Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? |
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| N'aie pas peur.. tout va bien se passer. [Marine/Aubrey] | |
| Marine Moore × Avertissements : 0/3 × Points RP : 64 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 103
| Mar 12 Juil - 19:50 | |
| Une soirée comme les autres dans la ville qui est passée de la plus ennuyeuse à la plus mouvementée du globe. Qu'allais-je faire maintenant qu'ils savaient tous notre existence ? Je suis dans une impasse mais il va falloir que je trouve une solution et vite. Pour l'instant je ne pouvais pas faire grand chose, ma priorité était la recherche de membre. Ellana et Iris ne daignaient pas revenir, si c'était leurs choix je ne leur en voudrais pas. Personne n'avait prévu tout cela et chacun réagissait à sa manière. J'avais besoin de me changer les idées enfin si c'était possible. C'est pour ça que j'étais là dans les rues de Forks vêtue d'un jean, de talons hauts et de mon long manteau de couleur crème, tenue tout à fait habituelle pour sortir. Je marchais d'un pas tranquille mais assuré seulement voyant tous les regards des passants, je me suis demandée quelle bonne idée j'avais encore eu là. J'étais habituée aux regards de ses habitants sur moi, chacune de mes sorties étaient accompagnée de ses regards insistants, me détaillant de la tête aux pieds. Malgré tout ce temps, je les intriguais toujours autant et je pense que maintenant ça allait être pire. Aujourd'hui, ils connaissaient notre existence mais que savaient-ils exactement ? Sur les vampires déjà, les croyaient-ils comme dans les films ? Ceux qui crament au soleil, qui fuit face à de la flotte bénie ou un abruti faisant un signe de croix. Je ne pense pas qu'ils sachent qu'ils peuvent sortir en plein jour mais cela ne devrait pas tarder.
Nous étions le soir et leurs yeux révélaient toutes les questions qui apparaissaient dans leurs esprits. A moitié étonné, à moitié apeuré. Ce que j'étais, tous devait se le demander. Vampire ? Loups Garous ? Ou encore quelque chose qu'ils n'arrivaient pas encore à imaginer. Il me semble qu'ils seraient abasourdis en apprenant que j'étais comme eux, enfin qu'à moitié. Enfin bon, l'habitude donc je n'allais pas m'embêter avec ces curieux. Je continuais de marcher dans les rues jusqu'à ce que je passe devant un bar qui m'avait l'air sympathique. Mais il n'y avait pas que ça qui m'attirait, une odeur aussi, une odeur qui ne me disait rien de bon. Je décidais d'y entrer avec sans surprises la plupart des têtes du peu de personne qui y demeuraient se tournant dans ma direction. Même un homme ivre sur le comptoir pris deux minutes pour me regarder entre deux hoquets. Il n'y avait pas beaucoup de monde et je me dirigeais directement vers les banquettes du fond, loin du comptoir et de ses habitués. M'installant autour d'une des tables, je pris le temps de regarder la décoration, très chaleureux tout en gardant un air moderne et distingué. Beaucoup de lampes ici et là donnaient une atmosphère chaleureuse. La tranquillité des lieux étaient rythmée au son de la musique de fond, un air rock appréciable, et le bruit des bouteilles ou des verres qui claquaient derrière le comptoir. Personne ne parlait, c'était plutôt étrange mais ce n'était pas plus mal non plus. Mais malgré ce silence, je sentais que quelque chose n'allait pas. Il régnait dans la pièce un certain mal aise.
