Shanon M. Banks & William J. Lancaster

"De jour comme de nuit, homme fuyant ce qu'il est. Reculé à l'égard des autres de peur de les perdre à jamais. Craint, évité, égaré et ce qu'on y pense ne change rien. Tout est contre lui, c'est ce qu'il se dit chaque matin. La nuit est peste, cauchemar de ses nuits se profilant à l'horizon de sa vie de terreur.
Le transformant en monstre. Mi-loup, mi-humain. Changé en bête qui ne sait plus distinguer le bien du mal, tuant tout sur son passage
Crinière aux reflets d'ambre, Oreilles tendues vers le ciel. Gigantesque statue recouvrant d'ombre l'existence de ceux qui le croisent. Crocs dévoilés, La rage s'emparant de son corps, Rage qui n'est autre que souffrance et dépit Voyez-vous cette tristesse dans son regard ?"

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Le ciel rougeoyait. Il n'était pourtant pas très tard. Le soleil, aux miroitants reflets, n'avait pas encore laissé sa place aux cruelles ténèbres. Au dehors, l'air était frais. Un ciel sans nuages et sans pluie s'étendait jusqu'à l'horizon. Un temps pour le moins idylliques lorsqu'on connaissait la réputation actuelle de Forks. Pourtant, la pluie continuelle de cette contrée me manquait. J'aimais entendre le martèlement des gouttes contre la vitre de ma chambre, se sentir en sécurité, à l'abri de l'agression des torrents de pluie. De plus, le doux son de la pluie m'empêchais de penser et me laissait un moment de répit.
Par cette trop belle journée, sa tête bourdonnait. Il y avait trop de problèmes, trop d'équations à résoudre. Je n'y arrivais pas. Il fallait que je trouve une solution pour les faire taire, c'était important. Mais plus je m'approchais de cette dernière, plus les bourdonnements s'intensifiaient.

- J'en ai plein le cul...!!

Le bruit stoppa comme bloquée par ma propre volonté. Ce hurlement, destiné à ma seule raison me soulignais encore une fois à quel point j'étais seule dans cet appartement, sans Jake à mes côtés. De plus ce soir allait être une nuit spéciale, je le sentais au fond de moi. La rage, l’excitation, toutes ces choses s'amplifiaient en moi au point de me faire bouillonner de l’intérieur, mais j'étais aussi morte de peur, sachant pertinemment ce qui m'attendais ce soir, je ne savais pas comment réagir, comment y faire fasse, c'était tellement soudain, beaucoup trop même... J'avais peur de souffrir et surtout de faire souffrir. Avant que le travail ne se déclenche, je pris la décision de prendre la voiture de Jake et de sortir de la ville, m'isoler dans un trou paumé au moins ce soir, faire du mal à un humain était devenue ma hantise première. J'avais le cœur qui commençait à fortement palpiter, la musique, la cigarette, rien ne me faisait me calmer, j'étais inconsolable et surtout là pour le coup incontrôlable.
Je finissais par me garer sur le bas côté de la route, à l’orée d'un bois qui entourait la ville de Forks. Je ne prenais sur moi aucun de mes objets qui d'habitude me suivaient partout, portable, montre, mp3, rien de tout ça. Je me contentais de glisser un paquet de Chesterfield dans la poche arrière de mon jean, et d'un briquet.

Je déambulais sur le petit chemin de terre très en pente, manquant à une ou deux reprise de m'étaler sur le sol comme une pauvre idiote. Une fois enfoncée dans la forêt, j'approchais d'un arbre et laissa glisser ma main contre son tronc en fermant les yeux. Je fouillais dans la mémoire du majestueux chêne essayant de me vider la tête dans son corps si dur. Mais lorsque mes doigts éraflèrent l'écorce rugueuse, un sentiment de mal à l'être s'empara de moi. Jamais je n'avais ressenti pareille émotion. Il y avait quelque chose qui clochait. Je ne pouvais plus détacher mon contact de l'arbre comme si celui-ci m'appelait à l'aide, me demandant de ne pas le quitter. Peut être l'ambiance de cette ville si étrange ou tout simplement de mon malêtre grandissant qui me faisait voir et surtout croire des choses qui n'avait pas lieu d'être, mais je ressentais ni plus ni moins ces mêmes sentiments que dans mes rêves, lorsque je voyais le visage flou d'un homme que je pensais être son père, la vie de merde qui a été la mienne à N.Y, Je voyais le départ de ma mère et ses paroles blessantes, ma petite sœur au milieu qui n'avait rien demandé à personne, et plus les souvenirs jaillissaient plus ma peine et ma rage grandissaient en moi, jusqu'au moment où le souvenir de la morsure de Jake m'arriva en pleine figure comme un semi remorque, et une douleur profonde s'empara de moi. Emprisonnée dans mes souvenirs, Je me mis à sangloter, bêtement inutilement, mais cette dernière s'accentuait de minutes en minutes et devenait insoutenable. Le soleil avait à présent disparu, laissant place à une lune haute et bien ronde. Et je sentais mon cauchemar se rapprocher de la réalité à grand pas, avec la peur panique qui allait de paire avec lui.

Il avait quitter la ville temporairement, il faisait toujours cela quand arrivait la pleine lune, c’était trop dangereux d’être proche de la population ce jour la. Il avait beau ce maîtrisé refreiné la bête, il n’était jamais à l’abri d’une erreur. Que du bétail en souffre ce n’était pas grave, mais retirer la vie humaine sous sa forme Lupin rien cas l’idée lui donnait un sentiment profond de dégoût.

Une fois à bonne distance il ralentit l’allure, il respire fort, sa peau le brûle et son cœur est rapide. Ses mains son crispé sur le volant et de temps à autre ses yeux vienne à ne plus tolérer la lumière des compteurs du véhicule. Il lui faut trouver une échappatoire pour calmé la bête, chasser un animal serait suffisant il n’avait pas besoin de plus.

