconnue, et je fut ravi de ne pas reconnaître celui de Blue. Blue avait ( ou avait eu, devrais je dire ) une voix plus rauque, grave, et lorsqu'elle riait, cela n'avait rien à voir avec le rire cristallin de la belle blonde en face de moi. Mais malgré ce point rassurant, le regard qu'elle me lança me glaça des pieds à la tête. Les mêmes yeux. Strictement et définitivement les mêmes yeux. Et lorsqu'ils plongèrent dans les miens, je ne pu éviter un mouvement de recul, et mon coeur rata un battement. Cependant, je crois qu'elle ne remarqua rien, car elle me posa une seconde question. « Dites, vous me suivez ? » Que répondre à ce genre de question ? Répondre franchement, ou s'enfoncer dans de piteux et invraisemblables mensonges ? Je ne pouvais mes décider. Devant mon air gêné, elle enchaîna vite. « Désolée, ça ne se demande pas. » Et comme pour se faire pardonner, elle me tendit là main, et me donna son nom. Aubrey. Aubrey, et non Blue ! Met toi bien ça dans la tête, mon vieux. Elle n'est pas Bleuenn. m'ordonnais je. Cependant, regardant bêtement sa main tendue chaleureusement, je ne pu me résoudre à la serrer. Je savais qu'au moindre contact, je pourrai me mettre à sangloter comme un gamin, ou encore m'évanouir... Dans l'état où j'étais, ça ne m'aurait pas étonné. Heureusement, Aubrey rangea sa main dans sa poche, sans que je n'ai besoin d'inventer une excuse pour ne pas la serrer. Je restai un moment à la contempler, incapable de dire un mot, perdu dans mes pensées. Puis je me rendis compte, en retard, que je connaissais son prénom, et qu'elle ne connaissait pas le mien, la faisant attendre sans raisons, et sans même lui parler. Elle devait vraiment se poser des questions sur mon compte ! « Pardon, euh je sais pas ce que j'ai aujourd'hui... Je suis Barbara. Ou Arthemis, c'est comme tu veux, moi ça m'est égal. » Je cherchai quelque chose à ajouter, sans rien trouver, et continuait donc à la regarder d'un air idiot. On aurait dit un amoureux passionné, ou un truc dans le genre. Mais j'étais trop fasciné pour faire autre chose que la regarder. J'avais l'impression d'avoir fait un bond dans le passé. Je secouai la tête. Mes pensées devenaient vraiment plus qu'absurde. « Euuh, non, je ne suis pas fou... je vous rassure. Si je vous regarde comme ça c'est parce que. Non rien. Enfin si. Merde, vous me rappelez quelqu'un c'est tout ! » Je crois qu'après cette énième phrase désastreuse, j'aurait pu être élu boulet de l'année.

hors jeu:
Aubrey R. De Marzo
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyLun 15 Aoû - 12:36

Aubrey && Barbara.



Il semblait affreusement nerveux. Je ne voyais pas pourquoi, même si j'étais une Volturi dans le monde des vampires, je gardais mon côté humain et je n'étais pas si terrifiante que ça. Si? Je n'étais pas comme Jane après tout, je n'avais pas de regard froid à vous tuer sur place. Du moins, je ne pense pas, qui sait, peut-être que lui il considère mon regard comme un regard meurtrier. Merde. « Depuis que les femmes jouent à des jeux vidéos et travaillent dans des usines, je suppose... » Sa voix tremblée légèrement et j'eus envie de poser ma main sur son épaule pour pouvoir le calmer. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il réagit de la sorte, je ne vais pas le manger tout de même. Alors pourquoi sa voix s'estompe en un tremblement, pourquoi grelote-t-il? Je le regarde bas en haut, cherchant désespérément à le comprendre, à lire dans ses yeux timides. « Je ne dirais rien, j'aime joué aux jeux vidéos... » C'était vrai, ça me faisait passé le temps quand j'étais encore à New York, le samedi matin avec la gueule du bois du lendemain de soirée. Ce qu'il y a de bon dans la chose c'est quand on est encore en pyjama, affalé dans l'immense canapé en cuir du salon, la manette en main, les yeux rivés sur le grand écran où les images du jeu défilent. Un pot de glace à la fraise posait juste à côté de nous pour simple repas. Qu'est ce que c'était bon les gueules de bois, on pouvait flemmarder toute la journée avec une excuse plus que valable. J'avais d'ailleurs plusieurs fois échapper aux cours grâce à ça, et j'étais resté bien tranquille chez moi, en pyjama, la tête dans le cul. C'est bien d'être une adolescente au fond.

Je lui donnais mon nom. C'était tout à fait normal après tout, de se présenter. Je voulais le connaitre aussi d'un côté, bien qu'humain, il m'intriguait au plus au point. Je voulais le toucher et pourtant, c'était une très mauvaise idée. Jamie avait eu droit à ma fraicheur et il avait trouvé mon plus noir secret. Mais il avait une partie en lui donc c'était une autre histoire, lui, il était tout ce qu'il y a de plus humain, tout ce qu'il y a de plus inconscient. Je ne pouvais pas prendre le risque avec lui et je ne le prendrais pas. Je le détaillais quelques instants, il n'était pas très grand et assez chétif, ce qui n'était pas très embêtant vu qu'il avait une tête enfantine avec des oreilles d'elfes (c'est pas méchant, hein xD). Il prit un certain temps pour répondre mais au final, il me donna ma réponse. « Pardon, euh je sais pas ce que j'ai aujourd'hui... Je suis Barbara. Ou Arthemis, c'est comme tu veux, moi ça m'est égal. » J'esquissais un sourire. Il avait des noms assez féminins mais ce n'était pas tellement dérangeant, c'était même plutôt original. Je m'appelle bien Aubrey, ce qui n'est pas du tout commun d'ailleurs. Je lui souris avant d'ouvrir la bouche pour parler mais il me coupa.

