Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? |
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| Un combat, un blessé, une amitié [Pv Kasey] | |
| Tom Wood × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : vitesse × Âge du perso : 26
| Dim 18 Sep - 15:57 | |
| Kasey & Tom ♥ Le vent portait aux narines l’odeur alléchante d’une nouvelle proie. Tom sentait l’air frais et humide de la forêt de Forks, celle-ci était remplie d’odeurs inconnues et à la fois familières. Le lune avait du mal à percer à travers les feuilles et les yeux verts du loup n’y voyaient que plus clair. Le lycan avait deux pupilles vertes perçantes, détaillant les alentours avec rigueur. Le loup prit une posture d’attaque et sorti ses griffes. Celles-ci épousèrent la terre pour sentir les vibrations de la forêt. Ses pattes s’enfonçaient dans le sol froid pour laisser de légères empreintes. Tom, à ce moment là, n’était pas un homme. Il était un animal, tout les sens en éveillent. Sa fourrure blanche dansait sous la brise alors qu’il fit quelques pas vers sa prochaine proie. C’était un chevreuil, le sang qui coulait dans les veines de celui-ci était frais, jeune et surement gouteux. Tom sentait déjà la chair de l’animal entre ses crocs acérés et la chaleur de ses muscles descendant dans son estomac à moitié mâcher. Tom n’était pas Tom, il ne se souvenait plus de son nom, ni même de son passé. Il avait des flashs de son père, de son enfance mais cela faisait longtemps qu’il ne se comportait plus comme un humain. Mais ce n’est pas le sujet. Tom était un prédateur, un danger pour les autres (enfin les proies qu’il choisissait) C’est au bout de quelques minutes qu’il bondit sur sa victime pour refermer ses dents sur le cou du pauvre chevreuil qui n’avait rien vu arriver. La mère de ce dernier s’enfuit alors que Tom s’occupa de tuer l’animal en lui brisant le cou. Il entreprit alors de se nourrir, il éventra sa proie d’un coup de dent et commença son repas. Ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes que Tom fut rassasié, il se redressa pour prendre de la hauteur mais s’immobilisa en sentant une odeur étrange, nouvel et dangereuse. Le loup frissonna en découvrant qu’il s’agissait surement d’un animal mais quel animal. Tom s’allongea au sol pour essayer d’être furtif mais sa fourrure blanche luit devant la pleine lune qui passait entre les branches à cet instant précis. Tom serra les dents puis sauta dans une flaque de boue et se roula dedans. Il devient alors aussi brun que la terre elle-même mais l’odeur s’était déjà rapproché. Il se remit sur ses pieds et vit alors son interlocuteur. Tom eut pour réflexe de prendre une posture agressive et grogner tel un animal. |
| | Kasey C. London × Avertissements : 0/3 × Points RP : 102 × Niveau : 2 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 19 a
| Lun 19 Sep - 19:07 | |
| Les nuits de pleine lune… Je les appréhendais toujours autant, voir même encore plus qu’avant. A chaque fois, c’était la même chose, la douleur, intense, devenait de plus en plus forte. Je me sentais fiévreuse toute la journée qui précédait, ça allait crescendo, et je pouvais bien avaler toute la boite de paracétamol, ça ne faisait absolument aucun effet, hélas. Il fallait croire que si les lycans se régénéraient d’eux même, tout ce que la science des humains avait inventé n’était absolument d’aucun secours pour les y aider, hélas. C’était insupportable. Et tous les mois, ma mère devenait de plus en plus collante, de plus en plus insupportablement hystérique, me criant dessus pour un oui ou pour un non, avant de fondre en larme en me disant qu’elle était désolée. J’avais envie de lui dire que moi aussi, je l’étais, désolée, et je le lui disais parfois, mais qu’est ce que ça changeait ? Même le fait que j’ai rejoins Dankirk ne changeait rien… Rien du tout, au contraire, d’ailleurs. J’avais osé en parler à ma mère, et le fait que je fréquente d’autres lycans ne lui plaisait pas mais alors pas du tout. Déjà que Morgan traine à la maison, elle détestait ça, alors maintenant qu’il y avait toute une clique de gens « malades » comme elle disait, ça n’allait pas. Il ne manquerait plus que sa chère petite fille décide de rester avec eux tout le temps… J’allais finir par devenir complètement folle, c’était certain.