Alors qu’il cherchait un endroit ou ce stopper ses yeux ce pose sur un véhicule sur le bas coté, après avoir mis son clignotent il ce gare à environs dix mètres de celui-ci, toujours être prudent. Il finit par couper le moteur, observe un instant le véhicule puis dans un geste ample ouvre sa portière, avant de descendre du monstre de la route. Il referme la portière dans un claquement significatif, verrouille le véhicule et commence à avancer cigare à la bouche.

Après quelques pas, il jette un regard à travers les vitres du véhicule inoccupé. Un rapide regard autour de lui, personne pour s’inquiété d’un type rodant autour de sa caisse ? Un rapide mouvement de la poigné et la portière s’ouvre, William renifle l’intérieur ça pu le lycan, il y’a une autre odeur, plus douce ma cacher par l’odeur Lupin. Le souffle de Will ce fit plus rapide, tout comme les battements de son cœur, il y’a peut être une futur victime en cours.

Il claque la porte et comment à humé l’air extérieur, échec le vent cache l’odeur et quand on ce met dans le bon sens pas d’odeur, donc la cible est à contre vent, pas une bonne chose cela rendait William détectable et de loin.

Tant pis il s’élance vers le contre bas, un peu trop vite d’ailleurs puisqu’il dérape et glisse légèrement trop vite provoquant un bruit significatif. Mais la chance voulu qu’il fut arriver à temps une jeune femme était la, souffrante, la bête l’avait elle blessé avant de s’enfuir ? celle-ci avait elle sentit le présence de William ce qui la poussa à abandonner sa proie. D’une fois douce William commença à approcher de celle-ci.

« Hey! Vous êtes blessez ? Ça va aller ? »

Une bourrasque de vent inverse lui passa dans le dos, emportant son odeur vers Shanon, un odeur naturel non dissimulé, légèrement teinté d’une odeur de menthe. Mais surtout une odeur Lupin très teinté et un odeur ferreuse significatif.

Je commençais à sentir comme des bouffées de chaleurs, de plus en plus importante, et la douleur s'accentuait, surtout cette sensation de "faim". Je sentais que je suais à grosse goutes en contemplant mon avant-bras devenir luisant à la lueur de la lune. Cette impression n'était pas donnée par le maquillage, mes yeux avaient pris une teinte différente de la normale, plus sombre, beaucoup plus sombre. Je sentais monter en moi un grondement sourd et bruyant, semblable à un grognement colérique. Je me saisis de ma tête entre mes deux mains, empoignant ma chevelure blonde d'une poigne ferme.

Je commençais à comprendre ce qui était entrain de se passer, et la peur m'envahissait, c'était la première fois de ma vie que je connaissais cela, ce voyage de l'autre côté, dans la peau de la bête. Je me laissais retomber sur le côté, toujours en train de tenter d'écraser l'littéralement à la force de ma poigne ce crâne qui ne demandait qu'à exploser. Cette horrible impression de sentir dans mes membres comme un déchirement, comme des brûlures, une souffrance accrue.

« Hey! Vous êtes blessez ? Ça va aller ? »

Mon dieu, j’étais dans un état tel que je ne l’avais même pas sentis s’approcher de moi, ou était-ce le vent le responsable d’une pareille erreur ? Un homme à la carrure imposante était là près de moi, j’étais incapable de répondre à la question qu’il venait de me poser, non je n’étais pas blessée, et non ça n’allait pas, et ça n’ira plus jamais comme avant après ce soir, j’avais envie de hurler au monde ce désespoir nouveau qui était entrain de me gagner.

D’ailleurs en parlant de hurlement. Que fait le lycan quand il sent chacun de ses os se briser sous la pression d'une transformation...? Il fait comme tout le monde, il hurle sa douleur. Et c'est précisément ce qui était entrain de se passer. Je n'avais jamais ressenti pareille souffrance, pas même le jour où à trainer et faire des bêtises dans les rues de Manathan, je m’étais retrouvée aux urgences avec une balle dans l’épaule, Je n’avais jamais eu autant mal, jamais. J'avais l'impression que chaque organes, chaque os explosaient littéralement à l’intérieure de moi. Mes hurlements humains, se transformaient de temps à autres en complaintes animales. Plus les secondes passaient, plus je devenais sensible aux odeurs autour de moi, jusqu'au moment où tout me paraissait devenir une proie potentielle. Non, je n'étais pas prête à ça, pas prête à tuer. Je tentais de bloquer cette chose que je devenais par le biais de ma volonté, mais j'avais peur et la douleur que je découvrais m'empêchait de me concentrer d'avantage, je décrochais sans cesse...

J’avais le souffle coupé, je me sentais étouffer, suffoquer sous la pression qu’imposait sur moi cette douleur immonde. Le vent portais à mes narines une odeur semblable à celle que je connaissais à Jake, mais en différente de lui, instinctivement, je comprenais sans réellement le savoir d’avant que l’un de mes semblables était ici, il était proche, vraiment très proche, en faite, mes suppositions, bien que je n’étais pas en état d’en faire, se braquaient toute vers l’homme qui me proposait sans vraiment le dire son aide, le ferait-il vraiment quand il aura compris ce qui était entrain de se passer ? Je n’étais même plus capable de réfléchir à tout ça. Douleur, rage, faim, chasser… Mon esprit se focalisait sur ces seuls mots d’ordre et rien d’autre…

C’était toujours un problème de tomber sur la victime d’un Lycanthrope, parce que à 80% des chances la victime ce voyait infecté. Je n’avais jamais eu l’occasion de tomber sur ce genre de personnes, la plupart du temps quand j’arrivais le monstre avait déjà abattu sa proie. Et ensuite j’entrais en scène et je vengeais celle-ci en exterminant son meurtrier.

