Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? |
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| Tiens, une revenante [Ashley] | |
| Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Mar 28 Juin - 14:16 | |
| Dès que je m'étais réveillé, j'avais senti que cette journée serait étouffante. Mais ce qui m'avait malgré tout donné le sourire, c'était qu'à l'ouverture des volets, le soleil avait caressé mon visage ; c'était tellement rare, et j'aimais tellement ça... J'avais donc profité de la matinée pour m'offrir une douche froide, enfiler un short blanc et aller réveiller Kaitlyn qui dormait encore à poings fermés dans sa chambre. J'avais eu peur quand j'avais appris que j'étais père. J'avais voulu fuir, échapper à mes responsabilités, persuadé que je serais un mauvais père. Finalement il me semblait que je ne m'en sortais pas si mal... Aujourd'hui la petite fille de déjà 7 ans semblait s'être habituée à ma présence et à sa nouvelle vie au sein d’Éclipse, ce qui me faisait vraiment plaisir.
Je descendis et me prit une pomme en guise de petit-déjeuner, je n'avais pas très faim. De toute manière, cela faisait un moment que je ne déjeunais plus grand-chose le matin, au mieux je prenais un café et du pain. Je sortis alors de la belle maison et prit des gants en caoutchouc... avant d'entreprendre de retirer les mauvaises herbes du jardin. Oui, vous pouvez le dire, quelle motivation de bon matin ! Mais je préférais m'en occuper avant qu'il ne fasse trop chou, et même torse nu, là, je crevais d'envie de me jeter dans une piscine.
« Papa ! Papa ! »
Je me redressai, essuyant mon front d'un revers de main pour ne pas me mettre plein de terre.
« Qu'est-ce qu'il y a ma puce ? - Je voudrais que tu me coiffes, tu sais, comme les princesses ? »
Je lui souris, jetant un coup d'oeil au jardin que je venais tout juste de terminer ; la matinée touchait déjà à sa fin.
« Tu as pris l'élastique ? - Oui !! - Alors viens par là, que je m'occupe de tes cheveux rebelles. »
Là-dessus je retirai mes gants, vérifiant que mes mains étaient propres avant de les mettre dans les cheveux de ma fille. Je lui pris deux mèches et en fit des petites tresses que j'attachai à l'arrière de sa tête grâce à l'élastique, coiffure que Kaitlyn adorait ; une chance pour moi qu'elle ne soit pas bien difficile à réaliser. Un parfum féminin me parvint, mais je n'y prêtai pas attention, occupé à savourer ce moment. Ma fille était heureuse, de bonne humeur et je dirais même plus, d'humeur câline ; elle s'était retournée et s'était littéralement jetée dans mes bras en me remerciant.
« Dis papa, tu as un flacon vide ? Je voudrais faire du parfum, comme il y a du soleil... ! - Je vais t'en chercher un. »
Sur ce, j'entrai dans la maison et pris un flacon vide. J'avais appris à les garder et les entasser dans un placard, parce que dès que le soleil pointait son nez, en bonne demoiselle coquette, Kaitlyn adorait arracher des pétales de fleurs et les faire tremper dans l'eau au soleil pour se faire son petit parfum personnalisé. Je me pris un livre au passage, n'ayant pas l'intention de la laisser seule dehors. Je ressortis avec les affaires et lui tendis le flacon, qu'elle prit immédiatement avant de se précipiter sur le tuyau d'arrosage. Ma petite fille s'était habillée avec sa nouvelle robe rose, et j'espérais vraiment qu'elle ne la tâcherait pas.
« Fais attention à ta robe, d'accord ? - Oui ! »
Je m'installai alors sur une chaise, pieds sur la table et ouvris mon livre à la page où j'avais posé mon marque-page. Quelques secondes, ou minutes, passèrent et je sentis à nouveau le parfum fruité que j'avais senti lors de l'étreinte avec Kaitlyn. Je relevai la tête et aperçus Ashley, les mains jointes, qui avançait vers moi en se triturant les doigts. A cet instant précis, je ne savais plus trop quoi penser, je ne savais pas si j'étais heureux ou frustré. |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Mar 28 Juin - 16:33 | |
| 30° à l'ombre, c'est vraiment exceptionnel, à Forks. Je n'en avais pas dormis, cette nuit, à part peut-être 3 heures, au maximum, grâce à un ventilateur. Et pourtant, je suis une accroc à la chaleur, un truc jamais vu. C'est bien simple, si il n'y a pas de soleil pendant une semaine, je parle de soleil vraiment soleil, eh bien vous me retrouverez desséchée, presque morte. C'est pas une blague, vous me penserez atteinte d'une maladie grave. Je me suis levée à 5h00, n'en pouvant plus de rester dans mon lit, alors que le soleil perçait déjà à travers les volets. La maison était bien vide et étrangement calme. Pourtant, ma mère était censée y être depuis 2 mois, en attendant de se trouver un appartement à elle. Je m'avançais vers la salle de bain, et me fis couler un bain bien frais. En attendant que la baignoire ne se remplisse, je descendis à la cuisine, dans l'optique de me prendre un verre de jus de fruit tout juste sortit du frigo, ainsi qu'un croissant. Sur la table de la cuisine m'attendait sur un plateau, tout ce que je recherchais, avec un petit post-it en plus. Ma mère était partit en urgence hier soir, sans que je m'en aperçoive. C'est un des trucs qui m'énerve, avec ma mère: sur son post-it, il y a écrit: Ma chérie, j'ai une urgence super importante. Bisous. Je fais quoi avec ça, moi?! Elle aurait quand même pu rajouter un "je vais bien", ou "ne t'inquiète pas"... Mais non, elle me laisse m'inquiéter comme ça. On dirait moi... Je remontais avec mon plateau petit déjeuné, et m'installais confortablement dans la baignoire. Il était 6h30, maintenant, et j'avais l'esprit embrumé par la fatigue, mais aussi par les vapeurs odeur pêche et abricot de mon bain. Après une demi-heure, je me forçais à sortir; il fallait que je me prépare vite, sinon, je resterais bien toute la journée, dans ce bain!
Vêtue d'une robe légère m'arrivant au-dessus des genoux, bleue marine, et de simples sandales argentée, plates pour une fois! Je sortais de chez moi vers 10h00. J'avais quelques courses à faire, dont 2-3 magasines féminin, du jus de pomme, de la limonade, du pain, du liquide vaisselle (oui, je fais la vaisselle, ça se voit pas?!), et des œufs. Et puis, il fallait aussi que je fasses un tour chez l'esthéticienne, prendre rendez-vous. Bref, c'était assez calme. Pour dire: à 11h30, je m'asseyais dans ma voiture pour retourner chez moi. Sauf qu'en roulant en direction de ma maison, je passais devant une route connue. Je ralentis. Cela faisait déjà un moment que j'étais de retour à Forks, et je ne L'avait toujours pas revue. Est-ce que je comptais encore pour Lui? Juste un peu ... ? Il faut que je l'avoue, cela faisait déjà un moment que je pensais à aller le voir, le retrouver, tout lui expliquer. Mais même si je suis courageuse et persévérante, aller tout raconter à Morgan, m'excuser, me faisait peu à un point! Prenant mon courage, ou du moins, le peu que j'avais, à deux mains, je tournais à gauche et empruntais la route qui menais à la demeure d'Eclipse.
Dans le jardin du QG de la meute de mon meilleur ami (si il me considère encore comme telle), j'aperçus une fillette ramassant des pétales de fleurs, pas trop loin d'un jeune homme assis, un livre dans les mains. J'avais vaguement entendu parler de la fille de Morgan, mais ne l'avais jamais vu en vrai. Encore moins avec son père. Je m'avançais, gênée d'interrompre cette journée familiale. Il fallait que je lui explique, et plus je retarderais, moins j'y arriverais.
-Avant que tu ne dises quoi que se soit, j'aimerais juste que tu me laisses te dire au moins Bonjour, dis-je du plus sérieux possible.
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Mer 6 Juil - 14:20 | |
| La jeune asiatique semblait atrocement gênée, je dirais même qu'elle me semblait sur le point de faire demi-tour en prétextant s'être trompée de maison ou avoir oublié ce qu'elle voulait me dire. Cette pensée me rebuta, parce que j'étais extrêmement frustré par la réaction d'Ashley. Je m'étais retrouvé le bec dans l'eau sans savoir à quoi m'en tenir, et pire, je n'avais plus eu de nouvelles.... Je l'avais revue deux fois depuis que nous avions couché ensemble, la première quand elle était venue me dire au revoir et la seconde... Et bien, la seconde, c'était aujourd'hui. J'aurais aimé faire au moins semblant d'être content de la voir mais j'avais énormément de mal à comprendre la raison pour laquelle elle avait agit ainsi. J'étais un si bon coup que ça l'avait perturbée pendant quasiment neuf mois ? Ahah, ironie quand tu nous tiens.
Je jetai un coup d’œil à Kaitlyn, vérifiant que cette dernière ne fasse pas de bêtises en profitant que je voie quelqu'un parce que c'était tout à fait son genre. La jeune femme s'arrêta à ma hauteur et je reposai mon regard sur elle, si bien qu'elle s'empressa de prendre la parole. Peut-être craignait-elle que je sois suffisamment frustré pour lui sauter à la gorge ou que sais-je encore ?
« Avant que tu ne dises quoi que se soit, j'aimerais juste que tu me laisses te dire au moins Bonjour »
Un petit sourire étira mes lèvres, bien que celui-ci ne reflète en aucun cas une joie de la revoir. Pourtant j'aurais dû l'être, ma meilleure amie était de retour aux Etats-Unis, à Forks, après huit mois d'absences et tout ami digne de ce nom aurait du s'enthousiasmer de la revoir. Mais ce n'était pas le cas, sa réaction avait cassé quelque chose entre elle et moi. Elle s'était imaginé que la distance guérirait les blessures, tandis que chez moi elle en avait infligées. J'aurais de loin préféré avoir une discussion sérieuse avec elle où nous convenions de faire impasse sur ce qu'il s'était passé, plutôt que la voir fuir au bout du monde et me comparant ainsi à une maladie pire que la peste. Je remis le marque-page entre deux pages puis je fermai le livre, le posant doucement sur la table avant de regarder à nouveau Ashley, effaçant lentement son sourire.
« Ah, le premier après huit mois de silence continu. »
Je n'ajoutai rien pour le moment, l'amertume nourrissant ma rancune et me faisant ainsi être malpoli et cynique. Une chance, en tout cas, que la pleine lune soit passée depuis quelques jours, je me trouvais donc reposé et loin de la nervosité qui me prenait à chaque approche de pleine lune. Si celle-ci avait été proche, j'aurais certainement été plus agressif...
Je ne laissai pas le temps à la jeune femme d'entamer ses explications, déjà je tournai la tête vers l'endroit où se trouvait Kaitlyn quelques secondes auparavant avant de lever les yeux au ciel.
« Kaitlyn, combien de fois je vais te dire qu'écouter les conversations c'est malpoli ? »
La petite tête aux cheveux châtains clairs de Kaitlyn apparut au coin du mur derrière moi, visiblement gênée d'avoir ainsi été prise en flagrant délit.
« Viens là. »
La petite fille, les mains derrière le dos, s'avança en regardant alternativement Ashley et le sol. Elle n'était pas idiote et savait parfaitement que quelque chose s'était passé entre Ashley et son père, mais je voulais éviter qu'elle ait les détails.
« Qu'est-ce qu'on dit ? - Pardon papa... »
J'arquai un sourcil et un regard de ma fille vers moi suffit pour qu'elle comprenne que ce n'était pas suffisant. Elle releva les yeux vers Ashley puis les rebaissa, les pommettes roses.
« Pardon madame... - Allez file, ton parfum ne va pas t'attendre. »
Kaitlyn retrouva alors tout son enthousiasme et un grand sourire éclaira son visage.
« Je me suis fait un parfum à la lavande ! Mais comme tu m'as dit que tu n'aimais pas cette odeur je t'en ai fait un avec des pétales de rose, j'espère qu'il te plaira ! »
Un rire d'enfant franchit ses lèvres, le rire d'une petite fille heureuse de faire un cadeau à son bien-aimé papa. Elle retourna au fond du jardin tout en s'amusant à faire vire-volter sa jolie robe rose, tandis que je marquai un silence en regardant le sol. Je finis par relever les yeux vers Ashley, souhaitant mettre un terme à cette situation qui me déplaisait au plus haut point. En plus Ashley savait parfaitement que j'aimais la lavande puisque c'était le parfum de l'huile essentielle que j'avais utilisée cette nuit-là avec elle, c'était donc qu'un mauvais souvenir faisait que je n'aimais pas en sentir à nouveau l'odeur. Et pas n'importe quel souvenir.
« Qu'est-ce que tu veux ? »
Bon voilà, j'y allais franco, peut-être même que ça allait déstabiliser Ashley mais je ne voulais pas que ça traîne. Et puis, j'avais déjà suffisamment de problèmes ces derniers temps avec les Hunters et Théodore qui faisait sa crise d'adolescence en retard... |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Ven 8 Juil - 19:28 | |
| Du malaise. Non, pire. Une envie indescriptible de partir, de courir, de m'enfuir loin d'ici. devant le regard que me jetait mon meilleur ami, je n'avais qu'un besoin, c'est de m'éloigner le plus possible. Sauf que non, je ne devais pas. Je n'en avais pas le droit. J'avais assez fuit comme ça. J'avais fuit ma ville, mes amis, mais j'avais surtout fuit une ambiance, un surnaturel insoutenable. Et c'était ça que je venais expliquer à Morgan. C'est ça que je devais essayer de me faire pardonner. Après 8 mois, presque 9. Je sais, j'aurais dû revenir bien avant. Et c'est peut-être en espérant que l'accueil de Morgan serait comme dans mes rêves, que j'ai enfin osé venir le voir. Mais l'attente à surement dû empirer les choses. Relevant les yeux de son livre, il me fixa. Le sourire qu'il avait à peine esquissé avait déjà disparut, et je me retrouvais en face d'un homme que j'avais l'impression de connaitre, que je connaissais, mais qui était bien plus différent qu'avant, qui était blessé, frustré. Et tout ça à cause de moi.