L’avantage des soirs de pleine lune, c’est que pendant une nuit, j’oubliais tout. Ma vie merdique et tous mes problèmes. Dans le cabriolet bleu que j’allais garer assez loin de la ville pour ne voir personne, mais assez près pourtant pour ne pas avoir à conduire trop longtemps pour rentrer demain matin, j’avais emporté un sac de sport, avec un jogging, un sweat-shirt à capuche bien chaud et une paire de basket de sport pour ne pas avoir froid. Le vent se faisait de plus en plus froid et la pluie était revenue, ce qui n’était pas très agréable les lendemains de transformation. Une douche bouillante serait la seule chose qui me permettrait de me mettre d’aplomb demain matin, je le savais d’avance. Dans la voiture, je restais uniquement en brassière de sport et petit shorty, pieds nus, attendant que la douleur me brouille la vue avant de sortir de la voiture, dont j’espérai ne pas trop m’éloigner. De toute façon le chemin était très peu emprunté en temps normal, et encore plus à cette période de l’année, alors je ne risquais pas grand-chose. Sauf si un garde forestier avait l’envie soudaine de faire une ronde nocturne, alors que le ciel nuageux ne laissait pas passer les étoiles, et qu’il tombait nez à nez – enfin, pare choc contre pare choc – avec ma voiture et qu’il lançait un avis de recherche, mais ça serait vraiment ne pas avoir de chance, quoi que c’était parfaitement possible au final, vu tout ce qui m’arrivait ces derniers temps.
La douleur commençait à me paralyser les membres. J’ouvris la portière, et me redressais à l’extérieur de la voiture, avant de la refermer et de me mettre à avancer à l’aveuglette, sans aller trop loin pour autant. Et puis finalement, la douleur devenant de plus en plus insupportable, je me laissais glisser à terre, dos au sol, ne sentant même pas l’humidité tellement la fièvre était forte. J’essayais de calmer ma respiration, tout en sachant très bien que d’un moment à l’autre, tout allait basculer. Et puis mes yeux se fermèrent. A partir de maintenant, jusqu’au lendemain matin, je ne me rappellerai de rien…
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| | Tom Wood × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : vitesse × Âge du perso : 26
| Mer 21 Sep - 12:36 | |
| La nuit était claire et le vent frais mais l’environnement n’intéressé par Tom, celui-ci avait devant lui une espèce de monstre. La créature ne ressemblait pas à un humain mais elle avait des traits humanoïdes. Comme si c’était un Homme transformer en….en loup. C’était une vision étrange car espèce de loup était sur deux pattes, il devait mesurer plus de 2mètres et devait peser plus de 200kilo. Tom avait une posture agressive, son ventre touchait presque le sol et ses yeux suivaient les moindres mouvements de la bête en face de lui. Il ne savait pas que cette chose était un lycan. Il n’en avait jamais vu et c’était pour lui une première. La créature rugit ou grogna, ce n’était pas évident de savoir. Tom grogna lui aussi mais il n’était pas sûr de pouvoir battre cette chose mais l’animal ou le monstre en face de lui lança l’attaque. Tom en un bond évita la première attaque et le combat fut lancer.
