♣️ Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? ♣️
♣️ Le corps de Fenris aurait été retrouvé sur une plage de Miami... info ou intox ? ♣️
♣️ Il parait que le chef de Dankirk est responsable d'abus sexuels sur ses Dankirkettes... info ou intox ? ♣️
♣️ Le roi des Volturi ferait souvent des virées en solitaire à Forks... info ou intox ? ♣️
♣️ La reine des Volturi aurait ouvert un club, le Croquemitaine... info ou intox ? ♣️
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 Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre)

Twilight RPG :: Remember that day... :: Fin de Partie
Carl Francis
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptySam 16 Juil - 13:13

La Salope ! La Pouffiasse ! La Connasse ! Que de jolis mots à l’intention de la Directrice de l’Agence qui m’avait dit que j’aurais un contact au sein de Fork… Sans me préciser que celui-ci serait le Big Boss de la flicaille de la ville… Eh merde ! En plus, je pouvais pas l’encadrer ce con ! Je sentais la moutarde me monter au nez: il allait m’emmerder, je le sens ! Et, comme j’avais un caractère de cochon, ça allait s’enflammer directement ! Deux ans que j’étais dans le coin ! Deux ans à glander comme une sale merde ! À absolument rien foutre ! Et maintenant que je m’active pour me trouver un job, il faut que je me trouve en face de cette vieille merde puante ! Putain ! Qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu des clébards pour mériter ça ! Il me regarde dans les yeux, je le mat ! Premier duel entre un chef et son patron: pas question que je baisse les yeux devant cet enculé !


«  Putain de Dieu ! Carl Francis ! Il y a sept milliards d’individus sur cette foutue planète et il a fallu que je tombe sur toi… Ne me dis surtout pas que tu es la personne envoyée par l’Agence… » Qu’il me dit avec sa voix grave de bâtard mal baisé.


Nous étions seule dans son bureau, porte fermé, climatiseur à fond les manettes. Il faisait chaud et il sentait la transpiration à des kilomètres à la ronde. Espèce de dégueulasse ! Sur son bureau, un ordinateur, des papiers… Bref, la merde habituelle ! Des murs blancs, une photo de sa fille et de sa femme… Deux chaises: un pour lui et l’autre pour ses invités. Je m’assis sur la chaise, pose mes pieds sur son bureau et fume une clope négligemment. Premier coup de provocation: pas le droit de fumer dans le bureau du patron mais j’en ai rien à foutre. J’exhale de la fumée sur sa gueule de connard en souriant.


« Eh ouais mon pote ! T’as tout compris ! Maintenant, les règles sont simples: je bosse en solo, je veux pas d’un enfoiré de collègue. Tu fermes ta grande gueule de con et tu t’avises surtout pas de me donner des ordres. Tu me files les infos que je veux. J’ai pas envie de bosser pour toi et tu as certainement pas envie que je foutes le bordel dans ta circonscription de merde ! Tu me connais hein ? » Que je lui faisais bien comprendre.


J’avais décidé de mettre les points sur les i et les barres sur les t depuis le début. Moins, je causais avec cet enculé, mieux je me portais. Moins, j’avais de relation avec cette merde, mieux j’étais. Il devint tout rouge. De colère ? De frustration ? Je savais que ce vieux porc aimait qu’on lui obéisse au doigt et à l’œil. Il savait que j’étais un dangereux psychopathe avec des méthodes expéditives. On avait été collègues à New York. Il avait pas tenu une semaine avec moi. Il s’était fait enlever, canarder, torturer… C’est pour ça qu’il préférait le boulot d’administration. Là, au moins, derrière son bureau, il risquait pas sa vie.


«  Ici… C’est moi qui commandes… Je suis le Chef ! C’es toi qui obéira à mes ordres ! Je suis ton supérieur officiel ! Si tu ne veux pas que ta couverture soit dévoilée, tu ferais mieux de faire tout ce que je dis. Je te préviens ! Je n’hésiterais pas à faire un rapport sur toi à l’Agence en cas de comportement irrespectueux et intolérant ! » Qu’il se mettait à déclarer d’une voix forte en croyant que je ne l’entendais pas.


Un chantage ?! Magnifique ! Exactement la raison qu’il me fallait pour lui buter sa gueule à cet enculé ! J’écrasais la cigarette sur sa belle moquette puis je me levais. Je fermais discrètement la porte du bureau. Je me dirigeais vers lui avec le regard des mauvais jour. Ça doit se sentir parce que je sens un frémissement sur son corps. Je m’approche de lui par derrière, et soudain, je me sais de sa nuque et je le lui colle contre le dessus table en cuir de son joli bureau de merde. J’accentue ma pression: juste assez pour qu’il ne meure pas. Mais, je voulais qu’il souffre le martyr.


«  Sale merde puante ! T’as pas choisi la bonne personne , ni le bon moment ! Écoute moi bien tapette ! Je peux te tuer à n’importe quel moment ! Je peux m’occuper de ta femme et de ta fille quand je le veux et où je le veux. Je peux faire de ta vie un putain d’enfer et tu le sais ! Maintenant les règles sont simples: je fais ce que je veux été tu me fous la paix ! T’as compris espèce de fiente de vache pourrie ! Tu joues ton rôle d’indicateur en toute discrétion ! Fous toi ça dans le crâne Le Chef, c’est moi et tu feras tout ce que je dirais ! Si t’as bien capté, tapes deux fois sur ton bureau avec ton index ! » Le menaçais-je d’une voix froide et cruel en adressant mes mots dans son oreille. Fallait pas qu’on nous entende ou qu’on nous surprenne.


Il tapota deux fois avec son index. Bien ! Un gentil toutou ! Je relâchais tout doucement la pression. Il tremblait de peur, il avait pissé dans son froc. Il était passé à deux doigts de crever. Et je l’aurais fait sans hésitation. Il savait que j’étais capable de tout… Je n’avais aucune limite. Il valait mieux ne pas en avoir pour la mission qui m’était confié. Vaut mieux lancer une bombe thermonucléaire sur un champ de maïs pour exterminer les indésirables épidémies. Je fais craquer les os de mon coup en tournant vivement mon cou de gauche à droite. Je me redirige vers la chaise des invités puis je tends la main. La seconde qui suit, j’avais ma plaque de flic de Fork et mon pistolet de service. Une petite merde de Glock 351. Rien à voir avec mon Smith et Wesson Python 357... Je quittais la pièce en sifflotant. Les présentations étaient faites: j’allais faire ma patrouille habituel…



Je marchais à travers les rues de la ville en sifflotant et en fumant ma clope. Le badge était accroché à ma ceinture et mon holster était voyant. Il y avait mes deux flingues bien montré en évidence. J’étais en jean bleue avec une chemise à manche courte ouvertes. On pouvait voir mon tee shirt blanc, un peu crasseux. J’avais pas envie de changer, j’étais bien comme ça. C’était parti pour une patrouille de merde, dans une ville de merde avec comme chef un enculé de merde. Au moins, le dit connard me ferait pas chier… Ça faisait une bonne heure que j’arpentais les rues de cette ville. J’en avais rien à foutre du regard des gens. Pour les humains, j’étais qu’un simple flic. Pour les autres, j’étais un clébard… Tout ce qu’il y avait de plus normal…E, le pire, c’est que j’avais envie de me boire une bière… Pas en service normalement… Quoique… je me dirigeais vers une superette et prit une bouteille de 75CL de Despérados. Le vendeur me jeta un drôle de regard.

«  Vous êtes policier non ? Vous ne devriez pas boire en service non ? » Qu’il me demandait de sa petite voix toute timide.


Je fouillais dans ma poche et lui sortit un billet de 5 Dollars. Puis, je pris la bouteille.