Je m'attardais alors sur les personnes présentes. L'homme ivre au comptoir était ailleurs, un homme silencieux fumait en lisant son journal un verre de bière entamé devant lui et plus loin un groupe d'ami composé de deux filles et de trois garçons. Ceux là ne parlaient plus mais je savais bien que je n'étais pas innocente à leur silence enfin ils reprendraient leur discussion quand ils verront que je n'allais pas leur sauter dessus, je ne m'inquiétais pas pour eux. Après il y avait le barman, un jeune homme brun propre sur lui, il se tenait fièrement derrière son bar. Ma présence ne semblait pas le déranger et c'était plutôt agréable. Puis la dernière personne, la serveuse, une jeune femme blonde et mince qui devait avoir la majorité depuis peu. C'est ce que je lui donnais, 18-19 ans et je me trompais que rarement. Seulement le mal aise que j'avais senti venait bien d'elle et je n'avais pas senti que cela. La demoiselle était bien le vampire que j'avais senti en passant dans cette rue. Elle allait se diriger vers moi comme à son habitude de serveuse mais là, elle semblait nerveuse. Que lui arrivait-il ? A son regard, je pense que c'était une jeune vampire mais cela me surprit énormément. Comment arrivait-elle encore à travailler avec la soif qui devait la ronger ? Surtout que vu la couleur de ses pupilles, elle n'était pas végétarienne. Elle semblait paniquée et je la regardais prête à n'importe quelle réaction de sa part. Je restais tranquille et sereine, je devais lui paraître impassible et sure de moi. Sa réaction ne se fit pas attendre après quelque minute restée plantée au milieu de la pièce. La jeune femme tourna les talons et se dirigea en courant vers la sortie réservée aux employés.
Je la regardais partir sans dire un mot ni bouger d'un iota. Quand la porte de service claqua, je me levais et me dirigea vers la porte principale les regards de chacun suivant mon passage après avoir suivi celui de la vampire. Je passais la porte sans m'inquiéter des autres et contourna le bâtiment pour rejoindre la ruelle sur laquelle donnait l'arrière du bar. Elle était là, plaquée au mur, une main sur sa gorge. La soif la brûlait. Je m'approchai d'elle et son regard quelque peu effrayé se tourna vers moi. Je gardais une bonne distance entre elle et moi, il ne fallait pas négliger que le fait qu'elle était imprévisible. Elle pouvait partir en courant comme me sauter dessus. Je plongeais mon regard dans le sien, elle était réellement apeurée mais par quoi ? Cela m'intriguait mais je ne laissais rien paraître. Je reste impassible et sereine mais pas glaciale pour autant. Je cherchais les mots pour la rassurer mais ne connaissant pas son problème, cela m'était difficile. Elle ne semblait pas mauvaise comme ces vampires qui devenaient de véritable machine à tuer. La preuve, elle continuait de travailler dans un lieu fréquenté quotidiennement par des dizaines d'humains. Je pris tout de même la parole, je ne devais pas la laisser me craindre ainsi.
Bonsoir. Calme toi, tout va bien aller. Dis moi ce qu'il t'arrive, je peux t'aider. Tu n'as rien à craindre de moi. |
| | Aubrey R. De Marzo × Avertissements : 0/3 × Points RP : 174 × Niveau : 2 × Atout : la vitesse. × Âge du perso : 20
| Jeu 14 Juil - 17:47 | |
| Oh My Lady Héroïne, mon Opium, ma Cocaïne. La solitude. Elle s'accroche à nous comme la peste, elle ne nous lâche jamais même quand on a l'impression qu'on va s'en sortir. A l'intérieur de nous on la sent, elle se manifeste lorsqu'on est faible et que notre garde est baissée. Elle nous hante, nous torture et nous détruit de l'intérieur. Il n'y a aucun remède, sauf peut-être le temps. Le temps peut balayer la solitude si il est accompagné par des rencontres hors du commun. Vous savez, ce genre de rencontre qui font battre votre cœur comme jamais auparavant. Ses rencontres qui sont encrées dans votre âme, des rencontres qui vous changent pour toujours. C'est dur de rencontrer des gens aussi exceptionnels, mais ça arrive. Il y en a tout autour de nous, il suffit uniquement de tendre la main pour se saisir de la leur et de la serrée tout simplement, sans contrefaçon, sans mensonges. Toujours être soit, ne jamais se cacher du regard des autres. Après tout, il ne faut pas avoir honte de ce que l'on est. Il faut en être fier. Sauf quand vous êtes un vampire, là vous pouvez avoir peur de vous.