La créature était rapide, puissant, agile et presque intouchable mais Tom avait aussi des atouts. Les deux combattants commencèrent alors à tourner en cercle sans se lâcher des yeux, c’est le lycan qui attaqua de nouveau avide de sang et de chair. Le monstre lança une patte vers les côtes de Tom et celui-ci dut rouler à terre pour éviter le coup. Il sauta derrière son adversaire pour fermer ses crocs sur un jarret de celui-ci. Le sang coula mais la patte que mordait Tom se leva et l’envoya à plusieurs mètres au loin. La créature se tourna vers lui et en un bond se retrouva sur lui. Tom était à terre et vulnérable. Le lycan lui donna alors un coup dans le torse qui envoya Tom sur le côté. La douleur dans les côtes ralentit Tom mais la créature avait moins d’appuis sur sa jambe blessée. Un point partout, la balle au centre. Les deux protagonistes rugirent pour s’attaque de nouveau. Comme ça le combat continua plusieurs minutes, voir une heure. Tom était à bout de force mais son ennemi avait l’air d’avoir entre beaucoup d’énergie. Tom ne voyait pas la fin du combat, la nuit touchait presque à sa fin et Tom devait arrêter cela. Il tenta une dernière attaque vers la gorge du lycan. Il prit appuis sur ces pattes, il sauta de toutes ses forces vers son ennemi. L’attaque de face ne servait à rien, il le savait c’est pour ça qu’au moment ou la créature allait le contrée, il glissa entre les jambes de celle-ci pour bondir de nouveau dans le dos. Il avait la gueule ouvert et s’apprêté à tuer ce monstre mais celui-ci se tourna et balança ces griffes vers le ventre de Tom. Le loup prit le coup de plein fouet. Tom tomba en gémissant. Il sentait le sang coulait et après un regard vers son flan, il comprit. Il était blessé, gravement blessé même. Il n’arrivait pas à se relever. Il essaya de se mettre sur ses pattes mais c’était sans succès. Il observa la créature qui était sur le point de l’achever. Tom hurla pour lui faire peur mais la créature se mit à se tortillait puis tomber au sol. Le jour commençait à se lever et donc le lycan allait se retransformer mais ça Tom ne le savait pas. Tom toujours entrain de saigner commençait à y voir flou. Il sentait son corps refroidir. Il ferma les yeux et se laissa aller. C’est alors qu’il tomba inconscient. Le loup qu’il était ne pouvait survivre à cette blessure et Tom ne savait plus se transformer en homme. Si personne ne faisait rien, il risquait de mourir ici. Mais le corps de Tom fatigué se transforma en humain. Tom reprit sa forme humaine tout en étant inconscient. L’homme qui venait de se relever était complètement nu et avait une énorme blessure au ventre qui n’était pas belle à voir. |
| | Kasey C. London × Avertissements : 0/3 × Points RP : 102 × Niveau : 2 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 19 a
| Lun 26 Sep - 21:05 | |
| La chaleur du soleil sur ma peau me faisait un bien fou. Je n’avais pas froid. C’était une première après une nuit de transformation qui n’était que douleur et peur. D’habitude, au réveil, mes muscles me faisaient un mal de chien, et je n’osais pas bouger de peur de me casser quelque chose, bien que ça soit impossible en soit. Mais là, je me sentais bien, apaisée. Les seules deux autres transformations que j’avais eus ne pouvaient pas encore me servir de référence. Il y en aurait encore des dizaines, voir des centaines si j’étais assez intelligente pour réussir à survivre dans ce monde dangereux que j’avais rejoins malgré moi. Maintenant, il fallait être attentive. D’un côté, j’aimais ce moment, dans ma transformation. C’était le seul d’ailleurs. J’avais l’impression que mes sens étaient encore hyperdéveloppés, que le moindre mouvement, le moindre bruit, la moindre odeur de la forêt pouvait me parvenir, que j’entendais tout, comprenais tout. Quelque chose qu’un simple humain n’aurait jamais compris, et qui, dans un certains sens, était beau, agréable a vivre. J’avais beau être nue sur le sol, dans une forêt qui était parfois fréquentée par des chasseurs, ou autres promeneurs, je me sentais bien, à l’aise. Le côté animal sans doute, cet instinct qui pousse à continuer à vivre quand on n’a qu’une envie, en finir. Parce que, croyez-moi, j’y avais déjà pensé… Me tirer une balle dans la tête aurait surement été trop dur, je manquais de courage, et une dose substantielle de médicaments doublés d’alcool ne m’aurait fait aucun effet hélas. Il y avait toujours la solution de la chute libre depuis les falaises de la Push, mais là encore, je doutais que ça suffise.
