Cela faisait un moment qu’il roulait, la fatigue commençait à lui piquer les yeux tellement il ce refusait à faire une pause. Il avait beau être endurant, il y’avait toujours un moment ou votre corps lâchait prise.
Ce fut une fraction de seconde, juste une, ce n’est pas long une seconde, mais celle-ci aurait pu lui être fatal… enfin non mais aurait pu être fatal si un type c’était trouver la.

Ses yeux c’était fermer juste un instant, le véhicule un GMC 4x4 Roar Armor commença à ce déporter dangereusement, au vue de la taille du véhicule c’était pas une bonne chose, un coup de klaxon le réveilla à temps et dans un réflexe désordonné, William fit faire à son véhicule un étrange zizaguement qui fit remué la 1963 Harley Davidson Duo Glide qui ce trouvait sanglé à l’arrière.

Enfin le véhicule ce stabilisa lourdement en plein milieu de la voie il resta un instant à souffler, ce frottant la nuque endolorie par cette arrêt brusque, respirant lentement pour calmer son cœur battant la chamade, on avait beau être entraîner la surprise à toujours le même effet, la poussée d’adrénaline.

Le GMC repris doucement la route avant de ce garer un peu plus loin, puis son moteur ce coupa, l’animal vombrisant c’était visiblement endormie quand la clé de contacte c’était retirer de sa cavité.
La porte chauffeur s’ouvrit, pour laisser descendre William qui s’étira de tout son corps.

Après avoir fait craquer sa nuque, celui-ci referma sa porte, activa la fermeture des portes et marcha un peu, traversant la route pour arriver devant une épicerie et si engouffrer. Le type qu’il était avait l’air mastoque, peu commode d’ailleurs rien dans sa tenue ne laissait présager une personne amicale.
Un Jean délavé par le temps, une paire de Boots, un T-shirt blanc couvert d’un cuir de moto noir, pas vraiment engageant tout cela.

Allant vers le vendeur il lui lança tout de go.

« Vous faite pas les cigares je suppose ? »

Signifiant par un mouvement de la tête négatif qu’il ne faisait pas, William ce détourna du vendeur pour prendre la direction des alcools divers et varié, principalement le rayon bière.
Plongeant son regard dans le rayon il ne fit pas plus attention à ce qui pouvait lui tomber sur le coin de la tronche, comme par exemple un conducteur en rogne qui aurait pu y passer ou autres.

Je n'aurais pas la prétention de dire que j'étais une grand pilote, mais les rares fois où Jacob m'autorisais à lui piquer sa moto, je dois avouer que j'étais du genre à me faire plaisir avec, la pousser dans ses derniers retranchements. Elle n'était pas du genre puissante, mais c'était suffisant pour moi. Je dévorais la route, ayant même par moment tendance à m'y croire seule, On m'avait souvent reprocher d'avoir une conduite imprudente, mais pour ma part, j'ai toujours été persuadée que c'était les autres qui ne savaient pas conduire...
Pour une fois, la région de Forks était chaleureuse et offrait un soleil brûlant, c'était rare et beaucoup de la population malgré leurs peurs des "autres" s'étaient réfugiés du côté de la plage de la Push, autrement dit le coin était du genre beaucoup squatter et non pas que je n’apprécie pas la compagnie humaine, il est juste parfois préférable de s'en éloigner pour se ressourcer, ou juste prendre cette excuse pour s'occuper un peut de son cul. Ceci étant, je décompressais en vue d'une soirée qui allait s'avérer être charger, comme plusieurs soirs par semaine, je me produisais dans l'un des bars les plus up du patelin. Et ce soir, étant donné qu'il faisait beau, la salle allait être bondée comme elle ne l'est rarement.

Je m'arrêtais vers l'épicerie de Duke, ayant deux ou trois petits choses à lui demander. Non le type en question ne portait pas ce nom, mais son apparence de gros dur y faisait tellement référence que c'était le surnom qui lui avait été donné. L'engin arrêté, je retirais mon casque secouant la tête de gauche à droite, passant ma main dans mes cheveux de manière frénétique histoire de leur donner une forme on ne peut plus respectable. Une fois avoir mis l'engin sur béquille, je descendis de ce dernier, rajustant mon sac à dos, mon blouson en cuir que j'ouvrais en grand à cause de la chaleur, laissant apparaitre un débardeur blanc sur lequel apparaissait fièrement le symbole "Anarchie" surplombé des écritures "What The Hell". Je remontais légèrement mon jean, bien que ce dernier dans un état lamentable, tapotant le bout du pied, m'assurant du bon maintient de mes bottes. Je finissais par me diriger vers le lieu en question. Duke, fidèle à lui même était posté derrière son comptoir, il fit mine d'esquisser un maigre sourire en me voyant arriver. Arrivée à sa hauteur, je vint lui serrer une poignée de main viril, le salut comme à mon habitude.
Comme à mon habitude, je pris mon élan pour venir m'assoir sur le rebord du comptoir, les jambes balotant dans le vide.

