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Cela ne faisait que quelques jours que j'avais rompu avec Ashley et j'avais encore du mal à m'y faire. Autant le jour où je lui avais annoncé que tout était fini, j'avais gardé mon sang-froid, j'avais su affronter les tremblements dans sa voix, ses larmes, sa colère, autant désormais je me sentais complètement retourné même si je faisais de mon mieux pour ne pas laisser cette rupture affecter mon quotidien, j'avais des obligations et Fenris me guettais du coin de l’œil.


« Morgan, ça te dis de venir te dégourdir les pattes avec moi en forêt ? Ça fait longtemps qu’on en a pas eu l’occasion tout les deux… »


Je lui souris, la dévisageant avant d'acquiescer.. Il ne me fallut que quelques secondes pour savoir qu'elle avait compris ce qu'il se tramait dans ma tête ; elle me connaissait trop bien pour ne pas être sensible à ma douleur. Je jetai un coup d’œil à l'extérieur, le soleil était sur le point de disparaître à l'horizon. Je préparai rapidement un sac avec mes affaires de rechange et redescendis pour trouver Juliet à l'entrée.


« Je suis prêt. J'espère que tu n'es pas trop fatiguée... »


Je lui lançai un regard malicieux. Quitte à me dégourdir les jambes, ou plutôt les pattes, je ne comptais pas le faire à moitié et nous dormirions certainement dehors. M'enfin, ce n'était pas comme si on n'en avait pas pris l'habitude, à force.

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Il n'y avait pas le moindre chat dehors, personne n'avait l'idée de se balader en solitaire ou avec un ami à Forks ou dans ses alentours maintenant que la nuit était tombée. En même temps, tous avaient fini par comprendre les risques qu'ils encourraient en mettant un pied dehors, et tous avaient finir par se souvenir que le risque était multiplié par deux lorsque la lune s'était levée.


« Ça va encore jaser dans le QG quand les autres remarqueront qu’on est parti tout les deux. »


Un léger rire s'échappa d'entre mes lèvres, parce que je savais à quel point elle avait raison. Après tout ce n'était pas comme si les autres membres de la meute ignoraient la relation qui nous liaient. Ils savaient parfaitement que nos balades finissaient presque toujours par évoluer et, même, que les fois où je ne dormais pas avec Lucie, c'était que je dormais avec elle.


« Il faut bien qu'ils aient un sujet de conversation de toute manière... »


Je souris alors qu'elle me tournait à nouveau le dos. Je me rapprochai d'elle et ma main vint claquer sur ses fesses alors que je la dépassai rapidement en sifflotant avant de me tourner vers elle à mon tour.


« Qui sait, peut-être auront-ils raison de faire leurs commères. »


Mon sourire se fit provoquant avant que je ne tourne la tête ; j'aperçus alors au loin les premiers arbres, nous serions arrivés à la forêt d'ici quelques minutes, sauf si nous décidions de courir dès maintenant...

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Je levai les yeux au ciel en riant à la remarque de Juliet.


« Allons, allons miss Johnson, pour avoir vécu quelques temps en Russie vous devriez vous rappeler que les hommes venus de là-bas sont tous des machos finis ! »


Oui, je m'enfonçais là, même très profondément. Et puis quoi ? Je connaissais Juliet, elle me connaissait et rien de ce que nous disions n'était sérieux, nous n'avions pas besoin de nous le préciser pour le savoir, un simple regard, un simple sourire suffisait. Mmh, quoiqu'après réflexion, j'étais peut-être un brin macho, quand même. Mais à peine.


« Le dernier arrivé à la lisière de la forêt est une poule mouillée. »


Ces mots me firent redescendre sur terre, ouvrant de grands yeux alors que Juliet passait en me bousculant, rieuse.


« Hey !! »


La frustration me gagna ; elle trichait ! Elle aurait au moins pu attendre que je réponde pour partir, prendre de l'avance c'était carrément trop injuste. Je lui courus après, jetant mon sac sur mon épaule. Elle voulait tricher ? Très bien ?
Je voyais la lisière de la forêt se rapprocher à une vitesse folle. Dans un ultime effort, je me jetai en avant, attrapant la cheville de Juliet et la faisant tomber aussi alors que je m'écrasai au sol, un bras devant le visage pour éviter de m'assommer par terre. Rapidement je me redressai et passai devant la jeune femme, dépassant les premiers arbres et me retournant vers elle avec un grand sourire.


« T'en fais une sale tête Juliet ! Souris, ça te va mieux ! »

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Quelle mauvaise perdante celle-là, elle ne changerait donc jamais ? Non, parce qu'en fait, je ne voulais pas qu'elle change. Juliet était très bien comme elle était, elle le vivait bien alors que demander de plus ? Changer son caractère de cochon ? Certainement pas, ça faisait son charme ! Je tournai les talons pour reprendre ma marche, enjambant régulièrement branches et racines qui dépassaient du sol. Et puis j'entendis...