« Ah, le premier après huit mois de silence continu. »
J'avalais ma salive, reculant d'un demi pas; un mouvement imperceptible. Je savais que Morgan serait en colère, je savais qu'il m'en voudrait. Mais jamais, oh non jamais, je n'aurais ne serait-ce qu'imaginé un bref instant qu'une telle amertume puisse être abritée dans sa voix. Des frissons parcoururent ma peau alors que je fixait son visage qui m'était si familier même après une si longue absence. Je n'osais rien dire, je ne pouvais rien dire. Il était mon meilleur ami, celui en qui j'avais le plus confiance, celui pour qui je n'avais plus aucun secret, et pourtant je l'avais laissé pour un simple petit caprice de princesse, une simple peur de fillette.
« Kaitlyn, combien de fois je vais te dire qu'écouter les conversations c'est malpoli ? »
S'étant tourné vers l'enfant, je remarquais qu'elle était intriguée par la conversation, mais aussi par moi. Ses yeux reflétaient une intelligence rare, et je sentais qu'elle comprenait ce qu'il s'était passé. En gros, du moins. Kaitlyn, c'est un si jolie nom. Elle me lançait des regards inquiets, curieux, alors que son père lui demandait de s'excuser. C'était une très jolie fillette, qui deviendrait certainement une jeune femme élégante, polie, et qui briserait beaucoup de cœurs.
« Pardon madame... - Allez file, ton parfum ne va pas t'attendre. »
Je lui sourit. Adorable.
« Je me suis fait un parfum à la lavande ! Mais comme tu m'as dit que tu n'aimais pas cette odeur je t'en ai fait un avec des pétales de rose, j'espère qu'il te plaira ! »
Mon coeur s'arrêta un instant, et je posais mes yeux sur Morgan. Il n'aimais pas la lavande? Pourtant, le parfum de l'huile qu'il avait utilisé ce jour là... Je baissais immédiatement les yeux alors que lui me fixait à son tour. Soudain, j'étais encore plus mal qu'avant. Se pourrait-il que cette fameuse nuit ai autant compté pour lui, Autant qu'à moi? Non, je suis mal placée pour dire ça. Même si c'était sans doute à ce que je pensais depuis plusieurs semaines quand c'est arrivé, j'ai quand même laissé tombée toute cette histoire naissante. Inexcusable. Je le sais, j'en suis consciente. Mais au fond de moi, je me dis quand même qu'il n'a rien fait pour me retenir... Alors peut-être que je me fais des idées?
« Qu'est-ce que tu veux ? »
Je relevais les yeux vers mon ami. Si je peux toujours l'appeler comme ça. Jamais je n'avais perçut une telle dureté dans le regard et dans la voix de Morgan. Une sorte de coup de couteau en plein coeur. Il fallait que je lui dises, mais ma gorge était nouée. Je n'avais jamais perdue la face devant une situation difficile. J'étais le genre de fille qui s'en sort toujours, à l'aide de jolies sourires ou de petites moues adorables. Mais là, c'était out autre chose.
-Morgan..
Sentant mes yeux s'humidifier, je me renfrognais. Alors ça, il n'en était pas question! Je n'étais pas venu ici pour faire la victime, et encore moins la petite fille abandonnée en manque d'affection! Il fallait que je me reprenne, pour enfin finir ma mission.
-Ecoute, je sais que je suis une grosse idiotes, imbécile, tout ce que tu veux. Si tu veux, tu as même le droit de faire une liste de toutes les insultes que tu connais, et d'en poster une chaque jour dans ma boite aux lettres. Je n'ai pas déménagé. Mais il faut que je te le dises. Oui, je vais te dire pourquoi je suis là en mode "je sais pas quoi faire", toute gênée et surtout avec les dents qui claquent et le coeur qui fait des montagnes russes. Laisse moi juste quelque secondes de respirations.
Je m'arrêtais donc, inspirant un bon coup et guettant les réactions de mon interlocuteur. Mais je me ravisais, pensant que si je distinguais quoi que ce soit chez lui, je n'oserais plus rien dire. Et il fallait que je parle.
-Si je suis venue te voir, c'est pour m'excuser, ou du moins, pour t'expliquer pourquoi je suis partie aussi lâchement, pourquoi j'ai quitté Forks aussi … idiotement. Pour m'excuser, oui, même si tu ne me crois pas. Tu me laisses parler? Ou bien tu ne veux pas m'écouter, et … et me demander de partir?
Je ne voulais pas, vraiment, je promet que je n'avais pas du tout envie de lâcher une larme à ce moment. Non, je ne voulais pas. Je ne l'avait même pas vue venir celle-là. Je le promet. Je promet que s'en était une vraie, une vraie et pas une fausse. Mais quoi qu'il en soit, je l'effaçais aussi vite qu'elle était venue, en espérant qu'elle ne fut même pas remarquée.
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Sam 9 Juil - 17:36 | |
| « Morgan.. »
Voilà, nous venions de rentrer dans ce qui allait être la discussion la plus pitoyable du monde, entre une jeune femme maladroite au bord des larmes et un jeune homme à la rancune maladive prêt à écouter des salades. Mes yeux ne quittaient pas son visage, dont les yeux s'humidifiaient et devaient bouger régulièrement, regardant partout pour empêcher les larmes de couler. Comme pour ravaler ses larmes, Ashley s'élança dans un long monologue au cours duquel je ne bronchai pas, me contentant de la fixer et m'empêcher de la secouer comme un pommier en lui hurlant que je lui en voulais. Oh ça, j'en mourais d'envie.
« Ecoute, je sais que je suis une grosse idiotes, imbécile, tout ce que tu veux. Si tu veux, tu as même le droit de faire une liste de toutes les insultes que tu connais, et d'en poster une chaque jour dans ma boite aux lettres. Je n'ai pas déménagé. Mais il faut que je te le dises. Oui, je vais te dire pourquoi je suis là en mode "je sais pas quoi faire", toute gênée et surtout avec les dents qui claquent et le coeur qui fait des montagnes russes. Laisse moi juste quelque secondes de respirations. »
Qu'elle les prenne ses respirations, moi cela faisait bien plusieurs minutes que je travaillais la mienne pour garder mon calme, ayant simplement une voix sèche et des remarques cinglantes. Au moins je ne la poussais pas, je ne la mettais pas dehors et je n'étais pas non plus en train de l'étrangler, alors je considérais qu'il y avait presque tout qui allait bien. Presque.
« Si je suis venue te voir, c'est pour m'excuser, ou du moins, pour t'expliquer pourquoi je suis partie aussi lâchement, pourquoi j'ai quitté Forks aussi … idiotement. Pour m'excuser, oui, même si tu ne me crois pas. Tu me laisses parler? Ou bien tu ne veux pas m'écouter, et … et me demander de partir? »
Je me passai une main dans les cheveux en soupirant avant de me laisser aller contre le dossier de la chaise, reposant mon livre sur la table avant de joindre les mains, reposant mon regard d’émeraude sur Ashley.
« Si je n'avais pas voulu écouter tes explications, aussi bidons soient-elles, je t'aurais déjà foutue dehors. »
Je marquai une pose, réfléchissant un peu avant de reprendre la parole.
« Je me demande bien quelle bonne raison peut t'avoir poussée à me fuir comme si j'étais le diable. Et pourtant je t'en ai cherché des excuses. Nous étions les meilleurs amis du monde, je t'ai même dit que j'étais un lycanthrope. Ça t'a choquée au début et puis quoi ? La vie a repris son cours. Pourtant, ça, c'est une putain d'révélation. En parallèle il suffit qu'on couche ensemble pour que tu te barres de l'autre côté de l'océan pendant huit mois sans me donner la moindre nouvelle ni la moindre explication. Le jour de ton anniversaire tu reviens à Forks, et malgré ça c'est toujours le silence radio. »
Je me redressai, sondant son regard avec le mien et essayant d'y trouver des réponses.
« Il m'a suffit d'un élan de nostalgie pour passer dans ta rue et sentir ton odeur, ta présence. Ça fait des semaines que t'es là Ashley. Aujourd'hui t'es plantée devant moi comme un piquet avec les larmes au bord des yeux et les mains qui tremblent. Si tu avais une véritable excuse pour justifier ton comportement, ou si celle que tu t'apprêtes à me sortir était la vraie, tu n'aurais pas aussi peur. »
Là-dessus je me tus. J'avais dit ce que j'avais à dire, j'avais dit ce que je pensais et j'avais rappelé à Ashley qu'elle ne s'adressait pas au premier con du coin. Je la connaissais, et je savais qu'elle avait vécu des situations bien plus embarrassantes desquelles elle s'était tirée avec le sourire. Elle se sentait mal et je le voyais. En temps normal j'aurais cherché à atténuer sa douleur, mais là, non, il n'en était pas question. Parce qu'après tout ce temps j'avais l'impression qu'une fois de plus elle n'était pas sincère et ça me blessait plus encore. Les lycanthropes, les vampires, les modificateurs ; elle s'en fichait, elle me l'avait dit elle-même et était venue un nombre incalculable de fois dans une maison qu'elle savait être le repère de toute une meute de lycanthrope. Elle avait couché avec l'un d'entre eux et avait croisé Fenris à plusieurs reprises, avait sympathisé avec certains d'entre eux. Ashley savait déjà que j'avais tué des gens, puisqu'elle savait que j'avais participé à l'attaque du bal. Cette excuse était la meilleure que j'aurais pu lui trouver, mais pour toutes ces raisons, elle m'apparaissait tout aussi idiote que les autres. Ashley avait tout brisé entre elle et moi. Elle n'avait pas seulement empêché une relation naissante de s'épanouir, elle avait aussi détruit une amitié profonde en me faisant comprendre ces 8 derniers mois qu'elle ne souhaitait pas avoir de mes nouvelles.
Je me laissai à nouveau aller contre le dossier de la chaise avec un profond soupir, détournant les yeux d'elle et les fixant sur les rosiers sur ma droite. J'avais l'impression qu'avec toute la pression que j'accumulais ces derniers mois, j'allais finir par imploser.
« J'ai dit ce que j'avais à dire, je t'écoute. » |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Dim 10 Juil - 12:21 | |
| « Si je n'avais pas voulu écouter tes explications, aussi bidons soient-elles, je t'aurais déjà foutue dehors. »
Je relevais les yeux, fixant les pupilles vertes de Morgan. Qu'est-ce que j'en pensais? Très bonne introduction. Oui, très bonne. Car aussi courte soit elle, il n'y a rien a ajouter, je ne peux rien répondre. Et d'ailleurs, ce n'est pas ça que je cherche.
« Je me demande bien quelle bonne raison peut t'avoir poussée à me fuir comme si j'étais le diable. Et pourtant je t'en ai cherché des excuses. Nous étions les meilleurs amis du monde, je t'ai même dit que j'étais un lycanthrope. Ça t'a choquée au début et puis quoi ? La vie a repris son cours. Pourtant, ça, c'est une putain d'révélation. En parallèle il suffit qu'on couche ensemble pour que tu te barres de l'autre côté de l'océan pendant huit mois sans me donner la moindre nouvelle ni la moindre explication. Le jour de ton anniversaire tu reviens à Forks, et malgré ça c'est toujours le silence radio. »
Un point pour lui. D'ailleurs, je sais que durant cette conversation, je n'aurais aucun point, car c'est moi l'idiote et la coupable, dans l'histoire. Empêchant ma bouche de trembler, je retenais chacune de ses phrases, pour préparer ma réponse que je lui sortirais lorsque j'aurais retrouvé le courage de parler. Soutenant son regard avec le peu de dignité que j'avais, j'attendais la suite.
« Il m'a suffit d'un élan de nostalgie pour passer dans ta rue et sentir ton odeur, ta présence. Ça fait des semaines que t'es là Ashley. Aujourd'hui t'es plantée devant moi comme un piquet avec les larmes au bord des yeux et les mains qui tremblent. Si tu avais une véritable excuse pour justifier ton comportement, ou si celle que tu t'apprêtes à me sortir était la vraie, tu n'aurais pas aussi peur. »
Ma bouche s'entrouvrit et je serrais les poings. Ses paroles me cinglaient les tympans, mais je n'arrivais pas à lui en vouloir de tout ce mal qu'il me faisait. Il était passé pour vérifier si j'étais rentrée … il était venu. Je fronçais les sourcils malgré les larmes qui emplissaient mes yeux. Si seulement les Lycans avaient un pouvoir utile, comme lire dans les pensées... Continuant de fixer Morgan, je fermais la bouche. Je savais tout ça, je savais ce que je lui avais fait. Qu'il me le dises m'avait redonné de la force; au moins, il ne me cachait pas ce qu'il pensait, et ça, je lui en était plus que reconnaissante.
« J'ai dit ce que j'avais à dire, je t'écoute. »
J'inspirais, ravalant mes larmes et desserrant les poings. Rassemblant mes idées, je m'apprêtais à parler. J'étais fautive, je le sais, et je m'en veux. S'il savait toutes les lettres que je lui ai écrites sans jamais les envoyer, pour lui parler de la ville, de ce que je pensais, prendre de ses nouvelles, garder le contact. S'il savait combien de fois j'avais composé son numéro pour entendre sa voix. S'il savait comment je me retenais chaque jour de ne pas prendre le premier avion pour rentrer à Forks et lui avouer que sans lui, je n'étais qu'une miette de pain sur le point de se faire avaler par un mangeur de soupe. Il ne me regardait plus. Mes yeux étaient secs.
-Tu as raison. Je n'ai aucune excuse. Il n'y a pas d'excuse. Même bidon. Il n'y aucune raison, bonne ou mauvaise, m'ayant poussée à partir. Et je dit bien ''partir'', parce que je ne t'ai pas fuit, Morgan. Jamais je n'aurais fuit mon meilleur ami, et surtout pas après avoir couché avec lui.
Marquant une pause, j'inspectais son visage. Il rapporta à nouveau son regard vers moi, que je soutins.
-Tu m'as cherché des excuses? Moi aussi. Dès que j'étais dans ma chambre à l'hôtel, avec mes valises vides devant moi, prêtes à se remplir, j'ai commencé à chercher. Oh! J'en ai trouvé. Plus débiles les unes que les autres. Tu veux savoir? La première qui m'est venue à l'esprit c'est le bal de Noël. Oui, tu peux rire avec moi. La goutte d'eau qui fait déborder le vase? Mon cul oui! Mon meilleur ami qui tue un nombre incalculable de gens, ça ne me fait ni chaud ni froid, parce qu'au fond, c'est toujours Morgan, toujours le même. Même avec du sang plein les mains. Alors j'ai encore cherché. Arrivée à l'aéroport, j'ai sourit. Jaune, bien sûr. Parce que je me suis dit que coucher avec toi m'avais perturbé. Non, Morgan, rassure toi, tu peux dormir sur tes deux oreilles; tu es un très bon coup.