« Euuh, non, je ne suis pas fou... je vous rassure. Si je vous regarde comme ça c'est parce que. Non rien. Enfin si. Merde, vous me rappelez quelqu'un c'est tout ! » Un rire s'échappa de ma gorge. J'avais donc une autre jumelle? Je le regardais paniqué dans ses mots, sans comprend pourquoi il se mettait dans ses états là. Je n'avais rien dis ou fais qui pourrait le perturbé à ce point, du moins je pense. Je n'avais fais que me comporter normalement, comme une humaine quoi. Je posais mes yeux sur lui et me rapprochais un tant soit peu de lui alors qu'un couple rentrait et me bousculais légèrement. Je me retrouvais donc un peu plus haute que lui, mes yeux sur lui. « Et vous n'aimiez pas cette personne? Elle vous faisiez peur ou bien... ? Parce que vous tremblez et je ne sais pas pourquoi.. C'est assez perturbant à vrai dire.. » Un rire jaune s'échappa de mes lèvres alors que, violemment, je me mordais la lèvre inférieure. Il était surement déjà assez mal à l'aise et moi je l'enfonçais sans lui tendre la main pour remonter à la surface.
B. Arthemis Campbell
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyLun 15 Aoû - 14:34


Aubrey & Barbara





There is so much hate for the ones we love → Running up that hill ; Placebo




De nouveau ce rire cristallin, résonnant dans ma tête tel une bénédiction. C'était la seule chose qui différenciait Aubrey de Blue, et je m'accrochais à ce détail comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. La blondinette s'approcha un peu de moi, et je ne pu m'empêcher d'avoir d'abord un mouvement de recul. Puis, me rendant compte de ma bêtise, je m'étais forcé à reprendre ma place initiale. La sonnette de l'entrée retentit de nouveau, et un couple entra, bousculant Aubrey et la rapprochant ainsi encore plus de moi. Même si cette fois ci, je ne reculai pas, je tressaillis, m'efforçant de garder une respiration régulière et de ne pas m'affoler. Alors que je me plongeais dans ses yeux bleus, elle me pris de court avec des questions auxquelles j'étais incapable de répondre. « Et vous n'aimiez pas cette personne? Elle vous faisiez peur ou bien... ? Parce que vous tremblez et je ne sais pas pourquoi.. C'est assez perturbant à vrai dire.. » Un autre rire. Désagréable celui ci, me faisant presque frissonner.

Oui, je tremblais, je ne pouvais m'en empêcher. Pas de peur, encore moins de froid, mais j'étais abasourdi par le choc, et mon corps réagissait à sa manière. J'avais totalement oublié mes douleurs au dos, mais Aubrey, par sa phrase, me les rappela. Tout mon corps tremblait, et cela ne plaisait pas à ma pauvre colonne vertébrale qui m'hurlait de m’asseoir et de me reposer. Je chassais la douleur aussi vite qu'elle était venue, la fourrant dans un coin inaccessible de mon crane. J'avais l'habitude de faire cela : c'était à peu près la seule chose à faire, mis a part me gaver de phéncyclidine. Je me concentrai sur les question d'Aubrey. Comment y répondre ? Je n'en avait aucune idée. Oui, j’aimais Blue. Ou plutôt je l'avais aimée. Depuis les dernières minutes, je la haïssait plus qu'autre chose. Trop de mauvais souvenir liés à Bleuenn, trop de culpabilité. Et oui, j'avais peur. Peur que ces souvenirs et cette culpabilité ne me quittent jamais, peur que Blue me suive encore et toujours, peur de devoir garder ce fardeau jusqu'à ma mort. Je déglutis difficilement, conscient qu'il me fallait répondre à Aubrey. « Je suis navré si je vous vexe. C'est simplement le choc. C'est que c'est... compliqué. Comme beaucoup de chose me direz vous. » Ce n'était pas une réponse, mais tout était trop confus dans ma tête pour autre chose.

Aubrey m'examinait, se mordillant la lèvre inférieure. Elle semblait se sentir presque coupable de ses questions. « Disons que cette personne m'a... déçu. Elle n'a pas été assez forte pour nous deux alors que j'avais besoin d'elle. Et elle me manque peut être un peu. » Et c'était vraiment ce que je ressentais, après tout. Pour une fois que je lui demandais quelque chose, Blue n'avait pas été foutue de m'aider. C'était simplement une petite lâche et je la méprisait presque. Mais elle me manquait. Parce qu'avec elle, c'était le bon temps. Son sourire, ses yeux expressifs, sa personnalité. Je l'avais aimée. « C'est compliqué... Long, pénible et compliqué. Je ne sais même pas pourquoi je vous dit tout cela... » Je secouai la tête avec un soupir et commençai à me ronger les ongles nerveusement.

hors jeu:
Aubrey R. De Marzo
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyMer 17 Aoû - 11:24

Aubrey && Barbara.



« Je suis navré si je vous vexe. C'est simplement le choc. C'est que c'est... compliqué. Comme beaucoup de chose me direz vous. » Il me vexait, c'était vrai. Je n'avais rien contre lui de mon côté et pourtant j'avais l'impression qu'il déversait sur moi toutes les frustrations qu'il avait envers la personne qui me ressemblait. Ce n'était pas Jaëlle, c'était sur, malgré le fait que nous nous ressemblions, elle n'avait surement pas les mêmes mimiques que moi. Non, c'était une personne extérieure à nous, elle n'était pas de Forks tout d'abord, mais de New York, il était donc possible que je l'ai déjà vu sans vraiment y prêter attention. Après tout, de ma vie new-yorkaise, je n'en ai retenu que les cuites mémorables que je me prenais la plupart des soirs, quand j'allais bien ou mal. Je ne me souvenais quasiment jamais des soirées que je passais mais je me souvenais très bien des gueules de bois du lendemain et ce n'était pas jolie jolie. « Disons que cette personne m'a... déçu. Elle n'a pas été assez forte pour nous deux alors que j'avais besoin d'elle. Et elle me manque peut être un peu. » Ma lèvre aurait cédé sous mes dents qui j'étais encore humaine. C'était une chose à laquelle je m'étais habitué après tout, je me mordais la lèvre quand j'étais gênée.