Un cycle naturel en somme, une vive douleur me prend au niveau des biceps, un court instant alors que je sens un courant électrique me parcourir le dos. C’était vraiment pas le bon jour pour chasser à un moment je serai obligé de me transformer. Mais je pouvais encore tenir un moment.

Je m’approchais de la jeune fille qui ne me répondait pas, quand je pu voir les spasmes significatif de son corps, c’était pas une victime ou du moins pas une victime récente. Elle n’était pas blessé elle était sur le point de ce transformer et si ce n’était pas déjà fais c’est qu’elle combattait la bête.
Après mettre rapproché un peu plus je m’accroupis pour me montrer moins inquiétant et me mettre face à elle. Puis je commença à mimer des gestes toute en expliquant.

« Pas de panique! Essayer au Maximum de faire de grande respiration, cela rendra votre transformation plus fluide, je reviens. »

Je me dégagea de l’endroit ou je me trouvais, allez savoir pourquoi mais le combat avec elle-même de celle-ci me poussais à l’aidé plutôt que sortir le flingue à ma ceinture et lui collé une balle d’argent dans le crâne. J’avais des sangles dans la voiture, je les utilisais quand venais la pleine lune et que je ne savais pas me contrôler. Elles avaient tenues ma puissance, donc elle tiendrait bien une jeune fille.

Je remonta la pente avec une dextérité folle, je commençais à récupérer de plus en plus mes talents lupin, c’était pas vraiment le moment, si par malheur je me transformais maintenant, la bête en moi tuerai la fille. Je fonça à mon 4x4 que je déverrouilla avant d’ouvrir la nacelle arrière et grimpé dedans, passant à coté de ma Harley qui vibra à mon lourd passage. J’entendit les amortisseurs du GMC commencer à plié un peu plus, un rapide coup d’œil à mes vêtements me fit comprendre le problème.

Ma masse musculaire venait de doublé, ma pilosité commençais à s’accentué, plus lentement que pour une personne que ne maîtrisais pas sa transformation mais c’était trop tard, je commençais à me transformer. Je devais faire vite, sangler le jeune fille, puis m’éloigner jusqu’à ce que je puise revenir.
J’attrapa l’attache de la sangle, la déverrouilla et commença à la retirer de la Harley, bah quoi il fallait bien que je trouve une autre utilité à ces sangles non ?

Mais cela me prenait un temps fou, j’aurai pu tirer d’un coup sec et arracher ma bécane mais non, je tenais trop à ma moto. Une fois les sangles dans ma main je descendit du GMC pour tomber à genou, ma poitrine fit un mouvement imprévue et je me mis à toussé comme si j’avais fumé de la laine de verre. Mon visage grimaça de douleur alors que j’essayais de retenir en vain un hurlement qui alla droit vers la lune, ce terminant par un cri de douleur humain. Je souffla par petit coup, un rapide coup d’œil à ma main montra que celle-ci commençais à changer.

Je ferma le poing me concentra un moment, juste le temps que celle-ci reprenne une apparence normal, puis je me relève sangle sur les épaules direction la jeune fille.

« Pas de panique! Essayer au Maximum de faire de grande respiration, cela rendra votre transformation plus fluide, je reviens. »

Les yeux pleins de larmes, le visage trempé aussi bien de sueur que de ces dernières, je tentais de suivre le conseil de cet homme qui semblait savoir ce qu'il disait. Mais comment ne pas paniquer dans pareil moment? J’essayais de reprendre le contrôle sur ma respiration, fermant les yeux, me concentrant uniquement sur ma respiration, comme le ferait une femme enceinte. Je rouvris les yeux un bref instant et m'aperçus que l'homme n'était toujours pas de retour. La douleurs s'intensifia alors brusquement, je me mis à hurler en cause à ce que je ressentais, les minutes passais, et plus je paniquais, plus ce que j'avais l'impression de perdre le contrôle sur moi même que tout changeait, que ma tête était entrain de clairement imploser. Quand la douleur se calma, si on peut dire ça comme ça, c'était moi mais sous une autre forme et une toute autre raison. Je ne raisonnais pas en "Shanon", Mais en une chose, un animal... Mais un animal conscient et pensant, avec un but à atteindre, se nourrir. Je posais les yeux sur mes bras qui n'en étaient plus vraiment, une épaisse fourrure d'un gris argenté les avait recouvert, il en était de même pour le reste de mon corps. Un bruit en amont me fit clairement sentir le retour de l'homme.. Je ne sais pas s'il eu le temps de m'apercevoir ou non, tout ce que je sais c'est que malgré le fait qu'il y a 5 minutes de cela, j'étais prête à le suivre et l'écouter dans l’espoir de le voir m'aider, je le voyais à présent comme étant une menace pour moi...

Ni une ni deux je m'élançais dans les bois à toute vitesse, jamais je n'aurais imaginer pouvoir me déplacer aussi vite et avec autant d'aisance, j'avais aussi une force incroyable, une force que j'avais même encore beaucoup de mal à contrôler. C'était donc ça être un lycan? une odeur vint me chatouiller les narines, en faite, il y en avait plusieurs... Je m'approchais de la source de ces dernière, bien à l’abri des regards dans les branches d'un arbre plutôt massif. EN bas, près du lac, se trouvait un groupe de jeunes gens, quand je dis jeunes, c'est que sur la petite douzaine qu'ils devaient être, j'en voyais pas moins de six ou sept qui ne devait pas avoir plus de 16 ans, pour les autres, je les analysais comme étant des parents, en tout cas des hommes d'un age plus certain. A première vue, ils étaient là pour faire de la chasse, c'était fort probable étant donné le fait qu'un loup se trouvait là au sol agonisant, l'un des gamins le fusils à la main encouragé par les plus vieux pour l'abattre.