«  Rien à foutre ! Et gardez la monnaie ! » Répondis-je d’une voix que je voulais normal mais qui était, en fait, complètement je m’en foutiste


Et je continuais ma patrouille. En buvant ma bouteille, fumant ma clope. Il commence bien le boulot !
William J Lancaster
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptySam 16 Juil - 16:31

Cela faisait quoi ? 24h que j’étais arrivé à Forks et déjà j’avais découvert une nouvelle race de métamorphe, possiblement repérer ma proie et localiser plusieurs Lycan. En gros je m’en sortait pas trop mal pour ma première visite. Il allait falloir que je trouve une piaule, parce que à mon avis j’allais avoir beaucoup, beaucoup de travail ici.

J’étais à la recherche d’une place pour garer mon monstre, la musique de Black&White d’ACDC résonnait dans mon véhicule, un cigare coincé entre mes dents. Je scrutait les bords de routes.

Puis j’en repéra une, assez grande pour mon tank, je mis alors mon clignotant pour préciser ma manœuvre quand une voiture tuningé comme ce n’est pas permis me double, m’obligeant à piler.
Le type ce rabat et fais la plus belle erreur qu’il est pu faire, il pique MA place, devant moi.

« Fils de pute! »


Je klaxon une fois, deux fois, trois fois, ce truc n’a rien d’un klaxon de voiture merdique à deux sous, limite on aurait pu croire au klaxon d’un camion tellement il balançait fort. Le type descend du véhicule et me fait le signe significatif du quoi ta un problème.
Ouais un problème j’en est un et il va pas rester problème longtemps, je fou le frein à main et ouvre ma portière.

Ma carcasse imposante fait un bruit sourd quand je descend la marche du 4x4, je vire ma chemise canadienne pour me retrouver en marcel blanc laissant apparaître la masse musculaire de mes bras.
D’un coup je peu sentir les glandes lacrymale de son corps s’activer, il sue de plus en plus, il à peur ? Étonnant un type qui fais 2 fois sa tailles de long comme de larges à décider de venir récupérer son bien.

Je ne cache même pas le Colt 1911 Customized Colt Government model Series 80 .45ACP à ma ceinture, après tout j’ai un port d’arme donc rien à foutre. Le pote du type descend du véhicule, deux contres un ? Pas de chance ils sont encore en sous nombre. De ma voix si sympathique et pas du tout énerver je leurs balance.

« C’est ma place… jarte ta caisse de merde ou j’en fais une boite à chaussure! »

Le type me regarde, s’excite me provoquant en me tapant la poitrine du doigt.

« Comment ta traité ma caisse enculé ? C’est une Honda Civic Man, c’est trop de la balle. »

Je regardais le type continuer de me tapé du doigts le poitrail et me parler de sa merde, je le foudroyais du regard et lança ce coup si bien en rogne.

« Touche moi encore une fois et tu va l’embrasser ta caisse. »

Il me lança un regard de défi puis recommença son geste, Epic fail connard, je lui choppe le bras, me saisi de sa tête et lui explose la tronche contre la vitre, il y’a un bruit de craquement, je peut l’entendre respirer sans entrave, son cœur batte toujours, il est conscient. Donc c’est la vitre qui n’a pas apprécié.

Je regarde son pote, qui lui voulais m’attaquer dans le dos jusqu’à ce qu’il apercevois le Colt, je me tour à demi vers lui, alors qu’il ce fige.

« à ta place je ferai pas cela. »
Carl Francis
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyDim 17 Juil - 17:46

Une bonne patrouille est une patrouille où il ne se passe… Rien ! C’est quand je dévale les rues en glandant et en fumant ma clope tout en sirotant mes binouzes tranquillement. Premier problème: ma corona était terminée. Cons séquence j’avais plus rien à boire. Deuxième problème: il ne me restait plus que clopes dans mon paquet et j’avais même pas deux dollars sur moi. Conséquence: j’étais salement énervé. Bref, une journée qui commençait bien. Pour passer mes nerfs, il fallait que je tape quelqu‘un. N’importe qui ! Un gamin, une gonzesse, un mec, un hétéro, un pédé, un chien, un chat… Bref ! Tout ce qui passait entre mes mains.


Je maugréais dans mon coin lorsque j’observais une scène, pour le moins, surréaliste. Un gros pick up qui s’était fait piquer sa place par une petite merde de voiture. J’aurais laissé tomber si ça avait pas dégénéré. Le propriétaire du gros bordel sortit de son tank et commença à engueuler les deux coupables selon lui. Je pouvais le comprendre: si j’avais été à sa place, moi aussi, j’aurais poussé une gueulante. D’accord ! Je les aurais flingué et j’aurais explosé leurs véhicules de merde ! Je soupirais et commençais à m’approcher lorsque je sentis que j’avais en face à un Clébard contre deux humains. Et notre ami, le toutou commençait à perdre son calme lorsque le deuxième commençait à l’agresser. Mauvaise idée pour toi, mon pote ! Tu vas te faire rétamer la gueule ! C’est-ce qui s’est passé ! Le pauvre connard se trouvait la face contre le capot en train de couiner comme un porc tandis que l’autre se relevait pour aider son copain. Mais, il semblait hésiter. Et, je comprenais pourquoi: notre clébard était armé. Une belle arme…


Putain de merde ! Il fallait que j’intervienne ! Et, j’avais pas envie de me prendre la tête en discussion inutiles. Surtout que je n’avais ni bière et très peu de clope. Pas grave ! Tout le monde allait en prendre pour son grade ! Je me dirigeais vers le groupe en sortant rapidement mes deux armes. Un Glock et un Smith et Wesson Python 357. Des balles en argent et des balles normales. J’étais derrière le Clébard lorsque je pointais mon arme la plus puissante sur sa nuque en armant mon chien. Quant à ma deuxième main, elle ciblait le copain du connard.


«  Police ! On se calme sinon je vous bute aussi sec ! » Déclarais-je d’une voix aussi sec à l’intention des trois fauteurs de trouble.


«  Sors ton arme et jette là sur le bitume ou je t’explose la cervelle ! Tu vas rentrer dans ta voiture, me jeter les clés de contact sur le sol et tu attends tranquillement que je m’occupes de ton cas. Tentes quelque chose et je t’explose aussi sec ! » Murmurais-je doucement à l’intention du Lycan. J’avais parlé si bas qu’il n’y avait que lui qui pouvait m’entendre. D’ailleurs, je lui arrachais son flingue moi-même. Ouais, j’avais pas confiance et je préférais prendre les devants moi-même.


Du coin de l’œil, je percevais que la voiture des deux humains transportaient des cartouches de cigarettes et de la marchandise illicite. Une putain de belle prise ! Je souriais ! J’allais pouvoir me refourguer tranquillement sans me faire chier ! J’allais m’occuper de ça à ma façon. Déjà, je voulais pas que ces deux petits cons d’humains ne m’échappent parce que j’étais occupé avec le Toutou. C’était un con de ma race et en plus armé. Soudain, je tirais dans les deux jambes du mec qui avait pas osé s’approcher du Clébard. Deux balles dans chaque genoux. Il s’effondra en hurlant alors que l’autre se mettait à hurler en paniquant. Son impulsivité lui avait coûté bonbon ! Et, ils avaient pas eu de chance d’être tombé sur moi. Je tirais deux autres balles dans les jambes de l’agresseur du Clébard. Je me déplaçais vers le corps du grand con et lui tirais le derrière de son vêtement, le traînant sur le sol, arrachant ainsi la prise du Clébard sur lui. Je le balançais négligemment sur le bitume à côté de son copain. Je ne m’occupais plus du Clébard. Du moins, en apparence… Je rentrais dans la voiture et saisit les cartouches de clopes que je mettais dans mon futale. Pour le reste, je saisis un petit paquet où était renfermé la drogue. Une bonne prise ! Puis, je me redirigeais vers les deux jeunes malfrats. Il n’arrêtait pas de saigner comme des porcs en gémissant. Ce qui avait le don de m’énerver. Je les choppais par le col et les balançais à l’intérieur de leur voiture, l’un après l’autre. Je pris leur clé de contact et les enferma dans la voiture.


