La nuit était tombée depuis un petit moment maintenant sur Forks, la ville s’animait petit à petit malgré le fait que cohabite encore et toujours prédateurs et proies, et ce soir le club était presque plein à craquer de monde pour le plus grand plaisir du patron. Ce soir comme assez souvent, je donnais des représentations ici, c’était même monnaie courante, suffisamment pour que même Jill, mon fils, puisse prendre part aux festivités malgré son jeune âge… Nous étions tous les deux dans une petite pièce à part servant de loge pour la soirée, et Jill m’aidait à faire mes exercices afin de chauffer ma voix. J’avais beaucoup de mal à travailler ce soir, non pas que le monde et la scène me faisait peur, j’avais comme une partie de moi, mon instinct comme certains le dirait était en alerte, comme si ce soir allait se passer quelque chose que je ne souhaitais pas forcément… La dernière fois que cette impression a été, c’était le soir où je m’apprêtais à chanter dans ce bar de N.Y, ce bar qui a été pour moi pendant longtemps et encore aujourd’hui considéré comme étant le lieu de la naissance de mon ange…

J’ai toujours regretté cette soirée, je m’en suis voulus et je l’ai haïs lui de tout mon être, pourtant je me dis que sans cela, sans toute cette peine qui a été mienne, jamais je n’aurais pu avoir dans mes bras un jour ce petit être que je chérissais tant. Je poussais un long soupir en plongeant mon regard dans le sien. Un regard de satisfaction et de joie comme je n’en ressentais que très peu ces derniers temps. J’avais beau avoir une famille sur qui compter, les aimer plus que tout et être prête à tout sacrifier même ma propre vie pour eux, cela ne m’empêchait pas pour autant de me sentir parfois bien seule et isolée dans mes problèmes… D’être un peu comme à l’écart de tout ça, comme si non pas que ma présence ne soit pas souhaité, mais qu’elle ait parfois tendance à déranger. Je haïssais cette sensation, d’où pourquoi j’aimais me perdre dans ces grands yeux bleus là. Ils étaient gorgés d’innocence et de malice, d’amour et d’ignorance à la fois, j’en oubliait même parfois qui j’étais pour ceux yeux là et comment ils pouvaient bien me percevoir.

Je m’accroupissais devant lui agrippant d’une poigne à la fois douce et ferme ses vêtements au niveau du col, et vint l’embrasser tendrement sur le front, avant de venir y coller mon propre front, mon regard de nouveau dans le sien.

« Je t’aime mon petit loup… Surtout n’oublie jamais ça… »

Je l’accompagnais jusqu’au bar où se tenait le patron entrain de servir ses clients, je fis passer le p’tit bonhomme par-dessus le comptoir, paquet réceptionné par la serveuse qui me fit signe de la main de ne pas m’inquiéter qu’elle le prenait en charge le temps de mon passage, qui ne devait pas être très long ce soir, je ne devais interpréter qu’une seule et unique chanson, d’où le fait que je me suis permise de l’emmener avec moi exceptionnellement, et puis, il avait tellement envie de me voir chanter sur scène et non lorsque nous étions tous les deux à la maison que je ne pouvais pas le lui refuser une nouvelle fois… Je repassais du côté de ce qu’on aurait pu qualifier de coulisse histoire de souffler un peu, avant que la voix cassée du patron ne vienne annoncer le suivant à passer, sachant que ce suivant en question, c’était moi. Plus le temps passait et plus cette impression que quelque chose allait se passer me pesait sur la conscience, je finissais par entendre mon nom, suivit de quelques applaudissements, le moment fatidique arriva, guitare sous le bras je montais sur la petite estrade et m’assis en face de la petite foule sur le tabouret posé là seul avec pour seule compagnie le micro qui le surplombait. Je jetais un bref regard dans la salle, surtout du côté du comptoir où m’observait une petite tête blonde le regard pétillant.

« Bonsoir à tous… La chanson que je vais vous interpréter s’intitule ‘Faudra que l’on se rêve’… »

Suite à ces quelques mots, de nouveaux applaudissements se firent entendre dans la salle juste avant que je ne commence à jouer les premiers accords, concentrer sur ce que je faisais, je ne jetais qu’un bref regard distrait dans la direction de la foule, c’est là que je crus reconnaître une tête familière, un visage qu’il ne me plaisait pas de voir ici… Oh non. Mais dans la pénombre… Etait-ce bien celui auquel je pensais… ?

- -« Faudra que tu me rêves ? Une éternelle envie. Je te parle en amie. Qui sait si dans une autre vie, Peut-être que si. Faudra qu'on s'abandonne mon amour impossible. De ma bouche tu sors. Et je te glisse. Dans la nuit qui s'étonne d'en finir. Faudra que l'on se rêve. Paradise moi en silence. Imagine tout ce qu'on aurait pu faire. Accroche-moi l'été en décembre. Quelque part entre nous et nowhere. Tu es ma haine, mon absence. Imagine tout ce qu'on aurait pu faire. Faudra que tu me rêves. Où il fait bon mourir, sur un champ de bataille ou dans ton lit. Je serai l'ennui mortel de ta vie. Faudra que l'on se rêve. Paradise-moi en silence. Imagine tout ce qu'on aurait pu faire. Accroche-moi l'été en décembre. Quelque part entre nous et nowhere. Décroche-moi de toi sans attendre. Un autre vent se lève. Faudra que tu me rêves. Faudra que je me tire. Plus vite que ton ombre, On sera les fantômes De nous-même, Effacés du futur à l'instant. » --

Un bref silence laissa les derniers accords raisonner dans la grande salle avant que de nouveaux applaudissements ne se fassent entendre, je saluais la foule avant de prendre le chemin des loges accompagnée de la voix de notre cher patron de bar qui continuait ses présentations. Je finissais pas être à l’abris des regards et souffler un bon coup, un long coup surtout. Sur scène, cette tête-là, quelque part au fond de moi j’avais envie de prendre Jill sous mon bras et de m’enfuir à toutes jambes, car si je ne me trompais pas, c’était des ennuis pour nous ce type… Mais une autre part de moi nourrissant encore une rancœur énorme à son égard me donnait l’envie d’en avoir le cœur net, et là par contre c’était des ennuis pour ce type. Je continuais de réenfiler ma veste et de remballer mon matériel, en gardant un œil sur mon petit ange toujours au comptoir. Je jetais ma guitare par-dessus mon épaule et commençait à me diriger vers lui en bousculant plus ou moins les gens au milieu desquels je passais avant de venir enfin à la rencontre de Jill.

« Coucou mon ange… ! Alors ça t’a plus.. ? »

Derrière moi sur l’estrade, commençait à jouer un groupe amateur reprenant Wherever Will you go des The Calling, Ils étaient plutôt bons dans leur genre, et la musique en revanche elle ressemblait beaucoup à l’originale dans le sens où pour une reprise, il y avait vraiment tout de repris…

C’était une belle nuit, enfin une belle nuit à Forks plutôt on était quand même vachement loin de ses nuits à Hawaï quand même. Cette nuit comme toute les nuits j’en envie d’aller faire la fête, de m’éclater, comme d’hab en faite, je fais toujours cela. Ma vie ce résume en 32 étapes Camouflage festif et Vengeance de Masse.

Mais je préférer le Camouflage festif je dois l’avouer, j’avais certes tuer quelques vampires et lycan, mais c’était tellement facile quand on avait une technologie dix fois supérieur à n’importe quel attribut naturel. De tout les bars de cette ville j’avais choisi celui-ci, j’avais garé ma Royce bien en évidence pour qu’elle soit bien vue. D’ailleurs j’avais filé au type à l’entrer un billet de 50 dollars pour qu’il la surveille et vue l’épaisseur du type il la surveillerai bien.

À l’intérieur il y’avait du peuple, des chanteurs, des chanteuse, suivis de leurs groupes faisait des présentations ce soir, cool cela faisait de l’animation. Un rapide regard de repérage et je pu remarquer deux ou trois nana sympathique. Tel un fantôme je pars vers le Bar ou la charmante Serveuse me sert une bière bien fraîche. Le patron annonce le suivant… enfin la suivante, jolie, sexy, chanteuse, on retire quelques années OH PUTAIN mais je la connais.

Un rapide travaille de mémoire, on lui enlève quelques années, on la déshabille, on l’allonge dans un lit d’hôtel à 115 Dollars la nuit, on essaye de ce remémoré son prénom… Jo… Johanne ? Johannie ? Johanna! Oui voila, mais attend un peu mon gars… c’est à New York que je l’ai rencontrer pas ici ?

Bof tant pis, je profite du spectacle en sirotant une bière, je suis dans la foule mais une vague impression que son regard passe sur moi durant un instant. Non elle m’a oublier puis ce n’est peut être même pas elle… sa chanson ce fini belle chanson d’ailleurs. Je me penche vers la serveuse.

« Elle ce nomme comment la chanteuse ? »

Elle me regarde en me lançant un immense sourire, avant de me dire tout simplement McMiligan, ce à quoi je rétorque, Johanna McMiligan ? Et qu’elle me répond que oui. Je la remercie lève mon cul et attend qu’elle ressorte des loges. Elle est à peine sortit de celle-ci que je fond tel un oiseau de proie dessus. Mais je me ravive, mince un marmot. Comment je le sais ? Petit, une bouille mignonne et elle l’appel mon ange. J’arrive plus délicatement et lance tout simplement.

« Avec une voix aussi somptueuse à qui cela ne plairait pas, tu en pense quoi petit gars ?

Je m’adressais au gamin, je le connaissais pas mais je savais une chose, vous voulez plaire à la mère ? Plaisez au fils. Je tourne la tête vers la mère d’ailleurs, sourire au lèvres, j’étais étonné mais heureux de la voir.

« Johanna, ta vraiment pas changez, toujours aussi jolie et cette voix les new yorkais on perdu une star! »

Aujourd'hui, Maman elle m'a emmené dans son bar. Celui où elle chante tout les soirs ! Parce que Maman, c'est une star et puis elle a la plus belle voix du monde. D'ailleurs, moi j'suis sûr que Maman est bah un jour, elle va passer à la télé. Peut être même que c'est déjà fait. Je sais pas, moi j'ai pas le droit de regarder la télé le soir, alors je peux pas dire.. Enfin, parfois tata Kayla elle me laisse, quand elle me garde. Mais pas souvent, parce qu'elle a peur que Maman le remarque et qu'après, elle puisse plus me garder. D'ailleurs moi je suis d'accord avec elle, alors je dis rien et quand elle me dit d'aller dormir je râle pas ! Enfin, sauf pour qu'elle me lise une histoire. Parce que j'aime bien ça moi les histoires. Mais pas celle avec des Princesses.. Parce qu'à chaque fois dans l'histoire des princesses, et bah la princesse c'est la plus belle de tout le royaume. Sauf que c'est pas possible, parce que la plus belle de tout le monde entier, et bah c'est ma Maman. Mais par contre, dans les histoires de princesse, j'aime bien les Chevaliers. Ils sont grand, et fort et tout. Plus tard moi, je serais Chevalier, et je défendrais ma Maman contre les méchants ! Même que j'ai déjà commencé parce qu'une fois, y avais un moustique qu'avait voulu piquer Maman, et BAAAM moi j'l'ai tué comme ça, Maman elle c'est pas fait piquer.

Là j'écoute Maman, qui est en train de s'entrainer à sa voix. Je n'ai jamais compris à quoi sa servait. Elle chante. Puis chante. Elle sort des bruits bizarre de sa bouche. D'accord, ils sont beaux les bruits, mais parfois très bizarre.. Elle, elle dit que c'est pour qu'elle est une voix parfaite. Mais moi je trouve qu'elle a déjà une voix parfaite, alors je vois pas à quoi sa sert qu'elle fasse les bruits bizarres. Mais sa lui fait plaisir quand je l'écoute, alors je lui fait plaisir. Mais aujourd'hui elle est bizarre maman.. Elle est pas détendu comme d'habitude. Elle est stressé, et je sais pas pourquoi. Elle sursaute au moindre petit bruit, même si je crois qu'elle ne s'en ai pas rendu compte. Alors moi, sa m'inquiètes un peu aussi. Mais je dis rien. Maman un jour, elle m'a dit que j'étais très courageux pour un petit loup. Alors depuis, et bah je lui dis plus quand j'ai un peu peur. Comme ça, elle croit toujours que je suis son courageux petit loup ! Et puis c'est les grands qui surmontent leurs peurs. Et moi j'ai sept ans, alors je suis grand.

Après qu'elle est finit de s'entrainer, maman m'agrippe par le col de mon tee-shirt, me fait un bisous sur le front et me dis :

« Je t’aime mon petit loup… Surtout n’oublie jamais ça… »

Moi je la regarde droit dans ses beaux yeux que j'aime beaucoup, et lui faire sourire joyeux.

