♣️ Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? ♣️
♣️ Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? ♣️
♣️ Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? ♣️
♣️ Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? ♣️
♣️ La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? ♣️
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 Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward]

Twilight RPG :: Time to Play :: La ville, Forks :: Les rues
Mina M. Harker
Mina M. Harker

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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyJeu 24 Nov - 20:05

Fraichement installée dans sa nouvelle maison. Un peu à l'écart de la ville, cette bicoque, elle lui plaisait, car il y avait de nombreuses pièces différentes et qu'elle adorait la décoration, un de ces derniers péchés mignons. Grande, petite fenêtre, une ambiance « causi ». Chaque pièce était là, même la chambre, oui elle ne dormait pas, mais ça lui rappelait sa vie d'avant. Même une photo de son ex-mari était là, souvenir d'une vie cruellement terne, souvenir de tromperie. Cette pièce, elle l'avait fait comme sa chambre d’antan avec lui... Avec eux.

C'était douloureux, trop douloureux, mais c'était ça sa force, c'était ça qui l'avait gardé jusqu'ici. Elle se prépara, le matin, de façon bien à elle. Provocante, femme fatale, elle aimait les regards, c'était sa seconde nature, elle voulait être remarqué, du moins son physique, pas sa nature, ni son mental. Habillé d'un jean taille basse serrant, montrant parfaitement ses jambes, qui celles-ci étaient agrandi par des escarpins noirs. Un maillot blanc, échancré, sans honte elle le portait. Ses cheveux, impeccables glissait sur ses épaules. Elle prit une veste, longue et sorti de chez elle.

Elle n'était arrivée que depuis peu de temps et il était grand temps de découvrir cette ville, ces environs. Il faisait mauvais, il ne pleuvait pas, non, mais le soleil n'était pas présent au contraire du vent qui parsemait les cheveux de la belle par ses bourrasques.

Elle descendit la grande avenue et s'arrêta, regardant autour d'elle, main dans les poches de sa veste, sa manière n'était pas désinvolte et les hommes, voir même les femmes aux alentours, lui jetaient de nombreux regards. Un sourire froid ourlait ces lèvres, un regard empli de haine regardait les alentours, la race humaine.

Elle continua sa route, elle sentit différentes odeurs, des vampires, des choses ayant une odeur si répugnante, qu'elle grimaçât. Elle sentit quelques vampires non loin et elle alla expressément dans le sens inverse. Elle ne voulait croiser personne, surtout pas des gens de sa race.

Elle vit une jeune fille, écorché sur les genoux, ce n'était que peu de sang, mais ses yeux d'un rouge sombre prirent une étrange lueur. Ce qui était bien dans ce genre de ville, avec un style vestimentaire provocant comme celui de Mina, ses yeux rouges, on n'y faisait pas attention. Elle regarda la jeune fille et accéléra sa route, elle ne devait pas mordre, pas ici. Elles ne savaient rien de ces vampires, de ce clan d'ici, les Cullen comme disent les rumeurs. Déjà, et un point fort important, elle ne voulait pas les connaitre, de près ou de loin. Enfin, ça, elle n'aurait pas le choix.

Elle prit des ruelles, sans regarder réellement où elle allait, elle voulait se retrouver seule, pour prendre une course bien plus vite et allez dans une grande ville, dans la foret, n'importe où, ou elle aurait une proie.

Elle tourna encore dans une rue, une impasse, ça ne la dérangeait pas, elle n'aurait qu'a monté sur les toits, mais ça, c'est sans compter sur l'imbécilité des humains.

- Hey ma belle, tu t'es perdu ?

Mina, se retourna, ses yeux rouges flamboyant. L'homme l'a regarda de haut en bas et Mina, n'avait pas le choix cet homme venait de causer sa propre perte. Elle fit un pas, l'air faussement perdu, une voix maquillé pour qu'il croit à la frêle jeune femme.

- Je crois, je ne sais pas où je suis... Je suis nouvelle dans cette ville et malgré qu'elle soit petite, je n'arrive pas à rentrer chez moi.

Elle baissa la tête, cachant ainsi son sourire. Cet homme s'approcha, elle se prépara, elle ne sentait personne aux alentours. Elle releva un peu la tête, lui montrant de la « tristesse ».

- Je vais t'aider ma jolie, mais ne te met pas dans un état comme çà.

« Credule humain ! Tu vas le payer de ta vie » Rien qu'à sa propre pensée, elle eut du mal à ne pas rire. L'homme approcha, il reluqua la belle de haut en bas, insistant bien fortement. Son regard devenait ahurissant, elle savait ce qu'il se passait dans la tête de l'homme. Il la voulait, mais c'est elle qui l'aurait.

Mina lui sourit, elle jouait le jeu de la séduction. L'homme se retrouva prés d'elle et glissa la main dans les cheveux de la vampire. Ce geste, elle avait envie de lui arracher la tête, mais, non, elle devait attendre encore et encore. Il jouait avec une mèche de cheveux quand elle, elle ne voulait que sa mort. La rage de la belle commençait à monter de plus en plus, aucun homme sur cette terre ne pouvait la toucher. Colère, rage, elle bouillonnait de l'intérieur. L'homme l'a pris dans ses bras et un sourire malsain se mit sur les lèvres pulpeuses de la belle. « Oui, approche...Ne te doutes-tu de rien...Que ta vie va finir ici, maintenant. »

Elle passa ses bras autour de lui, sa bouche s'ouvrit et s'approcha doucement de la gorge de l'homme.
Edward A. Cullen
Edward A. Cullen

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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyDim 27 Nov - 1:26

Le moteur vrombissait sous son capot lorsqu’il enfonça énergiquement la pédale d’accélération. Ses doigts cramponnèrent le volant qui tremblotait à intervalles réguliers. Le compteur indiquait une vitesse de cent cinquante kilomètres heure, vitesse dont il ne prêtait aucune attention, trop absorbé à fixer attentivement la route qui zigzaguait devant lui. Filant à une vitesse non autorisée, il pu assouvir pleinement son taux d’adrénaline en prenant plusieurs virages en lacets, s’étalant le long d’une pente. Peu d’humains auraient l’idée saugrenue de déambuler, dans la forêt de Forks, risquant à leurs risques et périls, de tomber, accidentellement, sur l’une des créatures qui leur octroyaient des sueurs froides depuis leur enfance. Dans le cas où ce serait le cas, il pourrait tout aussi facilement les éviter grâce à ses sens décuplés et à sa réactivité. De tels moments d’évade lui étaient nécessaires pour se sentir libre et ne plus se laisser assaillir par des réflexions désuètes de sens dont aucune n’auraient une réponse adaptée et appropriée. D’un geste vif, son doigt appuya sur le bouton régulant le volume de la musique, lui permettant ainsi de se détendre et de suivre le rythme. Ses doigts tapotèrent le volant lorsqu’il parvint au delà de la forêt, à la frontière de la ville.

Ce fut en freinant assez brutalement, produisant ainsi un somptueux son strident, qu’Edward pu enfin sortir, nonchalamment, de son véhicule. Le souffle du vent lui ébouriffa un tantinet ses cheveux, soulevant en une bourrasque sa veste noire. Fourrant ses mains dans les poches de son pantalon, il vrilla son regard sur quelques passants, regrettant aussitôt son coup d’œil.

« Regardes sa démarche, nom de dieu ! Je suis sûr que c’en est un ! » chuchota une vielle femme rabougrie, agrippant son parapluie d’une main, tout en maintenant le bras de sa compagne, laborieusement. La seconde femme, d’une quarantaine d’année qui la soutenait, avait croisé son regard et détourné sa tête, en une fraction d’une seconde. La peur se lisait dans ses pupilles, dans le déclinement léger et abrupt de son cou. Elle accélérait le pas, terrorisée, essoufflant accessoirement la personne âgée qui trainait le pas en la suivant.