Tout ça ne me prit pas beaucoup de temps. J’étais un habitué de ce genre de manière et c’était devenu machinal, mécanique. Tout au plus, ça me prit cinq minutes. Pas plus ! J’ai pas chronométré. Maintenant que la zone était assurée, je me dirigeais vers le public qui s’était amassé en groupe. Une fille prenait des photos avec son téléphone portable. Je le lui arrachais des mains en faisant mes gros yeux, ajouté à mon air mauvais. Elle dut comprendre qu’il fallait mieux pas m’emmerder. J’en avais rien à secouer d’être une star dans cette bourgade de merde. Par contre, je voulais bien qu’il comprenne qu’il y avait un flic bien particulier dans la zone et qu’il valait mieux ne plus faire trop chier son monde. J’appelais le bureau pour qu’il se ramène leur cul tout en me dirigeant vers le Clébard. Lorsque je fus assez proche de lui, et que j’étais assuré que personne ne m’entendait, je commençais à prendre la parole. Je lui rendais son flingue discrètement


« À l’avenir, tu te calmes le Clébard ! Tu as eu un cul monstrueux que ces jeunes connards avaient de la came. Sinon, je t’aurais embarqué et je me serais occupé de ton cas. La prochaine fois que je te reprend à foutre la merde, et même si c’est pas ta faute, je te coffre pour de bon et tu subiras la même chose que ces enfoirés. Et, je te cache pas que je prendrais mon pied à exploser bout par petit bout ! On est d’accord ? » L’avertis-je de ma voix menaçante.
William J Lancaster
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyDim 17 Juil - 19:58

L’action sembla un instant figé dans le temps et l’espace, une racaille des campagnes, ou du moins un type qui n’était certainement pas d’ici. Je sais pas pourquoi mais vue la bourgade dans lequel je me trouve ce n’est pas possible qu’il soit d’ici. Et comme ci ce n’était pas déjà assez la merde un autre ce radinait.

Je pu sentir le canon d’une arme ce braquer sur ma nuque un Colt 357 Python (oui le Python 357 c’est de la marque Colt, le même Calibre chez Smith&Wesson qui est très ressemblent c‘est le Modèle500.)
Était venue calmer le jeu ce qui n’était pas une bonne chose, surtout que l’odeur des munitions me piquait le nez, de l’argent.

Ce n’était pas étonnant il fallait dire, ce type sentait le Lupin à 15km à la ronde, je l’aurai certainement repéré plus tôt si c’est petits con était pas venue me faire chier. En tout cas il était clair, net et précis il voulait que l’on ce calme, je leva doucement les bras, pas non plus hyper haut, mais juste assez pour que mes mains ne soit plus à porter de mon arme. D’ailleurs il eu beau me demander de jeté mon arme il le fit lui-même.

Tranquillement et de façon contrôlé je fit ce qu’il me demandait, allant vers mon véhicule je garda une main visible, alors que l’autre venait éteindre mon moteur, le monstre vombrisant ce tut instantanément, puis j’en retira la clé. Je recula de quelques pas et jeta les clés sur le bitume. De toute la manœuvre je fixais ce flic sans sourcillé. Il avait beau s’occuper des gosses, je sentait qu’il m’observait.

Dans ma tête le calcule ce fit très vite, vue l’épaisseur de porte de mon 4x4 je pouvais éviter un tir, choppé le Taurus Ranging Bull dans ma boite à gant. Problème ce type avait l’air d’être comme moi parfaitement barré. Comment je le savais ? Il venait de tirer sur les types sans remord, d’ailleurs cela aurait pu être le moment ou j’aurai pu agir, il m’avait offert une fenêtre.

Mais je laissais couler, même si je n’appréciais guère le faite que l’on tire sur des humains sans raison.
Il les enfermas dans leurs caisses, avant de ce ramener vers moi, pour me rendre mon flingue et m’avertir. Le ton ne me plaisait pas, le nom dont il m’affublait ne me plaisait pas. Mais putain ce type avec des couilles et cela me plaisait. Je lui fit un sourire immense digne d’un rictus, toute en planquant mon arme entre mon pantalon et mon marcel. Puis je lui répondit d’un calme olympien.

« Primo le Yorkshire tu m’aurait embarqué on m’aurait relâcher de suite après, avec une amende voir une prime pour avoir aidé à arrêté les merdeux. Secondo tu ma offert une fenêtre assez longue pour que je puise te collé un balle en argent dans le cul ce qui est je trouve de la folie pur, je suis pas une tantouze on me tourne pas le dos… même si je sais que tu me regardai…Et pour finir je sais me faire discret et si ont ce revoient cela risque juste d’être intéressent… »

Comment cela j’étais un fou furieux ? MAIS OUI, ce type me donnait juste envie de lui montrer jusqu’à quel point je pouvais être bon dans ce que je faisais et c’était bien la première putain de fois que quelqu’un m’intéressait… enfin entendez par la que je voulais bien lui mettre une balle, mais pas par haine, bien parce que cela m’exciterait au plus au point.
Carl Francis
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyLun 18 Juil - 10:49

Il me faisait marrer ce con. Il avait une sacré pair de couille. Et, il avait du répondant. Moi, ça me plaisait. J’avais un bon à priori sur ce clébard. J’allais lui répondre en bonne et due forme quand, soudain, le téléphone, que j’avais emprunté, se mit à sonner. Je soupirais et me dirigeais vers son propriétaire. Un simple «  merci » et je le lui rendis. J’avais entrepris d’effacer les photos où on me voyait puis je me mis à disperser le monde. Du genre «  Circulez, y a plus rien à voir ! » J’attendais les renforts pour coffrer ces deux petits cons. Par la suite, je m’occuperais personnellement du lupin à ma façon… Mais, pour l’heure, il fallait que je lui réponde… Je me dirigeais vers le Garou en sifflotant, les cartouches de clope toujours coincé dans mon futal. Ça, j’avais pas envie que les flics me le choppent. Par contre, la came, ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient.


«  Primo, la loi c’est moi ! Ici, tu sors de prison que si je le veux. Tâche de jamais l’oublier mon pote ! Deuzio, le Chihuahua, tu tirais, j’explosais ta voiture et toi avec. Tout chien que t’es, tu aurais eu sacrément mal. J’aurais même pas hésité à faire boum en pleine ville ! J’en ai rien à foutre ! En plus, tu possèdes des armes illégales sur ce sol. Bref, je peux trouver n’importe quoi pour te mener la vie dure ! » Déclarais-je alors que j’entendis des sirènes. La cavalerie se ramenait.


«  Je vais protéger ton cul parce que tu me plais bien… » Poursuivis-je en jetant ma cartouche de clope sur le siège passager. « Tu dis rien, tu fais rien, tu bouges pas et tu me laisses faire. Je coffre ces petits enculés et tu vas me suivre juste après… » Ordonnais-je alors que je m’allumais une clope et que je me dirigeais vers la voiture de police.


La foule était dispersé, les quidams reprenaient leurs chemins. Quant à moi, j’expliquais la situation à mes collègues. D’une simple engueulade, on avait choppé deux dealers. Pourquoi je les avais flingué ? Pour pas qu’il bouge tout simplement… J’avais pas le droit de le faire ? Je m’en foutais comme de ma dernière chaussette… Ils voulaient en parler au Chef ? Je rigolais en me fichant de leur gueule ouvertement. Par contre, je leur fis bien comprendre que s’ils caftaient, ils me le paieraient cher. Moi ? Faire du chantage ? Ouais ! J’assume… faut pas me faire chier, c’est tout ! Finalement, la situation se décante: les jeunes dealers sont embarqués à l’hôpital puis ils iront en taule. Je pourrais conclure cette faire personnellement.


Pour l’heure, je me redirigeais vers le Clébard. Je voulais des informations sur lui.


«  Ton nom ? Ton prénom ? Ton âge ? Ce que tu fais dans la vie actuellement. Ce que tu faisais avant. Pourquoi tu as des armes aussi balèzes que ça… Bref, je veux tout savoir sur toi… Accouches ! Vite ! » Ordonnais-je d’un ton rapide.