La bête fu descendue par une balle en pleine tête, accompagnant son effondrement d'une gerbe de sang. L'odeur du sang, la chasse, l'envie de se nourrir. J'avais beau sentir tout au fond de moi ma morale humaine qui me hurlais d'arrêter de ne pas faire ça, mon instinct avait pris le dessus sur tout, je ne contrôlais plus rien, ni mes envies, ni mes pulsions, ni ce que je faisais.
D'un bond, j'atterrissais entre la carcasse et le premier jeune homme, celui tenant le fusils à qui j'offrais le salut d'une patte griffus qui envoya sa tête un peut plus loin. Je sentais, pour la première fois je la sentais, cette envie de tuer, l'odeur du sang humain. L'homme qui l'encourageait à tirer à ses côtés goûta quand à lui du tranchant de mes crocs, je le saisit par l'épaule et dans un violent mouvement de tête, je l’expédiait droit contre le tronc d'un arbre plus loin. Profitant de la peur de certain et du fait qu'ils aient été pris au dépourvue pour les autres, je continuais de faire mon ménage façon prédateur sanguinaire. Le pick up face à moi commençait à vouloir partir avec deux de ses personnes à son bord. L'une de mes pattes vint se poser violemment sur le capo de cette dernière, calmant la bête en la faisant se soulever de l'arrière, laissant les roues tourner dans le vide. Ma seconde patte agrippa le conducteur en traversant le part-brise, le sortant du véhicule ainsi avant de l'envoyer dans le décors également, le jeune homme su côté passager lui tenta de fuir en sautant du véhicule. Le jeu allait pouvoir commencer...

Je le laissais prendre un peut d'avance en s'enfonçant dans la forêt puis lâcha le pick up au profit de ma jolie petite proie fuyante. Ce dernier terrorisé, ne savait plus ou donner de le tête, il courait, il fuyait, pleurait. Le moindre bruit dans les sous bois le mettait en alerte, je prenais un grand plaisir à jouer avec ses nerfs, jusqu'au moment où il fini par tomber à genou, résigner. Je ne me dis donc pas prier pour venir jouer avec lui d'une autre manière, bien plus sadique, bien plus horrible que la précédente. Griffures, par-ci, d'autres pas là. Son corps mutilé baignait dans des litres de sang, il hurlait encore et toujours plus fort jusqu'au moment où lassé de ce petit jeu, mes crocs vinrent le faire taire en se plantant dans sa gorge. Je me redressais du dessus de ma proie, comme pour contempler ce désastre que je venais d'accomplir. Quand tout à coup ma volonté d'humaine face à ce bain de sang tenta de se réveiller et de faire face, la bête que je suis se saisi de son immense tête poilue, et commença à hurler, une complainte animale et sincère laissant entendre une souffrance certaine.

Je fonçais vers la ou j’avais laissez la jeune fille, mais trop tard elle n’était plus la. Enfin si j’avais bien une créature poilu devant moi mais ce n’était plus celle que j’étais venue ceinturer pour l’empêché de ce faire du mal, ou de faire du mal. J’avais à présent un animal sauvage qui craignais ce qui était en moi.

J’essayais quand même peut être que son esprit même affaibli était encore la, juste assez pour m’en approcher et la capturer. J’avançais donc un peu, avec des gestes doux et limité pour éviter de me montrer menaçant. D’une voix calme je lançais vers sa direction.

« Calme! Je vais juste te mettre ta laisse et attendre le matin. »

Mais trop tard elle s’enfuyait je lâcha un juron et partie à sa poursuite, elle courrait bien plus vite que moi sous sa forme animal, je failli trébuché à certain moment mais je gardais sa piste sous les yeux.
Elle me distançait de quoi ? 2 ou 3 minutes et ont étaient en forêt de nuit aucun risque me dit je.

Et bien j’avais tord, un tir retentit dans la sombre forêt me stoppant, ho putain non il y’avait des gens ici, ou des Hunters ? J’en avais déjà rencontrer nos courtes relations professionnel ne c’était bien terminer que par mon utilité flagrante à la traque et à l’extermination des miens.

Je repris ma course et tombe sur ce qui aurait pu être empêché si j’étais arriver plus tôt. Un corps de loup, suivis d’un corps d’enfant. Des chasseurs et le massacre continuait, ma main viens chercher quelques chose à ma ceinture mais ce bloque dans le vide.

« Merde! »

Mon arme était tombé pendant la course, je commence à sentir mon corps changer, mon cœur bat trop vite, mon souffle commence à ce rompre comme pour une activité intense. Ma chemise ne tien plus et ce déchire, mes boots explose sous la pression de mes nouvelles jambes. Mon Jean survie de justesse à l’exercice mais craque à quelques endroit.

J’ai beau tenter de me contenir la bête prend le dessus, je n’ai le temps d’arriver la ou ce trouve la jeune Lycan, je desserre les dents soufflant d’une voix glutéral les derniers avertissement.

« Fuis! »

La dernière phrase s’active après quelques secondes douloureuse je hurle à la lune, j’étais devenue un énorme Lycan noir, déjà impressionnant humainement parlant, je l’étais encore plus à cette instant.
Je ne laisse pas à la petite devant moi le temps de réagir, j’agis. Je fond sur elle de toute la longueur et ma puissance, la soulève du sol dans un grognement menaçant avant de commencer le terrible exercice de torsion visant à lui arriver la tête.

Mais je suis plus puissant que la bête qui m’habite, je reprend le contrôle, la jete au sol avant d’hurler à la lune toute ma rage. Tranquillement mon corps reprend une apparence humaine dans un hurlement animal qui devient celui de la douleur avant de me retrouver à genou. Ma voix affaibli je lance quand même les mots qui je l’espère sauverons ma vie.

