Le soleil terminait sa journée sur la baie de Forks. Edward était près de toi. La personne à qui tu prêtais le plus d'attention. Lui même ne devait savoir ce qu'il se passait. Il y a quelques mois tu aurais pu le tuer s'il le fallait. Cette humaine ne méritait pas d'entrer dans la famille. Et l'attitude de ton frère qui voulait absolument la transformait. Mais maintenant tu lui avais tout excuser. Il y a tellement de temps que vous ne vous étiez pas parler, et l'occasion se présentait enfin. Tu croyais savoir se qu'il pensait de toi après cette longue dispute. Un être hypocrite et égoïste. C'est vrai que tu as pu l'être mais tu l'as toujours regretté, et cela a toujours mal tourné. Cette dispute t'a fait changé ta vision tu monde et ce que les gens pensaient de toi. Il était de mettre les points sur les "i". Edward profité des derniers rayons de soleil de ce magnifique jour d'été. Les oiseaux volaient près de nous, des être remplies de libertés, alors que moi j'étais enfermée, enfermée dans mon propre corps Tu te retournas vers lui et l'amenas vers un rocher assez rugueux près de l'eau. Tu voulais lui parlait, lui dire tout ce que tu avais sur le cœur, mais tu ne savais par où commencer, tu le fixa de ton regard de biche. Tout se mélangeait, alors tu sortis une chose absurde, n'ayant aucun rapport et qui démontrer encore un égoïsme irréel :
"Tu as vu mes nouvelles chaussures "
Tu regrettais tellement ces paroles. Comme si deux êtres te contrôlais, deux toi opposées. Il te regarda comme d'habitude avec un air de dédain, fixant futilement tes chaussures noir. Il te répondit sur la même longueur d'onde :
"Pas mal..."
Cette réponse décrivait tout, elle t'agacer, t'énerver. Tu ne voulais plus parler de peur de ressortir une de ces absurdités quelconques qui t'enfoncent secondes par secondes, minutes par minutes. Tu avais l'impression que plus tu parlais, plus tu regrettais ta vie. Il s'était lui aussi séparé d'une être chère, et pourtant rien ne l'atteignait, enfin en apparence. Tu savais qu'il ne démontrait que peu ses sentiments. Alors un blanc se fit, la nuit allait tomber, vous rentrerez et rien n'aura changé, chose que tu espérer temps. Et comme dans un air de dernier espoir tu te leva brusquement et le regarda profondément. Tu cherchais de l'aide, et s'était bien la dernière personne à pouvoir répondre à ton appel, qui serait sûrement le dernier. Tu ne savais pas ce qu'il pensait car comme d'habitude aucune expression ne déteignirent de son visage blanc comme la neige.
Edward A. Cullen
× Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 3 × Atout : télépathie et vitesse × Âge du perso : 110
Ven 23 Déc - 2:16
[HRP : j'ai écris après qu'Edward ait appris par Bella qu'elle voulait rester avec Jacob je trouvais cela plus intéressant... Pour eux deux..]
Les rayons du soleil caressaient sa peau ne lui procurant, pourtant, aucune chaleur, aucune sensation. Seuls, des scintillements dorés se reflétaient par milliers sur sa peau blafarde et son teint pâle. Edward les regarda en arborant toujours cette moue de mépris et de consternation. Dire qu'à cause de cet état il avait perdu la seule personne qui comptait le plus au monde dans sa vie le plongea à nouveau dans un gouffre vide. Sa respiration s'était arrêtée. Certes, il n'avait pas besoin d'inspirer de l'air pour vivre mais l'idée qu'il l'avait perdu le paralysait d'effroi, l'engloutissant de nouveau dans cet abime de noirceur et de souffrance. Pourtant son visage restait inerte comme l'était son cœur à présent. Il esperait que tout cela ne fut qu'un horrible cauchemar, celui qu'il redoutait tant, celui qu'il craignait qu'il se produise. Disons le clairement: il se voilait la face consciemment pour ne pas entrer dans un état catatonique profond. S'il réalisait qu'elle ne l'aimait plus, qu'elle l'avait réellement quitté, il redoutait son futur dessein. La mort ? Elle serait si douce, si paisible comparée à ces pointes de douleur brulantes qui lacéraient son âme.