Seconde pause. Je parlais sans réfléchir maintenant. Les mots sortaient comme ils venaient. Si on ne peut pas appeler ça de la sincérité! J'effaçais une goutte salée perlant sur ma joue avant de poursuivre.
-Dans l'avion, on m'a prise pour une folle parce que je suis partie dans un fou rire incontrôlable. Tout ça à cause de mon troisième argument: J'avais peur de me faire tuer par Emma ou Jude, jalouses. Après j'ai continué sur ce terrain, rongée par la culpabilité, espérant que ton niveau élevé de prétendantes m'aurait rendue folle. Sauf que tu sais aussi bien que moi que la jalousie, je ne l'ai qu'à très faible dose.
J'haussais un sourcil, essayant de détecter quoi que ce soit de l'expression de Morgan. Autant vous dire que je suis vraiment nulle en temps que voyante...
-Bref, j'ai trouvé bien plus d'excuses et de raisons que tu ne peux l'imaginer. Sauf que comme tu peux le remarquer, aucune n'est valable. T'es pas con, Morgan. Loin de là. Même la plus valable, la plus sincère de toutes les excuses ne serait pas suffisante pour explique ce changement d'air.
Voilà, j'avais dit le maximum. Ou du moins, tout ce dont j'étais capable à cet instant. J'aurais dû penser au crayon waterproof, car mes joues étaient surement barrées de trainées noires. Fixant toujours le jeune homme, je ne savais plus quoi ajouter. Avec un soupire, j'essuyais mes joues et mes yeux.
-Je ne suis pas partie pour toi ou à cause de toi. Ou alors au plus profond de mon inconscient. Si je te dit que le victimes trainant sur tes mains m'effrayaient, tu ne me croirais pas, et moi non plus. Pourquoi pas, d'ailleurs. Je suis partie pour me changer les idées, pour continuer de t'accepter comme le Bad Boy séduisant qu'est mon meilleur ami. Mais une fois installée là-bas, les deux semaines que je devais y passer se transformèrent en mois, jusqu'à ne plus pouvoir partir. Si j'ai quitté Forks, c'est à cause de mes pensées qui étaient bouchées par ta présence continuelle. Le cœur remplis de ton image suffit, mais quand le cerveau s'y met... J'aurais dû l'écouter, ce putain d'organe qu'est le centre de l'amour, mais j'ai fait mon idiote, ma princesse parfaite et capricieuse, et vlan, j'ai tout foutue en l'air. En plus, ça n'a même pas marché, t'étais toujours là. Je suppose qu'un pardon ne suffira pas, que ma parole, que je jure sincère, ne comptera pas, mais je l'ai dit.
Je baissais enfin les yeux, ne pouvant plus soutenir les pupilles émeraudes de mon ami sans pouvoir y interpréter quoi que ce soit.
-Si tu veux, je peux même te montrer toutes les lettres que je t'ai écrites. J'en écrivais une tous les jours. Je l'ai ai toutes gardées, ajoutais-je avec un sourire avant de tordre la bouche pour retenir un sanglot, prête à me faire remballer.
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Dim 10 Juil - 20:21 | |
| J'avais détourné le regard, ayant bien compris que mes yeux, emplis d'amertume, de rancune, de regrets voire même de déception déstabilisaient la jeune femme. J'avais donc fixé les rosiers, me permettant au passage de souffler un peu. J'avais beau ne pas le montrer, ce moment n'était pas facile pour moi non plus, même si j'étais content qu'il me permette d'être enfin fixé sur ma relation avec Ashley. Devions-nous tout arrêter ? Je n'allais pas tarder à le savoir.
« Tu as raison. Je n'ai aucune excuse. Il n'y a pas d'excuse. Même bidon. Il n'y aucune raison, bonne ou mauvaise, m'ayant poussée à partir. Et je dit bien ''partir'', parce que je ne t'ai pas fuit, Morgan. Jamais je n'aurais fuit mon meilleur ami, et surtout pas après avoir couché avec lui. »
Ces dernières paroles me tordirent le ventre. Le souvenir de cette nuit passée me laissait perplexe, depuis qu'elle était partie je ne cessais de me demander si cela avait été une erreur de notre part, une erreur qu'il valait mieux oublier ou un tournant de notre relation qu'Ashley refusait en bloc. Ces deux options me déplaisaient fortement, j'avais passé une nuit magique à ses côtés, et devoir faire l'impasse dessus, devoir l'oublier me faisait du mal, même si j'avais su ce soir-là qu'il y avait de fortes chances pour que ce soit un moment dont nous ne devrions plus reparler. Sentant qu'Ashley était lancée, je reposai mon regard sur elle, attentif et silencieux comme une tombe devant la personne responsable de ce mutisme. Au lieu d'avoir une discussion comme deux adultes, nous avions tellement fait nos têtes de mules que nous en étions réduits à répondre tour à tour par des monologues où chacun déversait son sac.
« Tu m'as cherché des excuses? Moi aussi. Dès que j'étais dans ma chambre à l'hôtel, avec mes valises vides devant moi, prêtes à se remplir, j'ai commencé à chercher. Oh! J'en ai trouvé. Plus débiles les unes que les autres. Tu veux savoir? La première qui m'est venue à l'esprit c'est le bal de Noël. Oui, tu peux rire avec moi. La goutte d'eau qui fait déborder le vase? Mon cul oui! Mon meilleur ami qui tue un nombre incalculable de gens, ça ne me fait ni chaud ni froid, parce qu'au fond, c'est toujours Morgan, toujours le même. Même avec du sang plein les mains. Alors j'ai encore cherché. Arrivée à l'aéroport, j'ai sourit. Jaune, bien sûr. Parce que je me suis dit que coucher avec toi m'avais perturbé. Non, Morgan, rassure toi, tu peux dormir sur tes deux oreilles; tu es un très bon coup. »
En temps normal ces sentiments m'auraient flatté, mais là, que pouvais-je dire ? Je me contentais de regarder la belle asiatique dont la voix tremblait sous l'émotion. Elle était lancée, les mots venaient tout seul, accompagnés d'une sincérité déroutante à laquelle je n'étais pas insensible. Je n'étais pas insensible non plus à ses larmes qui coulaient inlassablement sur ses joues et dont elle ne se préoccupait presque pas, décidée à aller jusqu'au bout de ses paroles, décidée à tout me dire, enfin. Je n'étais pas non plus insensibles à ses boucles brunes qui s'agitaient lorsqu'Ashley bougeait la tête en m'avouant des passages difficiles qu'elle avait gardés pour elle pendant de si longs mois et qui aujourd'hui la faisaient sangloter.
« Dans l'avion, on m'a prise pour une folle parce que je suis partie dans un fou rire incontrôlable. Tout ça à cause de mon troisième argument: J'avais peur de me faire tuer par Emma ou Jude, jalouses. Après j'ai continué sur ce terrain, rongée par la culpabilité, espérant que ton niveau élevé de prétendantes m'aurait rendue folle. Sauf que tu sais aussi bien que moi que la jalousie, je ne l'ai qu'à très faible dose. Bref, j'ai trouvé bien plus d'excuses et de raisons que tu ne peux l'imaginer. Sauf que comme tu peux le remarquer, aucune n'est valable. T'es pas con, Morgan. Loin de là. Même la plus valable, la plus sincère de toutes les excuses ne serait pas suffisante pour expliquer ce changement d'air. »
Avait-elle fini ? Son visage me disait que non, même si ses mots laissaient croire à une éventuelle fin. Le crayon et le mascara avaient coulé sur ses joues, laissant des traces noires impossibles à rater sur sa peau de pêche. A ce moment-là, je ne savais absolument pas quoi faire, je ne savais pas quoi répondre. Et pourtant, il était rare que je ne sache pas comment réagir dans une quelconque situation. Peut-être parce que justement, celle-ci n'était pas "quelconque"...
« Je ne suis pas partie pour toi ou à cause de toi. Ou alors au plus profond de mon inconscient. Si je te dit que le victimes trainant sur tes mains m'effrayaient, tu ne me croirais pas, et moi non plus. Pourquoi pas, d'ailleurs. Je suis partie pour me changer les idées, pour continuer de t'accepter comme le Bad Boy séduisant qu'est mon meilleur ami. Mais une fois installée là-bas, les deux semaines que je devais y passer se transformèrent en mois, jusqu'à ne plus pouvoir partir. Si j'ai quitté Forks, c'est à cause de mes pensées qui étaient bouchées par ta présence continuelle. Le cœur remplis de ton image suffit, mais quand le cerveau s'y met... J'aurais dû l'écouter, ce putain d'organe qu'est le centre de l'amour, mais j'ai fait mon idiote, ma princesse parfaite et capricieuse, et vlan, j'ai tout foutue en l'air. En plus, ça n'a même pas marché, t'étais toujours là. Je suppose qu'un pardon ne suffira pas, que ma parole, que je jure sincère, ne comptera pas, mais je l'ai dit. Si tu veux, je peux même te montrer toutes les lettres que je t'ai écrites. J'en écrivais une tous les jours. Je l'ai ai toutes gardées. »
Ashley avait baissé les yeux, tandis que mon cœur avait raté un battement et s'était soudainement affolé. Je fus purement et simplement guidé par mes membres, je ne réfléchis pas un seul instant. Je me levai vivement de ma chaise, ne supportant plus davantage de rester silencieux. Mes bras entourèrent la jeune femme que je serrai contre moi, je ne supportais plus de la voir ainsi souffrir. Le contact de sa peau sur mon torse nu me perturba quelque peu, je ne l'avais, après tout, plus touchée depuis cette fameuse nuit. J'avais la gorge nouée, me rendant incapable d'émettre le moindre son, ni de répondre quoique ce soit à cette déclaration inattendue. Peut-être que cette boule dans ma gorge était due au fait que je ne savais pas si j'étais heureux ou triste, je ne savais pas si cette révélation me plaisait ou non, pour diverses raisons. Elle tenait toujours à moi... Plus qu'avant, d'ailleurs, ses sentiments avaient évolués. Était-ce bien ? Je savais que ça me faisait plaisir, mais également que ça mettait notre amitié en péril. Je savais aussi que pour que notre amitié perdure, cela signifiait oublier cette fameuse nuit qui pourtant me faisait tant de bien rien qu'en y pensant. Je fermai les yeux, sentant que mon épaule était mouillée, signe qu'Ashley avait laissé libre cours à ses larmes. Son dos était légèrement secoué par de petits soubresauts qu'elle tentait de dissimuler du mieux qu'elle le pouvait. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que j'enfouissais mon visage dans le creux de son cou.
« Ça doit en faire des lettres, au bout de huit mois... »
Je rouvris les yeux au bout de quelques secondes avant de me redresser tout en relevant le visage d'Ashley pour qu'elle me regarde. Je pris son visage entre mes mains, essuyant ses larmes avec mes pouces. Je ne l'avais plus vue de si près depuis la dernière fois que je l'avais embrassée. Cette posture me mettait mal à l'aise mais m'emplissait à la fois de bien-être, j'étais si indécis qu'au final j'avais envie de hurler dans l'espoir que la réponse à ses paroles m'apparaisse comme une évidence. Je finis par baisser les yeux à mon tour, me mordillant la lèvre inférieure et retirant mes mains de son visage.
« Nous aurions du avoir cette discussion avant que tu ne partes en France. Tu aurais du me le dire de toi-même et voyant que tu ne le faisais pas, j'aurais du t'empêcher de partir... je suis désolé Ashley. »
Je me maudissais intérieurement de ne pas la regarder dans les yeux en disant cela, mais toutes mes émotions se mélangeaient à cet instant précis, si bien que je ne savais plus trop sur quel pied danser. J'étais obligé de chercher mes mots pour sortir une phrase sensée, et je ne tenais pas à me faire déstabiliser par son regard, parce que je sentais qu'elle me fixait.
« Je crois qu'en fait je redoutais d'entendre ces mots sortir de ta bouche. »
Je me passai une main dans les cheveux, cherchant les mots exacts pour expliquer cette phrase qui apparaissait certainement comme très trouble aux yeux d'Ashley. Quels mots avais-je redoutés ? Ceux parlant d'amour, ou ceux disant qu'elle fuyait ces sentiments ?
« J'aurais aimé que cette histoire ne se termine pas de cette manière, je ne vois pas la nuit que nous avons passée ensemble comme une erreur ni comme un moment à oublier. »
Là-dessus, je relevai les yeux vers Ashley, prêt à affronter son regard.
« Si tu as fait le choix de faire l'impasse dessus alors je m'efforcerai de faire de même. Et même si je ne vois pas comment faire puisque 8 mois passés sur un autre continent n'ont rien changé, je ferai ce que je peux pour t'aider, au moins pour que tu n'y penses plus. »
Ce n'était peut-être pas ce que je voulais, mais quelque chose me disait qu'Ashley souffrait plus que moi et je ne le souhaitais pas. J'avais fait souffrir tellement de gens ces dernières années que je souhaitais l'aider, au moins elle. Je remis une de ses mèches de cheveux rebelles derrière l'oreille, avant d'effectuer un pas en arrière pour rétablir une distance raisonnable entre elle et moi. Il allait falloir que je me fasse à cette idée. |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Mar 12 Juil - 13:32 | |
| Vous savez quand on est enfant, et que sans le vouloir, on casse le rouge aux lèvres de sa mère ou le marteau de son père, et que l'on garde la bêtise pour soit ... avant de l'avouer en pleurs au concerné. Tout le monde a déjà vécu ou ressentis cet immense soulagement succédant à cette peur atroce. Eh ben c'est exactement comme ça que je me sentais à cet instant, alors que je baissais les yeux. J'avais tout dit à Morgan, tout ce que je devais et pouvais lui dire. tout ce que j'avais gardé pour moi, et surtout ce que j'aurais dû lui dire bien avant. Maintenant, c'était fait, et malgré l'appréhension de ce qui allait arriver, j'étais enfin déchargée, donc soulagée. Sans m'en être aperçus, je sentis soudain une présence chaleureuse m'encerclant. Morgan venait de se lever pour me prendre dans ses bras, comme avant, comme mon meilleur ami que j'avais tant négligé malgré moi. Sans réfléchir, je me laissais aller sur son épaule, calant ma tête, sans pourtant oser l'entourer moi aussi. Je posais seulement une main sur son bras. Laissant les flots salés sortirent d'entre mes paupières, je retenais pourtant les frissons plus ou moins violents que l'émotion et la présence de mon meilleur ami provoquait.