C'était encore une de ses soirées tout à fait banale durant laquelle je devais bossé dans le bar de Forks. Je n'avais jamais vraiment aimer travailler mais les bars étaient les seuls lieux où je pouvais travailler de nuit sans avoir trop de problème. Les hommes ivres sont souvent plus stupides que sobres. Il y a des soirs où des vieux restent après le service et tentent par tous les moyens de me séduire ou juste de pouvoir poser une de leur sale mains vicieuse sur moi. Je crois en avoir déjà gifler un ou deux pour avoir oser mettre leurs mains sur mes fesses. J'ai mes limites et quand on est les dépasses, j'use de violence pour faire comprendre le message. Je ne suis pas d'un naturel agressif habituellement mais depuis ma transformation, je ne peux contenir ses périodes de rage. Le seul point positif de bosser dans ce bar était que le barman était quelqu'un de très gentil, qui comprenait assez souvent ma situation bien qu'il ne soit qu'humain. Il savait que mes réactions pouvaient souvent être comment dire... Exagérées. Il savait que je ne me contrôlais pas vraiment et que je pouvais partir au quart de tour pour un oui ou pour un non en fonction de mon humeur du jour. Il ne savait pas pour mon secret et ne le saurait surement jamais. Ce n'est pas le genre de chose que j'aime abordé avec le premier humain venu. J'ai déjà assez de mal à m'en rendre bien compte pour m'ouvrir au monde.
J'étais appuyée contre le bar, mes cheveux blonds tombant en cascade sur mes épaules, couvrant le peu de chair qu'on pouvait entrevoir. Nerveusement, je me balançais au rythme de la musique qui était diffusée à la radio. Une vieille radio noire poussière, posée à côté de la bouteille de vodka d'un vieux pêcheur qui était surement ivre vu qu'il chantait à tue-tête sans connaitre la moindre parole. Je le regardais agir ainsi pendant une bonne dizaine de minutes et il ne semblait pas se fatiguer pour autant. Un groupe d'homme m'appela avec un magnifique " poupée " qui ponctuer leurs phrases. J'avais tiqué mais personne ne l'avait remarqué et d'un pas sur, je m'avançais avec leurs boissons à leur table. Je les déposais toutes au centre. J'étais entre deux hommes qui parlaient de manière bruyante et hurler de rire. Ce n'était que le début de la soirée. Je sursautais quand l'un deux me donna une " fessée ". La moutarde me montait au nez et d'un air menaçant je me tournais vers le pervers. « Ecoutez moi espèce de vieux pervers dégoutant, je pourrais être votre fille et si je suis ici c'est pour vous servir et non pour assouvir vos désirs de chair. Si cela ne vous plait pas, je vous fou dehors en vous tirant par la peau du cul et je vous jure que je le ferais. » Depuis son bar, Marchal siffla et me calma en me demandant de venir vers lui. Le groupe d'homme se mit à rire alors que je leur tournais le dos et me retournais vivement pour décocher un magnifique doigt d'honneur à l'ensemble du groupe qui arrêta ses ricanements aussi tôt. J'esquissais un large sourire, satisfaite et retourner au bar.
Le reste de la soirée fut plus calme. L'ambiance était plus calme quand une jeune brune passa à l'intérieur. J'étais assise sur le bar, la gorge commençant à me démanger. Je n'en fis rien et me leva pour aller prendre commande. Son odeur vint alors jusqu'à moi et m'enivra. L'odeur du sang humain est une véritable drogue, c'est une torture sans limite. Je continuais d'avancer puis me plantais en plein milieu du bar, affolée par cette soif incontrôlable qui montée en moi. Je m'étais nourri ce matin, c'était sur mais pour le coup, j'avais très soif. Quelqu'un toussa dans la pièce et aussi tôt je me faufilais dehors par la porte de service. Je bousculais un couple de jeune qui s'était caché là surement pour échapper aux regards curieux des vieux alcooliques. Je me plaquais contre le mur, les yeux fermés, la respiration saccadée. Je devais me calmé, là tout de suite. Je ne pouvais pas laisser la soif l'emportée. La porte principale claqua et j'ouvris aussi tôt les yeux pour regarder la personne qui sortait. C'était cette brune à l'odeur envoutante et elle s'approchait de moi, sure d'elle. Si j'aurais pus je lui aurais hurler de partir, je lui aurais crier qu'il ne fallait pas qu'elle s'approche de moi. Je suis dangereuse. Ses yeux croisèrent les miens et un frisson me parcourut quand sa voix brisa le silence. Bonsoir. Calme toi, tout va bien aller. Dis moi ce qu'il t'arrive, je peux t'aider. Tu n'as rien à craindre de moi. Mes mains se serraient lentement pour former des poings. Je m'empêchais de toutes mes forces de faire la bêtise de craquer, je résistais, c'était la seule chose à faire. Je voulais paraitre plus calme mais je n'y parvenais pas. Je répondis alors à la jeune femme, d'une voix tremblante et peu sure d'elle. C'est dingue ce qu'en l'espace de quelques heures, je peux changer de façon de me comporter. « Bonsoir... Je sais que je n'ai rien à craindre, mais vous ne pouvez pas comprendre ni encore moins m'aider... » Mon regard apeuré devait surement paraitre idiot mais c'était ce que j'étais. J'avais réellement peur de moi en cet instant précis.