« Moi aussi je t'aime maman ! Et tu sais, moi j'ai pas l'ezeim.. Azeim.. La maladie de la mémoire là ! Alors j'pourrais pas l'oublier ! - Puis je tire sa main un peu en arrière, fais une petite grimace et lui dit - mais tu vas abimer mon tee-shirt en le prenant comme ça ! »

Bah oui, c'est vrai, il est tout nouveau mon tee-shirt, et moi je l'aime beaucoup parce que y a un Chevalier dessus ! Mais c'est pas un vrai chevalier. C'est le Chevalier de Raiponse, le DVD que j'ai à la maison ! Moi j'aime bien ce chevalier là, parce qu'il porte pas d'armure, et qu'il sauve quand même la princesse aux longs cheveux ! Et puis sur mon tee shirt, on voit que lui et le cheval. Y a pas la princesse, donc c'est bien. Maman m'a pris la main, et elle m'a amené sur le bar. Je me suis assis sur une grande chaise. Celle qui tourne quand tu t'assois dessus. J'adore ces chaises là. Quand je serais grand, j'en aurais une dans ma maison. Ou bien j'en demanderais une au père noel.. je sais pas encore. Maman m'a fait un dernier bisous, puis elle est partit sur la scène où elle a commencé à parler. Puis à chanter. Moi je la regarde, et puis je regarde autour d'elle. Parce que comme c'est une star, et bah peut être qu'elle a des fans qui l'aiment trop alors ils peuvent lui faire du mal. Et moi, je suis un peu comme son agent de sécurité. En plus, moi je suis un loup. Enfin, bientôt qu'il a dis Tonton Jake, alors j'peux la défendre !

Pas très loin de moi, y a un drôle de monsieur qui demande à la barman.

« Elle ce nomme comment la chanteuse ? »

Je tourne alors ma tête vers le monsieur.. il est étrange. Et j'aime pas comment il prononce le nom de ma maman. Je regarde maman qui descend de la scène. Elle vient de finir de chanter. Elle se dirige vers moi, et moi, je saute de ma chaise pour courir me jeter dans ses bras. Elle m'accompagne jusqu'au bar, et me demande :

« Coucou mon ange… ! Alors ça t’a plus.. ?

- C'était super maman ! T'es la plus forte ! - Mon sourire disparait, et je me monte debout sur la chaise pour lui chuchoter à l'oreille - Mais y a un monsieur bizarre qui t'as reconnu tout à l'heure près du bar ! »

J'entends le monsieur bizarre arrivée derrière nous, et me retourne vers lui, le regard un peu noir. Si il touche à ma maman, je vais le dire à tonton Jake, et tonton Jake va le taper !

« Avec une voix aussi somptueuse à qui cela ne plairait pas, tu en pense quoi petit gars ? »

J'acquiesce, ma moue bizarre se transforment en un léger sourire. Peut être qu'il est bizarre, mais gentil ce monsieur.. Je lui répond.

« C'est vrai que maman, elle a une super voix ! C'est la plus forte ! »

Je suis fier de maman, et je suis content que le monsieur trouve aussi qu'elle a une belle voix. D'ailleurs, il s'adresse à elle cette fois, et semble la connaitre.

« Johanna, t'as vraiment pas changez, toujours aussi jolie et cette voix les new yorkais on perdu une star! »

On dirait qu'il l'a connait ma maman.. Je me demande d'où. De New York ? Pourtant je ne l'ai jamais vu lui à New York ! Alors c'était peut être quand j'étais tout petit..

Je jetais ma guitare par-dessus mon épaule et commençait à me diriger vers lui en bousculant plus ou moins les gens au milieu desquels je passais avant de venir enfin à la rencontre de Jill.
Derrière moi sur l’estrade, commençait à jouer un groupe amateur reprenant Wherever Will you go des The Calling, Ils étaient plutôt bons dans leur genre, et la musique en revanche elle ressemblait beaucoup à l’originale dans le sens où pour une reprise, il y avait vraiment tout de repris…

« C'était super maman ! T'es la plus forte ! Mais y a un monsieur bizarre qui t'as reconnu tout à l'heure près du bar ! »

Je lui souriais de plus belle et l’embrassant de nouveau sur le front, quand il m’annonça avoir remarqué la présence de Zack, et surtout que ce dernier m’avait reconnu, oui non malgré le fait que cette salle était pleine de monde, y avait pas à tortiller, vu la poisse que je me coltinais, il ne pouvait y avoir qu’une seule et unique personne qui avait pu savoir réellement qui j’étais… Il ne fallu pas longtemps à l’individu pour venir à notre rencontre.

« Avec une voix aussi somptueuse à qui cela ne plairait pas, tu en pense quoi petit gars ? »

Je détournais le regard de sa personne, affichant une nette moue de mécontentement, j’étais même comme qui dirait agacée de retrouver ce type ici sur mon chemin une fois de plus et surtout parès tant d’année, j’aurais juste préférée ne jamais le revoir je pense au final, cela aurait été domage pour Jill, même s’il ne perdait rien à ne pas connaître cette… ordure pour ne pas utiliser de termes plus impolis que ceux là… Je rapprochais mon fils de moi, le prenant dans mes bras en le soulevant délicatement du bar.

« C'est vrai que maman, elle a une super voix ! C'est la plus forte ! »

J’esquissais un sourire à mon petit ange, s’il était fière de moi je l’étais autant plus de lui, son père n’étais peut être pas une lumière, à mes yeux il n’avait peut-être pas inventé l’eau chaude, mais au moins grâce à lui j’avais connu le bonheur que d’être mère, malgré les pulsions de meurtres contre lesquelles je luttais pour ne pas l’assassiner à chacune des pensées que je pouvais avoir de lui.

« Johanna, t'as vraiment pas changez, toujours aussi jolie et cette voix les new yorkais on perdu une star! »

J’eu un petit rictus moqueur qui s’afficha en coin en me tournant face à lui, des fusils à la place des yeux.

«Et merde… Moi qui priais avec tant de convictions le ciel pour que tu te soit fait écrasé par un taxi de N.Y, tant pis pour moi ça m’apprendra à espérer… La dernière fois que tu m’as complimenté sur ma voix, il me semble que c’était il y a.. hmmm… 7 ans non ? Ha oui ! Ca s’est fini dans une des suites du Trump avec champagne, vue sur central Park et… D’autres choses que je ne me permettrais pas d’énoncer devant une âme aussi innocente que celle de mon petit. Désolé mon cher Zack… Mais ce soir tu vas rentrer seul, te la mettre derrière l’oreille et te la fumer plus tard hein… Bon sur ce pousse toi je voudrais rentrer chez moi… Aller Jill dit au revoir on s’en va.»

Il se souvenait vraiment de mon nom où c’était surtout parce que le patron l’avait annoncé avant que je monte sur scène ? Une chose est sûre, je sentais en moi monter le grondement féroce de la rage que j’avais envers ce type. Encore, être un coup d’un soir bon… Cela aurait pu être acceptable oui si on veut… Mais c’était la suite des évènements qui ne m’avait pas plus et que je gardais encore aujourd’hui en travers de la gorge. Non pas pour moi d’avoir eu à faire face à cette nouvelle vie si on veut dire, mais d’avoir privé un enfant de son père par pure égoïsme et légèreté d’esprit, ça je n’étais pas prête de le lui pardonner… Je venais par contre de réagir suite à ce que je venais de dire, et si Jill avait compris ? Après tout je ne lui avais jamais rien caché vis-à-vis de son père, ni son nom, ni même les circonstances de sa naissance… Je bousculais d’un coup d’épaule Zack pressant le pas vers la sortie du bar en priant le ciel que ni l’un ni l’autre n’ai compris qui il était l’autre. Qui a dit un jour que les voix du seigneur sont impénétrables… ? J’ten ficherais moi….

Maman regarde le monsieur bizarre, et son visage de décompose. J'ai l'impression qu'elle va le tuer ! Je ne l'ai jamais vu comme ça. J'ai peur. Pourquoi maman elle s'énerve comme ça en le voyant ? C'est pas normale.. Je cherche dans mes souvenirs.. Je suis sûr que je le connais si maman le connait de New York. C'est sûr. Mais lui, il me connait pas on dirait. Il reconnait que maman. Alors peut être qu'il fait partit d'un de ses amis dont elle m'a parlé mais que je n'ai jamais vu ? Non, ce n'est pas possible, si c'était un de ses amis, elle serait contente de le voir. Peut être qu'ils étaient amis et qu'après il a été méchant avec elle ! Oui, sa doit être sa ! Je me demande ce qu'il a bien pu lui faire.. Peut être qu'il lui a volé quelques choses. Parce que moi, une fois quand je jouais dans la cour de récréation, et bah y a Matthieux, mon meilleurs copains, qui m'a volé mes bonbons, et j'étais très fâché contre lui, alors je ne voulais plus lui parler. Mais après il était triste que je ne joue plus avec lui, alors il était allé m'acheter de nouveaux bonbons, et on c'était réconcilié. Peut être que le monsieur devrait acheter des bonbons à maman ! Oui, c'est une bonne idée. Je m'avance vers lui, lui tire le manteau pour qu'il se baisse et lui dis dans l'oreille.

« Tu sais, si maman elle est fâché contre toi, offres lui des bonbons. C'est comme ça qu'il a fait Matthieux avec moi, et après et bah on a joué de nouveau ensemble, alors que moi je voulais plus jouer avec lui. Parce que là, maman, j'pense pas qu'elle voudra jouer avec toi.. »

Puis je m'éloigne de lui, et retourne me blottir contre maman. Et là, maman elle s'énerve vraiment. Je me demande d'ailleurs si elle ne vas pas envoyer sa guitare sur la tête du monsieur. Je lève les yeux vers son instrument, et regarde la taille du trou. Puis je regarde la taille de la tête du monsieur. Ah non, pas d'chance pour lui, si maman le tape avec sa guitare sur la tête, et bah sa tête elle passera pas par le trou, elle est trop grosse.. Mince. J'ai mal d'avance pour lui. Mais en même temps, il a fait un truc à ma maman pour qu'elle soit fâché contre lui à ce point. Peut être qu'il mériterait un coup d'guitare sur la tête finalement ! D'ailleurs, elle lui parle pour la première fois, et là, j'ai jamais entendu maman dire autant de gros mots ! Sauf la fois où j'avais pris son rouge à lèvre que j'en avais mis partout sur le reste de son maquillage..

«Et merde… Moi qui priais avec tant de convictions le ciel pour que tu te soit fait écrasé par un taxi de N.Y, tant pis pour moi ça m’apprendra à espérer… La dernière fois que tu m’as complimenté sur ma voix, il me semble que c’était il y a.. hmmm… 7 ans non ? Ha oui ! Ca s’est fini dans une des suites du Trump avec champagne, vue sur central Park et… D’autres choses que je ne me permettrais pas d’énoncer devant une âme aussi innocente que celle de mon petit. Désolé mon cher Zack… Mais ce soir tu vas rentrer seul, te la mettre derrière l’oreille et te la fumer plus tard hein… Bon sur ce pousse toi je voudrais rentrer chez moi… Aller Jill dit au revoir on s’en va.»

Mais non, moi j'veux pas y aller ! Moi j'veux savoir c'est qui le monsieur ! Je regarde maman, mais j'hésite à protester.. Je pense que si je dis quelques choses, c'est peut être moi qui va prendre le coup d'guitare sur la tête.. Mais non, maman elle me ferait jamais sa.. D'ailleurs, elle a dit quoi à propos du monsieur, maman ? Qu'elle aurait aimé qu'il se fasse écraser. Bon, elle l'aime vraiment pas, j'crois que les bonbons bah.. ça va pas suffire. C'était y a 7 ans qu'elle l'a vu ? Et puis la suite Trump, c'est un hôtel non ? Mon petit cerveau fait doucement des connections. C'est pour sa que je ne le connais pas, j'étais pas encore né à ce moment là ! Bah non, vu que j'ai 7 ans ! 7 ans ?! Et si.. Non, sa ne peu pas.. Alors là, j'hésite vraiment à ouvrir la bouche. Et si c'était mon papa ? Maman, elle n'en parle pas souvent. Elle m'a juste dit de dire aux autres qu'il est mort. Alors moi j'dis qu'il est mort. Et puis, j'ai eu d'autre papa entre temps. Mais si c'est vraiment mon papa, il faut que je le dise à maman ! Elle s'en ai peut être pas rendu compte ! Surpris par tant de révélation, je m'écris :

« MAMAN ! C'EST PAPA ?! »

Puis, sans attendre de réponse, je cours dans les bras du monsieur et lui tire la manche de son blouson en criant.

« C'est toi mon papa ?! Mais oui j'en suis sûr ! Parce que maman elle m'a dit de dire que papa il était mort, mais que c'était pas vrai ! En plus, moi j'ai 7 ans ! PAPAAAA ! »

Elle avait l’air ravi de me revoir tien… Bon je pouvais comprendre d’un coté que ce n’était pas le cas, mais je ne lui avais pas laisser la suite à payer à ce que je sache. D’ailleurs j’avais tout payer, la suite, la nourriture, l’alcool, les roses bref j’avais été gentlemen alors pourquoi cette air mauvais ?
Je tourna la tête vers le petit garçon qui me donna l’idée des bonbons, c’était mignon mais je doute que cela marche pour moi. Ou peut être avec beaucoup beaucoup de bonbon.

« Hum j’en doute ptit gars! »

Ouais y’avais de quoi en douter, je commençais vaguement à craindre une mise à mort, à coup de guitare dans la tronche et d’éviscération à la petite cuillère. Le genre de truc sale et moche.
Peut être qu’avec un camion de bonbon j’éviterai la mort ? Pourquoi je pensais à des bonbons moi ?