-ça doit en faire des lettres au bout de 8 mois.
Il avait enfouit son visage au creux de mon cou, ne me facilitant absolument pas la tâche que j'avais tenté d'entreprendre, de dissimuler mes émotions que j'arrive tant bien à contrôler d'habitude.
-Oui. Y en a un bon paquet. De plus en plus déprimantes, alors si un jour tu peux pas résister à une bonne partie de déprime, appel moi, murmurais-je avec l'intention de mettre fin à ces larmes qui commençaient à couler sur l'épaule du jeune homme.
Il se redressa alors, prenant mon visage au creux de ses mains, essuyant les trainées noires sur mes joues encore humides. Il me fixa pendant un instant qui me parut des années durant lesquelles je retrouvais mon ami que j'avais pendant si longtemps laissé tomber. Il est vrai qu'après cette fameuse nuit, les questions que je me posais quelques fois sur ce que je ressentais vraiment pour Morgan avaient vite trouvées une réponse. Et j'y avais réfléchis. Énormément. Je l'aimais. Et j'avais peur. Peur de quoi? Peur de foutre en l'air notre amitié en demandant une réponse qui serait négative, et qui briserait notre amitié à jamais. Oui, je redoutais qu'il ne m'aime pas, et sans même lui en parler, j'avais décidé de régler ça toute seule. Eh oui, je sais, je suis la pire des idiotes.
-Nous aurions du avoir cette discussion avant que tu ne partes en France. Tu aurais du me le dire de toi-même et voyant que tu ne le faisais pas, j'aurais du t'empêcher de partir... je suis désolé Ashley.
Ses yeux me fuyaient alors qu'il venait de me dévisager avec attention. « Ne t'excuse pas! Ne t'excuse pas espèce d'idiot! Surtout si tu veux pas que j'inonde la ville! » Voilà ce que j'aurais voulut lui dire. Et je me haïssais de ne pas le dire. Il s'excusait alors que c'était moi l'imbécile dans l'histoire! Il s'excusait et je ne disais rien, parce que je ne pouvais pas, tout simplement. Eh oui, ma gorge était tout simplement bloquée.
-Je crois qu'en fait je redoutais d'entendre ces mots sortir de ta bouche
Je le fixait, essayant de décrypter la signification de cette phrase, ou au moins un indice, dans ses yeux, mais sans succès, comme toujours. Il hésitait, pesait chaque mot, comme s'il avait un mal fou à les choisir. Et même si ça ne se remarquait pas tellement, moi je le savais. Pourtant, je restais là, sans avoir la force de réagir, de l'aider. En quoi pourrais-je l'aider, après tout? Je me remis immédiatement en question: il y a cinq bonnes minutes, c'était moi qui avait du mal à m'exprimer, c'était moi qui attendais du réconfort, et qui aurait fait n'importe quoi pour en avoir. Malheureusement, je n'eus pas le temps de prononcer le moindre mot pour lui venir en aide, qu'il relevait déjà ses pupilles vertes que je connaissais si bien, prêt à parler.
-J'aurais aimé que cette histoire ne se termine pas de cette manière, je ne vois pas la nuit que nous avons passée ensemble comme une erreur ni comme un moment à oublier. Si tu as fait le choix de faire l'impasse dessus alors je m'efforcerai de faire de même. Et même si je ne vois pas comment faire puisque 8 mois passés sur un autre continent n'ont rien changé, je ferai ce que je peux pour t'aider, au moins pour que tu n'y penses plus.
Perdue. Oui, j'étais complétement larguée, à je ne sais pas combien de mètres de profondeur. Il avait dit quoi, là? S'éloignant raisonnablement de moi, il dû remarquer mon air légèrement interloqué, car pendant un cours instant j'eus l'impression qu'il allait parler et clarifier tout ça. Comme rien ne sortit d'entre ses lèvres, je me racler la gorge.
-Soit dit en passant, avant de te répondre, si tu pouvais arrêter de me regarder comme si j'avais perdue toute ma famille et mes amis d'un coup, ce serait vachement cool.
Ma voix était un peu plus grave que la normal, sans doute à cause de mes couineries précédentes. Quoi qu'il en soit, je réussis à tirer un sourire au jeune homme, ce qui me redonna du baume au cœur; j'adore voir les gens rire, surtout après avoir pleuré.
-Je tiens tout d'abord à préciser que je n'ai absolument rien compris à ton petit discours. Demande des conseils à ta fille, pour l'expression orale. Je suis sûre qu'elle est bien meilleure que toi.
Je lui pinçais la joue avec un petit sourire en coin, raccourcissant la distance qu'il avait mise entre nous. Redevenue sérieuse, je poursuivais.
-Je tiens trop à notre amitié pour devoir décidé de l'avenir de notre relation toute seule. Et puis t'as bien vu ce que ça donne quand je me met à choisir les choses toute seule! Je veux ton avis, et si possible, en un peu plus clair, pour faciliter cette décision. Avec un sourire malicieux, je posais un point sur ma hanche. En plus, je veux pas dire, mais c'est sacrément cruel ce que tu demande là; demander à une simple humaine inoffensive de choisir entre son meilleur ami et des abdos comme ça!
Après tout, c'est vrai, quoi qu'il arrive, tant que je retrouve Morgan comme je l'avais laissé, tout irais pour le mieux. Bien sûr, il y aurait un moment d'adaptation, plus ou moins long, parce que je ne me pardonnerais pas facilement ce séjour parisien. Mais je le retrouverais coûte que coûte. Et en ce qui concerne mes sentiments, je m'en sortirais aussi: l'amour peut être éphémère si on fait tout pour, non? Je rajustais le jupon de ma robe avant de relever la tête vers Morgan.
-Bref, quoi qu'il arrive, quoi que l'on décide, je serais là pour toi, pour te prêter mon épaule, ma main, mon pied, mon coude, ou n'importe quoi que tu aurais besoin pour surpasser une épreuve difficile ou alors simplement pour un bon cou de pied au cul. Je te jure que je serais la première à qui tu pourras te confier, comme lors de cette magnifique après-midi à la plage où j'ai appris que tu étais un tueur en série.
Comme pour valider mon serment, j'agrémentais mon discours d'un salut militaire, avant d'essuyer à nouveau mes joues où le chemins des larmes avait séché. Maintenant, regardant en arrière, je me dis que j'ai été vraiment idiote, doublement même, d'avoir attendue si longtemps pour venir lui parler. En plus, j'ai été assez naïve de croire que tout s'arrangerait comme ça, au fil du temps, et qu'on se rencontrerait par hasard au super-marché, avant de tout recommencé comme avant. Au moins, ce qui est sûr maintenant, c'est que plus jamais je ne referais une telle chose.
-Et puis tu sais, moi je serais heureuse si je peux compter sur toi comme avant... que ce soit au lit ou autour d'un bon gros pot de nutella!
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Mer 13 Juil - 18:01 | |
| Plus les secondes passaient et plus Ashley semblait se remettre de ses émotions. Elle avait cessé de pleurer, en tout cas ; plus je parlais et plus elle semblait perdue, comme si elle ne comprenait pas ce que je disais. Pourtant je parlais bien anglais, en tout cas, jusqu'à preuve du contraire ? Je m'étais éloigné, rétablissant une certaine distance entre elle et moi. Je venais de lui dire que j'aurais espéré avoir une autre relation qu'ami-ami avec elle, mais elle semblait ne pas l'avoir compris et je ne voyais pas comment m'exprimer autrement.
« Soit dit en passant, avant de te répondre, si tu pouvais arrêter de me regarder comme si j'avais perdue toute ma famille et mes amis d'un coup, ce serait vachement cool. »
J'eus un petit sourire en me passant une main dans les cheveux. Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais eu une tête de chien battu, mais maintenant qu'elle me le faisait remarquer, j'avais bien l'intention d'y remédier, et je commençais tout de suite avec mon sourire, aussi petit soit-il.
« Je tiens tout d'abord à préciser que je n'ai absolument rien compris à ton petit discours. Demande des conseils à ta fille, pour l'expression orale. Je suis sûre qu'elle est bien meilleure que toi. »
J'aurais pu rire de cette phrase, si toutefois elle ne signifiait pas que j'allais devoir m'expliquer à nouveau et je ne voyais absolument pas comment. Pourtant je n'avais jamais eu de difficultés d'expression, il faut d'être qu'être bilingue aide beaucoup dans les capacités linguistiques et je ne perdais jamais mes mots. Sauf là.
« Je tiens trop à notre amitié pour devoir décidé de l'avenir de notre relation toute seule. Et puis t'as bien vu ce que ça donne quand je me met à choisir les choses toute seule! Je veux ton avis, et si possible, en un peu plus clair, pour faciliter cette décision. En plus, je veux pas dire, mais c'est sacrément cruel ce que tu demande là; demander à une simple humaine inoffensive de choisir entre son meilleur ami et des abdos comme ça! »
Automatiquement, je baissai les yeux vers mon torse, avant de les relever vers Ashley. Ah ! J'avais mes atouts à découvert, elle craquerait peut-être ? A cette pensée je pensais les lèvres pour retenir un rire, le regard rieur et visiblement amusé par une pensée que je voulais garder pour moi. Les petits secrets ne font de mal à personne après tout, pourvu qu'ils ne soient pas mauvais ! Et celui-là était loin de l'être, même s'il représentait beaucoup d'espoir. Je baissai légèrement les yeux vers les jambes d'Ashley lorsque celle-ci ajusta sa robe, mais on sait tous comment fonctionnent les robes courtes. Surtout les hommes. Voyant qu'elle tirait légèrement sur le bas de sa robe, je relevai les yeux, parce que qui dit robe tirée vers le bas dit décolleté plus intéressant. Ce ne fut que lorsqu'Ashley releva la tête vers moi que je réalisai que j'étais tout simplement en train de mater ma meilleure amie, aussi eus-je tôt fait de relever les yeux pour regarder son visage.
« Bref, quoi qu'il arrive, quoi que l'on décide, je serais là pour toi, pour te prêter mon épaule, ma main, mon pied, mon coude, ou n'importe quoi que tu aurais besoin pour surpasser une épreuve difficile ou alors simplement pour un bon cou de pied au cul. Je te jure que je serais la première à qui tu pourras te confier, comme lors de cette magnifique après-midi à la plage où j'ai appris que tu étais un tueur en série. »
Ashley jeta un coup d'oeil derrière elle, en direction de sa voiture. Elle était pressée ? Non, il ne semblait pas. Allons bon, voilà les questions que je me posais. J'étais tellement perturbé par ce qu'elle me disait que je me préoccupais de choses secondaires. Elle était en train de me dire que les deux options lui conviendrait et moi je me demandais si elle avait quelque chose à faire ensuite ? Il n'y avait pas à dire, j'avais vraiment une case en moins depuis que je m'étais réveillé, mais là j'en venais à me demander s'il ne m'en manquait pas une deuxième. La jeune femme se retourna vers moi, tandis que je lui adressai un sourire. Et là, tout devint clair à mes yeux, limpides.
« Et puis tu sais, moi je serais heureuse si je peux compter sur toi comme avant... que ce soit au lit ou autour d'un bon gros pot de nutella! - L'un n'empêche pas l'autre, tu le sais bien. »
Là-dessus, je franchis la distance qui nous séparait et déposai mes lèvres à nouveau sur les siennes. Elle ne voulait pas prendre le risque, alors je le prenais, moi. Si elle était suffisamment forte pour oublier, je n'étais pas certain que ce soit mon cas et le simple fait que son corps m'ait absorbé l'espace de quelques secondes alors qu'elle me parlait sérieusement le prouvait. J'avais du mal à me voir allongé sur son lit à bouffer du Nutella devant un film à deux balles sans lui faire l'amour après. Alors, puisqu'elle me laissait le choix, pourquoi je résisterais ?
Je finis par m'écarter légèrement, rouvrant les yeux pour planter mon regard dans celui de la jeune femme. Je lui souris, l'air satisfait tandis que je laissai l'un de mes doigts jouer avec une mèche de ses cheveux bouclés.
« Ça fait beaucoup de bien de vous retrouver enfin mademoiselle Jackson. »
... par contre, le Nutella, ce n'est pas ce que j'ai le plus mangé ces derniers mois. Je m'écartai à nouveau de la jeune femme, bien qu'ayant pris ses mains, cette fois. Ne serait-ce que pour avoir toujours un contact physique avec elle.
« J'ai promis à ma fille de passer la journée avec elle, mais j'espère que tu as beaucoup de temps libre parce qu'on a huit mois entiers à rattraper ainsi qu'un anniversaire à fêter. »
Sur ces mots, la tête de Kaitlyn apparut derrière l'un des coins de la maison. je tournai la tête vers elle avant de lever les yeux au ciel. Chipie un jour chipie toujours. Au moins, lorsque je ne m'occupais pas d'elle, elle travaillait toute seule ses cinq sens ; surtout son ouïe d'ailleurs, et elle en avait peut-être une un peu trop bonne ! Voyant que je ne la grondais pas elle disparut à nouveau derrière le mur et revint en trottinant en tendant un flacon rempli d'un liquide parfumé à Ashley.
« C'est pour vous, un parfum à la rose ! »
En l'entendant, j'eus quelques difficultés à cacher ma surprise. Kaitlyn avait un comportement adorable avec Lucie et moi, elle s'entendait bien avec le reste de la meute mais elle avait généralement un comportement de peste avec les gens extérieurs au QG, pour la simple raison que nous tenions à faire d'elle un lycan digne d'Eclipse et non une jeune femme trop sensible. Je relevai les yeux vers Ashley avec un sourire.