Le principal concerné ne daigna aucun sourcillement, se contentant tout simplement de poursuivre sa route là où elle avait été malencontreusement interrompue et ignorait leur présence délaissée plus loin derrière lui. Il s’apprêtait à se diriger vers la place centrale lorsque de sombres pensées outre celles de deux enfants s’insinuèrent dans son esprit.

« Elle me pompe l’air celle la ! J’lui avais dit que j’ramènerais des trucs pour notre mioche ! Faut toujours qu’elle me les casse ! Et avec ce morpion qui pigne à longueur de journée … J’vais devenir dingue ! Mais… Qu’est ce que je vois. Elle est bonne elle… J’ai bien l’droit de prendre un peu d’bon temps après tout ».

L’homme qui avait contourné le bâtiment jeta son mégot sur le sol avant de disparaître de son champ de vision. Accélérant sa démarche pour le pister, Edward grinça des dents, désabusé, tout en domptant un accès probable de fureur et d’énervement, du moins le tentait-il. Ne pourrait-il donc jamais bénéficier d’une soirée de tranquillité et de quiétude ?

- Hey ma belle, tu t'es perdu ?

Sa course fut assez courte puisqu’en effectuant quelques simples foulées, il atteignit en une poignée de secondes, les deux protagonistes. Cependant, la scène qui se déroulait face à lui fut inappropriée ou du moins ne concordait aucunement avec ce qu’il s’était imaginé. La jeune femme d’une silhouette assez svelte et gracieuse s’était retournée, prestement, laissant entrevoir ses iris d’un rouge carmin flamboyant. Plissant des yeux, Edward se montra un brin méfiant, suspicieux, lorsqu’il la dévisagea. Après tout, elle pouvait être dotée d’un don bien plus nocif que celui de Jane. Faisait-elle partie du clan royal des Volturi ? A cette idée, Edward fut de plus en plus suspicieux. Lorsqu’il se concentra sur la femelle afin de percevoir son dessein, il su rapidement la fin du film. Stratégique et manipulatrice, cette dernière n’hésita pas à user de ses charmes ce qui déclencha un petit rictus sur le visage d’Edward.

- Je vais t'aider ma jolie, mais ne te met pas dans un état comme çà.


« Tu vas voir c’que tu vas prendre » cette abjecte pensée transmise par cet homme, lui déclencha instinctivement, une vague d’irritation et de consternation, mais ce fut l’état dans lequel se trouvait la jeune femme qui l’intriguait. Toute cette rage, cette animosité n’était pas coutumière. Lorsqu’un vampire s’abreuvait afin d’étancher sa soif, seule l’excitation, l’allégeance ou l’hilarité les submergeaient. A n’en point douté, cette jeune demoiselle ne portait pas la gente masculine sur son cœur.

« Oui, approche...Ne te doutes-tu de rien...Que ta vie va finir ici, maintenant. »

Son front se rida lorsqu’il eut un éclair de lucidité et de sagesse. Cet homme quel qu’il soit, obscène, méprisable, malsain avait à sa charge un enfant. Objectivement, sa femme serait contrainte de devoir travailler doublement pour subvenir à leur besoin. Aussi ingrat qu’il puisse être, sa famille ne méritait de subir un tel sort.

Lorsqu’elle approcha ses lèvres pleines, vers le cou de sa proie vulnérable, Edward s’élança, agrippa d’une poigne ferme le manteau de l’individu, en l’emportant, quelques mètres plus loin, du côté opposé de l’impasse. Balançant le corps sur le trottoir, des étouffements et des grommèlements s’élevèrent dans la petite rue silencieuse au sein de laquelle Edward l’avait congédié.

-Espèce d’enfoiré ! Vociféra-t-il, après avoir calmé ses toux rauques. J’avais une touche ! Tu vas me le payer mon gars… A peine s’était-il relevé, qu’il fut déjà empoigné par le col, soulevé de quelques centimètres du sol goudronné.

-Pars ! Menaça Edward à l’adresse de cet incrédule. L’expression de son assaillant muta en une moue indescriptible, mêlé d’apeurement et d’étonnement. La couleur de ses iris d’ordinaire topazes avaient dû revêtir leur éternelle couleur noirâtre. Sans devoir rajouter un traitre mot, Il décampa en titubant le long de la ruelle austère. Faisant demi-tour vers la tentatrice demoiselle, Edward s’arrêta à une distance raisonnable d’elle. Il savait qu’elle allait répliquer au quart de tour. Cependant, il se devait d’entretenir une conversation avec cette dernière avant qu’elle n’extermine un innocent. Il fallait a tout prix apaiser la tension qui surviendrait et tempérer les ardeurs de ce vampire.

- Saches que ton choix n’est pas judicieux. Forks n’est pas un terrain de chasse propice pour vous. N’as-tu pas eu connaissance des tumultes qui agitent cette ville ? Je te conseillerais d’aller dans une autre ville pour assouvir ta soif.

Il ne pouvait la dissuader de s’en prendre aux humains. Les règles établies par les Volturis bien qu’ébranlées par les meutes furent toujours de rigueur. Cependant, Forks était son territoire. Il se refusait à laisser les crimes s’entassés au sein de la petite bourgade.
Mina M. Harker
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyDim 27 Nov - 13:45

Ca y est, elle allait le croquer, ce rebus de la société. Enfin, c'est de qu'elle pensait. Une force tira l'homme des griffes de la belle et cet homme valdingua contre le trottoir. Mina restait là, surprise, elle n'avait pas vu venir cet autre vampire. L'humain insulta et cria envers le vampire, qui malgré tout, l'avait sauvé. Cet inconnu ne se laissa pas faire, ce qui est normal pour un vampire. Il le souleva et l'humain ne su plus quoi dire. D'une voix pleine de menace, le vampire lui ordonna de partir. L'humain ne se fit pas prier et laissa les deux vampires seuls à seuls dans cette impasse.

Elle le regarda, de dos et laissa un léger sourire, tout aussi narquois que d'habitude, venir sur ses lèvres.

- Merci... Je ne savais pas comment m'en débarrasser.

Oh le vilain mensonge qu'elle venait de dire. Le jeune vampire se retourna, il la regarda, cette boutade n'avait pas du marcher. Avec l'odeur et les yeux, l'homme devait forcement savoir que Mina était une vampire.

- Saches que ton choix n'est pas judicieux. Forks n'est pas un terrain de chasse propice pour vous. N'as-tu pas eu connaissance des tumultes qui agitent cette ville ? Je te conseillerais d'aller dans une autre ville pour assouvir ta soif.

Tout le long de ces paroles, Mina regardait vers la route, espérant revoir une proie sur qui, cette fois, elle pourrait assouvir sa fin. Cela pourrait même faire un jeu entre les vampires.

Elle redressa la tête vers lui, le regard bien plus qu'hautain.

- Est-ce de ma faute si cette vermine est venue vers moi alors que j'avais faim ? J'ai vaguement entendu certaines choses sur cette ville et je crois que j'y fais ce que je veux ! Ce n'est pas à vous de me dire quoi faire !


Enfin, elle leva ses yeux pour chercher ceux de son interlocuteur. Elle voulait lui montrer sa détermination, mais elle fut déstabilisée. Les yeux du jeune homme n'étaient pas rouges, non, ils étaient d'une couleur dorés. Elle ne su que dire, jamais elle n'avait vu ça. « Ses yeux... », ses pensées n'allaient que pour les yeux magnifiques et peu habituels pour elle. Elle fit un pas, insistant son regard sur ses yeux, elle ne le regardait pas comme une bête de foire, mais elle fut des plus surprises. Elle le scruta enfin de la tête au pied, désarçonné par ce qu'elle venait de voir. Il était bel homme, c'était un fait, enfin, bel homme, comme chaque vampires. Mais elle ne s'occupa que peu de son style vestimentaire ou de sa position. Elle était comme hypnotisée par ses yeux.