Mouais non en faite, elle aurait espérer me voir mort ? Ah ouais j’ai vraiment laisser une salle impression la. Écraser par un taxi en plus ? Mort de pouilleux quand même moi qui ne sortait jamais sans une de mes voitures ou sans ma limousine… bien que écraser pas un taxi en sortant de la limo…

« Navrez les taxis ont tendance à ce pas ce frotter à ma limousine… »

Lançait je avec un sourire et un ton ce voulant humoristique mais pas trop. Je devais l’avouer j’étais quand même assez déçu de me faire détruire pour je ne sais quel raison. Ouais d’accord cela faisait 7 ans, mais elle le disait elle-même j’avais pris la plus belle suite du Trumb, j’avais fais coulé le champagne à flot et je ne pensais pas avoir été aussi mauvais que cela pour que l’on veuille ma mort.

« Ok! J’ai pas assurer mais je ne mérite quand même pas de mourir pour cela… »

Punaise j’étais venue la saluer et elle pensais directe que je voulais l’allonger, bon d’un coté je n’aurai pas dit non. Mais c’était surtout parce que je l’avais reconnu que j’étais venue la saluer quoi.
Je me décala elle voulait partir après tout, ce qui ne l’empêcha pas de me heurter l’épaule quand soudain le petit lança une phrase qui me laissa stoïque. Comment ça c’est papa ?

Il me fonce dans les bras et tir sur ma manche me posant la question de savoir si j’étais son papa. Il ne me laissa pas le temps de répondre en précisant qu’il était sur que ce soit le cas. Qu’il avait 7 ans, que l’on lui demandais de dire que j’étais mort mais qu’en faite c’était un Fake et il me rappela papa.

Je fis de grand yeux tout rond lâchant un « euhh » je fis le calcul, cela faisait 7 ans que c’était arriver, elle m’en voulait à mort… avoir un enfant pouvait être la raison qui la poussait à m’en vouloir… enfin d’une certaine façon elle ne ma pas mis au courrant non plus et puis ce n’était peut être pas… il avait les mêmes cheveux que moi à son age. Non ce n’était pas possible… et il me ressemble quand même… je lança un regard vers Johanna.

« Euh… C’est… Mon fils? »

Je regarda le gamin, c’était vraiment le mien ? Ho punaise j’en tombait des nues.

« Je suis papa… »

Putain j’en avais presque les larmes au yeux…

Je venais de réagir suite à ce que je venais de dire, et si Jill avait compris ? Après tout je ne lui avais jamais rien caché vis-à-vis de son père, ni son nom, ni même les circonstances de sa naissance… Je bousculais d’un coup d’épaule Zack pressant le pas vers la sortie du bar en priant le ciel que ni l’un ni l’autre n’ai compris qui il était l’autre. Qui a dit un jour que les voix du seigneur sont impénétrables… ? J’ten ficherais moi…. Je commençais à prendre la direction de la sortie, vite et loin, surtout loin, et puis vite aussi tant qu'à faire...
Je heurtais l'épaule de Zack malgré tout, non j'avais pas fait exprès d'abords! Promi..! Bon okay peut être un petit peut calculer le fait que par mégarde mon épaule se soit malencontreusement retrouvée sur le chemin de la sienne, mais c'était pas "fait exprès". Y avait autre chose que je n'avais pas prévu par contre... Le fait que Jill me saute des bras suite à son air interrogateur des jours où il était constipé pour courir dans la direction de Zack.

« MAMAN ! C'EST PAPA ?! »


Puis, sans attendre de réponse, il courus tirer la manche du blouson de Zack en criant.

« C'est toi mon papa ?! Mais oui j'en suis sûr ! Parce que maman elle m'a dit de dire que papa il était mort, mais que c'était pas vrai ! En plus, moi j'ai 7 ans ! PAPAAAA ! »

Nan... Juste nan... Jill tu ne peux pas me faire ça, mon ange par pitié dis moi que je suis entrain de rêver, c'est un mauvais cauchemars et je vais me réveiller dans ma chambre à coucher comme toujours complètement trempée de sueur tellement cela paraissait réelle, ça ne pouvait en être autrement.

« Euh… C’est… Mon fils? ... Je suis papa… »

Et merde, vraiment... Je n'avais pas d'autre mot pour définir la situation, j'avais l'impression de m'être prise une claque monumentale en travers de la figure, rouvrant une plaie béante au fond de moi, j'avais à la foi envie de pleurer, de hurler et de tout casser autour de moi, c'était comme le monde que je me tuais à construire de mes pauvres petites mains venaient de voler en éclats... Mais comment aurais-je pue lui en vouloir, ce n'était qu'un enfant, innocent et qui ne demandait qu'une chose, faire la connaissance de son père. D'ailleurs cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu ses yeux pétiller de la sorte, cette conviction dont il faisait preuve là, sur le moment, je ne me sentais presque pas capable de briser ses maigres espoirs qui pour le coup s'avéraient être fondés... Je commençais à ne plus être capable de me contenir, sentant le feu me monter aux joues, mes larmes, elle commençaient à noyer mes yeux. Juste pourquoi...? Pourquoi c'était aussi compliqué? Pourquoi ça devait se passer comme ça et aussi pourquoi il était là lui...!? Je restais là l'air à la fois perdue et affolée, oui Jill... C'est pas papa. J'aimerais pouvoir te le dire mon ange mais... Non, pardon.

« Ou... Mais N... Non! »

Je m'avançais vers Jill d'un pas presque brutal, le récupérant rapidement entre les mains de Zack, bousculant ce dernier légèrement. Je portais Jill jusqu'à ma hauteur avant de m'élancer de nouveau dans la direction de la sortie sans pour autant réclamer mon due. Je sais que tu ne comprend pas forcément ce qui se passe mon poussin, maman ne le comprend pas elle non plus, elle ne sait même pas vraiment ce qu'elle elle est entrain de faire. Elle ne pense qu'à une chose, rentrer chez nous, m'éloigner de cet endroit et de lui...
Je sortais du club me dirigeant vers ce qu'on aurait pu qualifier de véhicule un jour, il y a longtemps, je fis monter Jill, le brusquant légèrement de manière à ce qu'il se dépêche de passer sur le siège passager. Je jetais ma guitare dans le coffre de la camionnette et montais à mon tour dans le véhicule, claquant la portière comme si c'était la dernière fois qu'elle s'ouvrirait, Je commençais à chercher en vain les clés de ce dernier, luttant contre mes tremblements pour insérer l'insérer et enfin démarrer, lançant quelques jurons comme si cela allait le faire aller plus vite, je ne contenais plus mes sentiments et finissais par lâcher mon trop pleins de larmes quand la clé passa enfin dans le démarreur, le front posé contre le volant pendant quelques secondes. Je commençais enfin a manœuvrer et à quitter le parking du bar quand je crus deviner dans l'un de mes rétroviseurs un Zack qui n'avait plus autant de droiture que ça pour le coup, mais là sur le moment je m'en fichais, je comptais juste et simplement mettre de la distance entre lui et moi. Je continuais de lâcher mon surplus de mal être par le biais de larmes qui n'en finissaient plus de couler, tentant de rassembler mes esprits tout en conduisant, je détournais le regard un bref instant sur la bouille à la foi apeurée et complètement perdue de mon fils, qui comprenait de moins en moins ce qui était entrain de se passer, je fini par prendre une voix plus calme, et tout en séchant ces maudites larmes de sur mes joues, j'entamais de bref explications même vaseuses, il était en droit de les entendre.

« J'te demande pardon mon ange, pour t'avoir un peut brutaliser et pour tout le reste... »

Il riva son regard sur moi, je ne le regardais pas, préférant me concentrer sur la route plutôt que d'avoir à affronter son regard.

« Le monsieur du bar, Zack, oui c'était bien lui, c'était bien papa mon chéri... Ton vrai papa. Mais tu vois, y a des choses que maman ne t'as pas forcément expliqué sur papa et elle, d'une part parce que tu es encore trop petit pour les comprendre et d'autre part parce que je n'ai jamais voulu que tu penses du mal de lui, parce que même s'il n'était pas là, je me refusais de te voir un jour me dire lui en vouloir ou même le haïr, car même si au final papa a fait beaucoup de mal à maman quand ils étaient plus jeunes, je n'ai jamais suffisamment remercier le cil d'avoir que je t'ai eu par la suite, car même si tu m'as donné beaucoup de boulot et de soucis, tu restes mon petit garçon, et le seul véritable petit être a avoir donné un sens à ma vie. Avant toi, je.. J'avais pas la moindre idée d'où j'allais de ce que je faisais... Comme ce soir d'ailleurs... »

Je restais un moment silencieuse, quand le moteur de la camionnette se mit à faire un bruit de casserole, puis une épaisse fumée noirâtre s'échappa du capot. Je donnais un violent coup dans le repose tête avec mon crâne, l'air complètement dépitée.

« Là c'est le bouquet, l’apothéose, le grand final... Génial putain d'merde il ne manquait plus que ça... »

Je prenais un instant de pose avant de me retourner vers Jill, l'air désolée.

« J'crois qu'on est bon pour rentrer à pied bonhomme... »

J'ouvris la portière qui s’exécuta dans un coassement désagréable à l'oreille, tendant les deux bras vers l’intérieur de la camionnette afin d'aider Jill à en descendre, une fois le paquet sous le bras, je jetais ma guitare sur l'épaule et commençais à entamer la marche à pied jusqu'à la maison.

Papa, il a quand même l'air heureux de me voir. Surpris, mais heureux. Peut être qu'il est fier d'avoir un petit garçon comme moi ! J'espère ! Parce que moi, j'aime bien quand les adultes sont fiers de moi ! Bien qu'il soit un peu bizarre quand même mon papa. En tout cas, si papa à l'air heureux que je le reconnaisse, ce n'est pas le cas de maman. Là, j'ai vraiment l'impression que c'est moi qui vais prendre sa guitare dans la figure. Lentement, je m'éloigne un peu de maman. On va dire que c'est un instinct de conservation. Je lève de nouveau les yeux vers maman, pendant qu'elle murmurait un oui mais non, pas très décidé apparemment de si j'étais le fils de mon papa ou pas. Pourtant, pour moi sa me parais très clair. J'étais le fils de mon papa, il n'y avait aucun doute là dessus ! Mais maman, elle a l'air très triste pour le coup. Comme si elle pense à des choses qu'elle n'aime pas. Comme moi quand je pensais qu'en rentrant à la maison, elle allait surement me faire manger de la soupe par exemple. Beurk la soupe.

Sans que je comprenne ce qui se passe, maman me prend dans ses bras, et s'éloigne en courant de mon papa. Mais.. Papa ?! J'allais me plaindre quand j'ai vu le visage de maman, et j'ai compris que ce n'était pas le bon moment. Quoi qui c'était passé, maman elle est pas contente de revoir papa. Pourtant, papa semblait content de la revoir. Je pousse un petit soupir. Les histoires d'adultes sont vraiment trop compliquer parfois. Mais là, c'est un peu une histoire qui me concerne vu qu'il s'agit de mon papa et de ma maman. Elle se dirige vers la voiture, et ouvre la porte avec rapidité. Puis elle me jette presque sur le siège passager. Je la regarde, mais n'ose pas protester, et m'attache rapidement avec ma ceinture. Pour une fois que je suis devant et que je ne suis pas obligé d'aller derrière, je ne vais pas me faire remarquer ! Les larmes de maman coulaient très très fort. Je n'avais pas vu maman pleuré comme ça depuis le jour où on avait quitté New York ! Alors moi, voir maman pleurais comme ça, sa me fait tout bizarre. Et je me met à pleurer aussi. Mais je veux pas que maman vois que je pleurs. Alors je renifle doucement, et essuie les larmes qui coulent à flot sur mes joues. Maman démarre rapidement, elle a l'air pressé de mettre le plus d'espace possible entre elle et papa. Dommage.. Il avait l'air vraiment gentil papa. J'avais envie de prendre maman dans mes bras, mais ce n'était pas tellement possible alors je fixais la route à mon tour, en essayant toujours de retenir mes larmes. Chose inutile car elles ne semblent pas me demander mon avis pour couler, les méchantes ! Puis, brisant le silence, j'entends maman s'excuser.

« J'te demande pardon mon ange, pour t'avoir un peut brutaliser et pour tout le reste... »

Je détache mon regard de la route et fixe maman, de mes yeux pleins de larmes. Moi je lui pardonne. Je lui pardonnes tout à maman ! Alors, pour ne plus qu'elle s'inquiète, je le lui dis, d'une voix entrecoupé de sanglot.

« Tu sais maman, moi je te pardonnerais toujours. »

Puis, sans me répondre, maman commence à m'expliquer qui est mon papa.