« A l’attaaaaaaaaaaaque !! »


Je n'eus même pas le temps de lâcher un cri de surprise, Juliet se jeta sur moi en riant, me faisant trébucher sur une racine, si bien que je m'étalai de tout mon long, me protégeant le visage avec les bras alors qu'un petit nuage de poussière s'élevait tout autour de nous. Il semblerait que ce soit mon tour d'être tout gris. La jeune femme se retira sur le côté pour s'allonger sur le dos au milieu des feuilles alors que je me retournais à mon tour, fixant la cime des arbres au-dessus de nous.


« Morgan dis-moi, est-ce que ça va ?
- Je fais avec. Ce n'est pas ma première rupture, je m'en remettrai rapidement. J'ai vécu pire. »


Évidemment je souffrais et cela m'aurait étonné que Juliet ne l'ait pas remarqué. Malgré tout je m'étais fait à l'idée que j'allais finir par affronter Jude, sûrement aussi Jacob, j'avais accepté le bannissement d'Emma sans broncher alors que j'étais son créateur et que je l'avais aimée, j'étais prêt à tuer mon propre petit frère alors, franchement, une rupture, aussi douloureuse soit-elle... ne pourrait jamais égaler tout ce que j'avais déjà pu endurer jusque là et ce qui m'attendait encore. J'oublierai Ashley un jour. On oublie tout un jour ou l'autre, de toute manière.

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La jeune femme se leva et se mit à califourchon sur moi, ce qui m'arracha un petit sourire. Quoi, déjà ? C'était une blague, n'est-ce pas ? Ce serait déplacé après tout, de vouloir me faire l'amour comme une sauvage alors qu'elle venait de me parler d'Ashley. Juliet était tordue mais tout de même, pas à ce point-là. Je soupirai à ses mots, levant les yeux au ciel mais ne pouvant pourtant pas m'empêcher de sourire.


« Juliet, respire, je n'étais pas marié avec et j'ai toute l'éternité pour l'oublier. Le temps, je n'en manque pas. »


Désormais, j'avais envie que Juliet se lève. J'étais dans une position très inconfortable, c'était à dire de soumission et ce n'était pas ce dont je raffolais le plus, encore moins avec Juliet. Après tout avec elle ça avait toujours été à qui mieux-mieux. Je la fixai alors qu'elle rapprochait son visage du mien, pour finalement me demander si on allait se dégourdir les pattes. Je la repoussai à mon tour, la faisant basculer pour me retrouver assis à califourchon sur son bassin.


« C'est parti. »


Je retirai mon tee-shirt afin de ne pas le déchirer, le jetant au pied d'un arbre, celui contre lequel se trouvait mon sac, que j'avais lâché durant ma chute. Je fis de même avec mes chaussures et mes chaussettes, retirant aussi ma ceinture et mon jean. Je me redressai une fois vêtu d'un simple boxer, alors que j'avançais vers le centre de la forêt en fermant les yeux, sentant mes muscles se contracter puis se détendre complètement. Une vive douleur traversa mon corps tout entier mais disparut bien vite, laissant place après plusieurs dizaines de longues secondes de mutation à un gigantesque monstre. Sans plus attendre, je me mis à courir, posant les pattes avant au sol pour aller plus vite et sachant pertinemment que Juliet se trouvait derrière moi.

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Juliet regagna mon niveau rapidement, je n'étais pas à fond pour la laisser me rattraper afin que nous puissions courir côte à côte. J'étais plus fort que Juliet mais je n'en ignorais pas la raison. Déjà, parce qu'elle m'avait transmis sa force en me créant... et puis, parce que j'avais reçu plus longtemps qu'elle l'entraînement personnalisé d'Eclipse, de Fenris, avant que l'on ne fasse parler de nous.


J'accélérai à mon tour, la poursuivant, la doublant parfois et lui jetant des coups d’œil, grognant par moments. Je courus comme ça un moment, plusieurs minutes, détendant complètement mes longues pattes puis les repliant ensuite pour faire travailler le moindre de mes muscles. Soudainement, je bifurquai, laissant Juliet continuer sa course seule. Je courus à travers les arbres, me cachant dans l'ombre grâce à mon pelage noir et tâchant d'être silencieux. Juliet n'était pas loin, je le savais. Et j'attendais qu'elle me retrouve, pour me remettre à courir. Rien de tel que quelques rebondissements pour se dégourdir les jambes, ou plutôt les pattes, correctement... Tout en, finalement, aiguisant nos sens pour tenter de surprendre l'autre. Habilement et silencieusement, je m'approchai d'un gros arbre solide et y grimpai, calmant ma respiration pour ne pas être repérable. Je comprenais que les humains soient morts de trouille. Déjà, une bestiole de trois mètres et deux-cent kilos, ça fait peur. Mais voir une bestiole de trois mètres et deux-cent kilos perchées dans un arbre et prête à vous bondir dessus toutes griffes et crocs dehors, il y avait de quoi trembler.