« Si je peut me contrôler toi aussi… »

Son corps mutilé baignait dans des litres de sang, il hurlait encore et toujours plus fort jusqu'au moment où lassé de ce petit jeu, mes crocs vinrent le faire taire en se plantant dans sa gorge. Je me redressais du dessus de ma proie, comme pour contempler ce désastre que je venais d'accomplir. Quand tout à coup ma volonté d'humaine face à ce bain de sang tenta de se réveiller et de faire face, la bête que je suis se saisi de son immense tête poilue, et commença à hurler, une complainte animale et sincère laissant entendre une souffrance certaine. Quand tout à coup, je sentis la présence d'un autre, à peine eu-je le temps de tourner la tête d'une immense baraque noire, plus imposante encore que moi se jeta sur moi avec au moins toute l'agressivité dont j'avais pus faire preuve avec ces pauvres gens, voir même plus encore. Cela se passa très rapidement, j'étais maintenue à quelques pas du sol et la seconde d'après, je me retrouvais plaquée au sol dans un entrelacs ressemblant d'avantage plus à une prise de soumission qu'autre chose d'ailleurs. Légèrement sonnée, je secouais la tête en observant d'un oeil à la foi méfiant et enragé mon assaillant qui reprenait sa forme initiale dans une suite de hurlements de plus en plus humain. tombant à genoux face à moi, l'air affaiblis.

« Si je peut me contrôler toi aussi… »

Cette phrase fut comme un déclic pour moi, c'est vrai que si il y était arriver, il n'y avait pas de raisons que moi je n'y parvienne pas... Encore au sol, je plantais mes griffes dans ce dernier, ma respiration devenant de plus en plus haletante, comme si je commençais à étouffer d'ailleurs. Les yeux braqués sur l'homme, il aurait été tellement simple de lui bondir dessus et de l'achever, il n'était en mesure de se défendre, là tout de suite, maintenant. Mais j'avais l'impression que ma volonté d'humaine tentait de reprendre le dessus sur la bête, je hurlais, donnait de violent coups de la tête contre le sol, finissant même sur le dos dans ma folie à me contorsionner et me mettre dans des positions que je me serais bien crus incapable de prendre avant ce soir. Je ne sais pas si le fait que la lune était presque entièrement dissimuler par d'épais nuages noirs, mais j'avais l'impression de regagner le dessus sur moi même de reprendre le contrôle, par moment de tout lui céder, puis de reprendre ce foutus contrôle encore. Au bout d'une bonne vingtaines de minutes, je finis à force de hurlement et de volonté à reprendre mon apparence humaine. J'étais faible, j'étais mal, et ma première réaction fue de rendre mon déjeuner.. encore une fois, c'était la troisième aujourd'hui.. Mes membres tremblaient tous, ma tête tournait et je n'avais plus aucune stabilité, j'ai même manquer de me casser littéralement la figure dans mon propre vomis c'est vous dire..

je tentais de me redresser tant bien que mal, posée à genoux face au lac que je devinais à travers les fourrés, le souffle court, intégralement nue et surtout, sans le moindre souvenir de ce qui avait bien pue se passer ces 3 dernières heures, je ne savais même pas ce que je fichais ici en plein milieu des bois alors que mon dernier souvenir remontait au moment où j'étais allongée sur le canapé à la maison, à moitié entrain de somnoler. Le feu me montait aux joues et bientôt des larmes se mirent à s'y dessiner, mais ce n'était pas le pire je crois, j’eus le malheur de poser mes yeux sur ces mains terreuses et pleines de sang qui étaient les miennes, mes bras, mon visage et le reste de mon corps était semblable à cela, j'osais à peine détourner le regard dans la direction du corps de l'enfant que je venais de dépecer.. Et pour une raison que j'ignore, je ne pouvais pas me dire qu'il ne s'agissait pas de moi, j'en était incapable, c'était comme si chaque fibre de mon corps me le hurlait sauvagement, mes larmes se firent d'autant plus abondantes que mes mains se crispèrent de chaque côtés de ma tête, en me laissant retomber sur le côté dans un enchaînement de hurlement de terreur et de dégout, de haine et de tristesse.. Je venais de comprendre, de voir, de sentir, qu'elle était le prix à payer pour être et demeurer un enfant de la lune...

J’y étais parvenue, malgré toute la volonté de la bête à vouloir tuer cette gamine j’avais réussi à reprendre le contrôle et en plus j’étais parvenue à reprendre forme humaine. Comme quoi de jour en jour je m’améliorais. Par contre rien ne me garantissais que d’ici 2 minutes je n’allais pas finir en Kebab.

J’observais la bête devant moi qui ne bougeais pas, elle ce battait c’était une bonne chose, puis commença le long retour en arrière. Je vue son corps mué, combattant cette douleur atroce, je lança quelques encouragement silencieux. Elle allait y’arriver, j’en étais persuadé.

Le temps coula il fallu vingt minutes pour qu’elle revienne mais je suis sur que pour elle des heures entière étaient passés. Mon corps qui n’avait pas subis une grosse transformation repris rapidement son activité normal. Mon âme était apaisé c’était durant ce genre de moment que j’étais à 100% efficace.

Puis tout ce stoppa, elle était la, en tenue d’Eve, je pensa même un instant que j’avais du bol que mon Jean sois encore la. Par contre il allait glissé et pas qu’un peu. Elle vomis c’était pas rare après la première fois, j’avais vomis pendant 2h pour ma part… il faut dire que j’avais bouffé l’équivalent entier en chair d’une vache…

Elle tenta de ce redresser c’est à ce moment que j’en fis de même pour m’en approcher mes jambes me tenait sans aucun soucis, j’étais déjà plus habitué qu’elle à ce genre d’exercice. Je ne me transformais pas par principe, mais j’en étais capable. Alors qu’elle c’était vraiment une première, comment je le savais ? Si elle était habitué elle n’aurait pas ce genre de réaction. Elle venait de verser son premier sang.