« Le monsieur du bar, Zack, oui c'était bien lui, c'était bien papa mon chéri... Ton vrai papa. Mais tu vois, y a des choses que maman ne t'as pas forcément expliqué sur papa et elle, d'une part parce que tu es encore trop petit pour les comprendre et d'autre part parce que je n'ai jamais voulu que tu penses du mal de lui, parce que même s'il n'était pas là, je me refusais de te voir un jour me dire lui en vouloir ou même le haïr, car même si au final papa a fait beaucoup de mal à maman quand ils étaient plus jeunes, je n'ai jamais suffisamment remercier le cil d'avoir que je t'ai eu par la suite, car même si tu m'as donné beaucoup de boulot et de soucis, tu restes mon petit garçon, et le seul véritable petit être a avoir donné un sens à ma vie. Avant toi, je.. J'avais pas la moindre idée d'où j'allais de ce que je faisais... Comme ce soir d'ailleurs... »

Aaaah ! Je le savais que papa c'était mon papa ! Je pousse un soupir de soulagement. Pendant un instant, j'avais eu peur que maman soit fâché contre papa parce qu'à cause de lui, j'étais né. Mais heureusement ce n'était pas le cas. Parce que si ma maman ne voulait pas de moi, j'allais être très triste. Mais maman voulait de moi. Elle avait même remercié le ciel que je sois là. Alors c'est bon, elle m'aime maman. Apparemment, maman elle aime pas beaucoup papa. Il a dut lui faire des trucs pas très gentil, mais maman elle m'avait expliqué un jour que je m'étais disputer avec Nicolas, un autre copain à moi, que quand on savait pardonné les erreurs des autres, et bah sa voulait dire qu'on était grand. Alors moi j'avais pardonné à Nicolas, mais elle, peut être qu'elle est moins grande quoi moi, parce qu'elle semble pas vouloir pardonné à papa. Pendant que je réfléchis, maman elle ne dit rien. Elle est concentré sur la route. C'est sûrement une bonne chose, comme ça je suis sûr qu'on va pas avoir d'accident. Je la regardais de nouveau, avant de lui dire, ma voix toujours pleins de larmes.

« Mais tu sais, papa il avait l'air heureux de te voir.. Et heureux de savoir que j'existais.. »

A peine j'ai fini de dire que le moteur de la voiture calle. Et maman chante une mélopée d'insulte. Je crois que je ne l'ai jamais entendu dire autant d'insulte en une journée. Je la regarde, et j'avoue que j'ai un peu peur de sa réaction.

« Là c'est le bouquet, l’apothéose, le grand final... Génial putain d'merde il ne manquait plus que ça... »

Elle reste un petit moment silencieuse, puis se tourne vers moi, et me dit d'un air désolée.

« J'crois qu'on est bon pour rentrer à pied bonhomme... »

Je détache ma ceinture, puis, sans rien dire, tends mes bras vers maman pour qu'elle me sorte de la voiture. Une fois dans ses bras, je la regarde prendre sa guitare puis lui fait un gros bisous sur la joue et lui dis.

« Tu sais, pour moi tu serais toujours la meilleure maman ! »

Puis je me débat pour descendre de ses bras. Je veux marcher moi aussi, je suis grand ! D'ailleurs, je le lui dis.

« Je peux marcher maman ! »

Je lui fais un grand sourire, et une fois qu'elle m'a déposé par terre, je me met à marcher fièrement à coté d'elle, sans un mot. Au bout de plusieurs minutes de silence, je lève les yeux vers maman, et lui demande.

« Pourquoi on appelle pas tonton Jacob ou tata Kayla pour qu'ils viennent nous chercher ? Ou bien sinon, on fais demi-tour et on demande à papa de nous déposais .. »

C'est pas que je suis fatigué. Non, moi je suis un grand, je suis pas fatigué. Mais j'ai peur que maman elle soit fatigué.

Alors que ce petit bonhomme est toujours à demi dans mes bras, ce qui fit que je me courba légèrement vers l’avant pour que mon visage soit presque à sa hauteur, j’entend Johanna lui répondre… ou me répondre je sais pas trop en faite. Le oui allait sortir de ses lèves quand elle ce ravisa pour un non.
N’étant pas un stupide imbécile je comprend bien vite, elle cherche à m’éloigner, logique après tout ce n’est pas comme si cela avait du être simple.

Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle s’avance et récupère le petit pour partir en courrant, je reste la bugé mais arrive à lancer un très simple et peu audible:

« Attend! Je… »

Elle quitte l’endroit me laissant comme un couillon ma bière à la main. Je me redresse et regarde la porte comme si j’allais les voir revenir. Mais ce n’est pas le cas, d’un coup la serveuse qui ma rappelé le confirmé le prénom de Jo’ me fais réagir en me précisant que si je restais la j’allais juste louper un truc important. Putain elle à raison. Je lui colle machinalement ma bière dans les mains et sort en courrant.

J’arrive au moment ou elle monte dans sa camionnette, je me remet à courir vers le véhicule comme si il en dépendait de ma vie quand je vois celui-ci partir me laissant sur le carreau.

« Et merde… »

Je regarde le vielle engin partir au loin, les mains sur les cotes je fini par regarder dépité le sol tentant vainement de reprendre mon souffle. Je me redresse pour prendre une bouffé d’air dans ma main heurte mes clés de voiture. C’est comme une illumination, son vieux tacot n’arriverai pas à distancer ma Royce. Je fonce vers celle-ci et grimpe sans même déverrouiller les portières.

Après un démarrage en machine arrière et un dérapage contrôler pour me remettre droit je part à leurs poursuite. Même si ma caisse n’est pas fait pour la vitesse, trop lourde elle file quand même à toute allure sur le route ou je recherche du regard la camionnette.

Soudain je vois la vielle carcasse de l’engin abandonné sur la route, je pile à fond dans un bruit significatif puis la peur me prend. J’espère que rien ne les avaient attaqués. Ma main viens chercher une arme charger à la balle au nitrate d’argent, j’en avais un autre avec des munitions plus basic mais aller savoir pourquoi celui-ci est le premier qui met venue en main.

Je descend de la Royce ouvre violement la portière qui grince et… personne… je sens une odeur bizarre, je fonce vers le capote et comprend. Ils sont tombés en panne ouf. Je referme la portière et remonte dans le Royce avant de ranger mon arme et continuer sur la route.

Soudain dans mes phares je vois les deux formes que je recherchais, je passe à coté d’eux et ralentit pour m’arrêter et descendre de la Royce laissant le moteur tourner et la portière grande ouverte en plein milieu de la route.

« Vous allez bien ? J’ai flipper en voyant ta camionnette plus loin… »

Je sentais le coup ou elle allait accéléré et faire comme si elle ne m’entendait pas, alors je marchais en reculant.

« écoute Johanna que tu m’en veille même si j’ai du mal je comprend! Que tu veuille me trucidés et pas me parler je comprend aussi… mais par pitié laissez moi vous ramenez ok ? Je ne dirais pas un mot, je ne poserai aucune question je veux juste vous ramenez… »

Quand je l’eu pris dans les bras, mon petit ange me rappela une fois encore et comme toujours à quel point je pouvais tenir à lui. Je commençais à prendre la route quand finalement, il se mis à se débattre, comme pour me demander de le lâcher, je marquais un temps de pose, le petit dans les bras à observer d’un œil interrogateur sa réaction.

« Je peux marcher maman ! »

Comment résister à ce si grand et si beau sourire… ? J’acquiesçais d’un simple hochement de la tête avant de le déposer au sol, une fois chose faite, il se mit à marcher fièrement à ma hauteur sans dire un mot, enfin au bout d’un moment, la réclamation que je m’étonnais fortement de ne pas avoir entendu plus tôt se fit enfin savoir.

« Pourquoi on appelle pas tonton Jacob ou tata Kayla pour qu'ils viennent nous chercher ? Ou bien sinon, on fais demi-tour et on demande à papa de nous déposer.. »

J’esquissais un sourire avant de m’accroupir devant lui, les avant-bras posés sur les genoux en le regardant se poser encore mille et une questions… Mon pauvre petit ange, ça dit vraiment être compliqué pour toi là pour le coup, peut-être.. Non, sûrement même beaucoup plus que pour moi d’ailleurs… Je glissais une main rassurante dans ses cheveux avant de reprendre d’une voix plus calme que tout à l’heure.

«Mon ange à l’heure qu’il est tata Kayla et tonton Jacob doivent-être entrain de dormir, tu sais.. Et papa… Heu… Papa… Ben, de ce que je m’en rappelle il conduit très mal ! Voilà… heu… Il conduit très mal et il roule super vite, ça en donne le mal de mer comme dans les montagnes russes qui font peur ! Et tu sais bien que le petit garçon que tu es a beau adorer monter dedans, il est toujours malade en sortant, n’est ce pas.. ?»

Je finissais mes explications quand j’entendis plus loin dans la direction de la camionnette, je n’avais pas besoin de réfléchir bien longtemps pour comprendre qu’il s’agissait de cette salle bête de Zack… Décidément, il était toujours aussi coriace celui-là, quand il veut quelque chose il ne lâche vraiment rien, saloperie de playboy blond à deux balles… Bon okay, c’était peut-être aussi ce qui avait fait qu’à l’époque j’avais finis par lui céder, il m’avait donné l’impression de savoir où il allait et aussi ce qu’il voulait.. Sauf que j’étais trop beurrée pour me rendre compte que c’était moi dans son lit qu’il voulait sur le coup. J’entendis un crissement de pneus, ce qui me fit instinctivement tirer mon fils à moi et regarder dans la direction d’où cela provenait. En effet oui, c’était bien lui, enfin en tout cas la tête blonde qui en descendait lui ressemblait fortement… Je confirmais mes dires à Jill sur un ton moqueur.

« Tu vois quand j’te dis qu’il conduit comme un pied… »

Je lui jetais un regard en coin le sourire aux lèvres, l’air amusée avant de me redresser et d’indiquer à Jill que nous devions poursuivre notre route. J’entendis la portière de la camionnette s’ouvrir puis se refermer violemment, à croire qu’il avait vraiment dans l’intention de la finir la pauvre… J’entendis après des bruits de pas derrière nous avant que sa voix ne prenne le relais.

« Écoute Johanna que tu m’en veille même si j’ai du mal je comprends! Que tu veuille me trucider et pas me parler je comprends aussi… mais par pitié laissez-moi vous ramenez ok ? Je ne dirais pas un mot, je ne poserai aucune question je veux juste vous ramenez… »

Je poussais un long soupire avant de jeter un regard à mon fils, ce dernier m’observait l’air de dire qu’il fallait que j’accepte. Après tout qu’est ce que je m’imaginais ? Que je pourrais couler des jours paisibles à Forks sans jamais le revoir de ma vie ? Que j’allais pouvoir continuer cette mascarade et dire que son père était mort indéfiniment ? Cette blague allait peut être fonctionner pour les autres, mais tôt ou tard Jill aurait voulu savoir qui était son père, je le savais pertinemment, je ne pouvais pas l’ignorer non plus. Devant ce regard que je connaissais que trop bien, ma haine envers cet homme qui au final m’avait voler ma jeunesse et prise pour… Un vulgaire vide laitance avait tendance à retomber, petit à petit. Au moins pour Jill, je me devais de ne pas lui faire la guerre, cette situation étant suffisamment malsaine comme cela… Je finissais par me retourner dans sa direction à lui, le regardais un bref instant avant de penser à mon apparence et de venir effacer les traits noirs de mon maquillage dégoulinant à cause de mes larmes de tout à l’heure. Une fois à peine plus présentable, je pus observer la silhouette de Zack qui nous faisait face. Les bras balan, j’avais l’impression que ma prochaine phrase allait m’arracher la bouche en la prononçant, mais soyons réaliste, Jill ne pouvait pas marcher jusqu’à la maison, c’était beaucoup trop mission galère… L’air résignée, je répondis d’une voix à la fois calme de douce.

« Oui je t’en veux, mais pas de ce qui s’est passé entre nous… C’est pour lui que je t’en veux, t’es partis sans laissé d’adresse Zack, et les mecs de la réceptions du Trump ont tout bonnement refusés de me donner ton nom quand je suis venu le leur réclamer le jour où j’ai sue pour Jill, prétextant qu’ils n’en avaient pas le droit à moins que je ne dispose d’une autorisation particulière pour avoir accès à ce genre de détails, question de sécurité qu’ils ont dit. Oui je t’en veux, je t’en veux de ne pas avoir été là pour lui comme devrait le faire un véritable père. Si pour moi tu as été une ombre passagère dans ma vie, une ombre d’une nuit, jusqu’à aujourd’hui tu as été un véritable fantôme d’inexistence dans celle de ton fils, et oui je t’en veux pour ça… Et, je n’ai pas envie de te trucider non, je sais ce que c’est que de ne pas avoir de père convenable, en te massacrant je t’arracherais juste la possibilité de te racheter auprès de Jill et de réussir là où tu as échoué jusqu’à maintenant… »

Je me vis faire un pas en arrière et déglutir, tentant vainement de retenir cette nouvelle vague de larmes qui m’assaillait. Je respirais un bon coup avant de poser de nouveau mon regard sur Jill, puis sur Zack.

« On va rentrer avec toi Zack et ce pour deux raisons, la première c’est que le petit devrait être au lit depuis longtemps maintenant et que je ne veux pas qu’il se fatigue à rentrer à pied comme ça. La seconde est parce que toi et moi, je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire, et que ces choses là ne peuvent être dites devant Jill et encore moins en plein milieu d’une route à une heure avancée de la nuit éclairés simplement par des feux de voiture…»

Je restais la sans bouger observant Johanna qui m’expliquait pourquoi elle m’en voulait. C’était compréhensible de m’en vouloir pour cela, même si j’aurai tout fait pour que mon fils grandisse à mes cotés. Même si d’un coté j’en voulais à l’hotel il avait quand même bien fait leurs boulot. Après tout c’est logique de protéger mon identité je suis quand même Zachary West… je laissa un blanc tournant mon regard pour éviter de montrer le trouble qui m’habitait.