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Je ne bougeais pas d'un millimètre, perché en haut de mon arbre et immobile comme une statue de sel. Je savais qu'au moindre mouvement, je brasserais l'air et celui-ci indiquerait à Juliet ma position à partir du moment où elle avait senti mon odeur. Je ne tardai d'ailleurs pas à la voir, renifler et avançant à pas de loup - c'est le cas de le dire - dans l'espoir de me surprendre. Je ne bronchai toujours pas, attendant de voir si elle aurait l'idée de lever la tête ou si ce n'était pas le cas. Voyant qu'elle ne semblait pas penser à lever la tête, je laissai ma queue fouetter la grosse branche sur laquelle je me trouvais, émettant un bruit sec et permettant à Juliet de me trouver. Au moment où elle levait la tête, je bondissais.


J'atterris sur elle, roulant et m'amusant à l'écorcher un peu, si peu d'ailleurs que les plaies se refermaient en moins de dix secondes. Je m'arrêtai sur elle, avant de me glisser sur les deux pattes arrière en me relevant pour m'éloigner un peu d'elle. La nuit était complètement tombée, amenant avec elle les ténèbres. Les vampires végétarien allaient en profiter pour sortir chasser dans la forêt, espérant tomber sur un cerf ou autre bestiole du genre. Restait à espérer pour eux qu'ils ne tombent pas sur Juliet et moi, sans quoi leur malheureuse vie s'écourterait grandement. Je reniflai l'air, mais rien, Juliet et moi semblions être seuls. Les animaux fuyaient les redoutables prédateurs que nous étions et les vampires ne semblaient pas être de la partie. Je me retournai vers Juliet en grognant, reposant mes pattes avant sur le sol et fléchissant les pattes arrière. Voyons voir ce qu'elle avait dans les muscles, maintenant...

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Alors que je me penchai un peu en avant, prêt à sauter sur Juliet, je la vis faire volte-face et s'enfoncer en courant dans la forêt. Je ne me fis pas prier, la poursuivant et allant aussi vite que mes muscles me le permettaient. La jeune femme avait disparu, ayant pris de l'avance elle en avait profité pour me semer... Je finis par ralentir ma course, humant l'air à la recherche de son odeur en espérant la trouver. Je tournai en rond quelques secondes avant d'avancer vers le coeur de la forêt, réfléchissant à l'endroit où elle aurait pu se cacher. Je finis par sentir son odeur, m'arrêtant un moment avant de reprendre en suivant sa trace, reniflant et tâchant d'être silencieux. Elle voulait sûrement sa revanche, je l'avais eue par surprise et je ne doutais pas qu'elle tenterait de remettre les compteurs à zéro pour satisfaire son orgueil. C'était comme ça que ça marchait entre nous.


Je finis par relever la tête, mes petits yeux scrutant l'horizon et écoutant le moindre bruissement des feuilles dans l'espoir de débusquer Juliet. Son pelage n'aidait pas à la remarquer... Je marquai une pause, levant les yeux vers la cime des arbres afin de vérifier qu'elle n'était pas cachée dans un arbre, décidant de jouer la carte de la prudence. Le moins qu'on puisse dire, c'était que Juliet était sacrément douée pour jouer à cache-cache... !

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La jeune femme semblait vouloir que je la pourchasse. A chaque fois que j'arrivais à son niveau, elle me laissait deviner sa position avant de s'enfuir à nouveau pour recommencer le même manège plus loin. Je finis par anticiper ses mouvements, me jetant alors littéralement sur elle afin de l'empêcher de se cacher une énième fois. Au moins, ça, pour se dégourdir les jambes elle avait couru ; elle n'avait d'ailleurs fait que ça !


Je me redressai alors et l'observai en silence, n'émettant pas le moindre bruit en respirant ni le moindre grognement. Le silence s'était fait autour de nous, seul le vent soufflait dans les feuilles. Je tendis l'oreille et finis par entendre un craquement de branche, mais cette fois-ci, ce bruit était causé par l'inconscience d'un animal solitaire. Ma réaction fut immédiate, dans la seconde qui suivit le craquement je me mettais à courir après l'animal avant de le coincer entre mes crocs et lui arracher la tête sans aucune pitié. Quitte à se dégourdir les pattes, autant en profiter pour se remplir la panse, aussi. Je rejetai la tête en arrière, émettant un cri de loup destiné à Juliet afin qu'elle vienne partager le repas. La petite biche n'était pas bien épaisse et ne nous servirait que d'entrée, mais c'était toujours ça de pris.