Je m’en voulais, j’aurai pu lui éviter cela, elle avait fait un acte inqualifiable, ma première idée en m’agenouillant derrière elle alors qu’elle hurlait de terreur était de lui brisé la nuque puis de trouver un moyen de lui arracher la tête. Mais bizarrement je ni arrivais pas, j’avais de la pitié pour elle.

Ma main passa derrière sa tête, puis sous ses jambes, pour la soulever du sol et la redresser , le faite qu’elle soit nue je m’en foutais, j’avais l’age d’être son père. Puis franchement après ce qu’elle venait de faire je n’avais vraiment pas de pensée déviante. Une fois qu’elle fut droite je pris de mes deux mains son visage, plongeant mon regard dans le sien.

« Regarde moi! »

J’insistai pour qu’elle arrête de bouger.

« REGARDE MOI! »

Après avoir monter la voix, je pris un ton plus doux, presque un murmure, comme un père qui parlerai à sa fille, ce n’était pas le cas, mais il lui fallait cela.

« Si tu ne veux pas que ce genre de chose n’arrive à nouveau tu va faire exactement ce que je te dit… Ok ? Je te le promet ta bête ne fera plus jamais de carnage. »

Je laissa un blanc essuyant les larmes qui coulait sur le visage de cette pauvre enfant avant de reprendre.

« Place ton bras derrière mon cou, je vais t’emmener à dans l’eau, cela va te purifié ne me demande pas pourquoi, mais après chaque transformation j’aime me baigner… je me sent mieux après.»

Je la souleva du sol pour l’emmener au Lac, je ne lui demanda pas son avis et pas après pas je m’engouffrai avec elle dans l’eau froid. L’eau semblait enlevé la souillure de la bête, ce n’était pas le cas mais j’aimais m’en persuader. Cela pouvait faire bizarre un grand type avec dans ses bras une jeune fille les deux immergés dans de l’eau tellement froide que la pneumonie ne devait pas être loin.

Je restait un moment avec elle dans l’eau sans un mot, puis quand je fut soulager je pris la direction du 4x4 ou je la déposa directement sur la banquette arrière pour l’emmitouflé dans la couverture bien chaude qui si trouvait.

« Ne bouge pas! »

Je pris direction des malles en fer attachés dans le aillons du véhicule, pensent au passage qu’il faudrait que je re sangle ma bécane. Je sortit de la malles cadenassé, un sac militaire dans lequel j’extirpait un Jean sec et deux chemises à carreaux. J’enfila Jean et Chemise puis pris direction de ma banquette arrière pour tendre la deuxième chemise à la jeune fille.

« Enfile cela! Il y’a du chocolat et des boissons sucré dans le mini frigo, mange tu va en avoir besoin… tu bouge pas je reviens d’ici 15 minutes. »

Puis je parti pelle à la main la laissant dans mon véhicule pour ce réchauffer alors que j’allais enterré les corps et faire disparaître les traces.

Je sentis deux gros bras venir me redresser, puis les mains qui allaient avec enserrer ma tête de part d'autres de cette dernière. L'homme en face de moi me demandait de le regarder dans les yeux, mais là, j'en était incapable, du moins j'en avait le sentiment.. Quand il se mit à me hurler dessus, j'eu l'impression d'avoir pris une bonne dose de 220 volts dans les dents, je n'arrivais plus à parler à bouger, je ne pouvais qu'écouter silencieusement et ne surtout pas discuter ses ordres, j'en était incapable même en y mettant toute la volonté du monde...

Il venait de me faire une promesse, une promesses qui n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde, loin de là, il venait de me promettre que plus jamais ce massacre, plus jamais je ne ferais de mal de ce genre à des innocents... Si je faisais ce qu'il me disait... Je saurais donc maîtriser la bête en moi, la dominer et devenir meilleure...? Enfin meilleure était un bien grand mot après ce qui venait de se passer ce soir, j'avais l'impression que plus jamais je ne pourrais me sortir cette image de la tête... Les bras de cet étranger m’enlacèrent de nouveau afin de me porter jusqu'au lac, bizarrement, j'étais devenue une créature faible et sans défense qui était capable de se laisser prendre dans les bras d'un parfait inconnu alors que je me trouvait en tenue d'Eve. Je fermais les yeux, me laissant guider par lui, car pour une raison que j'ignorais, la promesse qu'il venait de me faire sûrement, j'eu une confiance immédiate en lui. J'avais à la foi une peur bleue et une confiance sans limite en ce type, sans même savoir qui il était, sans même savoir d'où il pouvait bien sortir, j'avais le sentiment de ressentir pour lui un fort sentiment de respect, à la limite semblable à de la loyauté.

L'eau du lac était gelée, je me sentis me crisper légèrement sur le bas de l'inconnu en entrant dans l'eau, au bout de quelques minutes, nous en sommes ressortis et je me suis retrouvée emmitouflée dans une couverture, encore trempée. L'homme me donna une chemise, m'invitant à l'enfiler, à l'attendre et surtout à ne pas bouger, il m'invita également à me nourrir... La blague, toucher à de la nourriture dans un pareil moment m'était impossible... Surtout avec le goût du sang dans la bouche, en sachant pertinemment que ce dernier n'était pas le mien... Je tendis simplement le bras pour saisir la chemise et l'enfiler d'un geste lent mais certain, je déposais la couverture sur mes épaules, m’emmitouflant dedans les jambes collées contre moi. Il m'avait demander de rester, et ne me demandez pas pourquoi, surtout pas... Mais malgré mon caractère de merde à toujours faire l'inverse de ce qu'on peut bien me demander, je lui obéissais...

J’avais déjà détruit plusieurs scène de crime, mais d’habitude c’était pour planquer les corps des créatures que je tuais, la c’était différent il était tous innocent… ouais enfin presque innocent ils avaient tués un loup… bon c’était pas une excuse pour les dépecés je sais, mais il fallait bien que je m’en trouve pour ne pas descendre la gamine.