Je lacha d’une petite voix remplie de remord, je n’en savais rien mais je m’en voulais, comment moi, qui avait grandit tout seul, sans parents n’avait pu être auprès de mon sang ? c’était à rager. Je voyais mes années de conneries repasser devant moi. Mais je me devais d’être franc.

« J’aurai tout fais si j’avais su… j’ai échoué involontairement, mais quand même j’ai échoué… désolé Johanna vraiment… »

Je tourna le regard vers Jill, pour lui dire sur un ton vraiment désolé, pauvre gamin quand étrange façon de rencontrer son imbécile de père.

« Jill… moi c’est Zachary… mais ont m’appel Zack… je suis… ton… père… et je suis désolé pour tout le mal que cela est pu te causé. »

Tournant le regard vers mon véhicule je lança d’une voix un peu plus maitriser.

« Bon je vous ramène. »

Une fois arriver à la royce, je fis grimpé tout le monde dedans, enfilant à Jill mon blouson histoire qu’il n’attrape pas froid, vue que la voiture était décapoté. Puis je fis de manière à repartir en douceur. J’étais pas habitué à conduire doucement mais avec le petit à bord je me forçais à avoir la conduite la plus douce et adapté possible.

Laissant un temps le silence prendre le dessus, je fini par dire en regardant Johanna d’un coin de l’œil ne quittant pas la route.

« Je m’appel West… Zachary West… je suis le propriétaire et actuel président de la West Industrie… Je pense que c’est pour cela que l’on ta pas donner mon identité… »

Je laissa retomber le silence, je voulais pas la brusqué, sinon je lui aurait déjà proposer de lui racheté une nouvelle voiture.

Je me vis faire un pas en arrière et déglutir, tentant vainement de retenir cette nouvelle vague de larmes qui m’assaillait. Je respirais un bon coup avant de poser de nouveau mon regard sur Jill, puis sur Zack. Il semblait pris de remord, mal, c'est ce qui me poussa à avoir encore moins envie de lui faire du mal, pendant longtemps j'avais rêver de lui en faire baver pour tout ça, mais de le voir à ce point embêté et surtout, tourmenté, m'emplissait d'effrois, de l'envie de lui arracher la tête, j'étais passé à l'envie pure et simple de venir le prendre dans mes bras comme pour lui indiquer que je le pardonnais.

« J’aurai tout fais si j’avais su… j’ai échoué involontairement, mais quand même j’ai échoué… désolé Johanna vraiment… »

Il l'avait dit, "pardon", ce simple mot trop souvent utilisé, à un point qu'il en a perdu tant de valeur à nos oreilles, mais il l'avait dit, et cela avait suffit à ce que je détourne mon regard de lui me torturant de toutes part pour ne pas me laisser aller à ce flot de larme qui me hurlait de le laisser s'échapper.

« Jill… moi c’est Zachary… mais ont m’appel Zack… je suis… ton… père… et je suis désolé pour tout le mal que cela est pu te causé. »

Je le regardait de nouveau, Il avait l'air sincère ses excuses n'étaient pas ce celles que l'on lance en l'air bêtement et inutilement, il les pensait réellement. Je détournais le regard vers mon fils, ce dernier me lâchant un grand sourire, les yeux pétillants de joie, je le lui rendit en marquant mon visage d'un maigre sourire timide.

« Bon je vous ramène. »

J’acquiesçais d'un hochement de tête après quelques secondes d'hésitations encore. Je fini par prendre Jillian dans mes bras et l'emmener jusqu'à la voiture. Je le sentait se frotter les yeux et devenir presque aussi moue que le chewing-gum. La fatigue avait raison de ce pauvre petit ange. En montant dans la voiture, Zack posa son blouson sur le petit, j'en saisit le colle afin de l'emmitoufler dedans, ouvrant même les deux pants de ma veste avant de l'engouffrer dedans. Je lui déposait un léger baiser sur le haut du crâne, et passa ma main dans ses cheveux, le les lui grattouillant comme il l'aimait tant.


« Endors toi mon ange, on est bientôt rentré... »

Zack fini par passer du côté conducteur, et commença à faire ronronner l’engin avant de le lancer sur la route à une vitesse plus modéré que jamais. Cela me fit sourire, je jetais un bref regard dans sa direction, amusée. La respiration de Jillou était devenu beaucoup plus calme, plus posée. Elle était le signe que le sommeil l'avait très vite regagner. Je m'afessais encore un peut plus dans le siège de l'auto de manière à offrir à mon fils encore posé contre moi une assise plus confortable. Je jetais un bref coup d'oeil dans la direction de Zack, il m'avait semblé l'avoir vu en faire de même il y a 2 petites secondes à peines, croisant le mien un bref instant. Il fini par lâcher d'une voix plus calme.

« Je m’appel West… Zachary West… je suis le propriétaire et actuel président de la West Industrie… Je pense que c’est pour cela que l’on ta pas donner mon identité… »

Pardon? Le père de mon fils était un West? Un gosse de riche flambeur comme pas permis et ... Et... et merde quoi! a cette nouvelle mes yeux s'écarquillèrent, je n'avait pas envie de le tuer lui, mais ses géniteurs et encore plus les gens de ce maudit Trump. Tout ça pour protéger l'identité d'un gosse de riche, enfoiré de républicain... Je portais mon poing à mon visage, me saisissant de se dernier avec les dents, histoire de m'aider à contrôler l'afflux de rage qui grondait en moi. Je pris une longue inspiration en fermant les yeux, avant de reprendre d'une voix ironiquement plus calme.

« Mais tout à fait, vive l’Amérique... Ben, nous tu vois on est plus du côté de Manhattan nous, le côté le plus pauvre de ce patelin là, comme quoi les grands esprits se rencontrent... Giovanni-McMiligan Johanna, ravie de faire de nouveau ta rencontre Zack, et j'ai l'honneur de te présenté Jillian "West"-McMiligan donc, enfin, si tu décides au final de le reconnaitre comme tel...»

J'observais la route devant nous, bientôt la petite route menant à notre chez nous allait faire son apparition sur le bas côté.

« Tien là, prend à droite... »

Au bout de quelques minutes, nous finirent par arriver devant chez nous, abritée par de grand conifères, se trouvait là posée comme une reine sur son trône notre maison chérie. C'était un genre de chalet entièrement battis de bois, et pour le moins spacieux, on pouvait avoir de très beaux logements ici dans la réserve à moindre coût ce qui allait sans dire que ça nous arrangeait vu mes revenus encore moyens... C'était coquet et même de nuit elle paraissait être un logis chaleureux et accueillant rien qu'en apparence. Je me retournais vers Zack, l'air un peut hésitante.

« On y est, tu ne vas pas de nouveau t'enfuir et t'évanouir dans la nature rassure moi, tu vas au moins venir boire ne serait-ce qu'un café…? Je dis ça, mais tu as peut être mieux à faire aussi, tu dois avoir quelqu'un dans ta vie et sans vouloir être méchante, je n'ai pas dans l'intention de venir foutre la merde dans la vie que tu t'es construit, après tout on a vécus comme ça jusqu'à maintenant, on peut bien continuer de la sorte pour ne pas déranger... »

Je venais de me rendre compte de l'incohérence totale de mes dires, j'étais entrain de lui demander de ne pas disparaitre mais à la fois de s'en aller. Alors qu'au fond de moi j’espérais sûrement en secret le voir me dire qu'il resterait au moins pour discuter un moment.

Je lançais un regard avec une moue étonné, de grand yeux ouvert vers Johanna quand elle nomma le petit Jillian West et qu’elle demanda si j’allais le reconnaître comme tel. Pas vraiment le faite qu’elle me pose la question qui m’étonnait plutôt le faite que je m’attendais pas à ce qu’elle m’en laisse le droit.

« Euh c’est vrai ?  Je peut? »

Parce que oui je veux le reconnaître attend, j’ai pas eu grand-chose dans ma vie. Enfin entendez par la, de chose qui compte vraiment et qui non aucun prix. Alors un fils même si cela me faisait bizarre et que je ni étais pas du tout préparer cela me faisais envie.

« Jillian West - McMiligan… nan ce n’est pas correcte… je mérite pas d’avoir cette honneur… Nan Jillian McMiligan - West! La oui c’est correcte! J’ai encore beaucoup à faire avant de mérité le faite qu’il puise m’appelé papa… même si il le fait déjà je suis pas sur de mériter cela… je n’ai rien fais pour… mais cela va changer. »

Je parlais un peu tout seul pour le coup, je sortie de ma rêverie mis mon clignotant chose rare et tourna sur la route indiqué. Après quelques minutes nous arrivions à destination, je stoppa mon véhicule.
Ne sachant pas trop quoi dire, je lança un regard gêné vers l’obscurité n’osant pas regarder vers Johanna, mais celle-ci pris parole me laissant encore plus sans voix et m’obligeant par la même occasion à le regarder.

Je laissa un blanc, que répondre ? J’avais une putain de grosse maison très chère ou personne ne m’attendais, je me trouvais une chose importante dans ma vie ce soir et je n’avais pas envie de partir.
Lançant un regard vers le vide sombre laissant le silence l’emporter un instant je lança sans vraiment regarder la jeune femme.

«Soit pas sotte… Ma vie n’a pas beaucoup changer depuis notre dernière rencontre… on peut même dire que j’ai pas de vie… je suis une ombre bourré de fric mais une ombre… j’ai un seul ami, j’ai pour famille des souvenirs qui son assez effacer pour m’obligez à regarder des photos juste histoire de me rappelé qu’elle visage avait ma mère et mon père… »

Je tourna la tête vers elle, puis fit un grand sourire avant de récupérer un ton plus joviale.

« Donc je serai ravi de prendre un café et d’en apprendre plus sur Jill! Je veux tenter de prendre le rôle qu’est le mien… si tu me le permet bien sur dans le cas contraire je rentrerai chez moi pour boire un verre et ruminé sur des souvenirs comme ceux de notre première rencontre et de tes formes sexy grrrouahouu! »

J’allais me faire taper, mais tant pis.

«Soit pas sotte… Ma vie n’a pas beaucoup changer depuis notre dernière rencontre… on peut même dire que j’ai pas de vie… je suis une ombre bourré de fric mais une ombre… j’ai un seul ami, j’ai pour famille des souvenirs qui son assez effacer pour m’obligez à regarder des photos juste histoire de me rappelé qu’elle visage avait ma mère et mon père… »

J'hésitais sur le moment à lui renvoyer une vacherie sur le fait que sa vie n'ai pas beaucoup changée. Il continuait donc à courir la gueuse comme il l'avait fait avec moi, j'en tirais cette simple conclusion. Pour ce qui était de sa famille, je ne pouvais que comprendre et compatir, je savais ce que c'était... l'envie de lui dire qu'une famille il en avait une à présent, et que c'était nous s'il voulait le rester me brûlait les lèvres, mais je préférais me taire, ne rien dire et attendre la suite des évènements.

« Donc je serai ravi de prendre un café et d’en apprendre plus sur Jill! Je veux tenter de prendre le rôle qu’est le mien… si tu me le permet bien sur dans le cas contraire je rentrerai chez moi pour boire un verre et ruminé sur des souvenirs comme ceux de notre première rencontre et de tes formes sexy grrrouahouu! »

Mais quel boulet ce type, je commençais à armer le poing, me mordillant la lèvre inférieure, mais finalement, mon poing s'écrasa gentiment sur son épaule dans un petit rire discret.

«Chassez le naturel et il revient au galop hein...? Tu n'as pas besoin de mon approbation pour dire de prendre ce rôle qui est le tien... Que je le veuille ou non, Jill a besoin de toi tout comme.. Bref! De toute manière c'est un ordre que je te donne blondin...! »

Je lui lâchais un regard provocateur, comme pour le mettre au défis de parvenir à devenir réellement ce qu'il disait vouloir être. Avant de descendre du véhicule, Jill tout contre moi, je claquais la portière et commençait à faire quelques pas dans la direction de la maison avant de me retourner vers Zack et de lui dire sur ce même ton de provocation.

« De toute manière c'est pas en rêvant de mes formes sexy comme tu le dis si bien que tu pourras les avoir de nouveau entre les mains un jour... Au lieu de jouer les égoïstes comme ça à vouloir noyer ton malheur tout seul, demande toi plutôt si les tiennes ne me manquerais pas aussi un petit peut... »

Je lui lâchais un dernier sourire amusé avant de partir définitivement dans la direction de la porte d'entrée. Pour le moment, j'avais beau me douter que ça lui passait largement au dessus de la tête, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander malgré moi et malgré ça s'il savait ce qu'il pouvait bien représenter pour moi... Je passais le pas de la porte, la laissant largement ouverte de manière à ce qu'il puisse entrer et partie en direction d'un petit escalier, donnant sur une mezzanine surplombant le salon, la chambre de Jill. Je le déposais délicatement sur son petit lit, retirant la veste que Zack lui avait mise sur le dos, ainsi que ses petites chaussures avant de le border comme il se devait. Je lui déposais un dernier baiser sur le front avant de lui murmurer un "je t'aime" presque inaudible, avant de prendre la direction du salon. Zack était là, je le regardait en descendant les marches l'air compatissante.