« Je comprend, c'est toujours bien de pouvoir compter sur quelqu'un mais c'est pas terrible quand cette personne vous laisse tomber au moment où vous en avez le plus besoin.. » Je songeais à mon créateur, mon créateur inconnu qui a trouvé ça bon de me transformer pour que ma vie continue. J'avais eu besoin de lui et lui il ne s'était manifesté que dans des lettres. Pas un indice, pas une photo, rien de concret. Je ne le connaissais pas et pourtant j'avais tellement eu besoin de lui dans ma première année de transformation. Quand la soif me rongeait et que je ne savait pas quoi faire, quand je chassais pour la première fois, quand j'attaquais un humain sous l'emprise de ma soif. Il aurait été là, tout ce serait passer différemment, c'était sur. Je n'aurais pas intégrer les Volturi en premier lieu et en second lieu j'aurais pas la mort de tous ses innocents sur la conscience. J'en souffrais après tout, parce que j'étais une tueuse. « C'est compliqué... Long, pénible et compliqué. Je ne sais même pas pourquoi je vous dit tout cela... » Il secoua la tête et se mit à se ronger les ongles nerveusement.

Tout est long, pénible et compliqué dans la vie. C'est assez pénible de ce le dire, mais c'est le cas. La vie est chiante en elle même, elle nous réserve des tas de surprises et pourtant on ne les désire pas tant que ça. On préfèrerait largement avoir la paix, pouvoir respirer tranquillement sans avoir de connerie à respirer. J'en savais quelque chose, c'était moi le vampire dans l'histoire, moi la tueuse sans peur ni reproches, moi celle qui buvait du sang humain en ayant la mort de ses êtres sur la conscience. Si je pouvais encore dormir, je ne pense pas que j'arriverais à m'endormir, surtout en songeant à tous ses innocents tués pour pouvoir abreuver les vampires. Hors je n'avais rien à me reprocher, ce n'était pas moi qui avaient vu leur regard si humain, suppliant de leur laisser la vie alors qu'ils mourraient à petit feu. Mais je savais qu'un jour ou l'autre, ça serait à moi de les regardes me supplier. « Ne vous en faites pas, cela ne me dérange absolument pas. Si vous avez besoin d'en parler, parlez... » J'esquissais alors un sourire en coin qui se voulait chaud et agréable, qui donne envie de se confier, qui met en confiance. Je suis une personne de confiance après tout, presque aussi muette qu'une tombe.
B. Arthemis Campbell
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyMer 17 Aoû - 20:06


Aubrey & Barbara




That's how she knows that God made her eyes for crying, at birth → Boy with a coin ; Iron & Wine



« Je comprend, c'est toujours bien de pouvoir compter sur quelqu'un mais c'est pas terrible quand cette personne vous laisse tomber au moment où vous en avez le plus besoin.. » Je sursautai, à cette phrase d'Aubrey. Non. Non, elle ne comprenait pas. Et elle ne pouvait pas comprendre, avec le trop peu d'informations que je luis avais donné. Blue ne m'avais pas laissé tomber. Elle était restée toujours avec moi, m'accompagnant dans ma nouvelle vie d'infirme. Mais elle n'avait jamais rien compris à mes objectifs. Elle m'avait toujours fait confiance, cru sur parole, à chacun de mes mensonges. Elle m'avait suivit les yeux fermés dans ma connerie, sans se douter une seule seconde de ce qu'elle faisait. Elle avait tout renié pour moi : sa vie, ses connaissances, son passé, ses certitudes, ses opinions, tout. Absolument tout. Mais ce n'était pas ce que j'attendais d'elle. Et ça, la chose la plus importante, elle ne l'avait pas compris. Enfin si. Elle avait finit par comprendre, et puis elle s'était suicidée. Voilà comment s'étaient déroulées les choses. Mais cela, Aubrey ne pouvait pas le savoir. Et c'était tant mieux pour moi. Je préférai qu'elle me voit sous cet angle là, ce pauvre petit mec abandonné de tous et doux comme un agneaux. Je préférai qu'elle me voit autrement que ce que j'étais vraiment. Je voulais que, pour une fois, ce soit moi la victime et non le coupable. Je préférais être le gentil plutôt que le méchant. C'est pourquoi je ne répondis pas, me contentant de hocher la tête d'un air désolé. Une fois de plus, j'allais mentir, mais si c'était le prix à payer pour être bien vu, pour me sentir mieux, alors pourquoi pas après tout ? Je n'en n'était plus au péché près...

« Ne vous en faites pas, cela ne me dérange absolument pas. Si vous avez besoin d'en parler, parlez... » ajouta Aubrey, d'un ton doux et adorable. Elle semblait vraiment gentille, généreuse : comme Blue avant ma rencontre. Un véritable petit ange... qui pouvait changer bien vite de bord pour se voir pousser des cornes, cela j'en avais fais l’expérience avec Bleuenn ! « Vous êtes adorable, vraiment, j’apprécie. Mais... enfin je vous connais à peine ! Non, ce n'est même pas le bon mot : je ne vous connais pas. Je n'ai pas pour habitude de raconter ma vie à une inconnue à qui j'ai dit deux phrases dans une vieille librairie... » Je lui jetais un regard qui se voulait désolé, mais en moi, le sentiment était tout autre. J'avais enfin une chance de me faire bien voir par quelqu'un. La petite lumière au bout du tunnel. J'avais envie - non, besoin - qu'au moins une personne sur cette terre de merde me soutienne. Quitte à mentir, quitte a raconter des bobards plus gros que moi. J'en avais assez d'être le méchant, assez d'être celui que tout le monde méprise et déteste, assez d'être ce junkie au bord du gouffre. J'avais une occasion en or et je ne voulais pas la rater. J'étais fou, mais c'était comme ça, et je ne pouvais rien y changer. Cette occasion, c'était un besoin. Aussi important que le dioxygène pour mon corps. Sans cela, sans quelqu'un pour me soutenir, je ne me sentais pas capable de continuer ma vie longtemps. J'avais besoin de compassion, d'admiration, de compréhension. Et je n'en aurai jamais sans mentir, avec le passé que j'avais.