« Rassure-toi, Kaitlyn est une pro dans la confection de parfum avec des fleurs. »
Ravie du compliment, la concernée leva la tête vers son papa, toute fière. Elle espérait vivement que son cadeau plairait à la grande dame aux cheveux bruns que son cher papa semblait tant apprécier. Parce que oui, Kaitlyn n'était pas dupe et avait bien compris que cette dame n'était autre que la petite amie de son père ! |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Jeu 14 Juil - 14:35 | |
| Je ne sais pas si j'avais fait semblant de ne pas le comprendre, ou si je ne l'avais véritablement pas compris, mais dans les deux cas,je ne voyais pas ce qu'il voulait dire. Ou du moins, j'avais cette impression. Ce n'est que lorsqu'il franchit la distance qui nous séparait encore que je su que ça ne pouvait être autrement. Lorsqu'il prit mon visage entre ses mains, je savais très bien ce qu'il allait faire. Je le savais, et j'en avais envie. J'étais partie en l'embrassant, je revenais en l'embrassant. Ce serais comme ça, et pas autrement. Pourtant, quand ses lèvres frôlèrent les miennes, je ne pu m'empêcher d'être surprise. Après 8 mois et surtout après son accueil, je ne m'y attendais absolument pas. Et quand il pressa sa bouche contre la mienne, je ne pu m'empêcher de sourire: il m'aimait. Ce que je redoutais, n'était qu'une fausse illusion. Il m'aimait pour de vrai, et je l'aimais aussi. je lui rendis son baiser, avant qu'il ne rouvre les yeux, enroulant une mèche de mes cheveux autour de son doigt.
« Ça fait beaucoup de bien de vous retrouver enfin mademoiselle Jackson. »
Je lui adressais un sourire, le plus sincèrement heureux que je n'ai jamais eu. Il s'écarta à nouveau, prenant mes mains dans les siennes, souriant lui aussi. Conte de fées ou pas, un rêve s'est réalisé.
« J'ai promis à ma fille de passer la journée avec elle, mais j'espère que tu as beaucoup de temps libre parce qu'on a huit mois entiers à rattraper ainsi qu'un anniversaire à fêter. » -Sincèrement, mon emploi du temps est surchargé. Mais je vais essayé de t'y faire une petite place. Mais pour l'anniversaire, on oubli. Je vois vraiment pas en quoi vieillir doit se fêter. En plus, pour les cadeaux, je suis bien trop difficile.
Soudain, il tourna la tête vers l'endroit où la petite avait disparu. Je suivais son regard et l'aperçus avec ses cheveux dorés, avant qu'elle ne disparaisse à nouveau. Elle réapparut, trottinant joyeusement vers nous.
« C'est pour vous, un parfum à la rose ! »
Je souris, amusée de voir à quel point elle ressemblait à son père, puis saisi le flacon en ouvrant de grands yeux étonnés. J'ouvris la petite bouteille et humais le liquide qu'il contenait.
-Olala, je n'ai jamais sentis un parfum aussi bon que celui là! Et je suis sincère! Merci énormément jolie demoiselle.
Je lui adressais un sourire chaleureux, avant de lâcher la deuxième main de Morgan pour verser une goutte de rose sur mon poignet. La petite retournait déjà derrière le mur, retournant à ses activités. Je me tournais alors vers son père en approchant mon nez de mon poignet.
-C'est dingue comme elle est douée.
Je me rapprochais de lui, entourant son cou avec mes bras, un sourire malicieux sur le visage et une main dans ses cheveux. Je me souviens combien j'avais rêvé de ce moment quand j'étais loin de lui...
-Alors comme ça tu n'aimes pas la lavande?
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Ven 15 Juil - 18:05 | |
| La honte et les regrets avaient disparu du visage de la jeune femme depuis que je l'avais embrassée. C'était comme si elle revivait, son sourire était bien plus sincère que les précédents et il était heureux, celui-ci, pas forcé pour détendre l'atmosphère.
« Sincèrement, mon emploi du temps est surchargé. Mais je vais essayé de t'y faire une petite place. Mais pour l'anniversaire, on oubli. Je vois vraiment pas en quoi vieillir doit se fêter. En plus, pour les cadeaux, je suis bien trop difficile. »
Je levai les yeux au ciel avec un sourire. Allons bon, elle avait intérêt à me trouver de la place, pour commencer, sinon elle allait m'entendre. Et puis pour son anniversaire, je m'en voulais déjà de ne pas avoir pu y assister l'année précédente puisqu'il était tombé un soir de pleine lune, alors elle n'y couperait pas, même si elle n'était pas d'accord. Si j'avais été un homme dont le romantisme était la qualité première, je lui aurais dit que le jour de sa naissance était à mes yeux le plus beau cadeau du monde et que je me devais de fêter ce jour béni des Dieux. Et pour les cadeaux, je pourrais toujours trouver un arrangement...
Kaitlyn nous rejoignit, radieuse et ravie d'avoir réussi son parfum. Il fallait dire de toute façon qu'avec la chaleur qu'il faisait, les pétales chauffaient vite dans l'eau. La petite tendit un flacon à Ashley, tout sourire, en lui annonçant que c'était un parfum à la rose, comme celui pour son papa. J'eus un sourire tandis qu'Ashley recevait le cadeau avec plaisir avant de le sentir.
« Olala, je n'ai jamais sentis un parfum aussi bon que celui là! Et je suis sincère! Merci énormément jolie demoiselle. »
Kaitlyn sembla satisfaite et tourna donc les talons avant de détaler. Je fixais Ashley, un sourcil arqué et le regard malicieux. Elle venait de me dire qu'elle était compliquée pour les cadeaux et elle venait de me démontrer le contraire sans même s'en rendre compte. Je ne fis aucun commentaire, mais mon regard rieur qui la dévisageait en disait long sur le fond de ma pensée. La jeune femme lâcha ma main pour se mettre du parfum sur le poignet et le sentir.
« C'est dingue comme elle est douée. - Elle fait ça depuis qu'elle est arrivée ici, dès qu'il fait un peu chaud elle passe ses journées dehors à faire du parfum maison pour tout le monde. »
Je me passai une main derrière la tête, jetant un coup d’œil vers le coin où ma fille avait disparu. Ashley s'approcha de moi, passant les mains derrière ma nuque et glissant ses doigts dans mes cheveux avec un regard malicieux et un petit sourire.
« Alors comme ça tu n'aimes pas la lavande? »
Je la dévisageai un moment en me mordillant la lèvre inférieure. Zut, qu'est-ce que je pouvais répondre à ça ? Que c'était la faute à mon caractère de cochon ? En soi, ce n'était pas faux, mais c'était une excuse assez pitoyable. Je finis par sourire, posant mes mains sur ses hanches.
« Ce n'était que passager, il se pourrait bien que je me remette à aimer cette odeur rapidement. »
Je baissai les yeux vers sa robe, avant de relever mon regard vers la jeune femme. J'avais préféré ne pas trop m'attarder dessus, j'aurais fini par emmener Ashley dans ma chambre ; les joies des retrouvailles, que voulez-vous.
« C'est la première fois que je te vois dans cette robe, elle te va bien. Tu l'as achetée en France ? »
J'avais entendu dire qu'il y avait beaucoup de beaux magasins là-bas. En même temps, c'était un pays renommé en matière de mode, principalement grâce à Jean-Paul Gauthier et Franck Provost. Je me reculai jusqu'à m'asseoir sur la table à côté de mon livre, que j'avais lâchement abandonné.
« Raconte-moi ton voyage, je suis sûr que c'était super et que tu en as bien profité. » |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Sam 16 Juil - 17:52 | |
| Je souris. La vraie moi était de retour; plus de larmes, plus de pleurs ni de tristesse. Le rapprochement de Morgan avait évaporé tous mes soucis. Je me sentais un peu comme une rescapée, tournée vers l'avant, le futur, ne pensant plus au passé. A part peut être Une nuit ... J'avais retrouvé ma joie et ma malice, malgré quelques séquelles comme mes yeux rouges et légèrement explosés, et de possibles traces noires sur mes joues. Dans les bras de celui que j'aimais, tout était beaucoup plus agréable et heureux.
« Ce n'était que passager, il se pourrait bien que je me remette à aimer cette odeur rapidement. »
Je souris, amusée du petit piège que j'avais tendu, et essayant de paraitre convaincue de cette réponse. Après tout, le fait de rejeter tous ces souvenirs était largement compréhensible. Un petit rire m'échappa, alors que son regard c'était dirigé vers autre chose que mes yeux. Non, plus bas, encore un peu, Là voilà! Je remontais un peu mon décolleté de ma robe, faignant une fausse gêne. Il reporta rapidement son regard vers mon visage, ce qui élargit mon sourire.
« C'est la première fois que je te vois dans cette robe, elle te va bien. Tu l'as achetée en France ? »
Je rougis légèrement à son compliment. Ma robe bustier qui me paraissait trop courte et trop décolleté eu l'air beaucoup mieux taillée et je m'y sentis étrangement mieux.
-Monsieur, ce n'est pas pour vous vexer, mais vous n'avez pas encore vu la moitié de ma garde-robe! Mais c'est exact, celle-ci viens directement de Paris!
Je lui adressais ma mimique la plus fière, tournant sur moi même afin qu'il puisse admirer la totalité du vêtement. Il s'éloigna pour reprendre sa place près de la table où son livre était posé. Imaginer Morgan avec des lunettes essayant de lire un livre m'arracha un sourire que je contrôlais en me mordant la joue.
«Raconte moi ton voyage. Je suis sûr que c'était super et que tu en as bien profité»
Ironie ou pas de la part de Morgan, je lui souris. Jetant un coup d'œil autour de moi, et ne repérant aucune chaise, je restais debout, prête à agrémenter mon récit de mouvements multiples.
-A part la culpabilité et le regret qui me rongeait un peu plus chaque jour, quand j'étais seule, oui, c'était pas mal. J'ai surement eu une chance monstrueuse avec la météo parce qu'il n'a pratiquement pas plu. Il a neigé pas mal en novembre et quelques gouttes en octobre et avril, mais sinon c'était parfait.
Je ne voulais pas le faire souffrir en lui racontant tous ces souvenirs et ces moments que j'avais passé là bas, si loin de lui. Mais en même temps, une envie irrésistible de tout lui dire, de tout partager avec lui me grattait la gorge.
-J'ai passé la plupart de mon temps avec ma mère qui me faisait visiter les endroits les plus connus comme la fameuse tour Eiffel ou le musée du Louvre. Oh! Je suis même allée à Disney Land! Je crois bien qu'on a réussi à tester tous les café de la ville, et pourtant, elle est assez grande! C'est d'ailleurs étonnant, parce que même si elle est plus petite que Los Angeles ou San Francisco, c'est tout de même une grande ville, mais elle reste très agréable. On ne suffoque pas sous le monde si tu voiis ce que je veux dire.
Je m'arrêtais un instant, fixant sans m'en rendre vraiment compte, le jeune homme. Morgan n'avait pas changé pendant ces 8 mois. Il était toujours aussi mystérieux, et tellement attirant. Je me souviens combien de fois je me suis sentie ridicule à ses côté, lui me dépassant de bien 3 ou 4 têtes et attirant tous les regards! Je rendis sa mobilité à son regard, croisant un bras et laissant l'autre levé afin d'accompagner mon discours de mouvements de la main.
-Sinon, je passais le reste de mon temps à faire du shopping ou a profiter des soins de l'hôtel, qui m'étaient gratuits. D'ailleurs, fait moi penser à t'y emmener, un jour, dans l'un des hôtels de ma mère. T'aura même le droit de choisir ta chambre, celle que tu veux, sans rien payer!
Je souris malicieusement. Ca m'étonnerais qu'il ne rêve que de choisir une chambre dans un hôtel, n'importe laquelle, gratuitement. Mais j'avais lancé ça comme ça, sans vraiment de sérieux, tout en pensant que ça pourrait être amusant.
-Ensuite, 'y a plus rien à dire. C'était une expérience qui aurait pu être bien plus magique avec toi. Mais maintenant que c'est finis, je suis bien contente d'être rentrée. Ma mère rentre bientôt, elle ramène toutes nos photos. Si ça t'intéresse, tu n'as cas demander!
Je me rapprochais de lui, posant mes mains sur ses genoux. Je n'arrivais pas encore à bien réaliser le tournant qu'avait pris notre relation: j'étais sa petite amie, nous étions ensemble maintenant.
-Quand tu as des vacances, préviens moi et on y va. Je pourrais jouer ton guide personnel!
Aller à Paris ou n'importe où avec lui serait bien plus enrichissant en souvenir que toute seule avec ma mère. Bien sûr, nous avions passé du bon temps ensemble, et je m'y suis fait quelques amis, mais un voyage est vécu différemment s'il est entrepris avec l'homme qu'on aime ou avec sa mère. Je déposais mes lèvres sur les siennes avant de me redresser, sentant ma robe remonter. Jolie et de bonne qualité, peut-être, mais bien plus emmerdante qu'autre chose!
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Sam 23 Juil - 1:16 | |
| La jeune femme rougit, ce qui me fit sourire davantage. J'aimais voir ses pommettes s'empourprer quand je la complimentais, elle était du genre à ne plus savoir où se mettre et à avoir une toute petite voix en disant "mais arrêêêête...". Bon, elle ne me prononça pas ces deux mots mythiques mais elle dut les penser très fort. Je finis par arrêter de la taquiner sur sa gêne avec mon regard malicieux, reculant jusqu'à m'asseoir sur la table pour avoir des nouvelles de son voyage. Après tout elle était partie plusieurs mois, il y avait sûrement plein de choses intéressantes à raconter et la France me paraissait être un pays intéressant du point de vue culturel. Ashley me sourit, se rapprochant de moi et prête à me raconter le super voyage qu'elle avait passé. Je n'avais pas besoin qu'elle me raconte en détails pour savoir que ça lui avait plu, c'était aisément lisible sur son visage heureux. Après, était-elle heureuse du tournant que nous avions pris elle et moi, ou de son voyage ? Je pariais sur les deux, autrement elle aurait fait une autre tête lorsque je lui avais parlé de ce voyage.