Revenant, « a elle », son regard surpris changeât pour se transformer un en regard des plus froids. L'amabilité n'était pas chose commune avec Mina, elle était rancunière et n'aimait pas qu'on touche à son repas. Des idées claires revenaient dans la cervelle de la vampire, du moins tant qu'elle ne regardait pas les yeux de son interlocuteur. D'une manière presque instinctive, elle se mit en position d'attaque. Cet homme allait lui payer. Avec ses nombreuses années derrière elle, elle savait comment se battre, il ne s'agissait pas de tuer ce vampire, juste de lui faire regretter de l'avoir rencontré. Il n'aurait aucun moyen de l'arrêter et surtout, cette homme semblait tenir à cette ville. Jamais il ne pourrait casser tel ou tel édifices. Il se laisserait sûrement faire. Enfin, elle n'espérait pas, un petit combat, quelques fracas, ça lui manquait et ça lui ferait du bien. Position prise, elle ne lâcha pas le vampire du regard, allait-il attaquer, se défendre, l'empêcher d'agir ?

Oh loin étaient les bonnes manières dont elle faisait preuves, comme un simple vouvoiement. Même après des siècles de vie, la belle n'avait oublié aucun précepte de comment doit agir une « dame », elle les mettait juste de côté.


(Pardon, c'est un peu nul :s )
Edward A. Cullen
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyJeu 8 Déc - 1:48

Merci... Je ne savais pas comment m'en débarrasser.

-Je suis certain du contraire, répliqua-t-il en la dévisageant. Non seulement ses pensées la trahissaient pleinement mais également son expression qu'il jugea malsain, ce petit rictus propre à certains vampires dénués d'humanité et de commisération. Ce comportement, cette gestuelle orgueilleuse et présomptueuse quasi insolente, lui rappelait celle des Volturi.

Sans faire preuve de la moindre politesse, cette femme fixa la ruelle, le dénigrant presque, tout en souhaitant attaquer une autre victime qui n'aurait pas pu l'emporter contre cette rivale. Sadiquement, elle se complaisait à vouloir pousser jusqu'au bout le vice, imaginant faussement qu'il prendrait plaisir à exécuter un jeu intolérable avec elle. Fronçant ses sourcils, se contenant pour ne pas se ruer sur elle afin de clore cette divagation cruelle, Edward la toisait de bas en haut, soutenant son regard, dénotant que l'ego de cette nomade était surdimensionné ; ou bien était-ce plutôt l'absence de confiance en elle qui la poussait à emprunter une image fausse pour maîtriser la situation ? Les vampires se comportent ainsi face à leur race, des prédateurs, de simples primates, ce sera à celui qui démontrera clairement sa force prédominante qui l'emporterait...
C'était risible, désopilant et sot. Emmett aurait plongé dans ce combat pittoresque, n'acceptant pas qu'une femme de surcroît ose porter atteinte à son intégrité de mâle. Il aurait prodigieusement envoyer valser la belle en ajoutant une bonne touche d'humour machisme, propre à s'appliquer à la situation. Il en était tout autre d'Edward. N'allons pas jusqu'à dire qu'il n'avait pas cette furieuse envie de la faire taire, de la combattre, de la soumettre lol, mais il n'entrerait pas dans cette partie puérile et dévalorisante.

Carlisle avait fourni un travail remarquable avec lui, du moins ce fut ce qu'il constata avant que la femme ne reprenne la parole.

-Est-ce de ma faute si cette vermine est venue vers moi alors que j'avais faim ? J'ai vaguement entendu certaines choses sur cette ville et je crois que j'y fais ce que je veux ! Ce n'est pas à vous de me dire quoi faire !


Un sourire s'étendit sur son visage, creusant un peu plus ses fossettes. Voila que l’assassin se positionne en situation de frêle victime vulnérable. N'était-ce pas ironique ? N'était-elle pas une splendide actrice, du moins, dans le cas où il n'aurait été qu'un humain naïf et benêt ?

- En usant de séduction et de charme face à un être dénué de nos armes naturelles, je répondrais positivement à votre interrogation, et dans le cas contraire, également.

Longeant la ruelle pour s'approcher d'elle tout en maintenant une certaine distance pour rester sur le qui-vive en toutes circonstances, il se plaqua contre le mur tout en poursuivant son élocution afin de répondre à ses affirmations.

- Forks est un territoire occupé, annexé par mon clan depuis des années désormais. Si vous connaissez certaines choses comme vous le arguer si bien, dans cette ville, vous devriez savoir que certaines règles ont été instauré sur cette partie de la contrée et pas seulement par notre race.

Se redressant afin de se diriger au milieu de la ruelle, face à cette dernière, il plongea ses mains à nouveau dans les poches de sa veste tout en poursuivant :

- Certes, ce n'est pas à moi que revient la lourde tache de vous dire quoi faire, tel que vous le clamer. Vous avez votre libre arbitre. Mais sachez que tout acte que vous ferez envers des humains produira des conséquences désavantageuses pour vous, et pas seulement par notre clan mais également par d'autres races qui n'ont guère d'affliction envers la nôtre.


Lorsqu'il acheva son discours qu'il souhaitait persuasif, il fut intrigué par son regard. L'étonnement s'y lisait, d'une façon limpide, à un point tel qu'il se demandait si elle en savait autant qu'elle le présumait sur cette ville. Son attention fut portée sur la couleur topaze de ses iris, qu'elle trouvait interloquent sinon "magnifiques"comme le laissait entrevoir ses songes. Un nouveau soupir léger, infime, traversait ses lèvres, suivi d'un hochement de tête, de gauche à droite. Si elle savait à quel point cette couleur l'indignait ; à quel point ce vert émeraude, les colorant avant qu'il ne mute en un vampire, lui manquait... Puis elle se rebiffa, à nouveau, adoptant cette fois une position défensive, prête à entrer en collision afin de se venger de la perte de son repas.

- Si je vous ai offensé d'une quelconque manière, sachez que ce n'était en aucun le but visé. Si je vous ai empêché de commettre l'irréparable, ce n'est que pour vous préserver d'une attaque qui sera bien plus virulente et plus massive que celle que vous pouvez envisager. Nous ne sommes pas les seuls dans cette ville.

Bien qu'il tentait d'argumenter tel que l'aurait fait son mentor, il se tenait sur ses gardes également, percevant qu'elle réclamerait un dû, qu'il ne pourrait apporter.

- Voyez cela comme un acte de bienveillance à votre égard, lui soutint-il, en plissant les yeux. Outre qu'il n'avait pas envie de s'abaisser à frapper une femme, il ne recourait à la force qu'en cas d'extrême urgence. Ajoutons que les deux jours qu'il avait passé cloîtré dans sa chambre et le manque de sang humain ne contribuerait pas à ce qu'il puisse utiliser toute sa force contre elle. Optant pour l'option qu'elle s'apaise, il daigna prononcer son nom, attendant de savoir si elle déciderait de choisir la voie la plus facile et la plus grossière.

- Je suis Edward Cullen, et vous êtes ? Demanda-t-il, en relevant le visage vers elle.
Mina M. Harker
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptySam 10 Déc - 13:24

- En usant de séduction et de charme face à un être dénué de nos armes naturelles, je répondrais positivement à votre interrogation et dans le cas contraire, également.

Elle ne put s'empêcher d'avoir un sourire bien satisfait à ces paroles.

- Sachez, vous qui interrompez mon repas, que se servir de ma personne est normal. Je n'y peux rien si ces... humains, n'ont rien pour eux. Nous sommes les prédateurs, ils ne sont que dîner. Et si je peux m'amuser et faire croire qu'ils m'intéressent... Lire dans leurs yeux le désir de mon corps, de ma personne. Ca me fait jubiler, encore plus quand je sens leur peau craquer sous mes dents ! Là où leurs regards changent ! C'est délectable !

Elle avait parlé avec un ton qui montrait un certain amusement. Elle avait senti l'aura assez meurtrière du vampire à son égard, autant en profiter et jouer un peu avec lui, voir combien de temps il allait tenir.

Il s'approchât, elle en frissonna, non pas de peur, mais d'impatience. Un nouveau jouet venait de se présenter à elle.