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| | Marine Moore × Avertissements : 0/3 × Points RP : 64 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 103
| Jeu 14 Juil - 19:14 | |
| Je regardais cette vampire apeurée dans cette ruelle. Il faisait sombre mais cela n'était pas un problème pour nous deux. Elle semblait vraiment souffrir de sa soif mais il semblait y avoir autre chose. Je n'ai jamais connu ça. Je n'avais jamais connu les douleurs d'une transformation. La sensation du venin qui brûle toutes cellules vivantes du corps. La première envie de sang, cette soif déchirante et insoutenable. Ni même les changements de caractères, d'humeur. Je n'ai pas connu tout ça, j'ai cette chance. Enfin la chance est un grand mot. Est-ce une chance d'être un monstre par nature ? J'en suis pas sure. Moi je suis née ainsi, mi humaine mi vampire. J'ai le choix de me nourrir comme je le désire mais chez moi, il y a une sorte de prédominance de mes origines vampiriques. J'ai soif et envie de sang. Tout chez moi est vampire, mis à part certains points, je peux me montrer au soleil sans problèmes, je n'ai pas une peau aussi pâle que les vampires, je ne suis pas glaciale et je peux rougir, c'est idiot comme détail, n'est-ce pas ? Mais il y a aussi mon odeur, bien particulière, elle est plus captivante que celle des vampires et plus alléchante que celle des humains, elle est comme adaptée aux vampires et aux humains. Humain ou vampire, ils seront tout deux plus vite captivés par mon parfum. Et je pense que c'est ce qui a déclenché la soif de cette jeune vampire.
Je le voyais bien, elle se débattait conte la bête qui était en elle. Elle se battait contre elle même. Je la vis serrer les poings, la respiration haletante et la panique gravée sur son visage. Ma présence lui faisait peur mais je ne crois pas que c'était pour les raisons que je pensais. Au début, je pensais que ma nature l'avait impressionné, seulement je crois qu'elle ne s'en est pas rendue compte. Tous les vampires ne le sentaient pas forcément. En fait, ce qui lui faisait peur c'était elle même et ce qu'elle pourrait faire. A cet instant, elle craignait une réaction purement vampirique, celle de se nourrir de sang humain. Ma présence la faisait paniquer parce qu'elle avait peur de me faire du mal. Cette vampire était vraiment incroyable. Elle était jeune, j'en étais persuadée et malgré ça, elle continuait de travailler dans ce bar. Vraiment incroyable.
Bonsoir... Je sais que je n'ai rien à craindre, mais vous ne pouvez pas comprendre ni encore moins m'aider...
Elle n'avait vraiment rien compris. Bien sur que je pouvais l'aider et j'allais le faire. Cette vampire est terrifiée par ce qu'elle est et elle avait un bon fond, c'était certain. Alors j'allais l'aider. De toute manière je n'allais pas la laisser là, un moment de faiblesse d'une seconde et le premier humain qui aurait le malheur de passer aurait fini vidé de son sang. Que ça lui plaise ou non, j'allais intervenir, c'était mon devoir avant tout. Alors tout d'abord, il fallait que nous allions plus loin. Si nous continuons par la ruelle en peu de temps nous serions à l'orée de la forêt. Bon comment allais-je faire pour la persuader de venir ? Je la regardais le regard sérieux, elle me faisait de la peine à souffrir ainsi.