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Je dégustai le festin, bien que pour notre immense taille ce n'était rien de plus qu'un amuse-gueule. J'arrachais morceau de viande après morceau de viande, jusqu'à ce qu'une fois le "repas" terminé, Juliet se tourne vers moi, attirant mon attention. Je posai mes petits yeux brillants sur elle, et je compris. Les lycanthropes, transformés, n'ont aucune expression autre que la tristesse et la colère sur le "visage", tout passait par le regard. Elle me plaqua au sol, je ne bronchai pas alors qu'elle reprenait forme humaine au-dessus de moi dans un craquement d'os désagréable ; j'en fis de même, réprimant le petit gémissement de douleur qui me vint avant que la souffrance ne disparaisse.


Juliet était nue au-dessus de moi, je n'étais pas plus habillé qu'elle. Je la fixai un instant, tâché de sang ; elle l'était au moins autant que moi, ses lèvres étaient rouges et le sang remontait jusqu'à l'une de ses joues. J'eus un petit sourire en coin avant de me redresser, glissant mes bras derrière son dos pour l'attirer à moi. Je vins alors déposer mes lèvres sur sa joue, me délectant du sang de la biche avant d'enfin embrasser la jeune femme avec fougue. Notre relation était étrange, ce n'était pas une nouveauté, et c'était ce qui faisait son charme selon moi. Avec Juliet, je pouvais libérer le loup que je contenais constamment en cage au fin fond de moi, je pouvais être naturel à 100% sans qu'il y ait la moindre ambiguïté entre nous, bien qu'aux yeux des autres, tout n'était que mélange et fusion. J'aimais ce naturel, et j'aimais ces moments passés avec Juliet.

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Un frisson parcourut mon corps, démarrant à la base de ma nuque pour m'électriser jusqu'au bout des orteils. Je fermai les yeux en sentant la langue de Juliet courir sur mon visage pour savourer le sang qui s'y trouvait, alors que je me mordillais la lèvre inférieure. J'adorais cette sensation. Cela pouvait paraître étrange, mais je n'étais pas pleinement humain après tout et j'aimais laisser mon côté loup s'exprimer. Je finis par rouvrir les yeux, cherchant le regard de Juliet, que je finis par accrocher alors qu'elle embrassait mon corps en descendant de plus en plus bas. Ses doigts me faisaient frissonner, et très vite, je me sentis brûler de l'intérieur, la jeune femme atteignant la hauteur de mon bassin. Je fixai un instant la cime des arbres avant de rejeter la tête en arrière, fermant les yeux et me mordant la langue, mes poings se refermant sur les feuilles mortes qui jonchaient le sol.


Très vite, je me sentis perdre la tête, mes muscles se contractaient, se relâchaient pour finalement se contracter à nouveau. Une bouffée de chaleur me pris, j'aurais dû avoir froid, nu allongé au milieu des feuilles en pleine nuit à l'approche de l'automne, et pourtant j'avais l'impression d'être au centre d'un brasier gigantesque. Je finis par relever la tête, me redressant sur les cours avant de glisser une main dans les cheveux de Juliet pour lui intimer silencieusement de remonter. Je voulais l'avoir, tout mon corps ne faisait que la réclamer, hurlant son nom dans un silence significatif ; je n'en pouvais plus d'attendre.

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Le regard de Juliet se planta dans le mien, et je compris immédiatement le message qui y était incrusté. Je l'embrassai à nouveau fougueusement avant qu'elle n'enfouisse son visage dans mon cou, m'invitant à aller plus loin en mordillant le lobe de mon oreille.


Je me mordis la lèvre à ce contact, sensible, alors que je la guidai avec mes mains pour qu'elle se redresse légèrement et s'assoit à nouveau sur moi, me permettant ainsi d'entrer en elle. L'une de mes mains remonta jusqu'à sa nuque, mes doigts se glissant dans ses cheveux pour finalement retomber le long de son dos, la frôlant, alors que je m'allongeais à nouveau dans les feuilles. Je lançai un regard provocateur à Juliet, l'invitant à me dominer pour le moment. J'étais à sa merci, elle pouvait faire de moi ce qu'elle voulait, décider de la cadence, alors que mes yeux couraient sur son corps se mouvant au-dessus de moi. Il fallait avouer que j'avais eu de la chance, j'avais une créatrice magnifique et avec qui je me sentais en parfaite symbiose, le courant passait à la perfection et nous n'avions jamais eu de problèmes... Tout était clair entre nous.

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