« A part la culpabilité et le regret qui me rongeait un peu plus chaque jour, quand j'étais seule, oui, c'était pas mal. J'ai surement eu une chance monstrueuse avec la météo parce qu'il n'a pratiquement pas plu. Il a neigé pas mal en novembre et quelques gouttes en octobre et avril, mais sinon c'était parfait. J'ai passé la plupart de mon temps avec ma mère qui me faisait visiter les endroits les plus connus comme la fameuse tour Eiffel ou le musée du Louvre. Oh! Je suis même allée à Disney Land! Je crois bien qu'on a réussi à tester tous les café de la ville, et pourtant, elle est assez grande! C'est d'ailleurs étonnant, parce que même si elle est plus petite que Los Angeles ou San Francisco, c'est tout de même une grande ville, mais elle reste très agréable. On ne suffoque pas sous le monde si tu voiis ce que je veux dire. »
J'étais attentif à ses paroles, buvant le moindre de ses mots tandis que je voyais le visage d'Ashley s'éclairait à chaque nouveau mot qu'elle prononçait. Elle s'était vraiment amusée pendant son voyage, elle avait passé de bons moments et avait pu profiter de bon nombre d'instants précieux avec sa mère. C'est vrai que depuis que je la connaissais elles n'avaient pas vraiment partagé beaucoup de moments ensemble toutes les deux et ça me faisait plaisir de voir qu'elles avaient pu autant se rapprocher grâce à ce voyage, sa mère était une femme adorable après tout alors cela m'aurait étonné que ça se soit mal passé. Je finis par sentir le regard d'Ashley sur moi, mais un regard plus insistant que de coutume. Ça aurait pu être oppressant puisqu'elle s'était arrêtée de me parler pour me regard, son regard courant sur mon visage pour finalement venir s'accrocher à mes yeux et ne plus en bouger. Mais ça n'était pas gênant, parce que c'était Ashley qui me regardait ainsi, c'était... ma copine ? Oui, alors que ma copine me dévore du regard n'était absolument pas une gêne bien au contraire. J'eus un petit sourire amusé qui visiblement la sortit de ses songes, puisqu'elle se redressa et croisa les bras avant de reprendre son récit sous mon regard amusé. J'aimais ces petits moments par-dessus tout et j'étais prêt à donner beaucoup pour qu'ils ne s'arrêtent pas.
« Sinon, je passais le reste de mon temps à faire du shopping ou a profiter des soins de l'hôtel, qui m'étaient gratuits. D'ailleurs, fait moi penser à t'y emmener, un jour, dans l'un des hôtels de ma mère. T'aura même le droit de choisir ta chambre, celle que tu veux, sans rien payer! »
J'arquai un sourcil ; là ça devenait très intéressant, d'ailleurs cela ressemblait fortement à une invitation. J'eus un petit sourire en coin, déposant un rapide baiser sur les lèvres de la jeune femme.
« Une chambre double avec une certaine intimité ferait parfaitement l'affaire... Y a droit au champagne dans les chambres ? Quitte à la faire à la Française, autant le faire jusqu'au bout non ? »
J'eus un petit sourire malicieux tandis que je m'appuyai sur mes bras légèrement en arrière ; rien que l'idée d'être dans une chambre à Paris en compagnie d'Ashley et d'une coupe de champagne me faisait rêver. Ce qui était aussi certain, c'était que mon endurance de lycanthrope ne lui permettrait pas de dormir tôt le soir mais plutôt très tôt le matin.
« Ensuite, 'y a plus rien à dire. C'était une expérience qui aurait pu être bien plus magique avec toi. Mais maintenant que c'est finis, je suis bien contente d'être rentrée. Ma mère rentre bientôt, elle ramène toutes nos photos. Si ça t'intéresse, tu n'as cas demander! Quand tu as des vacances, préviens moi et on y va. Je pourrais jouer ton guide personnel! »
L'idée était alléchante, mais je doutais que Fenris m'offre des vacances avant un moment. Je ne répondis donc rien, concernant les vacances car je ne voulais pas briser ce beau moment. Ashley savait qu'en tant que second de meute j'avais de lourdes responsabilités et que chez les lycanthropes les congés payés n'existaient pas. La jeune humaine se pencha légèrement en avant sur la pointe des pieds pour venir embrasser mes lèvres, contact qui me fit l'effet d'une vague de chaleur sur laquelle surfait mon coeur.
« On se fera ça Ashley, dès que possible. Et je ne dis pas non pour les photos ! »
Je me penchai un peu, venant moi-même tirer un peu sur la robe d'Ashley. Elle était très sexy cela ne faisait aucun doute, j'appréciais de la voir habillée comme ça mais il était hors de question qu'un passant puisse profiter de ses fesses, j'en étais désormais l'unique propriétaire ; ils n'avaient qu'à arriver une heure plus tôt ces morfales. Puis un fait me revint en tête, si bien que mes yeux furent comparables à des billes.
« Zut j'ai failli oublier, je suis de garde cette nuit... J'dois faire une sieste sinon je tiendrai jamais jusqu'au levé du soleil. »
Je me mordis la lèvre inférieure en regardant la jeune femme songeur, puis un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres. J'espérais de tout coeur qu'elle accepte, la chaleur de son corps me manquait.
« Tu veux bien rester, au moins jusqu'à ce que j'arrive à m'endormir ? Ce sera certainement plus facile dans tes bras. »
Quoique... Mais non il ne fallait pas que j'y pense sinon je ne risquais pas de dormir. Je relevai la tête pour regarder le coin de la maison ; je ne pouvais décemment pas laisser Kaitlyn toute seule dehors, surtout en sachant à quel point elle était vulnérable, je n'étais pas un si mauvais père.
« Kaitlyn ! Tu vas rentrer, je vais aller dormir un peu et il n'est pas question que tu restes dehors toute seule. »
La petite fille eut tôt fait de pointer le bout de son nez avec une petite moue qui voulait bien dire qu'elle n'en avait pas envie. Je lui fis signe avec la tête de me rejoindre ; ce n'est pas que j'étais insensible à cette merveilleuse petite bouille, mais je me souciais davantage de sa sécurité pour le moment.
« Mais papa, et Willow ? Elle peut pas me surveiller elle ? - Non ma puce désolé, elle a du travail à l'intérieur. Regarde la télé si tu veux, d'ici 3h je serai debout, je pourrai m'occuper de ton cas ! - Tu m'auras pas ! »
Sur ces mots la petite fille fonça à l'intérieur de la maison en rigolant sous mon regard amusé. Je finis par reposer les yeux sur Ashley ; avec tout ça je ne lui avais pas laissé le temps de répondre à ma proposition et j'espérais qu'elle avait profité de ce petit instant pour réfléchir à une réponse positive. |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Sam 13 Aoû - 15:01 | |
| Amoureuse ? Oui, on peut dire ça comme ça. En face de Morgan, je n'arrivais plus à comprendre comment j'avais fait pour résister aussi longtemps et surtout, comment j'avais réussi à ne pas me rendre compte de mes sentiments avant. Certes, il y avait eu ces longs moments de réflexion à Paris, où bien sûr je m'en était aperçu, surtout après notre fameuse nuit, mais pour ce qui est d'avant ? Je détaillais son visage, celui qui appartenait à mon meilleur ami. Maintenant que je pouvais désigner Morgan comme étant mon petit-ami, il me semblait changé, bien plus sérieux, bien plus drôle, bien plus grand, bien plus fort, bien plus beau... Bien plus parfait. Lui trouver des défauts ? Alors que tous ses jours que nous avions passés à rire et à se chamailler j'aurais pu lui en trouver pleins seulement pour l'embêter, j'étais maintenant incapable de lui en trouver un seul. Ou alors je lui trouvais une nouvelle qualité étrangement inconnue jusqu'alors.
« On se fera ça Ashley, dès que possible. Et je ne dis pas non pour les photos ! »
J'imaginais déjà ce futur après-midi, assis par terre dans mon salon ou sur la terrasse, des photos éparpillées partout par terre, lui se moquant de chacun de mes portraits, ou bien critiquant la plupart de mes clichés trop flous ou inutiles, uniquement pour que je me fâche. Déjà les fous-rires et les cris retentissaient dans mes oreilles. A ce moment, alors qu'un sourire emplit d'un bonheur remarquable, il se pencha pour rabaisser un peu ma robe à l'arrière. Souriante mais d'abord surprise, je ne pus m'empêcher de retenir un petit éclat, n'ayant jamais pensé que Morgan pouvait être jaloux et possessif. Comme pour le rassurer, je mis une main derrière mon dos, retenant un peu du tissu dissident. Soudain, les yeux du jeune homme s'arrondirent étrangement.
« Zut j'ai failli oublier, je suis de garde cette nuit... J'dois faire une sieste sinon je tiendrai jamais jusqu'au levé du soleil. »
Allez savoir pourquoi, mais lorsqu'il prononça cette phrase et qu'il se mordilla légèrement la lèvre (tique que j'adorais chez lui) je savais déjà ce qui allait suivre. Et je connaissais également qu'elle sera ma réponse. Mais comme à mon habitude, j'avais dans l'idée de le laisser poireauter un peu. ça ne fait pas de mal et ça m'amuserait un peu. Je suis comme ça, j'aime profiter de chaque instant, et plus ils sont gai, plus je les aime.
« Tu veux bien rester, au moins jusqu'à ce que j'arrive à m'endormir ? Ce sera certainement plus facile dans tes bras. »
A travers son regard, je compris rapidement que la même idée que moi venait de lui traverser l'esprit. Mais comme moi, il évacua aussi vite cette pensée qui lui aurait valu un sommeil bien agité...
-Franchement, je ne sais pas trop, j'ai prévu plein plein de trucs cette après-midi... Laisse moi réfléchir.
Je lui ôtait un petit moucheron qui commençait à vagabonder dans ses cheveux, avant de poser à nouveau mon regard amusé dans le sien. Il avait compris que je le faisais marcher, j'en étais sûre. Mais pourquoi ne pas s'amuser un peu! Les secondes passaient aussi lentement qu'elles me paraissaient tourbillonner autour de nous sans jamais s'arrêter. C'est dingue comme des fois, on aimerait contrôler le temps, l'arrêter pour profiter pleinement d'un instant qui semble éphémère, ou le faire avancer beaucoup plus vite pour retrouver un moment tant attendu. D'un mouvement tranquille, il se retourna légèrement vers le mur où la petite fille avait disparu peu de temps auparavant.
« Kaitlyn ! Tu vas rentrer, je vais aller dormir un peu et il n'est pas question que tu restes dehors toute seule. »
La petite accourue, mais on voyait clairement sur son visage qu'elle n'avait aucune envie d'écouter son père. En même temps, on ne peut pas lui en vouloir ; le soleil brillait haut et s'était plutôt rare parmi nos journées ici.
« Mais papa, et Willow ? Elle peut pas me surveiller elle ? - Non ma puce désolé, elle a du travail à l'intérieur. Regarde la télé si tu veux, d'ici 3h je serai debout, je pourrai m'occuper de ton cas ! - Tu m'auras pas ! »
Je regardais ce débat avec amusement, m'imaginant déjà la petite en adolescente rebelle, essayant de convaincre son père de faire sa première sortie en boîte... C'est marrant, mais je ne voyais pas Morgan avec l'uniforme du parent sévère et dur, mais plutôt accompagnant sa fille sur la piste de danse ! L'enfant repartit en courant vers la maison, alors qu'il reportait ses yeux verts sur moi. Il n'avait pas besoin de reposer la question, je savais qu'il attendait ma réponse. Avec une moue malicieuse, je fis mine de ne pas tout de suite lui répondre, mais c'était décidément trop difficile.
- Si ça t'arrange, je suis à ton entière disposition. De toute façon, je n'avais pas prévu de rentrer tout de suite.
Je me redressais et peignais vite fait quelques mèches de cheveux un peu emmêlées. Ah, il l'avait attendue, ma réponse. Et même si je l'avais voulu, je n'aurais jamais pu résister à une telle proposition. Entendre sa respiration ralentir, juste à côté de mon oreille, la chaleur de son corps juste à côté du mien... Les souvenirs resurgiraient surement. Je serais simplement bien, étendue tout près de lui, ce serais un peu comme le recommencement de ce que j'avais pratiquement anéantit. Ce serait le début d'une relation à laquelle je ferais plus qu'attention, une relation que j'avais espérée si fort au fond de moi. Alors qu'il se leva lui aussi, je ne pus m'empêcher de constater qu'il était bien plus grand que moi et avec une moue boudeuse, je me mis sur la pointe des pieds, m'accrochant à son épaule.
-C'est qu'il a grandit le petit! T'en as de la chance, j'ai pas mis de talons aujourd'hui! |
| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Dim 14 Aoû - 22:33 | |
| J'aurais dû me douter qu'Ashley me ferait poireauter en attendant la réponse, j'aurais du me douter qu'elle ne me répondrait pas de suite, qu'elle s'amuserait de mon impatience. J'étais impatient, oui, et je le savais pertinemment. Et puis quoi ? Le pire, c'était que je n'en avais pas honte du tout. Après tout dans ma vie tout allait à cent à l'heure, je me reposais rarement, Eclipse avait toujours quelque chose à faire, à craindre, quelqu'un à surveiller, à tuer, des liens à nouer ou à renforcer... Nous n'étions jamais seuls et nous avions toujours quelque chose pour nous occuper, aujourd'hui était l'une des rares journées que je pouvais prendre pour me reposer, et c'était pour une raison bien précise : c'était cette nuit que je ne serais pas tranquille.
Lorsque je reposai les yeux sur Ashley, ce fut en arquant un sourcil, l'invitant à me donner sa réponse : j'estimais qu'elle avait suffisamment pu réfléchir le temps de mon débat avec Kaitlyn. La jeune femme sourit, si bien qu'un sourire vint également étirer mes lèvres, alors que j'écoutais sa réponse. Une réponse qui s'avérait être positive, bien sûr.
« Si ça t'arrange, je suis à ton entière disposition. De toute façon, je n'avais pas prévu de rentrer tout de suite. »
Je ne répondis rien, c'était inutile, à ce moment-là mon regard parlait pour moi. J'étais bien, j'étais soulagé, j'étais heureux ; notre relation retrouvait enfin un semblant de stabilité et nous nous étions engagés ensemble sur la même voie, espérant des deux côtés que cette relation marcherait au mieux. Je savais malgré tout qu'il y aurait certains tabous avec elle, des sujets que je ne pourrais pas aborder. Elle ne faisait pas partie d'Eclipse, je ne pouvais donc à aucun moment lui parler de nos plans, de nos intentions, de nos projets. J'évitais également de lui parler de ce que je mangeais, après tout, je pouvais très bien un jour manger l'un de ses amis sans le savoir, c'était donc plutôt risqué. Je savais que ces quelques points risquaient de poser problème, tôt ou tard, mais j'osais espérer que ça ne serait pas trop important.
Je me relevai alors, descendant de la table et reprenant mon livre en balayant les alentours du regard, simplement pour vérifier qu'aucune personne louche ne zieutait en direction du QG. Ces derniers temps nous étions plus inquiets, les Hunters obtenaient des informations vraies et très rapidement ; trop ? et nous avions le sentiment qu'ils connaissaient peut-être l'emplacement de notre meute. Je reposai les yeux sur Ashley, le regard amusé et pétillant.