Joignant ses mains, Edward les serra fortement pour ne pas montrer le chagrin qui le tenaillait depuis plusieurs jours. Il préférait être seul pour laisser sa tristesse émergée, loin des membres de sa famille. Il devait se maitriser jusqu'à ce que les conflits au sein de cette ville cesse. Il devait conserver un brin d'intelligence et d'esprit pour eux..Pour ses frères et sœurs et pour ses parents. Après ? Après il irait quelques temps dans un lieu éloigné, loin de toute la population, loin de tout, dans un appartement miteux, qu'importe, pour pouvoir laissé libre cours à ses émotions, à cet hurlement de rage et de torture qui souhaitait pouvoir jaillir du plus profond de ses entrailles. Il ne souhaitait pas mourir, laisser les volturi le liquider de cette terre, de cet enfer qu'il vivait à présent, jour après jour, seconde après seconde : parce qu’elle existait toujours, parce qu’elle était vivante, parce qu’il pourrait la contempler sans qu'elle ne le sache. Il élaborait déja des plans pour pouvoir la voir sans qu'elle ne s'en rende compte. Ce n'était pas une malsaine inspection qu'il entreprenait, loin de là. C'était simplement pour apaiser cette sensation de vide qui ne cessait de s'accroître lorsqu'elle n'était pas avec lui.
D'un certain côté, il savait que c'était inapproprié, qu'il aurait dû se comporter autrement et la laisser vivre sa vie pleinement sans qu'elle n'ait à subir sa présence. Mais il était encore trop égoïste pour s'y résoudre. L'apercevoir ne serait-ce qu'une seconde embellirait sa journée. Il pourrait veiller sur elle à une distance raisonnable pour ne pas qu'elle le voit. Il pourrait encore prendre soin d'elle malgré tout, sans apparaître devant elle. Et lorsqu'elle aurait des enfants... avec lui... Il pourrait les protéger...
Soudain, une autre souffrance bien moins douloureuse se déclencha au niveau de ses mains. Lorsqu'il baissa la tête, il contempla les marques de ses ongles enfoncés profondément dans sa paume. La douleur physique était bien moindre comparé à cette souffrance mentale.
j'étais enfermée, enfermée dans mon propre corps
Il dévia sa tête et fixa Rosalie qui l'entraînait vers un rocher, près de l'eau. Et voici que déjà une nouvelle lame aiguisée transperce son cour, l’empêchant, une nouvelle fois, de respirer. Son regard vide et terne se concentra sur le paysage qui était bien trop familier à son goût. Il se souvint de sa discussion avec elle, des révélations qui lui avaient faites à elle, seulement à elle... Jamais il n'avait autant discuté avec une humaine dans cet endroit. Malgré cet égarement, il sentait le regard de sa sœur posé sur lui. Ses pensées étaient si confuses, si imprécises, nébuleuses qu'il n'arrivait pas à la comprendre, décidant de mouvoir enfin son visage vers le sien.
-Tu as vu mes nouvelles chaussures ? Lui demandait-elle. Futile... Désuète, inutile... Tant de choses avaient beaucoup plus d'importance que de simples articles de mode ! Edward avait toujours autant de mal à la cerner, à la déchiffrer, à la comprendre... Relevant légèrement la tête, il observa ses chaussures sans réellement leur porter un quelconque intérêt. Cependant, la dernière chose qu'il souhaitait fut une querelle avec sa soeur. Néanmoins, il avait un désir profond de lui lancer sans états d'âme, qu'il y avait des événements actuels bien plus primordiales que de piètres chaussures. Cependant, Rosalie l'avait emmené jusqu'ici pour entretenir une conversation avec lui. Et, c'était bien la première fois qu'elle faisait un tel geste envers autrui ! D'ordinaire, elle ne vociférait que des injures à son encontre, depuis la rencontre avec Bella, du moins.
"Pas mal..." lui répondit-il avec nonchalance. C'était en réalité d'un désintérêt total et profond qu'il prononça cette phrase courte. Reportant son attention sur l'eau, un silence s'abattit sur eux, un de ces silences si lourds de sens, un de ces silences qu'il appréciait contre toute attente. Malgré cela, il se questionnait sur Rosalie. Elle avait toujours eu beaucoup de mal à lui parler calmement. N'était-ce pas déjà un geste affectif de sa part d’être seule avec lui à cet instant ? La clarté de la lueur du jour s'estompait petit à petit tandis qu'assis aux côtés de sa soeur, Edward repensait à elle. Soudain, d'un geste abrupt, sa soeur s'était levée le fixant lourdement. Il n'avait pourtant pas changer sa vision de trajectoire.
- Rosalie, tu avais raison. Déclara-t-il finalement en détournant son regard plongeant ses iris ambrés brillantes dans les siennes. Les vampires ne pleuraient pas. C'était un fait. Son visage était souvent impassible, sans expression mais un seul regard pouvait traduire beaucoup de choses. Edward pensait qu'elle comprendrait sa phrase, que sa soeur pourrait baisser les armes au moins pour cette soirée en déchiffrant peut-être le chagrin qu'il ressentait à travers ses pupilles.