Certainement que ce mec pourrait faire l’affaire pour ma petite entreprise…
William J Lancaster
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyMar 26 Juil - 19:55

C’était vraiment une conversation pas banal, mais ce type me plaisait, il avait un truc.
Le genre de truc qui te dit que ce type n’a pas que de la gueule il a aussi du flingue et pas que. C’était le genre de type avec qui j’adorerai me foutre sur la gueule, pour 30 secondes plus tard descendre une bière avec. En tout cas l’échange verbale était des plus beaux et dieu que cela était cool.

Je ne répliqua pas, les sirènes de la cavalerie arrivant, enfin la cavalerie vite dit, ni lui ni moi n’avions besoin d’eux. Après tout la situation était sous contrôle et nous avions une discussion cordiale rien de plus. Puis il précisa qu’il allait protéger mon cul, attend un peu de quoi ? Un flic, Lycan, voulait protéger ce qui logiquement chassais ses fesses ? Soit ce type avait un problème soit… je lui plaisais réellement et pas de façon sexuel.

Pour le coup je ferma ma gueule et laissa faire, après tout pourquoi me casser le cul à sortir les permis des armes et autre alors que ce flic était en train de régler le problème pour moi ?
Apparament il n’était pas aimé de ses collègues. Je me demande bien pourquoi tien ? Cela venait peut être de son sens inné de l’humour…

Puis il revenue vers moi, me balançant ses questions, j’eu un sourire carnassier en coin de lèvres limites cela me faisait marrer de lui répondre. Mais je ne me laissa pas aller à la franche rigolade il avait toujours son fucking 375 Python et je n’avais que du 9mm. Je décidais donc de lui répondre comme un militaire répondait à un officier.

« 2nd Class Lieutenant (Sous Lieutenant) William Lancaster, Matricule: WL092348, 38 ans, Ex US Marine Seal, actuellement disons chasseur de prime… Pour ce qui est des armes je m’en sers pour chasser les ordures qui viendrais à vouloir jouer de leurs griffes et leurs crocs sur des types qui ne peuvent pas ce protéger. Femme décédé, Fille décédé, Pas de famille proche connu. Cela répond au question ? Ou il vous faut la taille de mon sexe ? »

Dite moi qu’il voulait pas la taille de mon sexe… parce que sinon j’allais vraiment me poser des Putain de question…
Carl Francis
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyMer 27 Juil - 19:02

Ça y est ! Je tenais ma première recrue et, pour sûr, que j’allais pas le laisser au main d’une autre confrérie. Lui, il était à moi. Il correspondait au profil que je recherchais: un barré dans sa tête, un parfait soldat ! Un mec comme moi, en un peut être moins fou. Quoique… Dans tous les cas, maintenant que la situation était décantée et que les rues de Fork reprenaient leurs petites habitudes, je décidais d’y aller franco avec ce type. Je fais un mauvais recruteur mais quand je veux quelque chose, je l’ai.


J’étais en face de lui et je jetais ma clope par terre. Je reprenais ma cartouche de clope et je la fourrais dans mon pantalon. Imaginez un flic avec une cartouche de clope dans son futale, encadré par un holster où se trouvait un Python 357 Magnum. Je faisais peut être tâche mais j’en avais strictement rien à foutre. Lorsque je lui avais demandé de décliner son identité, il me fit bien plaisir. Présentation rapide, ancien de l’armée, bonne motivation… Il est définitivement reçu. Ma patrouille se terminait dans trois heures: je pouvais pas laisser tomber mon boulot à Fork. Je soupirai…


« Retrouves moi à l’extérieur de la ville dans quatre heures… J’ai pas terminé mon boulot. » Commençais-je en me sortant un nouveau paquet de clope de la cartouche.


«  Je te montrerais un truc. Je te veux, tu corresponds au profil que je cherches. Toi et moi, on va améliorer le quotidien de cette foutue bourgade de merde. Si tu veux en savoir plus, tu sais où je serais. En attendant, ta place est libre et je te souhaite une bonne journée ! » Saluais-je en retournant à ma patrouille. J’étais de meilleure humeur soudainement….
Kasey C. London
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyMar 16 Aoû - 19:01

Une journée de congé, ça ne fait de mal à personne. J’en avais bien besoin. Je n’étais pas du genre à rechigner au travail, et encore moins à tirer au flan, non. En fait, mon besoin de faire une pause n’avait rien à voir avec mon travail en lui-même, bien au contraire. Les livres, cela n’avait rien de très embêtant ni de très fatiguant, non. Cela avait seulement un rapport avec moi. Quand je travaillais, je mettais mes soucis de côté pour ne pas y penser. Il fallait que je me concentre sur ce que je faisais et voilà tout. Mais là il fallait que je fasse le point, que j’analyse ce qui m’était arrivé et que je réfléchisse à ce que j’allais faire, à ce que Morgan m’avait dit, et aux possibilités que j’avais. Mais ce n’était pas pour autant que j’allais rester enfermer à la maison. Ma mère me soulait déjà. Elle était toujours inquiète, voulait toujours savoir où j’allais, ce que je faisais, qui je voyais… Nous n’étions pas en période de pleine lune, et c’était la journée. Le pire était arrivé quand j’étais bébé, alors qu’elle me foute la paix une bonne fois pour toute. J’allais aller en ville, même s’il n’y avait pas beaucoup de possibilités de shopping, au moins, je ne resterai pas dans la maison qui, même si elle était de taille correcte, me paraissait horriblement petite dès que nous étions ensembles. Reste calme, Kasey, tout va bien se passer. C’est une journée comme les autres… Même les engueulades ça devenait quotidien.

J’aurais bien profité de ma grasse matinée, mais ce n’était pas possible vu qu’elle était entrée dans ma chambre tambours battants pour s’assurer que j’étais bien là. On ne sait jamais que je sois allée dévorer la moitié de Forks en une nuit… Une fois habillée, pour couper court à toute discussion un peu trop collante, j’avais pris mes clefs de voiture, mon sac, et j’avais filé. Mon cabriolet bleu m’attendait bien sagement, j’étais tranquille. J’étais habillée plutôt simplement, un jean slim, une tunique grise à manches trois quarts, avec écris en rouge « what the hell » dessus, et je ne pus m’empêcher de penser que c’était de circonstance, ainsi que des ballerines bleu marine. Qui aurait cru que j’étais un danger ambulant ? Je n’avais pas eus le temps de me lisser les cheveux par contre, merci maman. Un élastique les retenait en arrière. Ca attendrait jusqu’à ce qu’elle parte au travail, je pourrais rentrer tranquille. La journée était calme globalement. J’allais à droite à gauche, faisant deux ou trois courses, dont des vêtements de sports que je laissais dans un sac dans ma voiture, pour la prochaine pleine lune. Cette simple pensée me glaçait d’effroi. Je ne voulais pas me transformer encore et encore. Ca faisait mal, je ne me rappelais pas de ce qu’il se passait, et j’avais toujours peur de tomber sur des gens normaux. Ce que j’aurais voulu être, enfin de compte. Mais il ne fallait pas rêver.

La journée était plutôt agréable, et j’eus envie de me prendre un petit truc à manger. Je n’avais pas eus le temps de prendre un petit déjeuner avec mon geôlier… Il faudrait vraiment que je pense à déménager, sauf que je ne me voyais pas laisser ma mère seule. Pourquoi c’était toujours moi qui héritait des problèmes alors qu’Alexia elle, filait la belle vie ? C’est injuste. En général, quand je suis en colère, je vais me défouler en dansant. Sauf que je n’ai pas été réservé le studio de la ville, c’est donc mort. Pourtant, j’aurais bien testé la dernier chorégraphie des Black Eyed Peas… elle n’était pas très compliqué. Surtout quand on a un passé de danseuses et de cheerleader qui vous aurait donné une bourse pour les meilleures universités des Etats Unis… Enfin bref. J’entrais dans le café, regardant dans la vitrine toutes les pâtisseries proposées. Ma ligne en prendrait surement un coup, mais je n’avais pas assez le moral pour y prêter attention. Je commandais un latte machiato caramel, et un muffin tout chocolat. 3000 calories pour Kasey, youpi. Je réglais en caisse, et ressortis du café, ma tasse en carton avec le capuchon en plastique dans une main, le sachet en papier avec mon muffin dans l’autre. J’approchais de ma voiture, sortant mes clefs pour y entrer, quand un grand mec très baraqué, et bien plus vieux que moi, chauve de surcroit, me bouscula, me faisant lâcher ma tasse qui alla s’écraser par terre, heureusement sans dommage pour mes affaires. Hors de moi, je me retournais vers l’importun, le saisissant par le bras pour le forcer à se retourner – vu la différence de carrure, ce n’était peut être pas l’idée du siècle, mais je ne doutais pas d’être plus rapide que lui, que je sois un lycan ou pas.