Non, de toute façon, l’instinct de cette chose en nous nous pousse à continuer. Alors je ne l’avais pas fais. Sans doute aussi parce que mon côté humain manquait cruellement de courage. Un courage qu’il faudrait surement que j’acquière. Mais il était difficile d’en parler à qui que ce soit, étant donné qu’aucun lycan que je connaissais ne me comprenais et que je ne voulais pas qu’on sache ce que j’étais. Un dilemme en somme. Un dilemme bien désagréable. Mais à cet instant précis, il n’y avait que l’apaisement, le calme, le vide. J’aurais presque pus sourire. Presque. J’étais encore dans un état second, comme quand on sort d’un rêve auquel on se raccroche, et qu’on espère pouvoir y rester encore un peu. Reprendre contact avec la réalité et le monde qui m’entourait était assez difficile, et pourtant, il le fallait bien. C’était vraiment le seul moment où j’avais l’impression d’être en cohésion avec moi-même, mon côté humain et mon côté loup. Sensation étrange s’il en est alors que le reste du temps, mes deux facettes se livraient un combat sans merci. Peut être qu’un jour, j’arriverai à accepter totalement ce que j’étais. Je l’espérai vraiment. C’était si difficile de vivre ainsi. A Forks, tout le monde savait que nous existions, mais je n’étais pas encore prête à supporter le changement de regard des gens sur moi, quoi qu’on en dise. Bientôt, peut être.
Je finis par ouvrir doucement les yeux, lentement, un léger voile trouble me cachant la cime des arbres, les rendant flous, mais à force de cligner des yeux, tout devint plus net et je finis par voir le ciel bleu clair du début de matinée. Il ne devait pas être plus de neuf heure… Il allait maintenant falloir que je retourne à ma voiture, en espérant ne pas trop m’en être éloignée, mais il n’y avait pas de raison à cela, enfin je l’espérai. Lentement, je posais mes mains sur le sol pour me redresser. Je commençais à ressentir l’humidité ambiante autour de moi, et ce n’était pas très agréable. Il fallait que je m’habille pour me débarrasser de cette sensation. Je m’étirais un peu, surprise de n’avoir mal nulle part. La transformation s’était peut être un peu mieux passé que les fois précédentes. Je réussis à me remettre sur mes pieds sans trop de peine, et c’est alors que quelque chose se mit à clocher. Quelque chose que je redoutais… Sur ma main, une trace. Oh… trois fois rien. Mais une trace quand même. Rouge… un liquide qui a séché. Pas besoin d’avoir fait médecine pour savoir qu’il s’agit de sang. J’ouvris de grands yeux, effarée… Oh non ! Ne me dites pas que j’ai fais ce que je crois… Au sol, d’autres traces, allant en s’éloignant. Bien qu’effrayée par ce que je pourrais trouver au bout, je me mis à avancer lentement, mais surement, dans cette direction. Le fait d’être totalement nue m’était parfaitement sortie de l’esprit. Il ne fallut pas faire une longe distance pour retrouver le corps.
