Aujourd'hui comme depuis une semaine, mon réveil avait beau sonner, je ne sortais pas du lit. Laissant échapper un grognement, je basculais sur le côté et tatônnais pour arrêter cette sonnerie qui me donnait mal à la tête. Une fois fait, je rabattis la couette sur ma tête, avant de me rendormir profondément. Mais quelques minutes après, celle de mon portable retentit ... N'en pouvant plus, je finis pas céder et par sortir du lit.
Depuis quelques jours, voir plus, je me terrais ainsi. Je n'avais plus que mon boulot qui me prenait mes journées. La mort de Jude m'avait anéantie. Je ne sortais presque plus, je n'avais pas vu Paul, Morgan, Kasey, et bien d'autres depuis très longtemps. J'avais l'impression que tout le monde me tournait le dos, consciemment - comme Arthemis, qui lui semblait partit pour toujours -, ou pas. Je n'avais plus de famille. Et avant, c'était ce qui comptait le plus pour moi ... C'était toute ma vie. Désormais, je n'en avais plus.
Je m'assis sur le bord de mon lit, avant de pousser un énorme soupir. Je n'étais pas obligée d'aller bosser ce matin, mais je m'obligeai tout de même à sortir, pour ne pas rester enfermée toute la journée. Je pris une douche rapide et choisi des vêtements à la hâte - un jean, un pull noir et de simples ballerines - avant de sortir de mon appartement. Je marchai au hasard, plongée dans mes pensées, mais je me dirigeai vers la forêt. Après quelques minutes de marche entre les arbres, je m'arrêtai, la gorge nouée. Cela faisait une éternité que je n'étais pas venue ici, et ces odeurs boisées me rappelaient les Seigneurs, et me rappelaient aussi que je ne m'étais pas transformée depuis trop longtemps. Prise d'une envie de retrouver cette force lupine, mes sens développés et cette forme qui ne pourrait jamais remplacer la forme humaine, je vérifiai rapidement qu'il n'y avait personne aux alentours pour pouvoir me transformer en toute tranquilité. C'est alors que j'entendis un gémissement, non loin de là ...
Je m'approchai doucement, tous les sens en éveil. Je ne pensais pas que ce soit un vampire, mais cela pouvait être un loup dans l'intention d'en piéger, ou encore un lycan ... Mais ce que je découvris me surpris tout autant ... Un homme était couché dos à moi, nu, replié sur lui-même. Je m'approchai prudemment, toujours consciente que cela pouvait être une ruse. Mais plus je m'approchais, l'autre ne bougeait toujours pas, et je ne tardais pas à voir du sang s'échapper d'une des plaies qu'il avait à l'épaule. Oubliant toute précaution, je m'agenouillai près de lui, inquiète à la vue de la blessure et des autres griffures qu'il pouvait avoir.
• Ca va ? Tu vas bien ?
demandais-je d'une voix affolée. Pas de réaction, il avait les yeux clos, et semblait vraiment souffrir. Je le regardais avec une anxiété grandissante. Je n'allais tout de même pas le laisser là ...
Morgan Dlack
× Avertissements : 0/3 × Points RP : 6 × Niveau : 2 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23 a
Mer 12 Oct - 20:20
Le vent été doux ce soir. Il apportait de faible effluve de la ville de Forks, mais ses principales fragrances appartenait à la foret. De l'humide odeur de mousse à celle amère des feuilles morte, elle offrait au nez avertie un concert de saveur unique. Au dessus des feuillages brillait une lune pleine, au couleur cramoisi. Annonceuse de nuit agité...
Le sol aurait due être froid, glacial même... Mais ma chaire n'était plus capable de ressentir ses morsures... Elle bouillonnait à présent, nourrit par ce sang sauvage qui pulsait désormais en moi. C'était une sensation étrange, agréable et désagréable à la fois. Quoi de plus terrible et de mieux que de ce méconnaitre? Ce rendre conte que chaque particule de sa propre personne nous est inconnu... Un bien terrible avenir. Mais pourtant bien réelle.
Si je frissonnait à présent, ce n'était pas de cette brise froide qui caressait mon corps nue. Ce n'était pas non plus de chagrin. Mais de douleurs... Mes paupières close était fermée, crispée, sous mes sombre rêve. La fièvre avait fait perlé sur mon front une fine couche humide. Donnent à mon teins habituellement halé, une blafarde image.
Pourtant me direz vous, les modificateurs possèdent, normalement, une capacité de récupération hors norme... Oui certes. Mais quant votre corps lute contre hémorragie, fêlure et poison... Une ombre sombre passa dans le tumulte de mon esprit, je discerna sans mal cette animal noir au dent translucide. Il était dressé sur ses deux pattes arrière, tel un homme... Mais il était couvert d'une fourrure épaisse et possédait une sorte de tête de... loup. Il possédait également de somptueuse griffe et un comportement anormal. J'avais pourtant essayé de le calmer, de converser... savoir ce qu'il me voulait, à moi, qui n'avait jamais rien fait de bien grave. En voulait t'il seulement à ma nature ou bien c'était son essence même de tuer? J'avais du me défendre, mais que pouvait un simple loup devant cette rage à l'état brute. Cette sauvagerie me marquera à vie. Il y a en ce monde certain combat qui me dépasse. Et bien malgré moi j'en fait maintenant partie...