- Forks est un territoire occupé, annexé par mon clan depuis des années désormais. Si vous connaissez certaines choses comme vous le arguer si bien, dans cette ville, vous devriez savoir que certaines règles ont été instauré sur cette partie de la contrée et pas seulement par notre race.

- Forks est maintenant mon territoire de chasse, vous savez...

Bien sûr, ce n'était pas réellement vrai. Mais ça, personne ne pouvait le savoir.

- ... Et je me moque de savoir s'il y a déjà un clan ici, ou non. Mais vous m'intriguez. D'autres races sont ici ? Comme quoi ?

Elle ne pouvait pas mentir sur ça, sa connaissance sur les peuples vivants sur terres était assez restreinte. Cet homme allait la renseigner. Et s'il ne répondait pas de sa propre volonté, la violence ne serait que la suite logique.

Il bougea et se mit entre Mina et la sortie de la ruelle. « La tuile, il m'exaspère ce bellâtre ! ». N'avait-il pas compris qu'elle ne ferait de cadeau à personne ? Qu'elle n'aurait aucune gêne à le mettre en poussière.

Bien sur qu'elle avait son libre arbitre et s'il continuait à rester là, il allait voir ce que sa « conscience » lui dictait. Donc une épée de Damoclès était sur elle. Le clan de ce vampire et d'autres races serait contre elle. « Excitant... ». Elle réprima un rire à cette pensée. Mettre un peu d'ambiance dans sa vie ne serait pas si néfaste sans doute.

Perdu dans les yeux de son interlocuteur, elle perçut quand même le soupir et le mouvement de tête. Certes, il n'était pas convenu de dévisager une personne de la sorte, mais les yeux de ce vampire étaient si... Elle en perdait même les mots. Elle devenait idiote et ceci la mettait dans une rage folle.

En position, prête à attaquer, elle fut étonnée par les propos de cet homme. Elle l'écouta, patiemment et fut assez décontenancé par sa dernière phrase. « Voyez cela comme un acte de bienveillance à votre égard" »

Elle éclata de rire, mais garda la même position.

- Je n'ai que faire de la bienveillance d'un vampire qui ne connaît pas le respect des repas et qui ne se croit tout permis. Que vous ayez ou annexés cette ville, je fais ce que je veux. Et si vous n'êtes pas d'accord, je suppose que vous savez ce qu'il vous reste à faire ?

Edward Cullen. Voilà qu'il voulait des présentations maintenant. Elle arqua un sourcil et se redressa. Un sourire des plus mauvais sur ses lèvres pulpeuses.

- Edward Cullen vous dîtes ?

Elle éclata de rire et usa de sa vitesse pour se mettre derrière lui, corps tout proche, lèvres prés de son oreille.

- Ainsi je sais le nom de ma prochaine victime. Je me répète, mais vous n'auriez jamais du interrompre mon repas.

Ses yeux teinté plus vers le noir que vers le rouge. Elle délectait ce moment. Enfin, les choses sérieuses allaient commencés.
Edward A. Cullen
Edward A. Cullen

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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyVen 23 Déc - 0:01

L’esprit des humains ne l’intéressait plus depuis longtemps pour la simple et bonne raison qu’il en avait assez d’entendre leurs sombres pensées égoïstes, hypocrites et égocentriques. Malgré tout, parmi cette multitude d’informations insipides les concernant, il avait dénoté les nombreuses qualités qu’ils possédaient, la charité, la gentillesse à certains moments, la culpabilité les rongeant, leur manque de confiance en soi, leur volonté inaltérable d’apporter tout ce qu’ils pourraient aux êtres qu’ils aimaient. En face de lui, se trouvait une personne qui avait les mêmes desseins que tous les humains peuplant cette terre : vouloir plaire à autrui, être désiré, adulé … C’était pitoyable et lassant.

Cette femme dégageait tous les défauts qui le rebutaient. Non seulement, elle était un prédateur primaire doté de tous les vices qui les caractérisaient mais, en plus, elle n’avait pas une once d’humanité en elle. Du moins, ce fut sa première impression. Lorsqu’elle acheva son couplet soporifique, du moins sans une once de surprise puisqu’il s’attendait à une telle réaction de la part d’un vampire, il leva les yeux au ciel l’espace d’une seconde. Il se demandait pour quelles raisons il discutait avec elle, lui d’une nature si froide et distante envers autrui. Après une furtive réflexion, il en déduisit la cause : la diplomatie de Carlisle qui lui enseignait tant bien que mal depuis des semaines. Mais Edward ne serait jamais doté d’un caractère tel que son créateur. Elle ne l’indifférait pourtant pas mais lui procura une légère irritation qui s’amplifiait au fur et a mesure qu’elle déblatérait des monologues sur sa propre personne.

- Sachez, vous qui interrompez mon repas, que se servir de ma personne est normal. Je n'y peux rien si ces... humains, n'ont rien pour eux. Nous sommes les prédateurs, ils ne sont que dîner. Et si je peux m'amuser et faire croire qu'ils m'intéressent... Lire dans leurs yeux le désir de mon corps, de ma personne. Ça me fait jubiler, encore plus quand je sens leur peau craquer sous mes dents ! Là où leurs regards changent ! C'est délectable !

-Si cette appréhension des choses vous plait, cela vous regarde. Mais si cela met en péril mon propre clan, ceci dû à vos attaques ponctuels sur cette ville, sachez que je ne resterais pas amorphe devant ces actes.


Edward fronça légèrement des sourcils lorsque l’idée qu’il puisse être une simple distraction pour elle, l’effleura. La colère l’envahissait peu à peu irrémédiablement.

- Forks est maintenant mon territoire de chasse, vous savez...... Et je me moque de savoir s'il y a déjà un clan ici, ou non. Mais vous m'intriguez. D'autres races sont ici ? Comme quoi ?

Elle n’avait rien du caractère de nombreux nomades qui auraient été sur leurs gardes au simple prononcé du mot « clan ». Ne s’était-elle pas posé la question du nombre de vampires qui le constituaient ? Etait-elle à ce point stupide ou naïve ? Croyait-elle qu’il allait lui exposer gentiment les races encombrant cette ville après une telle impolitesse et une telle vulgarité proclamée peu de temps avant ? Ses lèvres se pincèrent un peu plus fortement et son regard noirâtre fusilla la jeune fille lorsqu’elle eut comme prétention d’user de la violence, dans le cas où il ne répondrait pas à sa question. Pour qui le prenait-elle ? Pensait-elle qu’il répondrait à ses quatre désirs après une rencontre aussi déplaisante ? Elle ne le connaissait pas.

Mais lorsqu’il constata sa vive excitation d’une éventuelle lutte contre plusieurs races dont elle serait la seule adversaire, suivi d’un éclat de rire, Edward eut pitié d’elle. Elle devait avoir une existence bien vide pour réclamer à ce point des rebondissements dans sa triste vie. Un léger sourire refit son apparition quand ses pensées se dirigèrent à nouveau sur ses yeux et qu’elle se rebiffa sur son propre comportement.

- Je n'ai que faire de la bienveillance d'un vampire qui ne connaît pas le respect des repas et qui ne se croit tout permis. Que vous ayez ou annexés cette ville, je fais ce que je veux. Et si vous n'êtes pas d'accord, je suppose que vous savez ce qu'il vous reste à faire ?

Si elle savait qu’il n’était en rien le chef d’un quelconque clan, ne désirant aucunement être soumis à ce rôle et a de telles responsabilités qu’il remettait volontiers à la charge de son créateur. D’un air dépité, il serra les poings lorsqu’elle le menaça implicitement. Son entêtement la mènera à sa propre perte… Loin de vouloir clore cette discussion houleuse, la femelle se plaça rapidement derrière lui le menaçant à nouveau.

- Edward Cullen.. Ainsi je sais le nom de ma prochaine victime. Je me répète, mais vous n'auriez jamais du interrompre mon repas.