«Si tu veux, tu peux aller l'embrasser le temps que je prépare ce fameux café… Il a beau s’être endormis, je suis certaine que ça lui fera plaisir... Tout comme à toi d'ailleurs.»

Je pris la direction de la cuisine le laissant faire ce qu'il voulait, m'attelant à sortir deux tasses et laisser le café se faire, déposant ces biens sur la table du salon. Je me posais là attendant patiemment que choses se fassent, ne comprenant toujours pas ce qui était entrain de se passer. C'était à la fois merveilleux et terrifiant, comment le hasard prouvait il être l'auteur d'une chose pareille? Avec tout les concerts que j'avais pu faire que N.Y, je ne l'avais jamais revus, il a fallut que j'attende 7 ans, et le voilà de nouveau, et près à assumer son rôle de père, moi qui le pensait être fuyard à cette nouvelle, il me prouvait qu'une fois de plus je ne savais pas comment pouvait réagir un homme, encore moins un homme humain.

J’observa Johanna parler, puis quand elle précisa que c’était un ordre une plaisanterie bien sur… enfin je crois… je lui fis un signe du salue américain avec un faux air sérieux lançant un:

« Chef oui chef! »

Son regard me fit sourire, je pense qu’elle ne m’en crois pas capable, elle n’aurait pas tord de le pensée. Je ne savais pas du tout comment être père mais qu’importe je me débrouillerai, pour lui.
Elle descendit avec le petit dans les bras, je le regardais faire sans bouger, la portière claqua et après quelques pas elle ce retourna. Sa phrase me laissa sans voix.

Elle venait de lui balancer une allusion la non ? Ou même presque une proposition ? Y’avait de quoi être sur le cul faut l’avouer. Je reste un instant stoïque regarde dans le rétroviseur central avant de faire une moue de réflexion. Mes doigts tapotant le volant.

« T’aura pas d’autre chance Zack! »

Dit il pour lui-même en sortant de son véhicule qu’il quitta sans même la verrouiller, de toute façon verrouillez une voiture décapoté c’était stupide.
En entrant l’endroit était vide, elle était certainement partie couché le petit, c’était chaleureux ici, y’avait pas à dire Johanna avait trouvez la meilleur façon d’élevé Jill. Je referma la porte histoire de gardez la chaleur de l’endroit et resta stoïque au milieu de la pièce.

C’est la qu’elle arriva son visage compatissant me faisait autant de bien que de mal, après tout j’étais quand même à l’origine d’une douleur qui devait être amère. Quand elle me proposa d’aller l’embrasser je détourna le regard, fit une moue de réflexion avec mes lèvres pincé puis fit un bruit proche du POP quand je les desserra

« Ouais tu à raison! »

J’avais lancer cela dans le vide vue qu’elle était partie pour la cuisine, j’avança à pas de loup vers l’escalier et grimpa celui-ci avec une discrétion que j’avais acquis après toute ses années d’entraînement. Pour me glissé dans le chambre du petit qui dormais.

J’observais un instant son visage, ses cheveux, putain y’avais pas à dire il me ressemblait quand même vachement le marmot. Je me mis à genou pour l’observez de plus prêt et d’une voix presque inaudible.

« Tu sais… je sais pas si je mérite une tel chance… Pourtant toi comme ta mère avez l’air de vouloir me la donner… promis je vais tout faire pour que vous soyez bien! »

Je porta la main à mon cou et enleva de celui-ci une petite chaîne en argent, sur lequel ce trouvait un pendentif que j’ouvris. Deux photos si trouvait, celle de mes parents. Un bonne observateur pourrais s’apercevoir que malgré les lavages un peu de sang séché c’était incrusté dans une rainure.
Après avoir observez un instant les photos je le recachais à nouveau sous ma chemise, avant de dire toujours à voix très basse.

« un jour je t’offrirais ce pendentif, mais pas tout de suite papa n’est pas prêt. Bonne nuit Jill»

Puis je l’embrassais, avant de quittez l’endroit avec la même discrétion cas mon arrivez pour redescendre et allez vers l’endroit ou ce trouvait à présent Johanna, avec un sourire je pris parole.

« Tu l’a très bien réussi… ce petit est magnifique… pouvais pas en être autrement vue la maman! »

Toujours finir avec une phrase à la con.

Je me posais là attendant patiemment que choses se fassent, ne comprenant toujours pas ce qui était entrain de se passer. C'était à la fois merveilleux et terrifiant, comment le hasard prouvait il être l'auteur d'une chose pareille? Avec tout les concerts que j'avais pu faire que N.Y, je ne l'avais jamais revus, il a fallut que j'attende 7 ans, et le voilà de nouveau, et près à assumer son rôle de père, moi qui le pensait être fuyard à cette nouvelle, il me prouvait qu'une fois de plus je ne savais pas comment pouvait réagir un homme, encore moins un homme humain.

« Tu l’a très bien réussi… ce petit est magnifique… pouvais pas en être autrement vue la maman! »

Dit il en descendant les escaliers de la mezzanine, Il avait toujours cet air de faux joyeux imprégné sur le visage lui donnant l'air d'une parfaite andouille lorsqu'il faisait ses jeux de mots idiots. C'était cette odieuse manie que m'avait couté ma nuit au Trump à l'époque, ça et bien d'autres choses encore. J'esquissais un maigre sourire en retour à sa plaisanterie.

« J'ai pas bossé seule pour l'avoir celui là, et pour ta gouverne il n'est pas magnifique... Il est parfait, je n'aurais pas pus espérer avoir mieux avec un autre enfant que celui là... »

Je détournais le regards, le posant dans le vide à mes pieds surement.

« Il a été mon inspiration, ma vie, ma force et ma raison de vivre durant toutes ces années. Allant même me consoler quand moi même j'allais mal, ce petit a un coeur en or, il est né avec ça entre les mains, ce n'est pas moi qui lui ai fournis les armes avec lesquels il se défend et il sait en jouer. Je ne me fais pas de soucis pour vous deux, s'il veut réellement que tu reprennes ta place de père à nos côtés, il fera tout pour que ce soit le cas et n'en démordra pas... Je me demande de qui il peut bien tenir cette détermination... Pas de moi en tout cas c'est sûr et certain... »

Je tapotais l'assise de canapé l'invitant à prendre place à mes côtés, la bouilloire se mis à siffler de l'autre côté de la cuisine, je me levais pour aller la chercher. Je commençais à me demander ce à quoi je devais m'attendre à présent, ma vie avait tellement changée depuis ces derniers mois que je ne comprenais même plus mon quotidien... Qui aurait crus que le père de mon fils se retrouverais un jour dans mon salon? en tout cas moi, même avec toute ma motivation et mon bon sens mis à contribution, je ne l'aurais même pas ne serait-ce qu'imaginer un seul instant, les choses allaient changer, et c'était tant mieux, mon fils allait pouvoir passer du temps avec celui qui lui avait tant manquer et qu'il désirait tant connaître... Il allait pouvoir avoir la chance que moi je n'avais pas eu étant plus jeune. Je pris la bouilloire et partie en direction du salon afin de le rejoindre. Je me penchais et commençait à remplir les tasses à tour de rôle avant de la reposée sur le meuble, prenant place sur la canapé.

« Alors comme ça tu es le président actuel de la West. Si j'avais su, j'me serait faite payé à l'époque, au moins Jill aurait eu de quoi se voir venir plus tard... non sérieusement qu'est ce que tu deviens.? Tu m'as dit tout à l'heure que ta vie n'avait pas beaucoup changée, tu accompagnes toujours de jeunes chanteuses au Trump où tu as trouvé tout de même un minimum plus de responsabilité que ça..? Que j'ai au moins à me dire que je n'ai pas mentis à Jill pendant tout ce temps où il me demandait qui tu étais et ce que tu faisais... il me demandais ça bien souvent en me voyant pleurer cette peste... Et moi, moi je lui répondais que tu étais un type bien, que tu travaillais surement beaucoup mais que le jour où tu reviendrais il pourrait être fière de toi et de t'avoir pour père, et ça lui suffisait, il partait content. C'est un petit gars bien, tu peux en être extrêmement fière. »

Je pris la tasse de café entre mes mains, elle était bouillante, mais suffisamment pour me brûler, soufflais sous la fumée que s'échappait du liquide avant d'en prendre une gorgée. Je reposais cette dernière sur les cuisses avant de me tourner de nouveau dans la direction de Zack un petit sourire à la fois amical et gêné au coin des lèvres.

« Je sais qu'à première vue je ne t'en ai pas donné l'impression et je m'en excuse, mais... Je suis moi aussi très contente de te revoir... »

J’eu un sourire amusé, oui il avait fallut être deux pour qu’elle l’ai, mais elle l’avait quand même porter toute seule et élevé toute seule. Je ne me voyais pas dire cela je ne m’en sentait pas le droit. Par contre je rattrapa mes dires elle avait raison ce petit avait l’air parfait.

« Parfait oui! »

Puis je l’écoutait parler de Jillian, j’avais un sourire au lèvres à chacune des paroles et mes yeux pétillait d’un ravissement et d’une… fierté ? Oui aussi étrange cela soit il jetait fière. Ce petit avait apparemment de grand atout. Il irait loin mon sourire ce mua en un petit rire étouffé.

« Peut être Est-ce le gêne West qui le rend aussi déterminé et puis tu te trompe tu n’a rien abandonné malgré le calvaire que cela à du être de l’élevé seule… »

Alors qu’elle ce levait pour aller chercher la bouilloire je m’assaillait sur le canapé, je remarquais un instant que j’avais laissez tomber mes défenses, je n’étais pas prêt au combat, j’étais vraiment détendu pour une fois. C’était surement cela que j’avais aimé la première fois chez cette fille.

Ce sentiment de calme qui me permettait de me laissez aller, même plus jeune avant de devenir ce que je suis aujourd’hui j’étais toujours sur la défensive. Toujours peur que la créature qui avait tuer mes parents ne vienne finir le travail.

J’avais appris à agir toujours de la même façon, j’arrivais dans une ville, prenais un hotel luxueux mais sécurisé, qui je le savais appelait mon tuteur qui lui s’occupais de caché qui j’étais, puis ensuite je profitais de l’alcool et des filles. Puis quand arrivait la matin je quittais l’endroit.

Pas de mot doux, pas de nom, juste une nuit et je partais directement après. Il n’y avait eu que cette nuit la ou cela avait été différent, elle avait chanter, j’avais écoutez, je lui avais donnez mon prénom je ne le faisais pas d’habitude. Puis ont avait passer une belle nuit, ont avait couché ensemble mais c’était la seule fois ou j’avais passez la nuit avec elle.

Le matin arrivez mon instinct avait pris le dessus, je quittais la chambre pour ne jamais y revenir et aujourd’hui j’étais sur son canapé et un fils de mon sang m’attendais. Pas d’arme sur moi et pourtant je me sentais en sécurité pour une nouvelle fois.

Elle revenue avec la bouilloire et servi le café, j’observa la tasse rien cas son regard elle était trop chaude pour que je m’en saisisse, puis elle me posa la question qui devait arrivez, enfin je mis attendais.

« Si tu avais su mon tuteur de l’époque t’aurait éloigné de moi et me l’aurait fait mille fois payer. »

Dit je avec un air bien que humoristique n’était en faite que la vérité, puis je repris.

« Pour ce qui est d’accompagné des personnes dans des hotels oui…pour ça je le fais toujours… me demande pas pourquoi, je le sais pas vraiment… mais si cela peu te rassuré, tu n’a pas mentis à Jill. Après mes études j’ai mis ma société sous le contrôle de James Howlmet mon tuteur. Un choix qui ma paru judicieux puisqu’il la contrôlait déjà depuis le décès de mes parent… durant ce temps je suis entrer dans la Navy Us Marines, puis voyant que la politique de mon entreprise ne me plaisait plus j’ai rompu mon contrat et j’ai repris les rènes jusqu’à aujourd’hui. »

Il avait évitez de précisez qu’une fois sortit des Marines il avait rencontrer un type qui lui avait proposez d’intégrer l’unité Hunter et que son recrutement venait aussi et surtout du faite qu’il avait la puissance utile pour les hunters mais bon ça…

« Si tu avais su mon tuteur de l’époque t’aurait éloigné de moi et me l’aurait fait mille fois payer.»

Comme si je ne m'en doutais pas assez, avec mes efforts incommensurables de donner son père à mon fils on m'en aurait empêche en plus... Je n'aurais pas donné cher de sa peau à cet homme voulant se mettre en travers de la route d'une louve ne désirant que le bonheur de son petit, mais à quoi bon insister? Je courbais l'échine et faisais comme si, après tout Zack ne savais pas, et pour le moment je ne me sentais pas prête à le lui dire.