Je n'oublierait jamais cette être étrange, je ne songerais jamais plus être tranquille. Je serrai à présent constamment sur mes garde. Cette créature me servira de ligne rouge. La vie est trop fragile. Le venin qu'elle possédait, elle aussi, coulait à présent dans mes veines. Mon corps, incompatible à sa dispersion lutait frénétiquement à son extermination. Et heureusement pour moi qu'il ne m'était pas poison comme celui des sangsues. On pouvait éventuellement parler de chance... Si on oubliait mes cotes cassé, mon bras droit légèrement broyé par un furieux coup de croc et mes nombreuse hémorragie, autan externe qu'interne... Oui décidément, j'avais vraiment beaucoup de chance...
Mon corps tout entier semblait crouler sous la douleur, même à travers mon léger coma, j'en sentais toujours les morsures brulante. Quelque chose en moi m’empêchait de vraiment plongé dans le sommeil, comme un instinct de survie plus fort encore que la douleur. Me poussent inexorablement à la torture.
Puis tel l'aube qui ce lève enfin après une longue nuit, je senti sur ma peaux glisser une main d’on la douceur me surpris, allègent quelque instant la l'écorchure continuel de la douleur. Je n'était plus seul. Cette seule pensé me fis alors plongé. Je m’abandonna, certes bêtement, mais complétement à cette main d'on la douceur ne pouvait qu’être vrais. Rien ne peut être doux et mauvais...
Shea Keegan
× Avertissements : 0/3 × Points RP : 50 × Niveau : 3 × Atout : Défense × Âge du perso : 18
Toujours à terre, il ne bougeait pas. Pour avoir seulement une preuve qu'il était encore en vie, je posai ma main - qui tremblait légèrement - sur son cou pour prendre son pouls, et fut soulagée en en sentant un, régulier. Je trouvai par contre sa peau brûlante ... Il devait être fiévreux. Sa respiration était hachée, et au fur et à mesure que j'établissais le bilan de ses blessures, j'en trouvais de plus en plus. Bref, il était dans un sal état. Déterminée à ne pas le laisser là, je décidai de le ramener à mon appartement le plus vite possible, pour le soigner et le remettre sur pieds ... Je n'avais vraiment pas envie qu'il meure, en plus devant moi alors que j'aurais pu le sauver. Ce n'était pas de ça que j'avais besoin, pas une autre épreuve de ce genre.
Toujours à genoux à côté de lui, mon cerveau bouillonnait sous l'effet de ma recherche d'idée. Comment le ramener rapidement chez moi sans me faire trop remarquer et surtout sans tarder afin que son état n'empire pas ? Prenant sur moi de le laisser deux minutes, je couru jusqu'à ma voiture, qui heureusement n'était jamais loin de la forêt. Attrapant une vieille couverture qui traînait dans le coffre, je revins vite près du loup, et entreprit de l'envelopper doucement dedans. Il était lourd, mais je réussis à l'envelopper entièrement à l'intérieur. Puis j'essayais de le mettre debout, toujours précautionneusement, mais il était lourd et une grimace m'échappa. Au bout de quelques minutes, je réussi néanmoins à le porte à ma voiture sans trop de difficultés.
M'installant au volant, je ne pouvais m'empêcher de lui jeter des regards inquiets tandis que je roulais les quelques kilomètres qui nous séparaient de mon appartement. Il ne bougeait toujours pas, mais je continuais à m'inquiéter pour lui. Un petit rire triste m'échappa quand je réalisai que finalement, je n'avais jamais eu le droit à ce genre d'attention. Je n'avais jamais connu ma mère, et mon père n'était pas des plus affectueux ... Puis quand j'étais partie, je m'étais retrouvée seule, et définitivement seule. Etait-ce pour ça que je sentais un besoin naturel d'aider tout le monde ? Pour que personne ne vive ce que j'avais vécu moi ? C'était une bonne question, et je crois que finalement, je n'avais pas vraiment envie d'en connaître la réponse.
Enfin, on arriva chez moi. Heureusement qu'il était encore tôt, personne n'était encore levé dans mon immeuble. Je sautai de la voiture et m'empressai de le faire descendre de la voiture, puis de le porter jusqu'à mon appartement. J'utilisai l'ascenseur, car, même si j'étais plus forte qu'une simple humaine, j'avais des limites, surtout le matin après m'être levée.
Une fois dans l'appartement, je l'allongeai en douceur sur mon canapé. Ce n'était pas vraiment de la top-qualité-ultra-confortable, mais ça devrait faire l'affaire le temps d'une journée ou deux. Car après tout, je n'avais aucune idée de combien de temps il allait mettre pour se rétablir. Je remontai le chauffage, et lui enfilai un sweat et un pantalon, avant de le couvrir de deux couvertures. Je le contemplai, inconscient, en faisant les cent pas devant le canapé.
Maintenant qu'il était là, je me sentais tellement responsable de lui ... Je ne le connaissais pas, mais j'avais déjà ce sentiment protecteur. Quelle chose étrange .. Je finis par m'asseoir sur une chaise en face du canapé, attendant rien qu'un signe de vie.
Une Volturi se serait éprise d'un hybride lycano-vampire... info ou intox ? 
Mer 12 Oct - 18:43