Arriver sur le lieux du carnages je commença par étudier les corps, j’enfila une paire de gant de jardin puis pris délicatement celui dont la nuque avait été brisé, il allait me servir de coupable. Une étude rapide des autres corps, puis direction leurs pick up dans lequel je les mis tous comme si il avait toujours été dedans. Grâce un magnifique jeu de marionnettiste morbide je place les emprunte de mon coupable sur le volant.

Je part ensuite déposé celui-ci un peu plus loin puis je me faufile sous le pick up et avec une pierre de grosse taille sabote les freins simulant un accident. Je monte ensuite au volant entouré des cadavres dont un particulièrement sanglant, puis fais une marche arrière. Je prend de la vitesse et appuis deux fois sur la pédale de frein ce qui ce résume par un échec cuisant normal, puis je m’éjecte avant l’impacte dans la flotte prenant soin de m‘éclater contre un arbre, ma condition de lycan me permet de survivre au choc mais… ça fait quand même très très mal.

Un petit rouler boulé plus tard je vois le véhicule s’éclaté sur la surface aqueuse, puis commencer à s’enfoncer dans l’eau, je me laisse 5 minutes histoire que mes cotes comment à reprendre du poil de la bête et vérifie les marques que j’ai causé à ce pauvre arbre.

Pas de sang, ni de résidu de quelques sorte qu’il soit parfais. Je soulève le corps de mon coupable l’écorche contre l’arbre créant ainsi un résidu et simulant la vitesse je laisse le corps sur l’eau flotté.
D’ici quelques heures l’eau allait l’emporter vers le fond et vue la fréquentation du lieu personne ne les retrouverais jamais.

Après une prière pour demander à dieu de les prendres en sont royaume, j’en profite pour enterrer le corps du loup beaucoup plus loin, quand au flingue utiliser pour l’abattre je l’emporte avec moi il me servira un jour…

Je retourne ensuite à mon GMC dans lequel ce trouve toujours la gamine, je la regarde un instant puis lui lance voyant que ma glacière n’a pas bouger d’un pouce.

« il faut manger après une transformation, cela te rendra de l’énergie et cachera le goût du sang. »

Attrapant du petit bois, je creuse grâce à la pelle un trou peu profond sur lequel je pose le bois, puis allume un feu dans lequel je jette les gants. Je regarde la jeune fille un instant, la chaleur du feu devrais arriver jusqu’à elle, je n’étais pas habitué à rassurer les gens alors je lança assez simplement, mais d’une voix douce pour ne pas avoir des larmes de crocodile.

« Pense à autre chose… à chaque fois que tu pensera à eux… tu leurs empêchera leurs repos… »

Je m’accroupis auprès du feu, c’était rassurant malgré le faite que cela puise me tuer.

Au bout d'un moment, l'inconnu revint au véhicule, il se posa à l'avant et me jeta un bref regard avant de le poser sur sa glacière à laquelle je n'avais même pas ne serait-ce que prêté attention avant son intervention, il reposa les yeux sur moi, je soutins son regard. Il avait très certainement compris que je n'avais touché à rien...

« il faut manger après une transformation, cela te rendra de l’énergie et cachera le goût du sang. »

Est ce que je pouvais seulement me dire que ce goût allait un jour quitter mes papilles, j'avais l'impression que mon corps entier en était imprégné à mon grand regret. Il descendit du véhicule et commença à s'activer dehors, je décidais donc de lui céder, et m’emparai d'une pomme dans la glacière, je la regardait un instant, comme si maintenant, même croquer dans une vulgaire pomme pouvait m'effrayer... Je croquais dedans lentement avec hésitation, laissant le jus de cette dernière me couler dans la gorge accompagné de cette horrible déformation que lui donnait le sang qu'il décrochait à son passage. Je sentis une chaleur venant du dehors et j'entendais quelque chose crépiter, je délaissais la couverture pour venir me placer en douceur sur le siège avant , puis me laisser glisser en dehors du véhicule pour venir à sa rencontre...

« Pense à autre chose… à chaque fois que tu pensera à eux… tu leurs empêchera leurs repos…»

Je n'aimais pas l'entendre me dire ça, comme je n'aimais pas garder en tête l'image de meurtrière qui était la mienne. Je voulais retourner à une vie simple et sans soucis... Je voulais pouvoir ne jamais connaitre cette nuit, et celles qui viendraient encore après elle... Je ne voulait plus avoir de sang sur les mains je ne le supportais pas... J'étais bien loin forte que ce que je pouvais imaginer, bien loin de cette foutue réalité.. Je levais les yeux vers l'homme qui regardait les gants brûler, tout en grignotant cette pomme que je trouvais de moins en moins infecte, de moins en moins amer... Avant de lui lâcher d'une voix douce et presque inaudible.

« Merci de m'avoir aidé, et merci aussi de ne pas m'avoir collé une balle en pleine tête…»

Je crus le voir redresser la tête l'air surpris, à croire que je vennais de lui annoncer quelque chose semblable aux saint écrits de l'Evangile, je détournais le regard au profit du feu avant de reprendre d'une même voix.

« Ca sent la poudre dans votre voiture, faut pas avoir fait Harvard pour comprendre que vous devez être chasseur ou un truc du genre et donc être parfaitement capable de me descendre quand bon vous semble… J'ai pas voulu tout ça, je ne l'ai jamais souhaité et je n'ose pas imaginer ce qui se serait passé sans votre intervention, ça aurait été pire, j'en ai la conviction... Je ne veux plus jamais avoir de sang sur les mains, pas celui de personnes ne méritant pas la mort, pas de gens comme eux, je devrais être punis pour ce que j'ai fais et ce sévèrement...»