« C'est qu'il a grandit le petit! T'en as de la chance, j'ai pas mis de talons aujourd'hui! - C'est justement parce que tu ne triches pas avec des talons aujourd'hui que je te parais plus grand ! »
Je pénétrai alors dans la maison, qui aurait été plus que silencieuse si Willow ne tapotait pas le clavier de l'ordinateur portable et si Kaitlyn ne s'était pas collée devant la télévision. J'eus un sourire en voyant ma fille assise sur le canapé, les pieds balançant dans le vide ; une vraie pile électrique. Je montai les escaliers, suivi par Ashley, regagnant alors ma chambre - qui s'avérait alors être aussi celle de Lucie lorsqu'elle n'était pas au Mexique. J'avais pris l'habitude de dormir avec elle, parce que nous savions tous les deux à quel point cela ravissait Kaitlyn de pouvoir dormir entre ses deux parents. Et pour ma fille, j'étais prêt à tout, que ce soit dormir avec Lucie, provoquer les Dieux ou me jeter sous un train.
Je finis par lâcher la main d'Ashley, déposant un léger baiser sur sa joue avant de contourner le lit en retirant mon tee-shirt que je posai sur le dossier de la chaise du bureau, fermant ensuite les volets, la fenêtre et les rideaux. J'étais sensible à la lumière et le moindre rayon de soleil pouvait m'empêcher de dormir, ce qui pouvait s'avérer embêtant lorsque je devais faire une sieste l'après-midi pour ensuite tenir éveillé toute la nuit. Je reposai mon livre sur le bureau avant de me tourner vers la jeune femme avec un sourire, désormais dans la pénombre avec elle.
« Ça me fait super plaisir que tu ais accepté de rester, même si c'est pas pour longtemps. Tu peux choisir un livre, y en a pas des masses mais au moins ça pourra t'occuper en attendant que je m'endorme. »
Là-dessus je lui fis signe d'allumer la lumière à côté d'elle, avant de finalement retirer ma ceinture, m'asseyant sur le lit pour retirer mon jean et mes chaussettes. Ça me faisait toujours bizarre de faire la sieste, j'avais l'impression de redevenir le gamin de quatre ans qui s'amusait le matin, mangeait le midi et dormait jusqu'au goûter. Je remis le tout sur la chaise avant de me lever, vêtu d'un boxer, pour aller mettre mes chaussettes au sale ; en passant près d'Ashley, l'envie fut trop forte et je ne pus m'empêcher de lui pincer les fesses, laissant un léger rire franchir mes lèvres. Je revins rapidement, m'emparant alors de mon téléphone portable en me glissant dans le lit, activant le réveil alors qu'Ashley me rejoignait.
« C'est parti, j'ai 3h devant moi pour roupiller... Si je dors plus longtemps Kaitlyn viendra sauter sur le lit pour m'en sortir de toute manière. »
Un sourire se dessina à nouveau sur mes lèvres alors que je déposais mon portable sur la table de chevet, me penchant légèrement au-dessus de la jeune femme pour allumer la petite lampe à côté d'elle, lampe qui lui permettrait de lire sans me déranger.
« Bonne lecture ? »
Je m'allongeai alors à côté d'elle, passant un bras autour de sa taille. Là, j'étais encore mieux que bien ; ce serait probablement la meilleure sieste que j'aurais faite depuis la formation d'Eclipse ! |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Mar 16 Aoû - 10:46 | |
| Une moue faussement outrée sur le visage, j'attrapais la main qu'il me tendait. Tricheuse, moi? La maison n'avait pas changé, si ce n'est la présence de Kaitlyn et de la jeune femme qui devait être la dénommé Willow. Une nouvelle recrue d'Éclipse, et elle n'était surement pas la seule. Bien que ma curiosité était belle et bien présente et de plus en plus vive, je m'efforçais de me tenir à l'écart des informations concernant la vie de loups. Premièrement, mes questions seraient restées sans réponses à cause des lois du clan, mais en plus de ça, je ne tenais pas forcement à connaître touts les détails, et en particulier la liste de course pour la semaine... Montant marche par marche, à la suite du jeune homme, aussi silencieusement que deux ados souhaitant s'embrasser en douce sans être vus du père, j'avais de plus en plus hâte de me retrouver dans cette chambre avec Morgan. Il ouvrit la porte. Un moment, très court, je restais sur le seuil de la pièce. Les souvenirs remontaient peu à peu, alors que Morgan venait de lâcher ma main en laissant sur ma joue, un tendre baiser. J'avançais dans la pièce alors qu'il ôtait son tee-shirt, et le suivant de mes pupilles noisettes, je m'assis sur le lit. Il enferma la chambre dans la pénombre, et un sourire vint étirer mes lèvres. Je l'imaginais faire ce petit rituel chaque après-midi, seul, et me revoyais enfant, quand ma mère s'énervait en vain pour que je m'endorme. Évidement, je finissais toujours assise dans mon lit, une fois qu'elle avait refermé la porte, jouant à la poupée dans le noir.
« Ça me fait super plaisir que tu ais accepté de rester, même si c'est pas pour longtemps. Tu peux choisir un livre, y en a pas des masses mais au moins ça pourra t'occuper en attendant que je m'endorme. » -C'est moi qui suis heureuse de pouvoir te rendre service, mon chou, souriais-je amusée, en prenant une voix maternelle.
Je jetais un coup d'œil à l'étagère qu'il m'avait montré du doigt et y piochais un livre au hasard. De toute façon, je n'arriverais pas à lire si Morgan était allongé à côté de moi, alors pourquoi perdre du temps à choisir. Alors que je parcourais des yeux la couverture de l'ouvrage, un froissement de vêtements attira mon attention. Morgan était debout, devant la chaise où il venait de poser ses vêtements, vêtu d'un unique boxer. Gosh! Qu'est-ce qu'il est beau! Quand il se retourna, je détournais le regard, sentant le rouge me monter aux joues, et feignant d'inspecter le livre. Je réalisais alors que maintenant, j'étais sa copine, et j'avais le droit de le regarder. Même plus: j'étais la seule a en avoir le droit officiel! Mais alors que je m'apprêtais à prononcer une phrase ironique du genre "Tu devrais t'inscrire dans une salle de gym", il me pinça les fesses. Surprise, je ne pu retenir un couinement, et me retournais avec une vitesse impressionnante.
-Mais où est-ce que tu te crois, là, jeune homme!?
Apparemment, je n'avais pas réussi à l'effrayer, car il éclata de rire. Abandonnant la bataille, je me laissais tomber sur le lit, à côté de lui, avant de secouer un peu l'oreiller sur lequel je m'adossais.
« C'est parti, j'ai 3h devant moi pour roupiller... Si je dors plus longtemps Kaitlyn viendra sauter sur le lit pour m'en sortir de toute manière. » -Fait attention, tu m'as demandé de venir, mais je peux très bien me la jouer méchante! Parce que tu sais, je ne suis pas sûre de pouvoir résister à une gros calin, même si ton réveil n'a pas encore sonné.. !
Il sourit, puis se pencha pour allumer la lampe qui devait me servir à lire.
«Bonne lecture?»
Un petit rire m'échappa, alors qu'il s'allongea près de moi, entourant ma taille. J'ouvris le livre à la première page, et parcouru les premières lignes. Ma main droite passait distraitement dans les cheveux du jeune homme tandis que son souffle faisait frémir ma peau à chacune de ses expirations. Les mots que je distinguais passaient rapidement devant mes yeux, sans réussir à s'accrocher dans mon esprit. Je jetais de rapides coups d'œil à Morgan, sans jamais réussir à savoir s'il dormait déjà ou pas. J'eus le temps d'imprimer la pièce dans mon esprits, dans ses moindres détails, habituant ma vue à la pénombre qui nous entourait. Au bout de la 4e page, je n'avais rien compris à l'histoire, et ce n'était pas à cause de l'écrivain, mais uniquement parce que je n'avais retenu aucun mot. Je refermais le livre et le posais délicatement sur la table de chevet, essayant de mon mieux de ne pas trop bouger. Enfin, je portais mon regard sur Morgan, qui semblait endormis. De mon autre main, je plaçais mes cheveux sur le côté afin de m'allonger réellement sur le matelas, le plus doucement possible. Une grimace sur le visage, j'espérais qu'il ne dorme pas pour ne pas le réveiller, ou alors qu'il soit au plus profond de son sommeil, pour ne pas le réveiller non plus. Fixant son visage immobile, j'attendais. A part sa respiration et le "tic-tac" de ma montre, rien ne trahissait le silence régnant dans la chambre. Mordillant l'intérieur de ma joue, je détaillais la figure de Morgan. M'approchant doucement, j'y déposais un léger baiser.
-Tu dors? murmurais-je le plus doucement possible.
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Mar 16 Aoû - 17:54 | |
| « Fait attention, tu m'as demandé de venir, mais je peux très bien me la jouer méchante! Parce que tu sais, je ne suis pas sûre de pouvoir résister à une gros calin, même si ton réveil n'a pas encore sonné.. ! »
Je fis la moue avant de sourire, me penchant par-dessus elle pour allumer la lumière et ensuite m'allonger tout en lui souhaitant une bonne lecture. J'étais frustré, blasé ; c'était inhumain de sa part de me remplir la tête de pareilles idées alors que je voulais dormir ! Je fermai les yeux, le sourire aux lèvres malgré tout. J'étais bien, là, dans ses bras. Le silence s'était fait autour de nous, depuis que la porte de la chambre avait été fermée nous n'entendions plus la télé au rez-de-chaussée ni les doigts de Willow qui tapotaient sur le clavier. C'était le calme plat, un calme apaisant, une tranquillité qui, je l'espérais, ne serait pas troublée par quoique ce soit. J'entendais les battements du cœur d'Ashley, réguliers et lents, lenteur due à sa position de repos. La mienne s'était également ralentie, alors que je savourais la proximité d'Ashley et ce petit moment, à nous deux. J'avais espéré cet instant depuis des mois et il était enfin arrivé, je pouvais m'endormir contre elle, m'enivrer de son odeur et écouter les battements de son cœur, la plus belle berceuse qu'on puisse me faire écouter, meilleure encore que celle de mon pendentif.
Je ne saurais dire si c'était des minutes qui avaient défilé, des secondes ou même des heures, avant qu'Ashley ne bouge un petit peu pour poser son livre sur la table de chevet. Je ne bougeai pas alors qu'elle s'allongeait à son tour complètement. J'avais les yeux fermés, je ne la voyais donc pas, mais je sentais son regard posé sur moi, je savais qu'elle m'observait. Ses lèvres se déposèrent légèrement sur les miennes, en un petit contact furtif, presque éphémère tant elle semblait avoir peur de me réveiller. Sa voix brisa le silence qui nous entourait jusqu'à maintenant, un simple murmure à mon attention, ce qui me fit sourire légèrement.
« Tu dors ? »
Je rouvris les yeux en douceur pour l'observer à mon tour, admirant ses traits fins, ça peau mate, ses yeux en amande et ses longs cheveux bruns, légèrement bouclés, qu'elle avait ramenés sur le côté gauche. Je baissai les yeux vers son corps pour la regarder quelques secondes avant de fixer à nouveau son regard, levant une main pour caresser ses lèvres du bout des doigts.
« Difficile de s'endormir avec les idées que tu m'as mises en tête. Quelle idée de me parler de gros câlin aussi... hein ? »
Une lueur amusée brilla dans mon regard, alors que j'attirai la jeune femme à moi pour enfouir mon visage dans son cou, respirer son parfum et sentir son corps contre le mien. Je fermai à nouveau les yeux, laissant un soupir m'échapper tant je me sentais bien à cet instant précis. Bon certes, en imaginant Ashley nue contre moi, je ne risquais pas de beaucoup dormir, surtout avec huit mois d'écart entre maintenant et la dernière fois. Mais j'aimais être en sa présence, et la savoir dans le même lit que moi, vêtue uniquement d'une robe et m'ayant parlé de gros câlin en sachant qu'elle était désormais ma petite-amie, ça avait de quoi me travailler, c'était même parfaitement compréhensible non ? Elle devait probablement sentir l'effet qu'elle me faisait, mais soit, si elle était suffisamment gentille pour ne pas en rajouter une couche, la bosse incongrue au niveau de mon entre-jambe ne tarderait pas à descendre et me laisser dormir en paix en présence de la jeune femme. |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Mer 17 Aoû - 15:35 | |
| Son regard se resta posé sur moi pendant un moment. Et même si la lumière était très faible, unique derrière moi, je voyais ses yeux brillant, me détaillant avec soin. C'est vrai, je l'avoue, qu'il m'étais arrivé de remarquer le regard de quelques hommes croisés dans les rues, mais jamais aucun ne m'avait regardé comme Morgan était entrain de m'observer. Même Sofiàn. Il caressa mes lèvres du bout de ses doigts.
« Difficile de s'endormir avec les idées que tu m'as mises en tête. Quelle idée de me parler de gros câlin aussi... hein ? »
Je soupirais, amusée, un grand sourire barrant mon visage.
-Désolée, Monsieur, d'avoir éveillé votre esprit pervers!
Il sourit, laissant échapper un rire silencieux, avant de m'attirer contre lui et d'enfouir son visage au creux de mon cou. Des frissons coururent sur ma peau hâlée. Déposant un baiser sur son front, j'inspirais à fond et mettais mon cerveau en marche. J'avais attendu ce moment depuis quoi... 8 mois ? Et là que je me retrouvais avec lui, j'hésitais entre le laisser se reposer, ou mettre un peu d'action dans cette "sieste". Certes, nous en avions envie tous les deux. Mais il devait se reposer, apparemment. En même temps, ça faisait tellement longtemps, que ça rajoutait de la difficulté à la résistance. Oh, il ne m'en voudra pas... ou peut-être serait-il un peu fâché... ou carrément énervé ? Remarque, une fois que c'est fait, c'est fait. Et on ne peut pas revenir en arrière. C'est alors que je sentis une preuve, un détail, qui vint se rajouter à ma liste des "pour".
-Tu sais, la prochaine fois, je peux venir en doudoune, pull, et pantalon de ski si ma robe Made In France te fait cette effet, chéri. 'Suffit de me prévenir avant, ironisais-je en souriant de toutes mes dents.