Ecoute, je peux t'aider. Tu vas venir avec moi, je ne te laisse pas le choix en fait. Soit tu me suis, soit je te fais venir de force. Et crois moi, j'en suis capable.
Je gardais un air autoritaire et un regard sérieux. Je passais devant elle sans la regarder et marcha plus loin dans la ruelle. Je m'arrêtai au bout de quelque mettre et sans me retourner, je lui dis d'une voix stricte et monotone.
Je te conseille vivement de me suivre. |
| | Aubrey R. De Marzo × Avertissements : 0/3 × Points RP : 174 × Niveau : 2 × Atout : la vitesse. × Âge du perso : 20
| Mar 19 Juil - 18:19 | |
| Oh My Lady Héroïne, mon Opium, ma Cocaïne. Boum; boum; boum. Le son d'un battement de cœur. Rapide et fort, venant surement de subir un important effort. Le souffle saccadé, les cheveux dans les yeux. Il me regardait dans l'ombre, comme si il savait. Comme si il savait ce que je m'apprêtais à faire. Il aurait continué sa course si il l'avait pus, mais j'étais trop rapide. Je le coursais, je ne m'arrêtais pas, contrôlée totalement par l'appel du sang. Il m'envoutait, l'odeur de sang était identique à celle d'une orange, avec un zeste de citron. Elle me caressait les narines et me chantait de venir. Je le regardais de mes pupilles pourpres, telle une bête sauvage, prête à bondir sur sa proie pour son nourrir. Je poussais un long grognement animal que je ne pus pas contrôler, il était sortit naturellement. Une seconde nature d'être un vampire. L'homme avait reculé d'un pas, je n'avais pas bouger. Je le regardais toujours, de la même manière et lui, il me fixait, confiant et sur de lui. Même si je sentais cette peur dans son regard, je savais qu'il me faisait entièrement confiance pour ne pas lui sauter à la gorge. Il pouvait. Uniquement avec moi. Il avança cette fois si. Lentement il s'approchait de moi, prenant bien le temps de savoir où il posait les pieds. Il ne me regardait pas, il avait même baisser la tête pour que je ne puisse pas voir ses yeux. Je poussais un long soupir quand ma gorge s'enflamma à l'odeur de son sang. Il arriva à mon niveau, je voulu reculer mais il m'en empêcha en saisissant mon bras. Les rôles s'inversaient. Il releva les yeux sur moi et me fixa, droit dans les yeux. Je me contrôlais tellement que petit à petit, je ne me sentais plus de me défendre. Je ne comprenais plus grand chose, dévorée par la soif. Il m'avait laissé là. Droite comme un piquet, dans cette ruelle sombre en face du bar dans lequel je travaille. Il n'était jamais revenu, et tant mieux. Il avait vu mon visage, il savait ce que j'étais, il savait aussi que ma force mentale était bien plus forte que ma soif bien que débordante. Je m'étais effondré dans la ruelle, paniquée. J'avais pris un bon quart d'heure pour reprendre mes esprits et j'étais partit. Partit loin de là.