Perdant patience, et suite aux intimidations incessantes de cette femelle, le monstre qui l’habitait refit surface en peu de temps qu’il n’en faut pour que sa main n’empoigne le cou de cette dernière, la projetant, violemment, contre le mur de brique, laissant un grognement rauque surgir de ses lèvres. Quelques briques tombèrent, se fracassant contre le sol, pendant que le mur, suite à cette collision, s’effritait lentement. Bloquant ainsi sa victime, il constata qu’il ne maitrisait pas pleinement son état sauvage. Cette part de monstruosité qu’il essayait d’enfouir éclatait présentement sans qu’il ne puisse la dompter. Elle contrôlait ses sens, ses gestes et sa lucidité.

En effet, vous vous répétez. Grogna-t-il à nouveau, ne lâchant pas son emprise sur elle, mais ce que je ne tolère pas ce sont les menaces que vous proférez à mon encontre y compris le fait que vous mettrez mon clan en péril en semant le chaos dans cette ville ! Allez donc vous nourrir dans une autre ville qui n’est pas annexée et cessez vos intimidations grotesques à mon encontre. Un léger grommèlement s’échappa de sa gorge, pendant que sa main se tendit, se décontracta pour libérer la femelle.

D’un geste rapide, il lui tourna le dos en direction de la ruelle, sa longue veste flottant encore sous la bourrasque de vent qui soulevait ses mèches. Il fallait qu’il parte de cet endroit avant de laisser toutes ses émotions l’envahir et détacher tout le corps de cette jeune effrontée dont l’égo surdimensionné l’irritait.
Mina M. Harker
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyMar 27 Déc - 18:23

Mina était assez fière d’elle, elle sentait que l’homme devant elle, en avait plus que marre et qu’il avait parfois, du mal à contenir sa colère. C’était pour ça qu’elle parlait autant et déblatérait tant de paroles, pour qu’il craque. Elle ne savais pas pourquoi, mais elle ressentait le besoin de le faire craquer. Il parla à nouveau de son clan, il semblait y tenir. Elle regarda ailleurs l’espace de quelques instants.

Elle se retrouvait en Angleterre, il faisait beau, elle était entourée de plusieurs hommes, elle avait si mal, la douleur était atroce. Elle entendait parlé de mort, de la mort de cet homme, cet homme que tous détestait mais qu’elle aimait. Elle voyait un jeune homme la prendre dan ses bras. Ce qui était bizarre avec ce souvenir, c’est qu’elle le vivait d’une vision extérieure. Elle se voyait dans les bras de quelqu’un qui lui accordait un regard des plus amoureux. « Jonathan… » Sa voix était un murmure doux et tendre… L’espace changea, il y avait de la neige partout, ils étaient non loin d’un vieux château en ruine. Elle était sur la colline avec un homme qui la prenait en jou. En bas de cette colline, les autres du premier souvenir se battait avec un homme bien plus fort, bien plus beau qu’eux. Le soleil se percuta sur sa peau et c’est comme si des milliers de diamants scintillaient. Pourquoi le vampire s’arrêta de les frapper… Pourquoi est-ce qu’il regardait Mina… Tout se passa si vite, des coups, des grognements et un cris qui sortait de la bouche de Mina. « Nicolae !! ». Elle se laissa tombé à genoux, elle voulait pleurer, mais aucune larme ne venait, elle serrait les poings et le soleil percuta sa main blanche, ça scintillait. Elle releva la tête, le regard froid et se tourna vers l’homme qui était prés à l’abattre aux moindre mouvement. Encore faudrait-il qu’il y arrive. Elle usa d’une vitesse inouïe pour elle et lui brisa la nuque. Elle descendit à une rapidité vive prés de la colline et en moins de quelques minutes tous les hommes étaient mort. Sauf le jeune homme de la première vision. Elle s’arrêta devant lui, la soif se faisait tellement sentir et le sang de cet homme la rendait folle. Elle ne l’attaqua pas, non, ils se mirent à parler, enfin, à tenter. Elle lui demandait pardon pour les avoir tués… Elle demandait pardon pour tout et lui demandait de la rejoindre disant qu’elle trouverait un moyen de l’avoir auprès de lui… Le di Jonathan refusa et proféra des insultes envers le cadavre brûlant du créateur de la belle. Plus il parlait, plus il disait que Mina était un monstre, plus il insultait l’autre vampire. Mina en eut assez, elle se décida d’assouvir sa soif. Elle le prit contre elle et la rage fit le reste.

La voilà de retour hors de ses pensées, son visage à un peu changé, il est fermé mais pas en colère, elle a mal… Rien qu’entendre ces mots, sans rapport pourtant… « Mettre en péril mon clan »… Elle avait pensé à cette vie, ces meurtres, c’était le jour ou tout à commencer mais où tout c’est fini pour elle. Elle avait eu un clan, une famille… Elle secoua la tête et son regard devint à nouveau froid. Elle regarda à nouveau le vampire devant elle dont elle fuyait les prunelles. Il ne pouvait en aucun cas savoir pourquoi en un quart de secondes la belle avait changé, elle ne dirait rien, elle ferait ce qu’elle a toujours fait... Elle détruirait…

Elle se retrouva derrière lui, parlant d’une voix tentatrice et colérique. Elle ne fut en aucun surprise quand la main pareille à du ciment vint entouré sa gorge et qu’elle se fit projetait contre le mur. Elle sentit le mur tremblait, elle vit des morceaux de briques et parfois même des briques entière tomber. Elle porta ses mains sur le bras du jeune homme, sans pour autant faire quoique se soit. Elle éclatait de rire. Elle avait appris au fil du temps, à dompter son cœur et ses sentiments, elle savait parfaitement jouer la comédie, au point de s’y perdre. Il parla, elle se tu pour l’écouter. Il n’aimait donc pas les menaces sur sa personne ? Elle mettait en danger son clan ? La bonne affaire ! Si elle, l’une des plus douces femmes aux mondes n’avait plus rien, les autres n’auraient plus rien ! Il la lâcha et il tourna vite fait les talons. Elle fit mine de masser sa gorge pendant que d’un coup d’un seul, Edward se mis à ne plus être sur le sol. Il « lévita » jusqu’a la demoiselle qui le regardait un avec sourire malsain.

- Tsss… Sont-il la des manières de traiter une dame Monsieur Cullen ?

Il arriva prés d’elle et un bras doté d’une puissance extrême s’abattit sur le torse de l’apollon. Ce geste fut rude et Edward voltigea contre le mur de l’impasse. A nouveau les murs se mirent à trembler, se fissuraient et des briques tombaient. Il faudrait arrêter là avant que la ville ne parte en fumer. Elle se retrouva derrière lui tandis qu’il était encore à terre, son bras autour de sa nuque, l’air des plus sérieux.

- Je ne comptes pas vous tuer, croyez moi. Du moins pas maintenant. Si malheureusement pour vous, vous bouger, je vais briser votre nuque… vous démembrez…et vous brûler. Je suppose que vous tenez trop à votre clan pour les laissez n’est-ce pas ?

Elle resserra l’étreinte autour de la nuque de l’homme devant elle.

- Sachez que comme réponse, je n’accepte qu’un oui ou qu’un non. Soyez sur que je ne ment pas pour une fois. Votre vie ne sera en danger que si vous décidez de jouer aux malins. De ce que j’ai pu voir, vous arrivez à peine à vous contrôlez, vous savez…cette rage… Si vous décidez de vous battre, cette ville partira en lambeau et votre clan… Enfin, évitons le pire. Êtes vous d’accord, Monsieur Cullen ?
Edward A. Cullen
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyMer 28 Déc - 1:25

Ainsi donc tout s’éclaircissait soudainement, telle une brume épaisse se dispersant par un simple courant d’aire infime. Les pensées tumultueuses, nostalgiques et bouleversantes de cette femme parvinrent à se faufiler au travers de cette rage non mesurable qui contrôlait son corps. Edward fut frappé d’un sentiment étrange quand il viola l’intimité de cette dernière : la compréhension. La souffrance qu’avait ressentie sa congénère était en tout point celle qu’il avait enduré lorsqu’il pensait que Bella était décédée. Fut-ce pour cette raison qu’il relâcha un peu sa vigilance ? Son empathie était toujours aussi forte sinon décuplée depuis des décennies. Elle avait ressurgi à cet instant précis. Ce point en commun avait attendri le jeune homme et l’avait aussi affligé pendant quelques secondes. La scène qui s’était déroulée face à cette inconnue fut l’une des pires catastrophes qu’il ne pourrait imaginer se produire pour sa bien aimé. Aussitôt, son cerveau alambiqué se mit à fonctionner de plus belle, le projetant à la place de cette femme, modifiant son point de vue à son sujet. Cette substitution lui fut quasi irréelle sinon inacceptable.