Je fis donc quelque chose dont je ne me doutai même pas que j'en serai capable. J’agrippai le bras d'Aubrey - surement trop fort, mais je ne m'en rendais même pas compte, comme je ne me rendais pas compte dans ma folie que son bras était froid comme la glace - et la guidait vers la sortie de la librairie. Devant, il y avait un vieux banc, ou je m'assis, Aubrey à mes côtés. « Vous avez raison, il faut que j'en parle, sinon je ne tiendrai pas très longtemps et je vais juste m'affaler et crever comme un vieux chien. » La métaphore était très exagérée, mais je voulais être la victime, et c'était un bon moyen de jouer le pauvre innocent blessé. « C'est elle ! Tout est de sa faute, et entièrement de sa faute. Celle qui vous ressemble. » dis-je comme un demeuré, la voix pleine de tristesse ( enfin je l'espérai ) et regardant Aubrey comme un chien battu. J'allais dire du mal d'une morte, mais cela m'était égal, tant que mon plan marchait. Mea culpa. Amen.
Aubrey R. De Marzo
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyJeu 18 Aoû - 13:53

Aubrey && Barbara.



Il parait que j'ai la tête d'une personne de confiance, qu'on se confie très facilement à moi voir trop facilement. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal, j'aime aidé les gens, c'est un mal? Surement, vu qu'aujourd'hui je suis fière de porter la cape d'une Volturi sur les épaules. J'ai toujours su prendre le temps d'écouter les gens parler, c'est tout à fait normal pour moi et pourtant pour certains c'est assez étrange. Une inconnue à qui on déballe toute sa vie sur un plateau en argent, cela peux être assez étrange. Mais c'était un fait, j'étais là pour les gens. Qu'ils soient humains, vampires ou encore lycans, je ne fais pas de différence. Nous sommes tous humains au fond de nous, c'est tout. « Vous êtes adorable, vraiment, j’apprécie. Mais... enfin je vous connais à peine ! Non, ce n'est même pas le bon mot : je ne vous connais pas. Je n'ai pas pour habitude de raconter ma vie à une inconnue à qui j'ai dit deux phrases dans une vieille librairie... » Ses yeux désolés se posèrent sur moi et je hochais la tête, compréhensive. Il avait raison, il n'avait pas à se confier à moi si il ne le voulait pas, je m'étais proposé mais c'était tout. A lui de dire oui ou non. « Je comprend tout à fait, je ne vous force en rien, libre à vous d'accepter ma proposition ou non. Vous n'avez pas à être désolé, vraiment. » Je lui avais souris.

Il fit un geste auquel je ne m'attendais pas, il empoigna mon bras et sa main chaude me fit frissonné alors que la mienne était complètement gelée. Il m'avait touché, merde! Il m'entraina de manière tout à fait normale hors de la librairie, je balançais mon livre dans le panier où je l'avais trouvé avant de passer la porte d'entrée. Il semblait décidé, il voulait me parler, coute que coute. Il m'avait touché et c'était là le problème. Il ne fallait pas qu'il me touche et pourtant il l'avait fait. Je priais juste pour qu'il n'ai rien remarqué par rapport à la fraicheur de ma peau ou encore sa pâleur. En face de l'entrée se trouvait un petit banc blanc sur lequel il s'assit rapidement alors que je l'imitais dans un mouvement un peu plus lent et plus réfléchis. Je me tenais alors à une distance raisonnable de lui et posais mes mains sur mes cuisses avant de me tourner vers lui. « Vous avez raison, il faut que j'en parle, sinon je ne tiendrai pas très longtemps et je vais juste m'affaler et crever comme un vieux chien. » Je posais ms yeux sur lui et fronçais les sourcils. C'était à ce point douloureux? Je veux dire, les épreuves que l'on traverse peuvent être dures, mais il semblait vraiment souffrir de la situation dans laquelle il se trouvait. « C'est elle ! Tout est de sa faute, et entièrement de sa faute. Celle qui vous ressemble. »

Son regard triste me fendit le coeur, déclenchant le peu d'humanité qu'y si trouvait encore à l'intérieur. Je le regardais avec son regard attristé et je me mordillais la lèvre inférieure sans savoir quoi faire. Je ne le connaissais pas, je ne connaissais pas sa situation et pourtant je voyais la douleur dans son regard. Enfin, pas tout à fait, je voyais un brin de sournoiserie, auquel je ne prêtais pas attention, après tout, si il me mentait, il allait le payé et le prix fort qui plus est. Je n'aime pas les menteurs.« Vous lui mettez tout sur le dos? Toute votre douleur, toutes vos craintes? » Je faisais pareil mais je m'en foutais, moi je suis moi, lui il est lui. Je faisais pareil avec mon créateur, après tout, tout était de sa faute, si j'en étais là aujourd'hui c'était uniquement sa faute, je n'avais pas désirer devenir une vampire, je n'avais pas voulu de cette vie, c'était lui qui me l'avait imposée. Je n'avais pas eu le choix, je l'avais accepté puisqu'il en était ainsi. « Mais où est-elle aujourd'hui? » A Paris? Toujours à New York? Ailleurs? Après tout, si il en parlait de la sorte, elle devait être encore vivante. Non?