-Vous ne pourriez pas faire attention ? m’exclamai-je. On ne vous a même pas appris à vous excuser ?

Ah les hommes !
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Carl Francis
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyJeu 18 Aoû - 10:08

Je ma baladais toujours tranquillement dans le coin en attendant d’en avoir fini avec le boulot. Je comptais même plus les heures, ça me prenait la tête. En plus, mon paquet de clope fondait comme une banquise au soleil d’été. Et j’avais pas de fric sur moi. Autant dire que j’avais qu’une envie: c’était de finir ma journée de boulot le plus vite possible. Je me rendis dans un bar tabac pour me prendre un paquet de cigarette.


- Bonjour ! Un Stew s’il vous plaît ?


- 2$ Monsieur.

J’avais même pas deux foutus dollars sur moi. Ça me foutait les boules. La prochaine fois, je viendrais avec un petit peu de pognon sur moi ou bien une cartouche complète… J’espérais que la vieille bique soit assez sympa pour me faire crédit.

- J’ai rien sur moi mais je suis flic ici. Je vous donnerais l’argent demain au plus tard.

- Ah ? Ce n’est pas bien grave… prenez ce paquet, je vous l’offre et merci de protéger notre jolie ville des malfrats qui ne cessent de nous ennuyer.


Je pris le paquet de clope et je souris. Ah ! Une petite vieille aussi sympa que ça, ça me rend bien heureux. Pour une fois, on voit à quoi notre boulot sert. Je décidais que ce bar tabac serait mon lieu préféré.


- Merci Madame ! Je crois que je viendrais bien souvent chez vous. Au plaisir madame !


Il n’y a point de bonne compagnie qui ne se quitte. Après une petite agitation des mains silencieuse, je reprenais ma petite course en sifflotant lorsque, involontairement, je bousculais une jeune demoiselle. Elle m’attrapa par le bras été me retourna. J’aurais pu lui envoyer une baffe dans la gueule mais ce ne fut pas le cas. D’une part, j’étais en tort donc je devais m’excuser. D’autre part, le comportement de la petite mamie m’avait fait drôlement plaisir. En plus, je lui avais renversé son café. Ah non ! Carl Francis, tu n’assures pas un pet ! Je dégageais mon bras vigoureusement manquant de faire tomber la gonzesse par terre. Malgré toutes les bonnes choses, fallait pas me chercher des noises.


«  Excusez moi Mademoiselle ! Pour la peine, je vous invite à boire un café pour me faire pardonner. » Déclarais-je. Pas avec le sourire et sans aucune voix chaleureuse.


Je l’emmenais vers le bar tabac où je m’étais rendu tout à l’heure. La Vieille femme me reconnut. On alla s’installer sur une des tables disponibles. Je déposais mon badge de flic de Fork sur la table et soupirais. Ouais ! Ça fait du bien de s’asseoir un peu. C’est alors que la Vieille se ramena.


«  Pour moi, ça sera un scotch whisky pur s’il vous plaît. Et pour la demoiselle, un café. »
Commandais-je en m’allumant une cigarette alors que la proprio du bar ramena un cendar.


«  Bon… Qu’est-ce que vous faites à Fork Mademoiselle ? » Demandais-je à la gonzesse pour faire la conversation.


Ouais ! Ca me prenait la tête de causer avec une nana mais vu que j’étais en tort, je devais quand même être un minimum poli. Et, puis comme c’était une Clébarde, peut être qu’elle me servirait à quelque chose plus tard… J’en sais rien… J’ai rencontré qu’un seul mec aujourd’hui et le reste, c ’était des femmes. Est-ce que Fork est envahi uniquement de meufs ? Si tel est le cas, je suis grave dans la merde ! Je vais devenir Ermite à tous les coups.


«  Carl Francis. Je suis flic ici. Et vous ? »
L’interrogeais-je par mure courtoisie. Ça me ressemble pas ça…
Kasey C. London
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyJeu 18 Aoû - 17:18

Les hommes sont tous des bébés. Maladroits, gamins immatures, derrière qui il faut toujours repasser quoi qu’il advienne. Ils sont incapable de faire quelque chose correctement, c’est toujours la même chose. A la maison, avec trois filles, mon père avait intérêt à se tenir à carreau… Enfin, avant. Il y a un an, à Philadelphie. La vie entre cette grande ville pleine de vie, quelle que soit l’heure du jour et de la nuit. Il n’y avait jamais de véritable silence là-bas. La ville bruisse toujours de mille et un bruits. Ici par contre, une fois le soleil couché, et surtout dans le quartier où ma mère avait choisit sa maison, c’était le silence. Un silence total. C’était limite perturbant, et étouffant les premiers temps. Oui, c’était vraiment ça que je ressentais. Un silence oppressant qui me donnait l’impression de manquer d’air. J’avais besoin que ça bouge. De vie, de mouvement… Rien que pour ça, il fallait que j’appelle le studio de danse pour le louer, passer deux ou trois heures devant le miroir à bouger me fera le plus grand bien. Ca me videra la tête. La danse m’avait toujours aidée à y voir clair, après une bonne nuit de sommeil. Enfin pour aujourd’hui c’était mort. J’avais complètement oublié, n’ayant pas vraiment la tête à ça ces derniers temps. Mais si je commençais à penser à nouveau à m’amuser, même si ce n’était pas encore sortir en soirée ou quoi que ce soit du genre, c’était déjà que je reprenais pied.

Et puis ce moment de shopping forcé, même seule, me faisait aussi le plus grand bien. Un peu de calme, et je me retrouvais moi-même sans personne pour me dire quoi faire ni me fliquer. Le nombre d’appelles en absence et de textos envoyés par ma mère à la dernière pleine lune m’avait vaccinée. Mon portable était désormais en silencieux H24, sauf quand j’attendais un appel ou un message important. Ce qui n’était pas très courant en soit. Je pensais déjà à rentrer chez moi, pour me poser tranquillement sur le canapé, avec la chaine des clips – MTV… Trace… ? a voir – à fond, et un bon livre. Parmi la dernière sélection des éditeurs qui nous étaient arrivés à la librairie, un ou deux m’avaient tapé dans l’œil et je me les étais mis de côté. Bon d’accord, ce n’était pas très chouette pour les clients, mais pourquoi se priver d’avoir moins cinquante pour cent sur toute la boutique quand on y travaille ? Mauvaise excuse, Kasey, très mauvaise… Mais tant pis, au moins je passerai une bonne après-midi, avant que ma mère ne revienne. Il faudrait que je trouve un moyen pour me défiler. J’avais beau essayer de lui expliquer, elle ne comprenait rien. Tant qu’elle avait décidé de voir les choses d’une certaine manière, c’était impossible de la faire changer d’avis… Les disputes incessantes commençaient vraiment à me rendre dingue. J’allais vraiment finir par l’abandonner ! Même si j’aurais droit à une complainte pas possible, et Alexia qui m’appellerait pour me dire de retourner avec maman parce qu’elle commençait à la harceler… Au secours…

Pour le moment, tout allait bien. Mon café dans une main, mon muffin dans l’autre, je retournais à la voiture, quand un imbécile me bouscula, me faisant tomber ma tasse. Il avait beau être bien plus grand que moi, avec une mine patibulaire du genre qui ne donne pas envie de s’y frotter, je n’avais pas froid aux yeux. Peut être le contre coup de me savoir lycan ? Pas sur…

-Excusez moi Mademoiselle ! Pour la peine, je vous invite à boire un café pour me faire pardonner.