Comment aurait-il réagi à sa place ? N’aurait-il pas tué bestialement et sauvagement tous les hommes qui auraient contribué à la mort de l’être qu’il aimait ? A vrai dire, il aurait fait bien pire. Les torturer aurait été sans doute une fin qu’il envisagerait probable s’il était confronté à un tel dénouement. Mais le visage de Carlisle lui revint en mémoire, celui qui l’empêcherait de commettre l’irréparable... Cependant, il ne comprenait pas son geste envers l’homme mortel dont elle avait extirpé la vie aussi violemment. Méritait-il une telle punition ? L’amour peut, certes, vous procurer des réactions extrêmes, quasi disproportionnés, mais certains sont impardonnables. Malgré cette faute qui pourrait lui être imputée, Edward était un brin apitoyé par le passé de cette femme qui expliquait implicitement son comportement impulsif et hautain.

Intrigué par ce qu’il avait entendu, notre jeune homme souhaitait d’une certaine manière en apprendre davantage sur elle. Il se surprenait de surcroit à vouloir d’une façon quasi incongrue lui apporter une aide. Souhaitait-elle cependant la recevoir ?
Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons. Cette phrase du célèbre Sigmund Freud tournaient en boucle dans ses songes, lorsqu’inopinément, son corps se souleva du sol, sans qu’il ne l’ait anticipé auparavant. Cela lui inculquerait au moins une bonne leçon : celle de ne pas réfléchir à un moment inopportun ! Il n’avait ainsi pas eu le temps nécessaire pour prévoir son attaque. Outre cette désagréable sensation d’être en apesanteur qui l’indignait sinon accroissait sa colère, sa perplexité fut à son apogée, suite à ce don qui s’était révélé abruptement. Carlisle aurait été réjoui de pouvoir le constater, lui qui était friand de curiosité pour de telles découvertes ! Être manipulé lui était aussi inacceptable qu’être menacé ! Sans estomper sa fureur, cette dernière le narguait de plus belle.

- Tsss… Sont-il la des manières de traiter une dame Monsieur Cullen ?

Il aurait, de nouveau, levé les yeux au ciel s’il avait pu le faire ! Mais l’idée était plutôt de rejoindre le sol à présent !

-Pour dénoncer les torts d’autrui, ne faut-il pas soi-même, être irréprochable ? Vociféra-t-il en serrant les dents, contrains de ne pouvoir bouger son corps. Une force invisible semblait le contenir de toute part. Il avait beau se débattre, elle était puissante et infaillible. La main de la femme le repoussa sèchement au niveau de l’abdomen, pour l’envoyer plus loin se claquer contre le mur de l’impasse, lui extirpant un grognement et une longue expiration lorsque ses genoux rencontrèrent le sol. Son égo en avait pris un coup, ce qui ne fit qu’accroitre son orgueil et son énervement. Il s’apprêtait à rendre un coup bien placé à cette femelle mais voler dans les airs come peter pan l’excédait au plus haut point, sans compté que l’ultime pensée de cette dernière fut de rétablir la paix !

Interloqué, il releva le visage dont les traits durs devaient être visibles. Devait-il céder à l’appel du monstre qui le suppliait de lui sauter à la gorge ou fallait-il qu’il se tourne vers sa bonne conscience et ne pas répondre par la violence, ce qui n’arrangerait rien. Pourtant dieu qu’il avait envie de la disséquer !

« On ne combat pas le mal par le mal, Edward » lui dirait son mentor. Il ne se soumettrait pas à la loi du talion, cette loi primaire et puérile. Mais lorsqu’il se redressa le bras fin de la jeune femme avait déjà entouré son cou.

- Je ne comptes pas vous tuer, croyez moi. Du moins pas maintenant. Si malheureusement pour vous, vous bouger, je vais briser votre nuque… vous démembrez…et vous brûler. Je suppose que vous tenez trop à votre clan pour les laissez n’est-ce pas ? Sachez que comme réponse, je n’accepte qu’un oui ou qu’un non. Soyez sur que je ne ment pas pour une fois. Votre vie ne sera en danger que si vous décidez de jouer aux malins. De ce que j’ai pu voir, vous arrivez à peine à vous contrôlez, vous savez…cette rage… Si vous décidez de vous battre, cette ville partira en lambeau et votre clan… Enfin, évitons le pire. Êtes vous d’accord, Monsieur Cullen ?

Un sourire naquit sur son visage. Elle avait de bien étranges manières pour tenter de rétablir une quelconque paix ! Ses mains agrippèrent alors les épaules de la femelle pour la faire basculer rapidement vers l’avant, sur le sol, permettant ainsi à sa tête de se rabaisser, pour être libérer de son emprise.

-Je suis d’accord. Affirma-t-il, en se levant tout en scrutant cette femme allongée sur le sol, à la condition que vous cessiez vos excès de domination qui ne sont pas digne d’une dame de bonne condition.

Edward n’était pas inconscient malgré l’avertissement de cette dernière, mais si elle voulait le tuer ne l’aurait-elle pas déjà fait ?

- Vous parlez d’une rage qui semble être la même qui vous dompte depuis toujours. La mienne n’est qu’éphémère. Répliqua-t-il en la toisant froidement. Son visage tantôt sévère se radoucit un peu teintant, à nouveau, ses iris d’un ocre plus claire. Il avait encore en tête le passé bouleversant de cette femme qui expliquait cette comédie à laquelle elle s’exerçait pour ne pas démontrer ses faiblesses. Qui d’autre que lui pouvait la comprendre le mieux ? En voudrait-elle éternellement à la terre entière pour ce passé qui l’avait touché ? La vengeance n’est qu’une piètre consolation, croyez moi. Ajouta-t-il, d’une voix plus douce. Elle ne vous permettra pas d’obtenir ce que vous souhaitez, elle ne vous ramènera pas des êtres qui vous sont chers. Elle ne fera que vous détruire.


Il plongea son regard dans le sien avec prudence. Et sachez que je ne joue jamais, contrairement à d’autres personnes. L’insistance de son regard sur elle la mettait-il sur le chemin ? En effet, je ferais tout ce qu’il faut accomplir pour protéger ma famille et je pense, mademoiselle, que vous savez pertinemment quels actes nous pourrions accomplir pour défendre ceux à qui nous tenons... .
Ces sous-entendus allaient peut-être la piquer au vif. Ou bien peut-être qu’elle ne comprendrait pas comment il pouvait avoir déceler quelques uns de ces points faibles en quelques minutes. Edward ne voulait pas la blesser et c’est en tendant sa main vers elle, pour la remettre sur pieds, qu’il lui demanda :

- Vous ne vous êtes toujours pas présentée ? Est-ce là l’attitude d’une gente dame ?
Mina M. Harker
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyLun 2 Jan - 14:58

Je serrai sa gorge par mon bras, mais pas de façon si dure que j’avais voulu le faire. Je lui parlais et je savais de qu’elle façon il allait prendre ça, c’était sans doute un peu le but. J’avais du mal à tourner rond depuis la seconde ou j’avais croisé ses yeux. Je sentis ses mains agripper mes épaules et le sol vint frapper mon dos, assez fortement. Il se releva et je le regardais, un sourire sur les lèvres. J’étais assez contente de ça, allez savoir pourquoi. Il fallait que je cesse ma domination… J’étais un peu mal barré de ce côté-là, sachant que je ne connaissais que ça.