J'avais réellement peur de cette soif. J'avais fais mes preuves malgré tout, je connaissais ma force mais je savais aussi que j'étais imprévisible et que je restais potentiellement dangereuse dans ses moments là. J'avais déjà tuer des humains et à vrai dire je n'en étais pas fière; même pas du tout. Je ne voulais pas ça, je ne voulais pas de cette vie. Mais j'y étais malheureusement coincée pour toujours à jamais. Vous savez, quand on vous empêche de faire une chose et que envers et contre tout vous le faites quand même, juste pour le gout de pêcher. Quand vous l'avez fait, vous vous sentez horriblement mal, torturé par la rancœur. On s'excuse pour faire sortir la culpabilité ou alors on se punit. On se torture un peu plus, pour descendre dans le puits sans fond. Dans le cas où vous voulez vous excuser au près d'une personne décédée, c'est assez dur à faire. S'excuser à la famille d'être une horrible personne qui tue des gens? La corde assurée. La seule solution qu'il nous reste c'est la douleur. On souffre en silence, on s'enfouit à l'intérieur pour ne pas en sortir, pour ne pas avoir à porter le poids de la déception de notre entourage toute notre vie. Il est toujours certes, mais il est réduit, il est léger, il flotte sur nos épaules et parfois disparait pour mieux réapparaitre. On se trouve alors un but, un espoir dans cette chose dans laquelle on se cache. Quand on l'a trouvait, on sort de notre cachette et on laisse la douleur nous envahir, on résiste, on la retire. Tout faire pour atteindre ce but, voilà ce qui nous motive. Mon but? Une vie normale. Rien de plus, rien de moins.
La brise du soir vint caressé nos visages éclairés par la seule lumière d'un petit lampadaire du fond de la rue. Mon regard était porté vers l'horizon, je ne pouvais regarder la jeune femme en face de moi, je ne devais pas céder aussi facilement. Je ne voyais pas comment elle pourrait m'aider et cela me tracasser. Je ne voyais pas par quel moyen elle ferait disparaitre toutes ses choses qui font que ma vie est l'une des plus pourries que l'on puisse voir. Je me laisse surement ronger par mon état vampirique, c'est un fait, mais je ne pouvais pas faire autrement. J'étais obligée de subir, sans relâche, tous les jours. On ne choisit pas toujours sa vie, c'est vrai, mais pour le coup, le choix, je l'aurais eu. J'aurais eu soit l'option de mourir dans cet stupide accident soit de vivre grâce à cet inconnu. Je devais lui être reconnaissante, j'étais toujours bel et bien en vie mais quelle vie! Qui en voudrait, sérieusement? Quand je portais à nouveau mon regard sur la jeune femme, elle croisa le sien au mien, d'un air sérieux. Ecoute, je peux t'aider. Tu vas venir avec moi, je ne te laisse pas le choix en fait. Soit tu me suis, soit je te fais venir de force. Et crois moi, j'en suis capable. Elle me passa devant et je la regardais s'éloigner dans la ruelle, sans savoir quoi faire. Je te conseille vivement de me suivre. Chose que je fis. Rapidement, je me retrouvais derrière elle, à emboiter ses pas avec une rapidité hors norme. Je ne pouvais pas me cacher avec elle, je le sentais. Elle lisait en moi comme dans un livre ouvert. Le miracle que j'attendais surement. « Où allons nous? Et surtout, qui êtes ou quoi êtes vous? » Je la regardais avec insistance pour qu'elle me réponde en marchant. La curiosité est un vilain défaut, mais ce n'était pas le moment de faire attention aux défauts. Je sentais que près d'elle, le monde s'éclaircirait enfin.
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| | Marine Moore × Avertissements : 0/3 × Points RP : 64 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 103
| Mer 27 Juil - 23:31 | |
| Je ne cherchais qu'à l'aider rien de plus. Seulement elle ne semblait pas en vouloir. Dans ce cas, que devais-je faire ? Deux possibilités s'offraient à moi, la laisser ou utiliser la force. De toute manière je n'aurais jamais laissé une vampire assoiffée dans les rues de cette ville. Cet acte serait complètement irresponsable et inconscient. Je la priais de bien vouloir me suivre et lui avais emboîté le pas dans cette ruelle sombre et humide. Il n'y avait plus un bruit dans les rues, seuls ces pas vinrent briser ce silence. Elle tentait de me suivre tant bien que mal. Je marchais vite certes mais c'était une vampire quand même, elle pouvait très bien me suivre sans exercer le moindre effort. C'est alors qu'elle succomba à sa curiosité et sa voix cristalline vint résonnait sur les murs de la ruelle.
Où allons nous? Et surtout, qui êtes ou quoi êtes vous?
Ces questions semblaient tellement logiques et je ne m'en attendais pas à d'autres. Elle était dans son bon droit en posant ces questions. N'importe qui les auraient posées même moi.