Pourquoi est ce que j’avais l’impression qu’il n’avait pas la moindre envie de se faire pardonner ? Son ton peut être. Enfin je n’avais pas vraiment le choix… Je le suivis dans le petit bar tabac faisant face au coffee shop où j’avais acheté le mien quelques instants auparavant. La propriétaire, une femme d’un certain âge, se précipita vers nous pour prendre la commande :

-Pour moi, ça sera un scotch whisky pur s’il vous plaît. Et pour la demoiselle, un café.

Il avait posé sa plaque devant moi. Un flic, et il buvait en service ? Bah bravo… S’il pensait m’impressionner avec sa plaque, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je ne fis aucun commentaire, attendant mon café simplement.

-Bon… Qu’est-ce que vous faites à Fork Mademoiselle ?

Je le toisais, méfiante. Ok, il était en tort, mais de là à m’inviter comme ça dans un café…

-C’est un interrogatoire ? demandai-je, circonspecte, en désignant sa plaque. Je ne me rappelle pas qu’on m’ait lu mes droits…

Ok c’était peut être un peu méchant, mais quand même. La façon dont il avait posé la question…

-J’étais entrain de m’acheter un café avant de rentrer chez moi, avant qu’un mec ne me bouscule, et je me suis retrouvée là, dis-je avec un sourire moqueur.

-Carl Francis. Je suis flic ici. Et vous ?

-… Kasey London… Je travaille à la librairie de Port Angeles, mais aujourd’hui, c’est congé.

La vieille dame revint avec les commandes, et nous laissa là. J’eus une grimace en voyant son verre, portais rapidement ma tasse à mes lèvres pour souffler dessus, avant de la reposer, sans boire encore. Réflexe humain…

-Vous n’êtes pas sensé ne pas boire en service… ? hasardai-je.
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyDim 21 Aoû - 18:45

C’est un principe de vie: quand je fais une bourde et que je suis en tort, je répare. Certaines mauvaises langues diront que j’en fais toujours et je les emmerde ! La donne était simple: j’ai bousculé une demoiselle, je lui ai renversé son café, je l’invite à boire un café dans un café. On oublie la redondance s’il vous plaît ! Pour l’heure, j’étais dans le café tabac avec celle qui se prénommait Kasey London. J’oublierais peut être son prénom une heure plus tard. Vous savez: les filles et moi, ça fait deux ! Elle travaillait pour la librairie de Port Angeles. Tant mieux pour elle.


Depuis quelques heures, je suis abonné au recrutement pour Dankirk et ça me fait drôlement chier ! J’étais pas fait ça. J’étais pas fait pour tailler la bavette avec une alouette. Ma conception de la vie de flic était des plus simples: je choppe et je coffre. Chemin faisant, je flingue si l’envie m’en prend et si je juge que c’est nécessaire. Et là, qu’est-ce que je faisais ? Je conversais avec une fille que je ne connaissais pas et dont je m’en foutais royalement. Le seul intérêt était qu’elle était un caniche.


«  Bah ouais ! Je t’ai bousculé, ton café est tombé donc je t’en repaye un autre et c’est normal » Déclarais-je d’une voix neutre alors qu’elle me demandait si j’avais le droit de boire en service.


«  Je m’en fous complètement. J’ai une très bonne descente. Et puis, la loi c’est moi. Je fais ce que je veux, quand je le veux et où je le veux. Si tu veux te prendre un autre café ou quoi que ce soit d’autre, tu hésites pas. » Invitais-je en cachant mon intérêt pour elle.


Tant qu’à mettre les pieds dans le plat, je décidais de lui faire un véritable interrogatoire. Je voulais savoir ce qu’elle avait dans les couilles… Si tant est qu’elle en avait une pair. Tant que je n’aurais pas choppé de recruteur, je l’avais dans le dada…


«  Ça fait longtemps que tu es devenue un caniche ? J’espère que tu bouffes pas des humains ? » Demandais-je en écrasant ma clope d’une voix légèrement moqueuse, histoire de cacher ma véritable intention.


«  Vu ton boulot, tu dois t’ennuyer non ? Tu aimes quand ça bouge ? Tu aimes te rendre utile pour les autres ou tu en as rien à faire? » L’interrogeais-je encore une fois en la regardant dans les yeux.


«  Pas que ça m’intéresse mais c’est pour faire la conversation… » Fis je remarquer d’un ton anodin alors que je continuais de siroter mon verre de whisky. Décidément, le recrutement c’est pas pour moi…
Kasey C. London
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyMar 23 Aoû - 23:20

Je ne suis pas sure d’apprécier le mec qui est en face de moi, flic ou pas d’ailleurs. Il est un peu bizarre, pose des questions trop perso… Déformation professionnelle me direz-vous. Certes… Mais même, à ce point, ça devient un peu gênant. Et puis je n’ai pas trop envie de lui parler de ma vie, ça ne le regarde pas. Je n’ai pas encore été arrêtée que je sache, mon casier est vierge, et je ne suis pas une indic. Alors c’est quoi son problème ? Ok, il m’a renversé mon café, mais je ne demandais pas non plus à ce qu’il se la joue mon pote. M’acheter une autre tasse à emportée m’aurait largement suffit. Enfin… Pour une fois que quelqu’un m’offre quelque chose… Profite un peu Kasey, même si la situation est bizarre… Après mure réflexion, je peux dire que toutes les situations que je vie sont plus ou moins bizarres ces derniers temps… Il faut que j’apprenne à me préparer à toutes les éventualités, tout le temps. Je vais virer parano, ça c’est clair, mais tant qu’à faire, autant faire comme si ce n’était pas un problème. Dans ma situation, il y a de quoi virer parano, et je défis quiconque d’oser me dire le contraire. J’ai le droit à ma petite vie normale, autant que faire se peut. Sauf que là ça n’a pas l’air d’être au programme avant que je me sois plus ou moins habituée à ces pouvoirs que j’expérimente tous les jours.

En attendant mon café, je ne peux pas m’empêcher de détailler ce mec. Il est bizarre. Un peu trop attentionné et en même temps avec cet air de je-m’en-foutiste de première. En plus sa manière de me mettre son badge sous le nez ne me plait pas du tout. J’ai horreur de ça. Je n’ai rien fais de mal, alors badge ou pas, s’il croit m’impressionner, il se trompe. Je pense que les flics de Philadelphie sont un peu plus coriace que ceux de Forks, et sans être une délinquante de première, dans le cadre de petits soucis au lycée ou autres, j’ai déjà eus l’occasion de les croiser d’un peu trop prêt. Donc il n’a, je crois, rien à m’apprendre. Par contre sa manière de boire en service, au contraire, a tendance à le faire baisser dans mon estime – ou il n’est pas franchement haut pour le moment. En même temps, vu que je ne le connais pas, il n’a pas de raisons d’être plus ou moins haut. Et à cet instant précis, je n’ai pas non plus l’intention de le revoir. A quoi bon ? Ca ne sert pas à grand-chose. Ok, connaitre un flic ça peut toujours être utile. Je note mentalement son nom dans un coin de ma tête : « Carl Francis »… ça me servira peut être, à moi ou à quelqu’un que je connais. Le café est bien tenu, mais un peu vieillot tout de même. Ca change de certains bars de la ville où j’ai passé la plus grande partie de ma vie. Il faut dire que je n’ai pas toujours été dans des endroits supers. En fait, dans le fond, l’endroit est à l’image de sa propriétaire.

Je le regarde allumer sa clope et prendre sa bière en haussant les épaules. Il se la joue, un peu trop. Beaucoup trop à mon gout. Le côté gros balourd qui connait tout de la vie m’agace toujours. C’est exactement ce genre de mec qui, en général, se double d’un macho insupportable.