Un jeune homme, nu également. Ce qui s’était passé était évident. Il était lycan… ou modificateur d’ailleurs… Nous nous étions croisés, et, à ma grande surprise d’ailleurs, j’avais eus le dernier mot. Sauf qu’il semblait vraiment mal en point. Et la cause en était simple, cette blessure au ventre, que j’avais surement causée. Je me sentis pâlir, et mon cœur se mit à battre à toute vitesse, alors que je m’agenouillais à son côté, essayant de le ranimer, en douceur…
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| | Tom Wood × Avertissements : 0/3 × Points RP : 22 × Niveau : 4 × Atout : vitesse × Âge du perso : 26
| Ven 30 Sep - 22:53 | |
| Tom était inconscient et totalement nu avec une blessure béante au ventre. Il était allongé au sol les yeux fermés, une main proche de sa blessure l’autre posé sur la terre humide. Il faisait un beau rêve. Tom était sur un petit nuage blanc. Il était sous la forme d’un loup, cette forme qui était devenu presque sa forme naturelle. Un loup à la fourrure blanche et aux yeux verts. L’homme courait de nuage en nuage tout en hurlant pour que tous sache qu’il est là. Petit à petit, le nuage se transforma en neige et la neige refroidit les cousinés du loupinou. Le loup courait lentement, doucement et sans bruit. Le paysage changea et se transforma en forêt luxuriante ou il y avait d’autres loups, d’autre humains et quelques vampires. Tom stoppa sa course et observa les alentours. Il vit un loup comme lui, Paul surement. Et d’autres loups qu’il avait croisés. Mais ce rêve devient flou, Tom essayait de lutter pour rester dans cette illusion mais tout devient blanc. Tom ré-ouvrit les yeux et cligna plusieurs fois avant d’arriver à distingué des formes, des ombres et des lumières. Il frissonna et lorsqu’il essaya de respirer, il toussa brusquement. Il arriva petit à petit à voir une forme, une silhouette. Cette ombre était une femme. Tom ferma les yeux tout en posant sa main sur sa blessure en grimaçant. Il ouvrit les yeux et découvrit la jeune femme plus en détail. Elle était nue. Il eut un mouvement de recule mais ne parvient pas à bouger. Il n’avait pas le même corps que d’habitude. Il baissa la tête et découvrit qu’il était sous forme humaine, et nu lui aussi. Tom se mit à haleter sous le choc et le stress de cette transformation. Il n’avait plus reprit sa forme humaine depuis des années et c’était étrange de se voir comme ça. L’homme regarda ses mains puis la femme d’un regard inquiet et terrifié. Il vit alors sa plaie et le sang. Tom ressentait la douleur mais la plaie commençait lentement et doucement à se guérir mais cela serait long car la blessure était profonde. Tom avait perdu beaucoup de sang et il ne pourrait pas se sortir de cette situation seul. Le loup, enfin l’humain, tourna le regard vers la jeune femme et essaya de parler mais ce n’est qu’un grognement qui sorti. Il n’avait plus parler depuis si longtemps qu’il avait oublié. |
| | Kasey C. London × Avertissements : 0/3 × Points RP : 102 × Niveau : 2 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 19 a
| Jeu 6 Oct - 14:07 | |
| Ce que je craignais le plus avait fini par arriver. J’avais vraiment du mal à le croire, à le réaliser… A quoi cela servait-il d’avoir rejoint Dankirk si je n’arrivais tout de même pas à me contrôler ? Et comment Carl pouvait penser que ce n’était pas grave, de tuer quelqu’un, du moment qu’il ne correspondait pas aux idées édictés par Dankirk ? Je ne connaissais rien de l’homme allongé à terre à côté de moi. J’aurais pu le tuer, le déchiqueter. C’était un miracle qu’il soit encore en vie. Je ne sais pas ce qui avait bien pu nous arrêter, mais j’en étais rassurée. Il semblait incapable de parler pour le moment, et vue l’étendue de la plaie sur son ventre, cela ne m’étonnait pas vraiment. La situation était vraiment incongrue… J’en venais à oublier totalement le sentiment de paix et de sérénité qui m’habitait il y a encore quelques minutes à peine. C’était assez étrange de songer que tout pouvait basculer du tout au tout en quelques secondes, et pourtant, c’était bel et bien le cas, comme quoi, rien n’est jamais totalement ce que l’on croit, et tout peut changer en moins d’une minute. Il avait fallut à peine vingt secondes pour que je passe du calme à la panique en me rendant compte de ce que j’avais sur les mains, et de ce qui s’était surement passé. J’étais tout de même rassurée de ne pas l’avoir tué. Je m’en voulais à mort, tout en sachant très bien que d’autres m’auraient engueulée pour ne « pas avoir fini le boulot » ou m’auraient félicitée parce que j’avais attaqué.