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B. Arthemis Campbell
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 21 Aoû - 12:41


Aubrey & Barbara




Forever i lie, forever i lie. Forever. Ever and ever again. → Saving us ; Serj Tankian



Je m'enfonçais dans mes mensonges, sans m'en lasser. D'abord, j'avais mentis à la famille de Blue, puis à Shea, sa meilleure amie qui voulait comprendre sa mort, et maintenant je mentais à une totale inconnue. Et parce que l'on venait de se rencontrer, mes mensonges étaient décuplés. A Shea et à la famille de Blue, je leur avait simplement dit que Bleuenn était dépressive et que malgré mes conseils d'aller voir un psy, elle ne l'avait pas fait. Qu'un jour elle était tombée sur de la phéncyclidine, et elle s'était suicidée par overdose. Tout ça était faux. Je ne lui avais jamais dit d'aller consulter un médecin, jamais je n'avais remarqué qu'elle était dépressive, j'avais tout fait pour la tirer avec moi vers le fond. Mais comment avouer cela ? Et aujourd'hui, avec Aubrey qui ne savait strictement rien de mon histoire, j'avais l'occasion de transformer cette histoire encore plus à ma faveur. Je pouvais, j'allais être la victime, et Bleuenn la coupable. Et c'était idiot, mais c'était un énorme soulagement. « Vous lui mettez tout sur le dos ? Toute votre douleur, toutes vos craintes ? » La réponse était oui. Oui, j'allais tout lui foutre sur le dos, être blanc comme neige au yeux d'une seule personne au moins. Et ce serait un énorme soulagement. Mine de rien, toute cette histoire m'affectai énormément. Je savais que j'avais une part de responsabilité. Une grosse part. Et c'était de la mort d'une personne dont il était question. C'est un fardeau énorme à porter. Alors quand on à l'occasion de transformer la réalité, d'alléger le fardeau, et bien comment ne pas sauter dessus ? « Mais où est-elle aujourd'hui ? » repris Aubrey. J'eu un sourire navré et triste. Faux bien entendu. A ce moment là, je ne ressentais plus qu'un soulagement intense. Ni peine, ni honte de mentir. Rien que du soulagement. Cependant, mon sourire me semblai suffisamment bien joué pour être cru. « Elle est morte... Enterrée à New York, là où on s'est rencontrés. » Ton désolé. Tout aussi faux que mon sourire. «Un malheureux accident. Overdose de phéncyclidine. C'était une junkie... De nombreuse fois elle avait désiré que j'essaye... mais vous voyez, je suis un ancien sportif, j'ai pris l'habitude de prendre soin de mon corps. » Oh, quelle belle version. C'était moi le junkie, moi qui l'avait poussé à se shooter à mes côtés, moi qui avait provoqué ce « malheureux accident » qui n'en était pas un, et moi qui avait poussé Blue au suicide. J'avais simplement inversé les rôles.

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Aubrey R. De Marzo
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptySam 27 Aoû - 12:21

Aubrey && Barbara.



Il semblait très peiner de la perte de sa bien aimée, ce que je pouvais parfaitement comprendre, j'avais perdue ma famille en un sens en devant un vampire, je ne pouvais plus les approchés, non, c'était trop dangereux pour eux et je les voulais en vie et pas mort. « Elle est morte... Enterrée à New York, là où on s'est rencontrés. » Je posais mes yeux désolés sur lui qui avait l'air tout aussi désolé que moi. Il souffrait surement beaucoup de cette perte et moi, je l'avais " forcé " entre guillemets, à me parler. Je baissais le regard alors qu'il continuait de parler. « Un malheureux accident. Overdose de phéncyclidine. C'était une junkie... De nombreuse fois elle avait désiré que j'essaye... mais vous voyez, je suis un ancien sportif, j'ai pris l'habitude de prendre soin de mon corps. » Je hochais tristement la tête. J'avais passé des années et des années dans les milieux de débauche et je savais que la drogue y circulait beaucoup. Je n'y avait jamais toucher et c'était la seule limite que je m'étais fixée. Je fumais des cigarettes normales et c'était tout. Pas de piqures, pas de coke etc... Non c'était pas pour moi tout ça. Je préférais largement ma bouteille de vodka qui arrivait à me faire voler parmi les oiseaux, c'était déjà pas mal. J'en étais morte de ma vodka, c'était ça le comble. « Je comprend, j'ai côtoyé pas mal de junkies quand j'étais dans ma période d'adolescente rebelle... » Je lui fis un sourire qui se voulait réconfortant et je posais ma main sur mon épaule que je caressais quelques secondes, ne laissant pas le temps à l'humain de se rendre compte de la fraicheur de celle-ci. Je sortais en suite une cigarette que je fumais tranquillement. Je me tournais vers lui. « Vous fumez...? » Je lui tendais la cigarette. Si il me mentait, je courrais, je volais dans ses mensonges. J'étais trop insouciante en fait.

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B. Arthemis Campbell
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 4 Sep - 7:25


Aubrey & Barbara




Tell me your secrets and ask me your questions. → The scientist ; Coldplay



Je me sentais bien. Magnifiquement bien. J'étais sobre, mais heureux. C'est fou comme un rien suffit pour vous mettre de bonne humeur. Un air innocent et quelques mensonges. Pour la première fois depuis un an bientôt, je ne sentais plus ce pincement au coeur permanent, les regrets et la mélancolie. Je soupirai, goûtant avec plaisir ce nouvel état d'esprit. « Je comprend, j'ai côtoyé pas mal de junkies quand j'étais dans ma période d'adolescente rebelle... » Elle posa sa main sur mon épaule en signe de soutiens. Je crois bien que c'était la première fois depuis que Blue était morte que quelqu'un le faisait. Un sourire se dessina sur mon visage. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Mais Aubrey retira vite sa main pour chercher quelque chose dans son sac à main. J'en fut un peu déçut, j'aurai voulu apprécier ce contact encore un peu. Elle retira un paquet de cigarettes de son sac, en pris une du paquet avant de l’allumer et de la porter à sa bouche. « Vous fumez...? » dit elle en me tendant sa clope. Bizarrement, non, je ne fumais pas. Je me droguais mais jamais je n'avais essayé de fumer. C'était un peu paradoxal, certes, mais cette habitude m'était restée de mes années de gymnaste. « Non, merci. Vous savez, c'est pas bon pour la respiration et c'était quelque chose de très mauvais pour ma carrière. C'est une habitude qui m'est restée. » Aubrey savait beaucoup de moi, ou tout du moins pensait savoir beaucoup de moi étant donné que mon récit n'avait été que mensonge. Mais moi je ne connaissais rien d'elle mis à part son prénom. J'avais toujours été curieux de nature, et j'avais envie de tout savoir d'Aubrey. Peut être parce que je savais qu'elle n'aurait pas la même histoire que Blue, et cela me permettrai de ne plus comparer la jeune femme au cadavre qui pourrissait à New York. « Je ne sais rien de vous. A vous maintenant de me raconter votre passé, si vous le voulez bien. »
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 4 Sep - 19:15

Aubrey && Barbara.