« Pour ce qui est d’accompagné des personnes dans des hotels oui…pour ça je le fais toujours… me demande pas pourquoi, je le sais pas vraiment… mais si cela peu te rassuré, tu n’a pas mentis à Jill. Après mes études j’ai mis ma société sous le contrôle de James Howlmet mon tuteur. Un choix qui ma paru judicieux puisqu’il la contrôlait déjà depuis le décès de mes parent… durant ce temps je suis entrer dans la Navy Us Marines, puis voyant que la politique de mon entreprise ne me plaisait plus j’ai rompu mon contrat et j’ai repris les rènes jusqu’à aujourd’hui. »

Je l'écoutais mais pour être franche, mon regard se refroidis et perdit instantanément dans le vide lorsqu'il m'avoua avoir encore des aventures d'une nuit, je n'avais pas le droit de lui en vouloir, mais au fond de moi cette idée tourbillonnais et me faisais bouillonner, enrager. J'essayais de me calmer, ne me trouvant pas de raison à moi même de me mettre dans un état pareil, biensur que non je n'allais pas te demander pourquoi tu faisais cela, le savoir est déjà trop pour moi... Il avait à peine terminer ses explications que ma tasse encore brûlante vint s'éclater sous la pression qu’exerçaient involontairement mes mains sur cette dernière. Les coupures sur les mains et le liquide brûlant s'écoulant sur mes cuisses me firent limite bondirent au plafond, je me contentais de retenir un cris de douleur dans une aspiration bruyante afin de ne pas réveiller Jill, fronçant les sourcils, crispant mon visage, je laissais mes mains tremblantes venir tâcher le sol de café et de sang, je saisis le torchon avec lequel j'avais emmené la bouilloire afin de m'en servir comme compresse, je me relevais lentement laissant les morceaux de la tasse retomber au sol dans de légers cliquetis.

« J'te d'mande pardon, j'suis vraiment qu'une... Qu'une pauvre conne par moment c'est le cas de l'dire... »

Puis je commençais à prendre la direction de la cuisine, une fois arrivée au dessus du plan de travail, je lâchais le torchon, tâchant de retirer les quelques morceaux de porcelaines de mes mains. Les plaies, elles commençaient déjà à se refermer peut à peut, je bougeais les mains de manière a accélérer un peut la cadence, puis me pencha pour attraper dans un tiroir des compresses et deux bandes. Je vais au moins faire comme si c'était normal, quand une personne reçoit ce genre de blessures, elle se doit de panser non? Tout en m’attelant, je ne cessais de repenser à ce geste stupide et immature qui m'avait prise. C'était quoi au juste? De la jalousie? Pourquoi je serais jalouse, c'était pas comme si...
Et merde, là on pouvait dire que j'avais décrocher le pompon... Alors ce serait ça être imprégné de quelqu'un? Comme Embry et Jenny? Mais pourquoi lui pourquoi Zack, c'était ça cette foutue envie que j'avais durant tout ce temps de le revoir et l'avoir auprès de moi plus même que n'importe qui...? Fait chier...!

Je retournais dans le salon avec une tête déconfite, observant mes vêtements complètements imbibés de café à présent.

« Et merde, un jean et un débardeur tout neuf, ils m'ont coûtes les yeux de la tête..!»

Je remarquais non sans mal que ce débardeur blanc, manque de bol pour moi une fois de plus, laissais clairement transparaitre la marchandise à travers lui, je n'avais pas non plus comme le voudrait le cliché un soutient gorge noir histoire de bien faire les choses non... Mais le débardeur lui, il était suffisamment devenu transparent pour qu'on puisse le voir. Je relevais la tête dans la direction de Zack, l'air encore plus blasé qu'il y a cinq minutes.

« Au moindre commentaires... Je te jure que je te coupe la tête avec les dents... »

Je me tournais façon robot cop, et fit quelques pas en direction d'une porte fermée, je ne l'avais pas encore ouverte que je retirais déjà ce maudit haut, après tout c'est pas s'il ne m'avait pas déjà vue en tenue d'Eve, alors en sous vêtement, j'en avais un peut rien à cirer... J'en fit de même pour le jean, mais seulement une fois dans la chambre. Je m'emparais de ce qui pouvait bien me servir encore de pyjama, un shorty marron, les couleurs foncées, c'est le bien, un nouveau débardeur, celui là noir pour éviter tout problème et repartie en direction du salon, je regardais les débris au sol, mais peut importe, je lui fit signe de laisser tomber que je rangerais tout ça plus tard, je m'avançais à sa hauteur, ne sachant plus trop où notre conversation en était. Je posais les mains sur les hanches et déclarait d'une voix hésitante, sans même le regarder, préférant le sol à ses yeux clairs.

« Us, Entreprise tout ça, okai c'est capishe... Et maintenant tu comptes faire quoi...? »

Alors que je lui racontais ma vie, je fus surpris par l’explosion de la tasse de Johanna. Ma réaction vue vive, rapide et contrôlé. Me levant d’un coup du canapé pour me positionné de façon à regarder l’étendu des dégâts. Mes yeux fixais le café, mais ce n’était pas ce qui faisait accéléré ma respiration c’était la vue du sang. J’approchais de Johanna comme pour prendre ses mains, elle parla mais…

Je n’eu le temps de rien qu’elle me laissa pour partir vers la cuisine, mon regard ce posa à nouveau sur le sang, ce n’était rien, un accident, je devais me calmé. Ma main grimpa à mon cou ou je pris mon poux, il était rapide, comme quand je chassais. Je commença à prendre de longue inspiration, laissant celui-ci ce calmé.

Quand mon cœur eu repris une cadence normal, je m’accroupis pour rassemblé les morceaux de porcelaine, jetant régulièrement des regards vers la portes de la cuisine. J’espérai que tout allait bien qu’elle s’en sortait qu’elle n’avait pas besoin d’aide. En faite je mens, je voulais qu’elle ai besoin de mon aide. Puis je compris c’était ce que je venais de dire qui l’énervais.

Je me laissa le temps de réfléchir, elle aurait des sentiments pour moi ? Malgré toute ses années ou elle à souffert de mon absence ? Je laissa ma main droite tomber d’un coup me coupant avec un morceau de porcelaine.

« Rha quel con! »

Je secoua la main un peu de mon sang ce mélangea à celui de Johanna, j’eu la pensée amusante de me dire que ce n’était pas la première fois que cela arrivait. Puis elle rentra dans la pièce avec des bandages, puis elle me fit remarquez que ses fringues était foutu.

Ce n’était pas la seule chose que j’avais remarquez, mon regard avait bien sur fait un scanne entier de la jeune femme, mais quand elle me parla de m’arrachez la tête avec les dents je préféra me taire, levant simplement ma main gauche pour signifié que je ne dirais pas un mot.

Alors qu’elle partait enfilé quelques chose de propre, elle me signifia de laissez les débris comme telle, je regarda le tas que j’avais former avant de me relevé puis machinalement avança vers l’endroit ou ce trouvait la jeune femme. Qui arriva juste à ce moment la revêtue de vêtement plus à l’aise dirons nous.

Quand elle me demanda ce que j’allais faire ensuite je m’en approcha un peu plus prenant les mains bandée de celle-ci, mon regard était inquiet, le remarquant même pas que c’était mon sang à présent qui coulait sur ses mains.

« Maintenant je vais m’occupé de toi histoire de rattraper un peu le temps perdu… et demain je demanderai à un ami de m’occupé de ta voiture et je vais veillez à ce que jamais plus toi et Jill ne manquiez de rien… c’est une promesse que je vous fais à vous Johanna McMiligan!

Je caressais de mes pouces ses doigts alors que je venais plonger mon regard dans le sien en courbant volontairement la tête. Avant de laissez échappé un.

« Je t’en supplie ne m’oblige pas à partir… »

Je le vis se lever, puis s'approcher de moi calmement, je sentis ses mains venir voler les miennes une scène qui avait comme un gout de déja vu, et pourtant si différente de la première fois que je l'avais vécus, de toute manière, je la voulait différente, je voulais que ces mains reste miennes, qu'elle ne se posent à l'avenir que sur moi et moi seule, je ne voulais plus le savoir aller auprès de ces femmes sans importances, car pour moi elles en étaient, tout comme je l'avais pensé de moi à l'époque, faible inutile et tellement naïve. Je ne sais pas au final si beaucoup de choses avaient changés jusqu'à aujourd'hui, je voulais le croire et m'en persuader, je voulais me dire qu'il n'était plus l'enfant flambeur avec qui j'avais conçus ce fils, mais bien un homme près à prendre ses responsabilités et à vivre une vie d'adulte.

« Maintenant je vais m’occupé de toi histoire de rattraper un peu le temps perdu… et demain je demanderai à un ami de m’occupé de ta voiture et je vais veillez à ce que jamais plus toi et Jill ne manquiez de rien… c’est une promesse que je vous fais à vous Johanna McMiligan! »

Ces paroles eurent raison de moi et ma volonté de fer, je gardais mes yeux plongés dans les siens, n'y voyant là ni faille ni doute, c'était à croire qu'il était sincère. Plus ses mots tournaient dans ma tête plus le feu me montait de nouveau aux joues, jusqu'à ce que ces larmes que je retenais depuis ce début de soirée finissent enfin par gagner la liberté, et bientôt, on pu les voir dessiner de fines cascades sur mes joues. Je ne voulais pas me livrer à un tel spectacle, mais comment en faire autrement.? Je l'aimais, c'était indéniable, je l'aimais plus que les mots eux même ne pouvaient le dire. Je sentis l'odeur du sang, mais il ne s'agissait pas du mien cette fois, en penchant la tête de manière à ne pas laisser mon visage humide à vue. Je remarquais la coupure à sa main, en quelques secondes, je jugeais qu'elle n'était pas suffisamment grave pour que l'on s'en inquiète réellement, même s'il n'avait pas la capacité de régénérer ça, il irait bien et pour longtemps encore je l'espère.

Je redressais la tête venant de nouveau plonger mon regard dans le sien que je n'osais à la foi plus quitter et pas soutenir. Une nouvelle déferlante de perles salées s'offrirent un allée simple pour le sol probablement où elles venaient s'écraser les unes après les autres en quittant mon visage.

« Je t’en supplie ne m’oblige pas à partir… »

A ces mots je ne pus m'empêcher de contenir ce que je pensais, encore moins ce que je ressentais, je me grandit légèrement, venant chercher de manière fuguasse et sans même réclamer son autorisation le contact de ses lèvres sur les miennes, ce contact doux et chaleureux qui m'avait tant manqué, que je n'avais connu qu'avec lui, dans ses bras. Je le délaissais comme après avoir commis un acte impardonnable, le visage toujours larmoyant j'imprimais mon front contre le sien, le regard perdu vers le sol.

« Je ne veux pas que tu t'en ailles Zack, pas maintenant, pas même jamais, reste s'il te plait, reste avec nous, avec TA famille, reste avec moi… »

[c'est parti pour un peu de sensualité ^^"]

Il ne m’en fallait pas plus, le contacte de ses lèvres, les mots qu’elle avait prononcé c’était tout ce que je voulais. Immature ? Oui je jouais très bien l’immaturité, mais j’étais bien plus réfléchi que je ne le montrais. Mais pour une fois j’oubliais le gosse de riche, j’oubliais le Hunter j’allais être moi-même.

Je ne répondit pas à ses mots, donnant ma réponse en embrassant ses lèvres pour la faire taire, alors que mon bras gauche venait enrouler sa taille. Pour venir avec force mais douceur la collé au mur derrière nous. Ma main droite grimpa à sa nuque la caressant l’étudiant du toucher comme un étudiant en art.

Tout redécouvrir, tout voir, imprimé comme un aveugle qui découvre un visage, un corps pour la première fois. Mes mouvements assurés était tremblant étrange pour moi qui avait eu tant d’aventure, j’avais l’impression d’être un ado qui découvrait sa première relation charnelle.

Le silence régnait malgré l’activité passionné qui commençais dans la pièce, certainement un principe incrusté dans les gênes, quand des parents ne voulaient pas réveillez leur petit. Un principe étrange pour moi, je n’avais pourtant pas cette habitude, je n’étais même pas encore entrer dans mon rôle de père.

Je lâcha un « pardon !» sans m’en rendre vraiment compte, je m’excusais des sept années alors que mes mains glissait sur le textiles du débardeur mon torse collé au sien, laissant mon odeur imprégné ses vêtements et la sienne remplir mes narines. J’imprimais celle-ci dans mon esprit pour ne jamais plus l’oublier.

Et pour mieux m’en souvenir mes lèvres glissèrent de son menton pour atteindre le dessous de sa mâchoire. Tel une caresse mon souffle chaud venait percuté son cou alors que mes lèvres continuait leurs périples le long du creux de sa poitrine.

Pour à la suite comme dans un mouvement mécanique, je remonte rapidement rechercher ses douces lèvres, mais main enserrant le textile qui couvrait son dos pour la ramené contre moi.

[Et ben il est très bien! =O Bon après à toi de voir si tu veux continuer sur ta lancé ou faire une ellipse dans ton prochain poste au choix. =)]

Je pensais être entrain de rêver, de rêver et de cauchemarder en même temps, tout ceci était si soudain, hier encore je n'avais plus espoir de le revoir un jour. Je n'imaginais pas une seule seconde que ses yeux se poseraient de nouveau sur moi... Et pourtant, J'étais même de nouveau dans ses bras, les bras de la seule et unique personne en ce monde capable de me faire sentir humaine, vivante, mais aussi surtout faible face à lui, pouvant se jouer de moi comme bon le lui disait. Ses baisers étaient semblables à un véritable choc électrique, à chacune des pressions de ses lèvres sur moi, je sentais mes jambes fléchir et une onde comme des sueurs froides le long du dos. Je me sentais partir peut à peut, il revint chercher le contact de mes lèvres empoignant mes vêtements comme pour me tirer à lui et m'y maintenir. Je tendis l'une de mes mains sur le côté afin d'actionner le mécanisme de la poignée de ma chambre tandis que l'autre vint se glisser délicatement dans ses cheveux. La porte s'ouvrit dans un léger grincement, et je m'y engouffrais, l'entrainant avec moi lentement mais sûrement. Une fois dans la pièce, je refermais la porte du bout du pied, et vint le plaquer contre cette dernière, j'avais fait en sorte que la manière de faire soit violente, mais pas suffisamment pour que ma réelle forme ne saute aux yeux.