Je sentais qu'au fur et à mesure que mes mots sortaient, mes larmes étaient de nouveau bien présentent au coin de mes yeux, rendant ma voix plus cassée, jusqu'au moment où quelques perles salées vinrent rouler sur mes joues. J'abaissais ma tête pour venir la poser contre mes genoux.

« Pardon…»

Alors que je profitais du feu, elle semblait s’activer un peu, mais surtout elle mangeait, une bonne chose. Je lui laissais le temps de ce reprendre, cela ne ce ferai pas en un jour, j’avais retrouver mon arme en allant cacher les corps, je l’avais mis à ma ceinture et je la cachais avec ma chemise.

Puis elle ouvrit la bouche, je ne la regarda que à peine au départ, puis venue les derniers mot qui la m’étonnèrent un brin, je n’avais pas sortit d’arme à feu comment pouvais elle savoir ? Puis elle m’expliqua qu’elle avait sentit l’odeur de la poudre. Elle avait déjà un sacré odorat.

Elle avait des remords, mais surtout elle savait qu’il pouvait la tuer, il ne dit mot que lorsqu’elle termina par le faite qu’elle mériterait d’être punis, je tourna la tête vers elle, avant de lancer calmement.

« C’est déjà fais, la pire punition qui existe la culpabilité. »

Chaque mot soulevait une larme, puis elle ce mis à pleurer, je me releva pour m’approcher d’elle, posant une main sur le haut de sa tête caressant d’une pouce ses cheveux, je n’étais pas le meilleur type au monde, je tuais depuis longtemps. Mais j’allais l’aidé je l’avais promis.

« Sans mon intervention nul ne sait ce qui serait arriver, tu aurait très bien pu aller dans une autre direction, ce qui aurait pu être pire... Du sang tu en aura toujours sur les mains, il te faudra chasser, mais je vais t’apprendre à ne chasser que des animaux. Apaisez la bête ce fait avec le temps. »

Elle pleurait rha j’aimais vraiment pas cela, je fis quelques chutes histoires de la calmer, puis d’une vois très douce.

« Allez Allez sèchement moi c’est larmes, le pardon viendra avec le temps. »

J’étais certes un vieux loup, un chasseur, mais j’avais été père il y’a quelques années donc les habitudes revienne vite. Toujours aussi doucement je venue chercher son menton, relevez son visage et la regarder dans les yeux.

« Hey! Tes plus toute seule d’accord, le vieux William va s’occuper de toi et de la bestiole en toi, d’accord ? Mais je veux un sourire d’accord jeune fille ? »

Je sentais qu'au fur et à mesure que mes mots sortaient, mes larmes étaient de nouveau bien présentent au coin de mes yeux, rendant ma voix plus cassée, jusqu'au moment où quelques perles salées vinrent rouler sur mes joues. J'abaissais ma tête pour venir la poser contre mes genoux. Pourquoi les choses devaient elles être aussi compliquées..? Elles n'auraient pas pu se passer simplement? Sans accros? sans questions... Je crois que je rêvais, un monde comme celui là ne pouvais juste pas exister, manquait plus que les poneys roses à pois verts qui mangent des arcs en ciel et font des cacas papillons... A cet instant, je pensais surtout à Jake qui m'avait promi de toujours être là, à chaque instant, et chaque nouvelle étape de ma transformation en lycan... Mais là ce soir ce n'était pas le cas, ce n'était pas lui que j'avais en face de moi mais un étranger, un étranger qui pour une raison qui m'échappais encore, me protégeais aussi bien de la bête en moi pour le coup que des conséquences de mes actes.

« Sans mon intervention nul ne sait ce qui serait arriver, tu aurait très bien pu aller dans une autre direction, ce qui aurait pu être pire... Du sang tu en aura toujours sur les mains, il te faudra chasser, mais je vais t’apprendre à ne chasser que des animaux. Apaisez la bête ce fait avec le temps. »

Merci, cela me rassure à un point inimaginable de me dire que ça aurait pu être bien pire... Qu'est ce qui aurait pu être pire que de tuer des enfants? Des gens? Des humains... Ceux qui jusqu'à ce soir encore étaient.. Mes semblables... Il voulait m'aider, il voulait m'apprendre à chasser et à ne plus faire de mal. Comment refuser ton offre l'étranger? Comment après ce soir et ce que je venais de vivre, après ce que tu venais de faire pour moi je pouvais ne serait-ce qu'imaginer ne pas te suivre et écouter le moindre des conseils que tu aurais à me donner...?

« Allez Allez sèchement moi c’est larmes, le pardon viendra avec le temps. »

Parce que tu penses vraiment qu'on peut accorder le pardon à quelqu'un qui hôte la vie à une personne innocente? Jamais je ne pourrais me pardonner ce sang là. Il m'agrippa le menton entre deux doigts de manière délicate et rassurante avant de venir me gratter le sommet du crâne comme le ferait un père qui tente de rassure son enfant.

« Hey! Tes plus toute seule d’accord, le vieux William va s’occuper de toi et de la bestiole en toi, d’accord ? Mais je veux un sourire d’accord jeune fille ? »

Ne me demandez pas pourquoi, mais là pour le coup, je n'ai eu qu'une seule réaction. Oui j'avais l'impression d'être une véritable enfant seule et perdue pour le coup, Je me redressais vivement et me jetais au cou de William. Je savais pertinemment que les jours à venir, que les temps à venir même ne seraient pas roses, ne seraient pas glorieux, qu'ils allaient être compliqués, surtout pour moi... Mais pour une raison que j'ignorais encore, J'avais confiance en William, et j'étais prête à faire tout les efforts du monde pour le suivre et à pouvoir le garder dans mon sillage, car à partir de cet instant précis, je savais que sa présence allait m'être nécessaire, à la limite même du vital...

« Merci William... »