C’était presque risible. Presque… Mais je n’étais pas fière du tout, et je n’avais pas envie de rire. Combien de temps se passerait-il avant que je ne tue quelqu’un sans m’en rendre compte ? Peut être n’étais-je pas allée assez loin de Forks… ? Après tout ce n’était que ma troisième transformation. J’avais lu pas mal de truc sur les loups garous et autres lycans du même genre. Et la conclusion était simple, on avait beau aller jusqu’au fin fond de la forêt d’Amazonie, on n’était jamais à l’abri d’un accident quelconque, et il fallait que j’accepte l’idée qu’un jour, je finirai par tuer quelqu’un sous ma forme de louve, sans le vouloir un seul instant. Même si je le savais, je n’arrivais pas à m’y faire. Cela pouvait être le mois prochain, ou dans un siècle, mais cela arriverait un jour. Et j’étais bien trop lâche pour vouloir mourir – à moins que cela ne soit une forme de courage de vouloir se maitriser quand on ne le pouvait pas, ou du moins pas encore. C’était à en avoir mal à la tête. On me disait souvent que je réfléchissais trop, et je ne pouvais qu’être d’accord avec cela. Combien de temps cela durerait-il ? Morgan disait que je finirai par m’accepter comme je suis, qu’au début lui aussi avait eut du mal. Alors il ne fallait pas désespérer… si ?
En attendant la situation était plutôt incongrue. Deux jeunes gens nus l’un en face de l’autre, n’importe qui passant aurait pu croire des choses, si lointaines de la vérité. Je sentais les larmes me monter aux yeux devant ce que j’avais fais, la plaie béante et sanguinolente me paraissait totalement déplacée, avec ce rouge qui coulait sur la peau blanche du jeune homme. Pourtant, il me semblait que le flux sanguin refoulait peu à peu, qu’il se tarissait. Faisais-je erreur ? Non, les modificateurs, comme les lycans, avaient une capacité de régénération supérieure à la moyenne. Il devait déjà être entrain de cicatriser. Pourtant, il me semblait qu’il grelottait tout de même.
-Je reviens… réussi-je à articuler, un peu dans le brouillard.
Tremblante, je me relevais, avant de courir vers ma voiture. Dans le coffre, j’enfilais rapidement les vêtements que j’y avais mis la veille : un leggins, et une robe en coton, ainsi qu’une paire de converse, mon uniforme de danse moderne en somme, avant de prendre la vieille couverture qui trainait toujours dans mon coffre, et de repartir vers là où j’avais laissé le jeune homme. Je le couvris avec la couverture. Elle grattait surement un peu, mais c’était mieux que rien. Je me rassis à côté de lui, attendant que son corps lutte seul contre la blessure, rien d’autre n’était possible pour le moment de toute façon. J’aurais pu l’emmener à l’hôpital, mais on nous aurait posé bien trop de questions.
-… je… Je suis désolée, murmurai-je en sentant les larmes revenir.
Il fallait attendre un peu que la plaie se soit refermée, mais il resterait faible. Les cours de secourisme du lycée de Philadelphie étaient loin, mais j’étais certaine qu’il ne s’en sortirait pas comme ça. Il fallait que je le ramène chez moi. Maman allait adorer… Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle ne soit pas là. Ce n’était pas sa compétition de bridge cette semaine ? La probabilité pour qu’Alexia débarque était proche de zéro. Et pour les vêtements, bien qu’elle s’en défende, je me doutais bien que ma mère avait gardé quelques affaires de Papa, dans la commode au pied de son lit.
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