J'étouffais un rire en posant à nouveau mes lèvres sur le haut de sa tête. La scène que je m'imaginais (moi arrivant en tenue de ski) était comique, mais celle que j'étais en train de vivre n'était pas mal non plus. Le pauvre, je ne sais pas s'il arrivera vraiment à dormir... Me redressant, je m'installais sur le ventre, à moitié sur lui, mes deux mains encadrant son visage. Quand je pense qu'il y a très peu de temps, j'étais en train de pleurer face à son regard dur et que maintenant, je riais à cause de son ... Bref, je venais à penser que le proverbe "après la pluie vient le beau temps" n'était pas complètement faux. Ce n'est qu'alors que je vis son regard survoler rapidement ma poitrine, que je constatais que cette position la mettais en valeur. C'est une chose à savoir, pour l'avenir. Bref, je n'avais toujours pas décidé si je me la jouait méchante ou gentille, mais dans les deux cas, je ne me croyais pas capable de rester sagement couchée à côté de lui. Je posais alors ma tête sur son torse, entre mes bras.
-Tu peux dormir, si tu veux, ajoutais-je, consciente que je n'étais pas si légère que ça, et que cette position m'obligerais forcement à bouger à un moment ou un autre pour ne pas lui broyer la cage thoracique.
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Mer 17 Aoû - 23:00 | |
| « Désolée, Monsieur, d'avoir éveillé votre esprit pervers! »
Tu parles ! Désolée ? Et mon cul c'est du poulet ? Elle s'amusait de la situation, elle était contente de constater l'effet qu'elle me faisait alors pour rien au monde elle ne s'aplatirait en excuses, parce que tout simplement, elle n'était pas désolée du tout. Elle s'était excusée, oui, mais question de principe, ni plus ni moins. J'esquissai un sourire amusé en la serrant contre moi, ronchonnant intérieurement. C'était de la cruauté à l'état pur de me faire ça et elle ne tarderait pas à le regretter, parce que j'allais trouver un moyen sévère de la punir, si sévère qu'elle ne s'en remettrait jamais. Même si je ne savais pas encore quelle serait sa punition.
« Tu sais, la prochaine fois, je peux venir en doudoune, pull, et pantalon de ski si ma robe Made In France te fait cette effet, chéri. 'Suffit de me prévenir avant »
Je la dévisageai, amusé et l'imaginant également en tenue de ski avant qu'un sourire ne vienne étirer mes lèvres. La jeune femme se retourna sur le ventre pour s'installer à moitié sur moi, le regard rieur fixé sur moi. Instantanément, je glissai mes mains sous sa robe jusqu'à atteindre ses fesses, levant les yeux vers le plafond en arborant un air angélique.
« Je saurais ce qui se cacherait sous la tenue de ski, alors tu me ferais de l'effet quand même. »
Un nouveau rire franchit mes lèvres alors que je rebaissai mes yeux vers la jeune femme pour l'admirer, observant les traits de son visage, son sourire, la lueur qui brillait dans ses yeux et la joie qui illuminait ses traits. Elle était heureuse et je pouvais le voir, ça changeait tellement de ce visage malheureux et rongé par la culpabilité qu'elle m'avait montré quelques minutes auparavant... Mes yeux glissèrent lentement pour admirer à nouveau son corps mais je fis un "léger" blocage sur sa poitrine. Cette position la mettait beaucoup en valeur et autant dire que je n'avais qu'une envie à cet instant précis, les embrasser. Je relevai donc vivement les yeux, remarquant qu'Ashley les relevai aussi ; zut, j'avais du manquer cruellement de discrétion et elle s'était demandé ce qui m'hypnotisait tant... la réponse était évidente lorsqu'on baissait les yeux.
« Tu peux dormir, si tu veux. »
Je la fixai un instant avant de me mordre la lèvre en souriant, traçant de légers ronds sur son épaule du bout de mon index et adoptant un air faussement songeur. En fait, la question ne se posait même plus.
« Ça peut attendre... »
Je plongeai à nouveau mon regard dans celui d'Ashley. J'en avais envie, et je voyais clairement dans ses yeux que c'était réciproque ; retourner huit mois en arrière et aller de l'avant, partager une seconde fois ce moment si intime qui avait été le pivot de notre relation il y a presque un an.
« Tu es une vilaine fille, et les vilaines filles, moi... je les punis. »
J'eus un petit sourire avant de déposer mes lèvres sur les siennes, l'une de mes mains glissant sur son corps jusqu'à guider sa jambe gauche pour qu'elle se mette complètement sur moi. Tant pis pour la sieste, je pourrais au moins dormir une heure au lieu de trois. Au pire heureusement qu'on était toujours par groupes de deux, si je m'endormais il y aurait quelqu'un pour me réveiller. Mes doigts glissèrent jusqu'à la fermeture éclair de la robe d'Ashley ; j'avais hâte et par mes gestes je le lui faisais comprendre. Cette seconde fois s'annonçait bien plus mouvementée que la première... |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Sam 20 Aoû - 11:06 | |
| « Ça peut attendre... »
Je souris, me redressant. Nos regards s'entrelaçaient, alors que son index glissait sur mon épaule, tel une onde s'épanouissant sur ma peau.
« Tu es une vilaine fille, et les vilaines filles, moi... je les punis. »
Mes yeux s'arrondirent, mais je ne pus répliquer, car le contact de ses lèvres m'empêcha de dire quoi que ce soit. Ensuite, ce fut sa main baladeuse qui attira mon esprit ailleurs, avant que, sans m'en rendre compte, je me retrouvais entièrement sur lui. Pour quelqu'un qui voulait dormir, il était bien pressé ! Ce n'est que lorsqu'il tira la fermeture éclair de ma robe que je réussis à parler.
-Tu appel ça ... une punition ?
Je plaquais un baiser sur sa joue, juste avant le coin de ses lèvres, en laissant résonner un éclat de rire.
-Si c'est ça, je veux bien être punis tous les jours, chuchotais-je à son oreille. Et donc continuer à être vilaine.
Je glissais une main le long de son torse jusqu'à son épaule, avant de la placer sur son cou et de l'embrasser.
Enfin ce moment d'intimité si attendu où je pouvais le retrouver, où nous pouvions nous retrouver. Cet instant que pendant huit mois j'avais passé et repassé dans mon esprit afin de trouver comment j'avais osé le laisser si longtemps et pourquoi je l'avais fait. Il m'aura fallu huit mois et un retour forcé pour que je puisse remettre les pieds à moins d'un kilomètre de lui, peureuse et honteuse. Et maintenant que j'étais dans ses bras, ma robe glissant à terre, je me jurais que jamais plus ça n'arrivera et que je ferais tout pour oublier cette erreur.
-La petite lingerie trop belle que je porte, ça vient aussi de Paris, alors fait gaffe ! murmurais-je en souriant.
Me retrouver contre lui, le contact de sa peau nue contre la mienne, c'était comme revenir huit mois en arrière, mais en mieux, car là, c'était officiel. Une sorte d'illusion devenue réalité, une récompense, un je ne sais quoi qui faisait de moi la femme la plus heureuse, la plus comblée. Comme un rêve de petites filles, celles qui ne pensent qu'à rencontrer leur prince charmant en chantant "un jour mon prince viendra", en sachant pertinemment que jamais ça n'arrivera, et qui finalement le rencontre au coin d'une rue, comme une évidence. Je l'aimais, pour et contre tout, je l'aimais et cet amour vivra le temps que mon coeur battra.
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| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Sam 20 Aoû - 18:20 | |
| Je me mordis la lèvre lorsqu'Ashley se pencha vers moi avec un petit sourire, glissant ses lèvres au niveau de mon oreille pour y murmurer quelques mots.
« Si c'est ça, je veux bien être punis tous les jours. Et donc continuer à être vilaine. «
Je baissai les yeux un moment vers l'armoire au pied du lit, sans vraiment la voir. J'étais très sensible au niveau de l'oreille et sentir son souffle chaud sur ma peau dans une zone aussi érogène me coupa presque la respiration. Je reposai alors mes yeux sur elle, esquissant un léger sourire avant de l'embrasser. Sa main glissait sur mon torse avant de s'arrêter dans mon cou ; je ne savais pas comment je faisais pour ne pas me presser plus que ça alors que j'en crevais d'envie tant je la désirais. J'avais attendu ce moment longtemps, je l'attendais depuis maintenant huit mois et je me sentais comme dans un rêve de pouvoir enfin la toucher, la serrer contre moi et sentir ma peau contre la sienne. Je fis glisser sa robe et la laissai tomber au bas du lit et quelques secondes après, Ashley éloignait ses lèvres des miennes, arborant un léger sourire qui me paraissait magnifique. A cet instant, tout me paraissait magnifique, d'ailleurs. Ashley était sublime et hypnotisante, ses lèvres m'attiraient comme un aimant et j'étais avide du contact de sa peau, de sa chaleur.
« La petite lingerie trop belle que je porte, ça vient aussi de Paris, alors fait gaffe ! »
J'arquai un sourcil, amusé, avant de laisser mon regard glisser vers les dits sous-vêtements... miam. Ils étaient très beaux, mais s'ils me plaisaient autant c'était parce qu'ils mettaient bien le corps d'Ashley en valeur. Je relevai doucement les yeux vers la jeune femme, mon sourire s'agrandissant légèrement.
« Rassure-toi, je ne prendrai pas le risque d'abimer ce que ces jolis sous-vêtements cachent. Même s'ils me gênent, maintenant, là, tout de suite. »
Je reposai mes lèvres sur les siennes à ces mots, incapable de me passer de ce contact plus longtemps. Je glissai une main dans les cheveux d'Ashley, mon autre main caressant sa peau nue jusqu'à atteindre l'attache de son soutien-gorge, que je défis. Les bretelles glissèrent le long de ses bras, jusqu'à ce que je laisse tomber le vêtement au sol, me redressant sur un coude pour embrasser le cou de la jeune humaine, déposant baisers après baisers sur sa peau douce et brûlante. |
| | Ashley L. Jackson × Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 19
| Dim 28 Aoû - 16:01 | |
| Les secondes passaient à une vitesse presque surnaturelle, sans que je puisse songer à les arrêter. D'ailleurs, je ne pouvais plus penser du tout. Mon esprit était ailleurs, ma raison aussi. C'est bien simple, à ce moment là, je n'arrivais plus à fixer mon intérêt sur autre chose que Morgan et que ses lèvres contre les miennes, que ses mains dans les miennes, que son regard au plus profond du mien. Cela faisait tellement longtemps que je ne m'ennuyais même pas de l'observer, de le détailler, alors que je suis du genre à me lasser facilement. Le retrouver, nous retrouver... c'était tellement bon. « Rassure-toi, je ne prendrai pas le risque d'abimer ce que ces jolis sous-vêtements cachent. Même s'ils me gênent, maintenant, là, tout de suite. » Je souris, alors qu'il m'embrassais à nouveau. Je ne sais pas, mais je crois bien que si ça continu, je vais en devenir accroc, et ne plus pouvoir m'en passer. Mais il n'y avait pas uniquement ses lèvres: ses doigts entremêlés dans mes cheveux, le contact de sa peau, son souffle, son sourire, son regard, sa voix... Tout lui appartenant me rendait folle; folle amoureuse mais aussi folle tout court. Sa main atteigna l'attache de mon soutien-gorge et la détacha d'un geste presque imperceptible. Ma peau brûlait de plus en plus, mon coeur s'affolait, je sentais le sang battre dans mes veines, alors que le tissus touchait le sol de la chambre. Il se redressa afin de poser ses lèvres au creux de mon cou. Passant mes doigts dans ses cheveux, alors que nos respirations s'accéléraient, j'avais l'impression de revivre, de sortir de l'eau en ayant faillit me noyer. Je basculais sur le côté, Morgan se retrouvant au-dessus de moi. Tout en continuant de s'embrasser, le reste de nos vêtements tombèrent par terre. ***
Blottie contre mon petit ami, je somnolais, tout en passant un doigt sur son torse nu. J'étais heureuse, et j'espérais que lui aussi. La chambre était toujours dans la pénombre, alors que nos souffles s'entremêlaient, redevenus lents et posés. Les yeux clos, j'écoutais les battements de son coeur tandis que son torse se soulevait légèrement. - Je t'aime ... murmurais-je, si doucement que je n'étais même pas totalement sûre qu'il m'est entendue. |
| | Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Lun 5 Sep - 2:20 | |
| J'avais attendu ce moment pendant si longtemps que je peinais à croire de le revivre enfin... Revivre, non, vivre, tout simplement. Cette fois-là était différente de la première fois, parce que nous savions où nous allions, et nous savions pourquoi nous faisions ça. Nous étions désormais un couple, nous faisions donc ce que fait tout couple qui se respecte. Nous faisions l'amour, nous partagions un moment intime et agréable et nous laissions notre corps s'exprimer pour nous, car souvent, les gestes et les regards sont bien plus significatifs et expressifs que tous les mots du monde. Les mots sont impersonnels après tout, ils sont communs à toute une population qui parle la même langue alors que chaque homme, chaque être humain est différent, nous ressentions donc tous quelque chose de différent qu'il était injuste d'appeler de la même manière. Je déshabillai alors Ashley, laissant son soutien-gorge glisser le long de ses bras avant qu'il ne finisse sa course sur le sol. La jeune femme me guida alors, basculant sur le côté pour que je me retrouve au-dessus d'elle. Le reste de nos vêtements suivit le même chemin que les précédents, avant que je ne remonte jusqu'à la jeune femme en la regardant dans les yeux, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres. Nous y étions. ~ Allongé sur le dos, je reprenais ma respiration, caressant du bout des doigts l'épaule d'Ashley qui était allongée sur moi. J'avais une fois encore passé un moment inoubliable avec elle, ça m'avait fait un bien fou de pouvoir la retrouver ainsi, sentir son corps contre le mien et entendre sa voix murmurer mon prénom au creux de mon oreille. Bon, il avait été difficile de faire ça dans le silence et j'espérais que Kaitlyn n'avait rien entendu, mais, je le saurais bien assez tôt, si elle me demandait ce qu'on avait fait. Je sentis soudainement la fatigue m'envahir, engourdissant mes membres et me faisant fermer les yeux alors qu'Ashley savourait encore ce moment, profitant de la chaleur de nos corps entrelacés. Je glissai lentement dans les bras de Morphée, ma respiration retrouvant un rythme lent et régulier, au même titre que les battements de mon cœur. Endormi, je n'entendis pas les mots qu'avait prononcés Ashley, rejoignant lentement le pays des rêves jusqu'à ce que mon réveil ne sonne pour m'annoncer la fin de la sieste et que je prolongerai certainement d'une petite demi-heure. Parce qu'au final, je ne m'étais pas tant reposé que ça, hein. |
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