Je serrais les dents, étouffant de légers gémissements à chaque baiser de sa part, alors que mes mains glissèrent le long de mes hanches afin de venir en retirer le short que je venait à peine de passer. Ce dernier, une fois tombé à mes pieds, j'attirais Zack de nouveau à moi jusqu'à ce que mes mollets viennent à buter contre le lit, où je me laissais retomber avec douceur, mon bel amant à mes côtés. Je l'entrainais une nouvelle fois avec moi dans cette danse. Profitant de cette position pour venir me blottir tout contre lui, suite à la réalité qui me heurtais de cette situation qu’au final j’avais bien cherché. J’esquissais un sourire au moins autant provocateur que les précédents, plongeant mes yeux dans les siens, je lançais d’une voix chantante comme un ultime affront.

- Intéressant…

J’agrippais alors ses cheveux blonds d’une poigne ferme et brusque avant de venir imprimer mes lèvres sur les siennes en lui offrant un baiser sauvage. Je profitais donc de mes appuis pour venir enrouler mes jambes autour de sa taille. Relâchant mon étreinte j’entamais de retirer le débardeur noir que je portais, marquant un instant de pose avant de le laisser me glisser des mains lentement pour aller rejoindre le sol et ses lattes de bois... Dans un ultime sourire, je repris me redressais en position verticale, sur les genoux, en lui offrant encore une fois le contact de mes lèvres, profitant de la pseudo violence du moment pour le mordiller à la lèvre inférieure, dans le cou, puis le lobe de l’oreille. Mes mains quant à elles s'étaient sournoisement glissées sous ses vêtements et se promenaient dans son dos, jusqu’à ce que mes ongles discrètement manucurés viennent entaillés légèrement sous forme de griffures plus ou moins profonde les omoplates de mon amant. Je déposais mes mains d'une manière désolée sur ces plaies à peine visibles, le défiant encore et toujours de ce regard brûlant d'une passion que seul lui pouvait à la fois voir et me procurer.

Je me laissais attiré, sans résistance aucune, j’aurai peu être du ne serai ce qu’un minimum puisque je me retrouva contre la porte. Pas que le coup sois fort, non loin de la, mais comme tout mec j’aime pas perdre le contrôle. Enfin à mon souvenir j’avais tenter de résister un peu la dernière fois et la chambre du trumb avait souffert.

Durant un instant je sentit quelques choses tomber à nos pieds, je me doutais un peu de quoi il s’agissait, pour ma part je virais ma chemise pour me retrouver en en t-shirt moulant sans manche, une sorte de marcel mais plus style surfer dans le ton blanc rayez Argent.

Alors que son regard se plongeais dans le mien, elle lança de sa voix l’ultime affront, avant que ses main ne vienne sauvagement agrippé ma tignasse pour ensuite venir attaquer mon dos, mes lobes et mon cou. Elle cherchait l’affrontement cela m’intéressait.

Utilisant mes abdominaux, je me redressais vaillamment pour la renvoyez sur le dos, histoire que je fasse un peu mon male dirons nous. Mes mains venir saisir ses bras pour la cloué au lit, alors que mes lèvres affligeait de vil supplices sensuel à son corps. Puis advient ce qui devait advenir, mais cela seul la nuit sombre reine de tout les secrets l’aura vue.

***

L’aube venue mes yeux s’ouvrir tôt, certainement parce que j’avais pour habitude de ne pas dormir à cette heure la mais plutôt me couché. Enfin toujours est il que mon corps et mon esprit était reposer, j’avais réussi et cela faisait longtemps à trouver le repos.

Une rapide observation des lieux me permis de voir que j’enroulais de mes bras Johanna, je tenta de me rendormir mais rien ni fis. J’étais opérationnel, il fallait que je bouge, pourtant je n’avais aucune envie de quitter ce lit, ni de la lacher je voulais rester la quitte à ce que j’en meurs de faim à partir d’un moment.

Je me retourna encore et encore quand soudain je commença à piger cas force de bouger j’allais réveiller Johanna. Je décida donc de quitter les draps chaud, pour ré enfilé mes fringues, oui dormir nue ne me dérangeait absolument pas. Enfin j’avais enfilé le bas mais le haut était quelques parts certainement sous la demoiselle donc j’allais éviter de le récupérer et quitta la chambre prenant soin de fermé la porte.

Me dirigeant vers la cuisine chercha pelle et balai, pour faire disparaître les traquas d’hier soir, laissant un salon propre. Puis je m’occupa de faire du café veillant à ce que la bouilloire de siffle pas.
Après avoir bue du revigorant noir, mes yeux partir à la recherche d’ingrédient qui me permettait de fer des Viennoiseries. Principalement des croisant oui aussi impressionnant cela soit il j’avais un talent certain pour la cuisine. Je me mis donc à la tache puis passa tout ceci au four.

Le temps que ça cuise j’enchaîna une série d’abdominaux, fit un appel à Jaz qui rala vue l’heure qu’il était lui demandant d’apporter l’Aston Martin et de s’occupé de la poubelle de Johanna. Puis je commençais à enchaîné ensuite une série de pompe avec en guise de MP3 mon portable qui était en train de passer du Glitch Mob, m’enfermant dans la bulle de mon entraînement et en comptant, je me rendit compte que quelqu’un arrivait quand je commençais à dire, le corps tremblant et transpirant au vue du nombre.

« 99, 100, 101,102 »

La nuit fut courte, mais n'en demeura pas moins agréable pour autant. J'étais heureuse et l'esprit tranquille, en paix, comme il ne l'avait pas été depuis bien longtemps déjà.. Même si comparé à moi il semblait gelé, je ne voulais me défaire cette étreinte que je crus sentir tout contre moi à plusieurs reprise durant la nuit, et la passer dans ses bras était la meilleure chose qui me soit donner depuis Jill, non pas que je trouvais cela désagréable, c’était « nouveau », et pour une raison bien simple. J’avais l’impression de ne plus le voir tout à fait comme avant. Oui je l’aimais, oui je désirais plus que tout rester à ses côtés, mais je ne sais pas, c’était juste et simplement différent... Je me dégageais lentement de l'étreinte délicate des draps, afin de me retrouver sur le dos, les yeux encore totalement clos, cette impression d’être passée sous un rouleau compresseur encore présente. J’eu l’impression d’entendre un grondement venant de plus bas, comme un grognement au fond de moi. Il y avait en revanche des choses qui elles demeuraient ce qu’elles étaient et je crois que je ne me referais pas…

« J'ai la dalle... ».

Trop habituée à être seule, je lâchais cela comme si de rien était, tendant par réflexe le bras sur le côté, je sentis la place près de moi libre, instinctivement j'ouvrais les yeux pour les poser sur ce qu'il restait de lui, quelque chose comme un T-shirt calfeutré sous mes fesses, et une chemise. Je dois avouer que la colère commençait à me gagner, la colère et la tristesse, il n'allait tout de même pas me faire ce coup là une seconde fois non...? Puis je me mis à penser au fait qu'il ne serait probablement pas parti se promener comme ça dans Forks avec seulement la moitié de ses vêtements, quoi que j'avais comme un doute... Je détournais le regard au profit de l'entrée de la porte et de cette chambre trop calme, même pour moi qui avait une sainte horreur de me retrouver dans un lieu bruyant. Je me mis à me grattouiller l’arrière de la tête du bout des doigts l'air pensive, non je ne désirait pas encore voir de petite tête blonde passer cette porte. Surtout qu'aujourd'hui, on était dimanche, et le dimanche, y a pas école, pour une fois qu'il pouvait dormir ce petit monstre, je n'allais pas le brusquer.
Bientôt le radio réveil se mit en marche et laissa raisonner dans la pièce l'air de "How you remind me" de Nickelback, je me mis à fixer le plafond de la chambre l'air pensive, le hasard voulait que ce soit cette chanson que j'avais interprété le soir où Zack m'avait abordé la première fois, ce morceau me rendait à la fois nostalgique mais éveillait aussi en moi comme une sensation de malêtre, comme à chaque fois que je l'écoutais ces 7 dernières années.

Quelque chose me frustrait en revanche, c'était le fait de ne pas avoir eu l'occasion encore de me réveiller dans ses bras à lui, d'ailleurs où était il..? J'agrippais sa chemise posée là sur le coin du lit et m'empressais de l'enfiler afin d'avoir au moins quelque chose sur les fesses le temps de sortir de la pièce, puis m'emparais du T-shirt qui avait dormis sous moi. Sans un bruit, je passais la tête d'un côté et de l'autre du salon, seul la musique du radio réveil couvrait à présent celle d'un portable à priori allumé, Zack était là dans le salon entrain de faire des pompes, je m'approchais de lui à pas de velour.

« 99, 100, 101,102 »

« 92, 8, 22, 53, 212...!! »

J'esquissais un sourire fière de moi avant de lui lancer son T-shirt dessus.

« Il me semble que c'est à vous ça bel Apollon... »

Oui, comme la chemise que je portais cela dit... Mais bon comme on dit si bien, c'était surfait comme détails. Je remarquais que les bouts de verres de la veille avaient disparus, mais aussi qu'une odeur délicatement sucrée de viennoiserie me venais de la cuisine. C'était quand même pas Zack qui avait pris en main la maison de bon matin...? Bon, alors je vous propose un truc, c'est qu'on va s'arrêter cinq minutes là dessus. Un gosse de riche, héritier et actuel propriétaire d'une machine à fric dont la réputation n'est plus à faire, qui est passablement le père de mon enfant... A passé la nuit avec moi, et s'est occupé de toutes les commodités de la maison...? Attendez, je tombe dans les pommes deux secondes je suis à vous tout de suite...

« Moi qui voulait le voir dormir ce matin, avec une odeur aussi exquise venant de la cuisine j'en connait un qui ne va pas tarder à sauter de son lit pour venir prendre des nouvelles du pays, je ne sais pas de qui il tien cette gourmandise... »

Pile au moment je disais cela, mon ventre se mis à gargouiller... Ca y est c'est dit c'est fait, ces enfoirés de dieux étaient tous contre moi c'était certain. Je détournais le regard comme si de rien était au profit du plafond, du sol, tout ce qui pouvait être autre chose que Zack, espérant que la musique venant de la chambre aurait un temps soit peut camoufler ce bruit immonde.

Alors que je pompais toute en comptant quelques choses changea, déjà une musique était en train de passer par-dessus celle que j’écoutais mais surtout à un moment mon comptage était un peu différent.

« 102, 212... Gnin ? »

Je détournait la tête vers Johanna qui me montrait mon t-shirt, alors que je me mettais à genou pour l’observé des pieds, remontant mon regard le long de ses jambes pour longé sa chemise et arrivez à son visage. Rhaa elle était belle, j’avais pas eu occasion de la savoir il y’avait 7 ans.

« Oui ceci est à moi en effet! »

Dit je en me relevant et attrapant le t-shirt avant d’entourer mon bras autour de sa taille pour la rapprocher de moi, pour à la suite lui déposez un baiser dans le coup et lui dire à l’oreille.

« toute comme cette chemise d’ailleurs! »

Je me décala ensuite pour regardez vers la cuisine, en effet l’odeur était agréable un rapide coup d’œil sur ma montre me précisais que c’était bientôt prêt. D’un coup je regrettais presque d’avoir fais les croissant, avec un air taquin je regarda la mère de mon fils avec un sourire qui en disais long.

« Ah oui zut j’avais oubliez… dommage ont pourra pas retourner au lit… »

De toute façon vue le grognement que je venais d’entendre elle ni serait peu être pas retourner, je repris comme si je n’avais rien entendu, commençant à expliqué ce que j’avais fais ce matin.

« Je me suis réveillez tôt donc pour éviter de te réveiller je me suis levé, j’ai pris la peine de faire le ménage et je me suis permis de piqué dans tes fournitures de cuisine de quoi faire des croissants… j’en fais pas souvent j’ai un majordome à la maison. »

Je fis un sourire, l’homme que j’engageais Travis était gentil, je le connaissais depuis que j’étais née, il servait mes parents avant moi. Le bon gentilhomme éduqué à l’anglaise. Deux ou trois fois à mon retour de l’armée je mettais levé assez tôt pour lui faire le petit déjeuner, il avait apprécié l’attention mais je sentais qu’il n’avait quand mêmes pas appréciez le faite que je lui pique son job.

« Oh j’ai appelé un ami, Jaz! Il ma ramené mon Aston Martin, je vais te laissez les clés de la Royce pour que tu puise te déplacer jusqu’à ce qu’il est réparer ta pou… ta voiture… »

Il posa un cul sur le canapé toute en enfilant son t-shirt.