Il faut toujours mentir dans la vie, car toute vérité n'est pas bonne à dire. Certaines choses doivent être cachées, c'est mieux pour tout le monde comme ça. Surtout pour les autres, pas pour nous en fait. « Je ne sais rien de vous. A vous maintenant de me raconter votre passé, si vous le voulez bien. » C'était l'exemple parfait, là, j'allais lui mentir, j'allais me vautrer dans mes mensonges car c'était la seule et unique chose à faire. Alors que je prenais une bouffée de ma cigarette, je levais les yeux au ciel, l'air rêveur. Je n'allais pas lui raconter que j'étais une vampire et encore moins que j'étais morte, un beau soir, renversée par une voiture alors que je sortais ivre d'un bar dans lequel je n'avais même pas l'âge légal pour rentrer. J'allais lui servir ma vie, en plus jolie. « Je suis née à New York... Je suis une fille à papa si je puis dire, je vis dans le luxe et j'aime pas tellement ça bien que je profite pas mal de la carte bleu de mon père. J'ai 21 ans et je suis une fille qui aime profiter de la vie, quitte à finir bourrer tous les soirs, j'adore ça. » Je souriais. C'était la vérité pour l'instant, sauf que j'étais figée dans mes 20 ans et non mes 21 ans, bref, un an, c'était pas la mort. « Pourquoi venir à Forks me diriez-vous? Tout simplement parce que j'ai appris que j'avais de la famille ici, j'ai voulu la rencontrée... » Encore une fois, c'était en partit vrai, donc pas vraiment un mensonge. « J'ai un petit ami et hmm, je vais plus à l'école depuis trèèès longtemps, je supporte pas ça. » Tout était vrai, j'avais juste oublier le passage sur ma vie de vampire, mais ça, c'était pas si important que ça. Un humain n'a pas à savoir ce genre de chose.

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 11 Sep - 17:48


Aubrey & Barbara




Take another walk out of your fake world ; please put all the drugs out of your hand, you'll see that you can breathe without no back up. So much stuff you got to understand. → You turn, Lili ; Aaron




« Je suis née à New York... Je suis une fille à papa si je puis dire, je vis dans le luxe et j'aime pas tellement ça bien que je profite pas mal de la carte bleu de mon père. J'ai 21 ans et je suis une fille qui aime profiter de la vie, quitte à finir bourrer tous les soirs, j'adore ça. Pourquoi venir à Forks me diriez-vous? Tout simplement parce que j'ai appris que j'avais de la famille ici, j'ai voulu la rencontrée... J'ai un petit ami et hmm, je vais plus à l'école depuis trèèès longtemps, je supporte pas ça. » Quel soulagement ! Finalement, malgré le physique, Aubrey et Bleuenn étaient totalement différentes. Strictement rien à voir. C'est fou l'effet que ça me fit. Un sourire idiot et béat se forma sur mes lèvres, si bien qu'on aurait dit un malade mental. Mais le fait d'apprendre tout cela sur Aubrey était également... bizarre. Rassurant, mais bizarre. Pendant quelques minutes, alors que je la suivais à travers la ville, je n'avais cessé de me dire que Blue était sortie de sa tombe, que j'allais la retrouver inchangée. Je me l'étais tellement répété, que ça en était devenu une certitude. Mais non, Aubrey n'avait rien de la fille modèle qu'avait été Blue. Toujours avec ce même sourire ridicule je sortis quelques phrases sans même réfléchir. « Exactement le contraire de Blue ! C'était une espèce de petite intello coincée, une petite fille modèle ! Jamais un verre d'alcool, jamais de drogues avant que je ne l'initie. » Petit rire. Qui se transforma vite en une quinte de toux lorsque je commençai à prendre conscience de mes paroles. Je venais de me trahir moi même. Je venais de rendre mon mensonge incrédible. Je venais de signer mon arrêt de mort en gros. Le soulagement m'avait fait parler sans même réfléchir. J'avais merdé. Vraiment merdé. Et là, je n'étais plus une victime, mais un menteur pathétique et méprisable. Je voulais rattraper le coup, faire quelque chose, mais je restai figé. « Herm. » Fut la seule chose qui sorti de ma gorge serrée. J'étais incapable de faire quoi que ce soit, à part espérer qu'Aubrey était sourde ou trop idiote pour comprendre ma gaffe. ( xD )

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 11 Sep - 18:21


Aubrey && Barbara.



« Exactement le contraire de Blue ! C'était une espèce de petite intello coincée, une petite fille modèle ! Jamais un verre d'alcool, jamais de drogues avant que je ne l'initie. » Je me redressais rapidement. J'avais devant moi le plus grand menteur que je n'avais jamais vu. Je riais légèrement avant de le regarder droit dans les yeux. C'était sans doute ce genre de petit merdeux qui venait embêter les gens, qui s'amuser à leur faire perdre leur temps. Sauf que moi, du temps à perdre, j'en avais pas vraiment à vrai dire. Je passais rapidement une main dans mes cheveux, peut-être un peu trop rapidement mais tant pis. J'étais énervée, il m'avait énervée. « Herm. » Je voyais bien qu'il était gêné par sa gaffe, c'était d'autant plus jouissif pour moi. J'affichais un large sourire avant de m'approcher de lui et de lui dire, les yeux dans les yeux. « Écoutes, si c'est pour me faire perdre mon temps que tu me racontes ses conneries, tu peux tout de suite oublier. J'ai pas de temps à perdre avec des mecs dans ton genre. Alors, soit tu me racontes toute la vérité, soit je me casse et je fais comme si je t'avais jamais vu, ce qui ne sera pas difficile. » J'aurais eu envie de l'attraper par le col de sa chemise et de le soulever comme dans les films où les gros bras font peur aux petits gringalets dans son genre. Mais je l'aimais bien, à contre cœur. Si il me disait la vérité, je saurais dans l'obligation de rester et de me calmer, sinon, je me barrerais, lui collant une belle gifle par la suite. On emmerde pas les gens sous prétexte que, c'est tout.