Je restais sur le sol, soupirant en lui rendant son regard, bien que le mien était moins froid.

- Notre rage est différente, la mienne est encrée, la votre, n’est pas éphémère…

Je l’écoutais, choquée. Il avait prononcée cette phrase, il avait l’air…de tout savoir… Je secoues la tête et serre les poings.

La vengeance n’est qu’une piètre consolation, croyez moi. Elle ne vous permettra pas d’obtenir ce que vous souhaitez, elle ne vous ramènera pas des êtres qui vous sont chers. Elle ne fera que vous détruire.

-Comment osez vous… Comment savez vous…

Je le regardais avec une telle rage, je ne supportais pas les personnes, encore moins celle qui savait, celle qui… A cet instant, je n’avais qu’une envie, réduire en poussière cet homme qui se permettait des jugements. J’aurais eu grande facilité à le tuer, pourtant, je ne le fit pas. Je restais figée, réprimant ma colère et ma tristesse.

Pour une fois de ma vie, depuis ma transformation, quelqu’un avait vu juste, quelqu’un avait réussi à voir à travers moi, quelqu’un avait réussi à me désarçonner. Il me regardait, que se soit chez lui ou chez moi, il n’y avait plus de colère. « Défendre ceux à qui nous tenons… » Je détournais le regard, je n’avais plus aucune colère à l’instant, je ne savais plus rien, j’étais vraiment perdue. Je vis qu’il me tendit la main et je la pris en me remettant sur pied, je ne lâchais pas sa main, mais je ne le fixais plus pour autant.

- Vous ne vous êtes toujours pas présentée ? Est-ce là l’attitude d’une gente dame ?

Je serrais un peu sa main, mais j’étais bien loin de ce que j’étais habituellement.

- Mina…

Je réfléchissais et je ne comprenais pas comment il pouvait savoir.

- Comment savez vous… Je n’en parle pas…



(Pardon, je sais que ce n'est pas top)
Edward A. Cullen
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyMar 10 Jan - 4:44

Un large sourire se dessina sur mes lèvres lorsque cette dernière émit le fait que ma propre colère n'était pas temporaire. Cela aurait pu être interpréter comme de la moquerie de ma part. Les gens avait beaucoup de mal à comprendre mes réactions et mes expressions, j'entends par là ma famille puisque je n'avais pas pour habitude de côtoyer les humains ! Certes, je ne les tuais pas néanmoins, je ne sympathisais pas non plus avec ces derniers outre les amis de Bella. Je ne me qualifierais pas d'être insociable, je souhaitais seulement préserver ma famille d'un quelconque danger, d'une théorie qu'ils auraient élaboré à propos de nous les conduisant directement à notre secret. Je souriais parce qu’elle n'avait peut-être pas totalement tort... Elle avait visé juste sans avoir mon don. N'était-ce pas plus glorieux que mes propres constatations à son sujet que j'exploitais grâce à son subconscient ? Mon impulsivité et cette éternelle épuisante colère avaient toujours été mes plus grands défauts auquel je ne pouvais y remédier. J'avais pourtant tenter à de nombreuses reprises de m'en débarrasser, fouinant dans les plus grandes thèses, mémoires, d'auteurs célèbres ; dans les livres de décontraction, tout ce qui aurait pu m'être nécessaire mais rien n'avait réussi à les dissimuler, excepté une personne... Cette fureur dont je n'arrivais pas à me débarrasser ne faisait qu'un avec mon instinct animal, cette substance que j'avais pour habitude de surnommée "le monstre sanguinaire" qui m'habitait. Je savais que je ne parviendrais jamais à l'enfouir, elle faisait parti de moi, depuis que Carlisle me l'avait infligé sans mon consentement.

Son comportement avait encore muté bien qu'elle n'eut pas celui auquel je m'attendais. Le trouble, la décontenance devaient être ses émotions, mais à la place un certain énervement la titillait. Quoi de plus normal ? C'était tout de même son "jardin secret" après tout dont j'avais d'une façon impolie forcé la porte. Mes yeux se fixèrent sur elle, sur ses poings qui se refermèrent. Je crus, l'espace d'une seconde, qu'elle bondirait sur mon corps pour le déchiqueter mais le choc des quelques paroles que je lui avais soufflé avait eu raison d'elle.

-Comment osez vous… Comment savez vous…

Mes yeux se plissèrent un moment, quelques rides apparaissaient sur mon front lorsque mes sourcils se froncèrent tandis que ma main s'enfouissait, de nouveau, dans ma veste. J'étais encore en pleine réflexion. L'idée de lui dévoiler ce qui me permettait de défendre ma famille, y compris ma propre personne ne me vint pas à l'esprit, bien au contraire ! Ma méfiance et mon manque de confiance envers autrui ne m'auraient jamais poussé à éclairer quiconque sur ce petit détail, et ceci d'autant plus qu'elle n'était qu'une inconnue pour moi. Cependant, cela aurait apaisé la femelle ? Ou bien cela lui aurait permis de m'assassiner en peu de temps qu'il n'en faut ou d'avertir ses congénères. Après tout qui pouvait m'assurer qu'elle n'était pas accompagnée ? Il était rare qu'un vampire nomade ne le soit pas. En tout état de cause jamais je n'aurais révéler de but en blanc comment je pouvais avoir détecter certaines choses privées à son sujet. J'allais alors adopter une attitude qui n'aurait certainement pas plu à Bella et qui fit naître derechef un sourire sur mon visage stoïque. J'allais me moquer ouvertement d'elle, pour cacher la réalité. Je n'aurais jamais pu lui révéler ma télépathie. Cependant, et d'une façon surprenante cela me peinait. Les visions intérieures de cette dernière me travaillaient beaucoup. J'aurais aimé me confier un peu plus souvent ces derniers temps. Certes, j'avais pour habitude de me terrer dans mon coin, de ressasser mes sombres idées seul, de trouver une solution aux divers ennuis qui s'abattaient sur nous seul, mais je ne sais pour quelle raison, à cet instant précis, la solitude me pesait. De plus, je ne parvenais plus à attraire à cette femme l'image d'une simple prédatrice sans humanité, sans émotions suite à ce flot de souvenirs qui avait jaillis d'elle. J'étais empathique à l'excès...

Le fait qu'elle soit énervée ne fit que facilité l'état d'hypocrisie profonde que j'allais adopter face à elle.C'est en tendant ma main, qu'elle prit sans rechigner, que je sus son nom. Un prénom original, étrange, que je n'avais jamais entendu...

-Comment savez vous… Je n’en parle pas…

Un léger rire s'échappa de mes lèvres pendant qu'un de mes sourcils se soulevait, d'une façon sans doute effrontée. Ma main n'avait pas relâché la sienne lorsque je m’esclaffais le plus naturellement possible:

- Voyons, votre attitude n'est pourtant pas aussi difficile à déchiffrer ! Au travers de mes longues expériences, j'ai pu soutirer de nombreuses informations sur la gente féminine.

Mensonge !!! Sournoiserie éhontée, fabulerie impertinente !Moi qui n'avais jamais eu de relations avec une femme, voila que je me prétendais maître en la matière ! Intérieurement, je remerciais le ciel qu'Emmett ne soit pas présent avec nous ! Il s'en serait donné à coeur joie de pouvoir lancer une bonne vanne. En réalité, les seules relations que j'avais eu avec le sexe opposé furent celles que j'entretenais avec mes sœurs. Mais Rosalie ne fut pas une fille avec laquelle un lien se serait délicatement nouée ! Quant à Alice, certes nous avions toujours eu un lien précieux mais simplement fraternel, et non plus poussé!

-Cette manière que vous avez de vous adressez à moi, de même que votre répondant envers cet homme, cette agression verbale que vous employez, et les paroles que vous m'avez dites sont autant d'indices qui démontrent que vous vous sentez seule, et que vous avez endurée beaucoup d'épreuves par le passé.