Je t'éloigne de la ville, là où on a le moins de risque de rencontrer un humain. La forêt est un endroit idéal pour te calmer.
C'est vrai, la forêt était parfaite pour se refroidir. L'odeur des humains y était quasi inexistante et cela permettait de se concentrer. Il fallait calmer sa soif et qu'elle le veuille ou non, elle ne tuera pas d'humain et se contentera d'un animal pour ce soir. J'espérais juste qu'on tombe sur un gibier assez important. Les jeunes vampires avaient besoin d'une quantité importante de sang. Surtout que le sang animal n'allait pas la satisfaire donc autant en trouver une quantité assez grande. Un cerf serait parfait d'ailleurs. Enfin nous verrons bien une fois sur place. Elle voulait savoir qui j'étais, devais-je lui dire ? Mon nom n'était pas vraiment célèbre mais en tant que chef de clan, il était tout de même connu d'un certain nombre de vampire. Je ne savais pas si je pouvais y faire confiance mais dire mon nom était la moindre des politesses.
Excuse moi. Je suis Marine Moore. Et quel est ton nom ?
L'urgence du moment m'avait fait oublier toutes mes manières. Je ne m'étais pas présentée et ne lui avait pas demandé son nom. Enfin, c'est pas grave, je ne pense pas qu'elle soit à cheval sur la politesse. C'est alors que je me demandais où elle se situait. Car toute créature de la nuit devait maintenant choisir son camp dans tous ces conflits. Si elle était mon ennemie cela ne m'empêcherait pas de l'aider mais je ferais en sorte qu'elle quitte cette ville. Et dans le cas contraire, je lui proposerais de me rejoindre comme à chaque nouvel allié que je rencontre. Enfin pas tous, il fallait posséder certaine valeur pour faire partie des Protecteurs. Je manquais de membre mais je n'en étais pas arrivée au point d'accepter n'importe qui. De toute manière, au moment venu on verra nos alliés, clan ou non. Sorry, un peu court ^^' |
| | Aubrey R. De Marzo × Avertissements : 0/3 × Points RP : 174 × Niveau : 2 × Atout : la vitesse. × Âge du perso : 20
| Lun 1 Aoû - 11:31 | |
| Oh My Lady Héroïne, mon Opium, ma Cocaïne. C'était mon avant dernier jour à Forks. Kaiji ne m'avait donné que deux jours pour vider toutes mes affaires et pour quitter Forks. Je savais que demain, je devrais attendre ce garde qui viendrait me chercher pour m'amener en Italie et j'appréhendais légèrement. C'était assez étrange comme situation puisque arrivée à Forks, je n'avais qu'une envie c'était retourner à New York et pourtant, là c'était l'inverse. Je n'avais pas envie de partir. Forks allait vraiment beaucoup me manquer et il fallait que cette impression survienne au dernier moment, comme pour bien me rappeler que je ne révérais que très peu cette ville. C'était un choix que j'avais pris après tout, les conséquences allaient avec. Personne dans Forks n'était au courant de mon intégration et heureusement. Je n'étais pas encore tout à fait prête à subir les regards des gens, mais de toute façon, j'allais les subir, que je sois prête ou pas d'ailleurs. C'était ça le sort qui m'était réservé et c'était ce petit choix qui avait tout changer. Il n'y aura qu'un seul coupable et c'est moi.
Alors que je marchais rapidement derrière la jeune femme, je regardais ici et là les murs humides de la ruelle. C'était assez sinistre les rues en fait. Ma soif me rongeant toujours, je pressais le pas pour me retrouver à ses côtés, lui posant la question qui me brûlait les lèvres à laquelle elle répondit.
Je t'éloigne de la ville, là où on a le moins de risque de rencontrer un humain. La forêt est un endroit idéal pour te calmer.