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyDim 18 Sep - 18:31


Aubrey & Barbara




It's nothing but a lie. You're nothing but a lie
→ Your love is a lie ; Simple Plan




J'avais merdé. Royalement. J'avais été un énorme idiot, sur le coup. La notion de réfléchir avant de parler n'avait jamais été mon point fort, mais ils me mettait rarement dans des situations aussi gênantes. Pour moi, l'expression tourner sa langue sept fois dans sa bouche n'avait jamais rien signifié. Mais il faudrait bien que je remédie à cela, avant de crever de honte, comme c'était maintenant le cas. J'étais écarlate. Je ne savais pas comment Aubrey réagirait et je ne voulais pas le savoir. Ce que je désirai c'était me terrer dans un trou et ne plus jamais croiser son regard. J'avais voulu jouer à l'innocent, et je m'étais puni moi même. J'avais tenté d'oublier mon passé mais il était revenu au galop, par ma seule faut qui plus est. Y'a des jours, j'étais vraiment le dernier des bouffons. Et c'était un de ces jours ci, apparemment. Je relevai timidement les yeux vers Aubrey qui me regardait, un grand sourire aux lèvres. Mais ses yeux disaient tous le contraire. On pouvait y lire du mépris, et du dégout. Du moins c'est ce que je ressentais. « Écoutes, si c'est pour me faire perdre mon temps que tu me racontes ses conneries, tu peux tout de suite oublier. J'ai pas de temps à perdre avec des mecs dans ton genre. Alors, soit tu me racontes toute la vérité, soit je me casse et je fais comme si je t'avais jamais vu, ce qui ne sera pas difficile. » Que répondre à ça ? La vérité ? Surement pas. De un, personne ne savait la vérité sur mon passé à part ma meilleure amie Sixtine. De deux, je n'irai surement pas raconter mon histoire à une parfaite inconnue. De trois, j'étais encore incapable de parler de se genre de souvenirs. Trop durs, trop honteux, trop pleins de culpabilité. Alors il ne restait que deux solutions : se barrer en courant, ce qui n'était pas très glorieux ou mentir encore, ce qui étais un peu risqué. Surtout qu'il me faudrait trouver une excuse cohérente. Mais mon excuse, je l'avais. Bon, cohérente pas trop, mais je pouvais toujours espérer qu'Aubrey n'y voit que du feu. « Euuh, c'était de l'ironie. C'est donc vrai que les blondes sont pas super intelligentes donc... eh, faut savoir différencier une blague de la réalité hein ! » J'eu un petit rire, faut, bien entendu. J'avais parlé à la légère pour tenter de paraître à l'aise, mais je ne l'étais évidement pas. Restai à espérer qu'Aubrey ne prendrait pas la blague ratée sur les blondes pour elle...
Aubrey R. De Marzo
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyMer 21 Sep - 20:47

Aubrey && Barbara.



Je soupirais. Il se foutait royalement de ma gueule et j'avais la vague impression qu'il y prenait un malin plaisir. Je voulais me lever et partir, oubliant notre entrevue, cela aurait tellement plus simple et puis, il m'avait énervé. Je n'aime pas qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas et même lui, en parfait inconnu, il avait réussit à me mentir alors qu'il n'avait aucune raison de le faire. Ou alors, il avait peut-être honte? Honte de son passé et de ce qu'il a été et de ce qu'il a pus faire faire à cette triste Blue. « Euuh, c'était de l'ironie. C'est donc vrai que les blondes sont pas super intelligentes donc... eh, faut savoir différencier une blague de la réalité hein ! » Mes poings se serrèrent par automatisme. Il avait poussé le bouchon un peu trop loin. Déjà, il me mentait et voilà qu'il voulait me faire croire que ce n'était qu'une vaste blague et qu'en plus de ça, il m'avait sortit que les blondes n'étaient pas super intelligentes. C'était la phrase de trop. Je me levais, comme ça, avec rapidité et je le regardais, plantant mon regard dans le sien. « Bien , je pense que je vais couper notre conversation là. La sincérité n'est pas votre fort à ce que je vois et je n'ai pas envie que mon intelligence sous développée ne vous dérange. » Je lui souriais de manière amère et puis au final, je restais là. Je ne voulais pas partir, je voulais savoir la vérité, j'étais curieuse. « Je peux savoir pourquoi vous me cachez ça? C'est si... Grave que ça? Vous en avez honte? Bon Dieu mais les erreurs du passé sont les erreurs du passé! » Je m'étais calmée, mais ma voix montrée parfaitement que j'étais instable.
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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptySam 24 Sep - 11:44


Aubrey & Barbara




How'd i ever end up here ? Must be through some lack of kindness. → Haemoglobin ; Placebo