Relevant mon visage vers le ciel, qui désormais s'éclaircissait de plus en plus, l'aube se pointant à l'horizon, je ne souhaitais pas laisser cette femme, dans les rues de Forks, mettre sans dessus dessous cette ville. D'un certain côté, je n'étais pas un protecteur !!!! Et je ne me destinais pas au métier de " Joséphine, ange gardien " ! Mais d'un autre côté, la voix de Carlisle retentissait sans cesse, m' intimant d'éviter la perte d'autres personnes fragiles, innocentes, autant que possible ! C'est pourquoi je tenterais de rester à ses côtés, loin de notre demeure, pour éviter tout dérapage, et tenter de la convaincre de ne plus s'abreuver d'humains sur nos terres.

- Vous en voulez à la terre entière. Vous surjouez un rôle pour embellir votre vie et vous dotez d'un masque, pour cacher votre véritable visage, aux yeux de tous. Oui, j'allais sans doute encore trop loin, tel un donneur de conseil, tel le psychanalyste Freud.. Pour qui se prend-il, celui-ci ? se dirait-elle, soeur Thérèse, le pape ? . Je le savais, pourtant, je poursuivis mon élocution afin de tenter de lui démontrer qu'elle pouvait avoir de l'aide, qu'elle n'était pas la seule à revêtir un tel "masque fictif" mais que cela ne ménerait nulle part.

L' intonation de ma voix se fit plus douce et plus mielleuse pour convaincre Mina. Certes, il s'agissait d'une supercherie de plus, mais il fallait bien parvenir à la calmer, parvenir à lui montrer que tous deux avions des ressemblances, des points similaires en commun. Réagirait-elle différemment par la suite ?

-Et c'est dommage, si regrettable que vous ne puissiez trouver le repos et une sorte de paix. La solitude est une arme destructrice et c'est ce a quoi vous vous destinez en réagissant de la sorte. Croyez-moi, je sais ce dont je vous parle. Si vous étiez un peu plus ouverte, votre vie serait différente.


Lentement mes doigts relâchèrent sa main, glissant en caressant son épiderme glaciale. Mes pupilles dorées fusionnèrent dans ses iris couleur rouge rubis.

- Pourquoi êtes-vous à Forks, Mina ? Quelqu'un vous a-t-il envoyé ici ?


Je souhaitais connaître la raison de sa venue et percevoir si les Volturi ne l'avaient pas envoyé ici dans un but précis. Je soudoyais un peu la jeune fille pour tirer au clair ses pensées.
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Une rencontre, bénéfique ou destructrice ? [Edward] EmptyMar 10 Jan - 18:23

J’étais dans un état d’esprit que je ne pourrais décrire. J’avais fait tout pour cacher, mes peines, mes doutes. Il était rare que mes pensées s’entremêlent, mais là… C’était le summum. J’avais presque réussi à me dire qu’il n’était pas si imbécile que ça, que malgré tout, son côté humaniste n’était pas si mal. Son rire me sorti de mes pensées. Son visage avait changé et je compris pourquoi quand il parla. Mon attitude est claire comme de l’eau de roche ? J’en doutais, j’avais réussi à berner tout le monde, alors pourquoi pas lui. J’étais assez stupéfaite par le flot de paroles qu’il pouvait dire. Je l’écoutais, sans l’écouter. Je ne pensais pas ête aussi transparente.

-Cette manière que vous avez de vous adressez à moi, de même que votre répondant envers cet homme, cette agression verbale que vous employez, et les paroles que vous m'avez dites sont autant d'indices qui démontrent que vous vous sentez seule, et que vous avez endurée beaucoup d'épreuves par le passé.

Je n’arrivais pas à me dire que seulement par mes paroles il arrivait à toucher si juste. Aucunes autres personnes ne m’avaient dit ça avant. Mon attitude parlait pour moi ? Plus il parlait, plus je me sentais si mal, si perdue, si…Je n’étais plus moi-même, ou bien, un ancien moi-même. J’avais les yeux dans le vide, j’étais ailleurs, je n’étais plus en face de lui, je n’avais plus sa main dans la mienne. J’étais dans le noir complet, totalement démuni.

- Vous en voulez à la terre entière. Vous surjouez un rôle pour embellir votre vie et vous dotez d'un masque, pour cacher votre véritable visage, aux yeux de tous.

Ca n’était pas logique ! Je secouais la tête fortement. Tout ne tournais pas rond ! Rien n’était logique ! Je mentais, toujours, je savais mentir ! Pourquoi, lui avait réussi à toucher là où ça fait mal ? C’était comme si il avait su quand j’avais pensé à ce jour… Oh ! C’était donc ça…

-Et c'est dommage, si regrettable que vous ne puissiez trouver le repos et une sorte de paix. La solitude est une arme destructrice et c'est ce a quoi vous vous destinez en réagissant de la sorte. Croyez-moi, je sais ce dont je vous parle. Si vous étiez un peu plus ouverte, votre vie serait différente.

Je le regardais, droit dans les yeux avec un sourire des plus malsains. Il m’avait fallut du temps, mais il n’y avait qu’une seule solution… Il avait, comme moi, un don… Je ne savais pas le quel, mais il savait. Et ça, je ne lui pardonnerai pas.

- Sachez certaines choses, Monsieur Cullen. Vous avez marqué des points sur certaines choses, mais vous avez oublié un point qui n’est pas négligeable. Je me suis sans doute menti pour devenir ce que je suis, mais à présent j’aime ça. La solitude est ma meilleure amie et ce n’est pas près de changer. Ma vie me plait comme elle ai.

Je senti un peu moins de pression sur ma main, il la lâchait et pourtant, je sentais sa peau qui effleurait la mienne. Je m’écartait de quelques pas et éclatait de rire à nouveau.

- Vous parlez de moi… Mais voyez ce que vous avez osez me faire ! Vous êtes une personne minable !

A nouveau mes yeux lui lancèrent des éclairs et rapidement ma main vint serrer sa gorge et je le claquais sur le mur, avec beaucoup de plus de force qu’il n’avait pu le faire sur moi avant.

- Vous vous prenez pour qui ? Vous osez parler de chose que vous n’avez pas vécut ! Vous me donnez des leçons, parce que vous vous croyez meilleur car vous, vous avez des personnes qui sont là ? Vous ne sachez rien sur ma vie et je ne sais pas comment vous avez pu savoir certaines choses… Je m’en moque a vrai dire, mais sachez que vous venez de faire une grosse voir même une énorme bêtise ! Vous dites savoir des choses sur les femmes, pourtant, vous venez de tout bafouer !

Ma colère, ma haine envers lui avait explosé. J’avais parlé, peut-être un peu trop, mais ça le faisait du bien. Malgré tout, je savais qu’il avait raison sur ce qu’il avait pu dire, peut-être pas tout, mais en majeure partie. Je ne le lâchais pas, pas de suite. Je le serrai un peu plus en le tirant vers moi. Nous avions nos visages proches et j’approchais mes lèvres. Lentement, mes lèvres s’approchèrent des siennes, les frôlèrent même avec un œil pétillant. Elles continuèrent leur route, sur sa joue jusqu'à son oreille.

- Je ne vous tuerais pas aujourd’hui… Mais sachez que je vous le ferez payer… Vous regretterais d’avoir jouer avec moi !

D’un éclat un peu plus pétillant je l’envoyais à nouveau contre un mur et tourna le dos. J’avais entendu sa phrase, ses questions… Pourquoi j’étais là ? Sûrement reprendre une vie à Zéro… J’étais envoyé par mes remords, je ne sais pas si c’est considéré comme quelqu’un ça… Je m’apprêtais à partir, malgré ma colère, j’étais dans un état, ou je ne voulais pas être avec quelqu’un, je n’aime pas montrer mes faiblesses. Il est vrai, qu’en général, on est mieux avec quelqu’un, mais a part la solitude, je n’avais personnes.
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