Je hochais la tête. Elle avait raison, la forêt était le seul endroit pour pouvoir se calmer. J'avais déjà dus plusieurs fois m'y rendre pour calmer mes nerfs et cela avait très bien marcher. De plus, j'avais besoin de chasser de toute urgence et ça aussi, la jeune femme en avait conscience. Jeune femme dont j'ignorais l'identité bien sûr. Elle ne s'était pas présentée, surement trop pressée par le temps, je ne pouvais pas lui en vouloir pour le coup, c'était tout à fait normal. Je devais sortir de la ville et elle allait m'aider à sortir malgré le fait que nous ne nous connaissions pas. Elle était une étrangère et moi de même, mais elle m'aidait tout de même. Surement pour empêcher de faire d'un humain une victime ou d'attaquer une bande d'adolescent boutonneux et leurs bouteilles de vodka du super marché.
Excuse moi. Je suis Marine Moore. Et quel est ton nom ?
Je la regardais puis baissais le regard. Bien sûr que je connaissais mon nom mais j'avais tellement peur de sa réaction si je lui disais que j'étais une Volturi. Je me penchais sur son nom qui ne me dit rien, du moins pas dans l'immédiat. Peut-être qu'en me parlant un peu d'elle, je saurais qui elle est et si je me rappelle avoir entendu son nom quelque part. Dans l'immédiat ce n'était pas le cas, je ne voyais pas qui elle était.
« Aubrey... Aubrey De Marzo... »
Je me tue alors, laissant la tranquillité de la nuit nous envahir.
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| | Marine Moore × Avertissements : 0/3 × Points RP : 64 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 103
| Mer 3 Aoû - 22:26 | |
| Toute ma vie je n'avais cessé d'aider les gens autour de moi. Je me souviens avoir aidé des enfants lors d'un de mes voyages en Europe, en Espagne. Deux enfants étaient suivis par un vampire depuis de nombreuses minutes. Je l'avais convaincu d'aller chasser ailleurs et que je ne le croise pas de sitôt. J'étais convaincante quand je voulais et d'ailleurs la jeune vampire n'avait montré aucune résistance. Une autorité naturelle peut être, je n'en savais rien et je m'en contrefichais. Tout ce qui m'importait était de faire le bien, de protéger les humains et à présent de mettre fin au règne des Volturi. Seulement je me demandais comment deviendrait le monde sans l'influence des Volturi mais surtout de la crainte qu'ils provoquaient. La plupart des créatures de la nuit se tenaient à carreau par peur des Volturi comme les humains craignaient la Justice. Les gens sont justes par peur, peur du châtiment et peur du regard des autres, cela a toujours été prouvé.
Elle marchait toujours rapidement derrière moi et l'orée de la forêt n'était plus très loin. J'avais rectifié mes erreurs en me présentant et lui demandait son nom. Elle me répondit qu'elle s'appelait Aubrey De Marzo et étrangement ce nom résonna dans mes oreilles. Je ne mis pas longtemps avant de m'arrêter, nous étions arrivés à la forêt mais ce n'était pas là les raisons de mon arrêt. Je pense qu'aujourd'hui n'importe qui ce serait méfié d'un tel nom. Je ne pense pas que les consonances italiennes vous ont échappé. Et si elle m'affirmait qu'elle n'avait pas d'origine italienne, je ne pourrais pas la croire. Je fis donc volteface et la fixa dans les yeux. Elle devait se douter de ce qu'il se passait et de mon changement d'attitude. J'étais sur la défensive, plus méfiante que jamais. Cela pouvait paraître un peu paranoïaque seulement dans les moments que nous vivions nous devions redoubler de méfiance, même parce qu'un nom semblait venir tout droit de l'Italie des Volturi. Elle ne semblait pas menaçante seulement nous le savions tous, l'information avait fait le tour des clans, les Volturi tentaient d'infiltrer nos rangs et certains d'entre eux pouvaient très bien se promener dans les rues de Forks à l'heure qu'il est.
Je n'allais pas tourner autour du pot et lui rentrer dedans. Ma voix était devenue sèche et autoritaire. Les Volturi ne venaient pas toujours d'Italie mais les vampires italiens n'étaient que très rarement contre les Volturi.
De Marzo, hein ? Tu es italienne, n'est-ce pas ? Fais-tu partie des Volturi ? Et n'essaye pas de mentir parce que je le saurais.
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