« Bien , je pense que je vais couper notre conversation là. La sincérité n'est pas votre fort à ce que je vois et je n'ai pas envie que mon intelligence sous développée ne vous dérange. Je peux savoir pourquoi vous me cachez ça ? C'est si... Grave que ça ? Vous en avez honte ? Bon Dieu mais les erreurs du passé sont les erreurs du passé ! » Aubrey me regardait, menaçante. Il émanait d'elle tant de confiance et de force... Je me sentais minuscule, à côté d'elle. Pourtant, elle semblait frêle, fragile, mais son regard était totalement l'opposé de cette image. Glacial, dur, sans peur, et tout ce que vous voulez. En tout cas, je venais seulement de comprendre qu'il valait mieux l'avoir en amie qu'en ennemie. Mais voilà, j'étais comme ça et je l'avais toujours été : impulsif, irréfléchis, incapable de prendre du recul, sans aucun tact. Je le savais, mais je continuai de faire le con. J'avais sorti une phrase sans réfléchir, et celle qui suivrait la réplique d'Aubrey serait surement aussi peu considérée que la première. « Ouuuch ! Et susceptible en plus ! » Gagné, encore une fois j'avais fais marcher ma langue avant ma cervelle. Mais au pire, j'en étais plus à une gaffe prêt, si ? « Ok, ok, c'est bon ça va j'arrête, inutile de te mettre plus en colère que tu ne l'es déjà... » Le tutoiement était venu totalement naturellement. Je pris un de mes airs blasé, voulant sembler totalement imperméable au regard d'Aubrey. « Pas si blonde que ça en fait étant donné que tu as raison. Le passé est passé. Alors je ne vois pas pourquoi je devrai te le raconter. De plus, il n'y a jamais qu'une seule personne au monde au courant de cette histoire, et elle est en ce moment entrain de crever d'une tumeur, alors pourquoi j'irai le dire à une parfaite inconnue ? » J'avais toujours cet air blasé et détendu, mais au fond de moi, ce n'était plus du tout le cas. Non pas qu'Aubrey m’impressionnait, mais c'était le fait de mentionner Sixtine, ma meilleure amie et seule personne au courant de mes erreurs, agonisant jours après jours, qui m'avait plombé le moral. Au fond, je me fichais entièrement de ce que pensait Aubrey de moi.
Aubrey R. De Marzo
Aubrey R. De Marzo

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyMar 27 Sep - 15:10


Aubrey && Barbara.



« Ouuuch ! Et susceptible en plus ! » Je ne relevais pas, je n'en avais pas envie et surtout pas la force. J'étais soudainement faible et j'avais soif. C'était le risque d'être une jeune vampire, on finit par tomber par être lunatique. Je sortais une autre cigarette que j'allumais et que je coinçais entre mes lèvres, le regard perdu, le jeune humain s'expliquant sur des tas de choses. Quand je relevais les yeux vers lui, ses mots raisonnèrent dans ma tête. « Pas si blonde que ça en fait étant donné que tu as raison. Le passé est passé. Alors je ne vois pas pourquoi je devrai te le raconter. De plus, il n'y a jamais qu'une seule personne au monde au courant de cette histoire, et elle est en ce moment entrain de crever d'une tumeur, alors pourquoi j'irai le dire à une parfaite inconnue ? » Oui, j'étais une parfaite inconnue, mais pas celle qu'il fallait énervée, pas celle qu'il fallait se mettre à dos. Hors, il l'ignorait et il l'ignorerait toujours. Je prenais une bouffée de ma cigarette que je soufflais lentement dans l'air, laissant échapper cette fumée grisâtre qui avait le don de me calmer, autre fois. « Je suis désolée, c'est vrai, vous avez raison, vous n'avez rien à me devoir, ni à me dire. » Je revirais rapidement, mon comportement lunatique me faisant passé d'énervée à parfaitement calme et posée. Je le regardais et esquissais un pauvre sourire. « Un verre, cela vous dit? » Non, je n'allais pas le saouler, pas du tout. Je voulais juste me faire pardonner. Ce qui était humain après tout, non?
B. Arthemis Campbell
B. Arthemis Campbell

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Why can't you see that you always perturb me so ?  →  Aubrey EmptyLun 10 Oct - 7:56


Aubrey & Barbara




You'll die. Don't die. Please, don't die → Commercial for Levi ; Placebo




Repenser à la situation de Sixtine, celle que je considérai comme la personne la plus chère à mon coeur, me faisait mal. Plus mal, même, que de repenser à Blue. Blue, elle, était déjà morte et enterrée même si elle restait bien vivante dans mon esprit. Pour Sixtine, le pire restait encore à venir. Et ça me faisait horriblement peur. J'étais plongé dans ces pensées douloureuses lorsque Aubrey prononça quelques mots. « Je suis désolée, c'est vrai, vous avez raison, vous n'avez rien à me devoir, ni à me dire. » Je me sentais mal, vis à vis de la situation avec la jeune femme. Je n'avais pas honte ou quoi que ce soit, mais je culpabilisai un peu. D'abord je lui mentais, puis l'engueulait pour lui dire qu'elle se mêle de ses affaires... Elle devait sérieusement me prendre pour un dérangé mental. « Un verre, cela vous dit ? » Je réfléchissais à sa proposition. Penser à Sixtine m'avait plombé le moral et tout ce que je voulais à présent c'était rentrer chez moi et dormir. De plus, Aubrey et sa ressemblance énorme avec la femme que j'avais tuée mettait mal à l'aise, me faisait peur. A côté d'elle, j'étais tout tremblant, tout petit. Je voulais aussi m'éloigner un peu, l'oublier. Bien entendu, je finirai par la retrouver, par curiosité ou hasard, mais pour l'instant l'idée d'aller prendre un verre avec elle ne me charmait pas du tout. Et elle allait poser des questions, surement... Tout un tas de questions qui me déprimerait encore plus. D'abord elle allait me demander de parler de Sixtine, qui agonisait d'une tumeur. Puis la conversation retournerait à Blue. Blue, éternel centre de ma vie. Et toutes ces interrogations, tout ces problèmes dans ma vie, je n'avais pas envie de les ressasser. « Je suis désolé, mais je ne crois pas que ce soit une très bonne idée... Merci tout de même. Je vais m'en aller, réfléchir à tout cela. Et ne me juge pas trop sur mes actes d'aujourd'hui, il m'arrive d'être submergé par le besoin d'oublier, et le mensonge est une bonne solution à cela. Au plaisir de te revoir, Aubrey. »
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