-Bah ouais ! Je t’ai bousculé, ton café est tombé donc je t’en repaye un autre et c’est normal, me répondit-il quand je lui expliquais ce que je faisais en ville, et il ajouta, un peu sec, quand je parlais de sa boisson : Je m’en fous complètement. J’ai une très bonne descente. Et puis, la loi c’est moi. Je fais ce que je veux, quand je le veux et où je le veux. Si tu veux te prendre un autre café ou quoi que ce soit d’autre, tu hésites pas.

Je haussais les épaules à sa proposition d’une autre boisson, prenant ma tasse à deux mains, pour m’imprégner de la chaleur. Je n’avais pas spécialement froid, c’était juste une petite manie. Dans la cuisine à Philadelphie, je faisais ça, assise au bar, pendant que mon père cuisinait. Et puis finalement, le regard noyée dans le liquide noir qui tournoyait doucement, je citais de tête, avec un rictus un peu moqueur :

-« Homme de loi ; personne habile dans le détournement de la loi. »

Je pris une gorgée de café, avant d’ajouter :

-C’est de Bierce.

Je doutais qu’il connaisse, mais les réminiscences de mes cours de littératures, une de mes matières préférées au lycée, étaient tenaces. La fac inaccessible, un des grands regrets de ma vie.

-Ça fait longtemps que tu es devenue un caniche ? J’espère que tu bouffes pas des humains ?

Mes mains se crispèrent autour de ma tasse alors que je lui jetais un regard surprit.

-Je vous demande pardon ?

Mais loin de répondre, il embraya avec d’autres questions :

-Vu ton boulot, tu dois t’ennuyer non ? Tu aimes quand ça bouge ? Tu aimes te rendre utile pour les autres ou tu en as rien à faire?

-J’adore mon travail, répondis-je du tac au tac, sur la défensive. Je ne sais pas ce que vous voulez entendre par « quand ça bouge » et quand à me rendre utile, ça, ça ne vous regarde pas.

Autant dire que c’était un « oui » clairement assumé. Bravo Kasey. Il reprit son verre avant d’ajouter :

-Pas que ça m’intéresse mais c’est pour faire la conversation…

Me disant qu’il ne servait à rien de trainer encore par ici, je finis mon café d’une traite, non sans penser que quelqu’un de normal se serait surement brulé l’œsophage et la bouche avec ça, et saisit mon sac.

-Eh bien si c’est « juste pour faire la conversation » autant qu’elle s’arrête là, merci pour le café.

Et je pris la direction de la sortie du café…
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptySam 27 Aoû - 11:13

Putain ! J’y crois pas !! C’était bien la première fois de la journée que j’étais sympa et cette pétasse venait de me rembarrer la gueule comme une vieille pair de chaussette. Là, pour le coup, j’avais bien envie de la flinguer ou de lui arracher les boyaux, c’est selon. J’étais assis à la regarder s’en aller. Je vidais mon verre d’une seule traite en regardant la mémé. Elle me sourit et je haussais les épaules. Ma cervelle tournait à vive allure. Elle avait un sacré caractère et j’aimais ça. Elle m’avait tenu la dragée haute. Par contre, ce que j’avais pas aimé, c’est qu’elle se soit foutu de ma gueule avec sa citation à la con. Elle avait pas beaucoup de conversation, d’un autre côté, et ça je pouvais pas lui en vouloir. C’était peut être son caractère. Je m’en fichais…


Je haussais les sourcils et décidais que j’avais fait la part de mon boulot. Elle pouvait se débrouiller, j’en avais plus rien à foutre. Nous étions tous les deux à l’extérieur du bar tabac.


«  Et bien… Bonne journée ! » La saluais-je en reprenant mon chemin.


J’allais me casser lorsqu’une bande de loubards se mit en quête d’attaquer la jeune femme que je venais tout juste de quitter. Ils étaient six dont trois en scooters. Il portaient des canifs et l’un d’eux s’approchaient dangereusement de la gonzesse. Au bout du compte, je m’en fichais un peu, elle était une caniche, elle pouvait se débrouiller tout seul. Sauf qu’elle semblait ne rien faire, pour une raison que j’ignorais complètement. Sauf que, dans l’histoire, j’étais censé être le représentant de la loi. Je devais aider mon prochain même si ça me faisait royalement chier ! Je soupirais et me retournais, sortant mon flingue et l’armant. J’avais pas envie de tirer mais j’hésiterais pas à le faire si l’occasion se le présentait. Je m’avançais vers les jeunes et tirais un coup en l’air. Ils se retournèrent et se mirent à devenir pâle.


«  Et merde ! C’est lui ! Barrons nous ! » Que disait un des jeunes cons.


«  C’est ça barrez vous , bande de racailles de mes deux ! Et si je vous reprends à faire chier une personne, je vous flinguerais sans hésitation ! »
Avertis-je avec mon regard mauvais tout en les ciblant.


«  Eh ! Tu peux m’expliquer pourquoi tu n’as pas remis en place cette bande de mauviettes ? ,T’es un caniche après tout ! Eux, c’est du menu fretin ! Tu pouvais les exploser, moi je t’aurais couvert ! Tu as du mal à accepter ce que tu es ou quoi ? » Me lamentais-je en m’allumant une clope tout en la regardant, rangeant mon flingue et observant du coin d e l’œil la bande de jeunes blancs-becs se disperser au quatre coins de Fork.



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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyMer 31 Aoû - 17:23

Je commence sérieusement a en avoir raz le bol des idiots, des lourdauds, des baroudeurs et autres mecs du genre. A commencé par ce fameux policier, Francis. Au secours quoi. Niveau tact, il faudrait tout leur rapprendre. Et je n’ai pas le temps de le faire. La façon dont il m’a bousculée, et puis ses affirmations dans le café… j’ai pas besoin qu’on me dise ce que j’ai à faire avec mes pouvoirs. Et encore moins qu’on veille me poser des questions. Je n’aime pas ce que je suis, c’est un droit. Et je n’aime donc pas en parler, par conséquent. C’est aussi mon droit. Je suis assez intelligente pour savoir ce que je dois faire et quand je dois le faire. Et dans le cas présent, je vais quitter ce mec qui se pense au dessus de tout avec sa plaque. D’ailleurs, s’il m’a posé la question, enfin si on peut appeler ça une question, c’est que lui aussi s’en est un, non ? Comme Morgan me l’avait dit, ils sont beaucoup dans le coin. Alors je ne vois pas pourquoi le fait qu’un policier soit un loup garou devrait me surprendre. M’inquiéter par contre… Parce que si les lycans sont partout, il faut bien se rendre à l’évidence, il va falloir dégager et vite. Je ne peux vraiment faire confiance à personne.

Dans la rue, je marchais vite, pour retourner à ma voiture, après avoir à peine entendu les salutations de l’autre macho :

-Et bien… Bonne journée !

Bonne journée, tu parles, on fait difficilement pire. Bon d’accord, j’avais déjà vécu pire. Au moment où je cherchais mes clefs de voiture, un mec arriva à mon niveau, commençant à me parler, comme si de rien n’était et que je le connaissais :

-Eh ma belle, t’as pas une clope ?

Je relevais les yeux vers lui, méprisante au possible, m’apprêtant à lui répondre quelque chose de pas très sympa, quand son pote arriva de l’autre côté :

-T’es mignonne tu sais ? T’as besoin qu’on t’accompagne quelque part ?

Et il glissa son bras autour du mien, voulant m’attirer dans ses bras. Je me débattis, échappant à sa prise :

-Foutez moi la paix !

Mais dans mon mouvement de recule, j’arrivais droit dans les bras de son pote, derrière moi. Il en profita pour me ceinturer fermement.

-Lâche moi, tout de suite ! m’écriai-je.

Ils rigolaient, la bande d’idiots. J’aurais pu les tuer d’un coup de griffe, si on avait été un soir de pleine lune. Si j’avais été plus réactive avant, j’aurais pu tout aussi bien leur échapper, mais là, ce n’était même plus envisageable. Je me débattis tant bien que mal, mais rien à faire. Celui qui me tenait commençais à vouloir passer sa main dans les poches de mon jean pour voir si je n’avais rien d’intéressant dans les poches, quand un coup de feu se fit entendre, profitant de la surprise, je réussi à me dégager, et vis que c’était Carl Francis qui venait de tirer.

-Et merde ! C’est lui ! Barrons nous ! cria celui qui ne me tenait pas.

Et sans attendre, ils détalèrent, alors que je me massais le bras, tout en ramassant mon sac par terre.

-Eh ! Tu peux m’expliquer pourquoi tu n’as pas remis en place cette bande de mauviettes ? T’es un caniche après tout ! Eux, c’est du menu fretin ! Tu pouvais les exploser, moi je t’aurais couvert ! Tu as du mal à accepter ce que tu es ou quoi ?

-Qu’est ce que ça peut faire ? demandai-je simplement, encore un peu sous le choc, en ramassant mon iPod.

Je sentais les larmes me monter aux yeux. Là c’était un sacré truc qui venait de m’arriver. J’avais l’impression que la spirale qui me menait droit en enfer était loin d’être finie.

-… Non, je n’accepte pas… commençai-je, la voix étranglée. Je veux pas être CA !

Kasey c’est pas le moment de craquer…

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Carl Francis
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptySam 3 Sep - 13:04




Les bras m’en tombent ! Fallait que je tombe sur une pleurnicharde qui refuse d’être ce qu’elle est ! Comme si on avait le choix dans la vie ! Comme si se mordre était une malédiction ! Je pouvais la comprendre car, moi aussi, à un moment de ma vie, je tirais la gueule en pensant à ce que tout ça impliquait puis…


«  Je te comprends. T’as jamais voulu être ce que tu es mais maintenant, c’est trop tard ! Tu l’es et tu ne pourras plus rien changer à ça ! Maintenant, tu acceptes de vivre avec ça ou tu te suicides et tu fous en l’air le potentiel que tu as… » Commençais-je en m’allumant une clope en la regardant du coin de l’œil.


«  Ouais ma vieille ! Chiales autant que tu veux ! Maudis ton destin autant de fois que ça te chante ! Mais, pour moi, tu as la chance de protéger ceux et celles que tu aimes. C’est une malédiction si tu acceptes pas ta nouvelle condition. Mais, ça peut être une bénédiction pour toi si tu te fixes le but de protéger tes amis et tes idéaux ! » Poursuivis-je en exhalant la fumée par la bouche en regardant le ciel. Il était si beau: les nuages étaient blancs et le soleil inondait mon visage.


« Je peux t’aider à t’accepter comme tu es, je peux faire en sorte que tes pouvoirs et que ta force deviennent un avantage pour toi et les autres. La balle est dans ton camp la Mioche: chiales comme une gamine en maudissant ton destin ou bien rejoins moi et construis toi un véritable but: à savoir protéger les autres par exemple… » Annonçais-je en me retournant, un peu mal à l’aise. Ce genre de connerie, c’était vraiment pas pour moi.


«  Et si t’as besoin de chialer pour te sentir mieux, te gènes pas ! Je suis pas une épaule généreuse mais je peux comprendre que t’es envie de tout déverser tranquillement… Dans ton coin… » Déclarais-je en m’avançant vers un arbre et en m’y adossant.


Elle était derrière moi, elle pouvait se barrer et rester dans son spleen. Je lui avais offert une chance d’apprivoiser son pouvoir et d’en faire quelque chose de bien. Elle faisait ce qu’elle voulait: elle pouvait m’envoyer bouler, ce serait ma seule et unique proposition. J’ai pas l’habitude de prier pour que quelque un vienne. Tu rejoins mon clan si tu en as vraiment envie et si tu veux vraiment aider ton prochain. Si tu en as pas envie, tu te casses de mon chemin et tu pries pour ne pas mal tourner sinon, tu me trouveras sur ton chemin et je n’aurais aucune pitié pour toi. C’est comme ça que je voyais les choses…
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Boulot de merde ! Ville de Merde ! Patrouille de Merde ! (RP Libre) EmptyLun 5 Sep - 10:37

Avoir peur c’est humain. Hélas je en suis plus humaine, mais j’aurais voulu le rester, que ça plaise ou non à ceux que je croisais. Je voulais récupérer une vie normale, celle avant de savoir et avant de me transformer à la pleine lune. Ca fout la trouille, excusez moi. J’aurais largement préféré rester normale… Francis s’alluma une cigarette avant de commencer un petit plaidoyer :

- Je te comprends. T’as jamais voulu être ce que tu es mais maintenant, c’est trop tard ! Tu l’es et tu ne pourras plus rien changer à ça ! Maintenant, tu acceptes de vivre avec ça ou tu te suicides et tu fous en l’air le potentiel que tu as… Ouais ma vieille ! Chiales autant que tu veux ! Maudis ton destin autant de fois que ça te chante ! Mais, pour moi, tu as la chance de protéger ceux et celles que tu aimes. C’est une malédiction si tu acceptes pas ta nouvelle condition. Mais, ça peut être une bénédiction pour toi si tu te fixes le but de protéger tes amis et tes idéaux ! Je peux t’aider à t’accepter comme tu es, je peux faire en sorte que tes pouvoirs et que ta force deviennent un avantage pour toi et les autres. La balle est dans ton camp la Mioche: chiales comme une gamine en maudissant ton destin ou bien rejoins moi et construis toi un véritable but: à savoir protéger les autres par exemple… Et si t’as besoin de chialer pour te sentir mieux, te gènes pas ! Je suis pas une épaule généreuse mais je peux comprendre que t’es envie de tout déverser tranquillement… Dans ton coin…

J’étais passée par différents états en l’écoutant. D’abord la surprise, après l’incompréhension, la colère même, et l’espoir aussi, et maintenant, j’avais franchement envie de rire. Parce qu’aller pleurer sur l’épaule de ce flic que je connaissais à peine, voir même pas du tout, ce n’était pas vraiment mon genre. Par contre, ce qui m’intéressait, c’était de savoir si oui ou non, il pouvait vraiment m’aider à contrôler ça sans avoir peur de faire du mal aux autres. Parce que pour le moment, j’avais plus peur de leur faire du mal que de chance de les protéger s’il se passait quelque chose de grave. J’étais totalement incapable de me contrôler, et je ne savais même pas me transformer hors des périodes de pleine lune, alors bon… Mais l’accepter comme ça, d’un coup… Je n’avais en général aucun problème avec l’autorité, mais son comportement de macho m’agaçait déjà. Je le regardais, perplexe, alors qu’il me tournait le dos. Il fallait que je réfléchisse, que je pèse le pour et le contre. Je ne savais même pas s’il était possible de quitter une meute quand on ne voulait plus en faire partie, mais j’en doute. Ce n’était pas vraiment mon genre d’abandonner le navire, mais sait-on jamais… Je cherchais rapidement dans mon sac un petit carnet, dont j’arrachais une page, avant de noter rapidement mon numéro de téléphone et mon nom. M’approchant de lui, je tapotais sur son épaule, attendant qu’il se retourne avant de le lui tendre.

-Mon numéro de téléphone, dis-je simplement. Envoyez-moi un texto pour que j’ai le vôtre, je vais réfléchir à votre proposition.

Pourquoi pas, après tout ? Ca aurait été un bon pas dans la compréhension de ce que j’étais. Me contrôler était la chose la plus importante pour moi. Me contrôler pour ensuite refouler tout ça et oublier, sauf une fois par mois, et essayer d’avoir une vie à peu près normale.

-Je vous donnerai une réponse rapidement… Mais il faut quand même me laisser le temps d’y penser.

Après un dernier sourire, je fis demi tour, et repris le chemin de ma voiture. Avant de m’engouffrer dans l’habitacle, je lui lançais :

-Et merci, pour le café et pour les idiots.
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