- Dis moi, t'as l'intention de rester derrière ton comptoir toute la nuit où tu vas enfin venir me voir jouer...? Non sans rire ça fait au moins 20 fois que tu me le promet et rien au final. Tu parle d'un pote!

Tout à coup me parvint quelque chose que je n'avais pas perçue avant. Une odeur, elle était à la fois semblable à ce que je connaissais, mais tout aussi différente. J'avais l'impression de sentir la présence d'un loup, mais en beaucoup plus menaçante que d'habitude, en plus pesante et froide. Mon regard se posa instinctivement sur l'un des deux seuls clients actuels de la boutique. plus particulièrement sur celui à la carrure assez imposante et à l'air sauvage. Sa tête ne me disais rien, en même temps je n'étais pas à Forks depuis très longtemps, mais là, même cette odeur m'étais tout sauf familière. Je détournais mon regard de lui au profit de Duke, l'air de lui demander "tu le connais.?" Son regard me répondait en retour que non, Je ne savais pas trop pourquoi encore, mais la présence de cet homme me donnait envie de grogner... Je descendit alors du comptoir l'air de rien, même si malgré tout s'était imprégné sur mon visage une gêne. Je me mordillais l’intérieur des lèvres en m'accoudant au comptoir face à ce cher Duke qui paraissait tout de même se demander ce qui pouvait bien se passer dans ma tête.

Il mis son temps à choisir sa bière, puis au final il pris celle qui était faite à base de whisky, histoire d’avoir un truc assez chaud pour l’estomac mais assez doux pour éviter de finir sous la table.
Le bruit de la porte du magasin arriva à ses oreilles, il n’en fit pas grand cas à vrai dire il s’en foutait un peu. Alors qu’il ce redressait avec son butin dans les mains, une odeur parvenue à son flaire le faisant ce stopper dans son élan.

Ce n’était pas une odeur de houblon, c’était certain, il odeur sucré, une femme certainement mais ce n’était pas cela qui le mettait mal à l’aise c’était cette odeur animal, cette odeur sauvage et lupine.
Il jeta un coup d’œil vers son pantalon, malchance! Son arme était rester dans la voiture, la seule chose qu’il avait avec lui était un couteau de combat et ses attribut naturel.

Il préféra jouer la carte de la neutralité pour le moment, après tout il avait trouver une raison de rester dans cette ville, une potentiel proie venait de lui être offerte en cadeau de bienvenue.
Pivotant doucement sur lui-même son regard ce posa tour à tour sur l’autre client dans le lieu, un male et une jeune femme… par déduction c’était elle qui était entrer en dernier.

Il avança vers la caisse, pack de bière en main, ses pas était bruyant et lourd, certainement du au lourde boots de moto à ses pieds, il s’arrêta à coté de celle-ci, l’odeur était plus forte, c’était donc bien elle, soit elle était proche d’une proie, soit c’était une proie, dans les deux cas c’était une occasion de rester pour faire un potentiel ménage.

Posant le pack, il passa sa main dans son blouson pour en sortir un porte feuille duquel il sortit la somme pour son achat, il regarda Duke puis la jeune femme.

« Vous faite quoi, comme représentation ? »

La question avait été demander comme on aurait demander: ça va ? Oui ? Et sinon on ce fait une bouffe ou on s’entre tue. Donc pas très cordialement et de façon brute de décophrage.

« Je vous est entendu parler donc je m’interroge, apparemment y’a l’air d’avoir des trucs sympa ici. »

Plus il se rapprochait du comptoir caisse, plus sa présence se faisait lourde et oppressante pour moi. Je suis souvent allée à la chasse avec les autres, mais c'est une sensation tout autre que d'avoir le sentiment sois même d'être le gibier en question. Il ne me faisait pas peur, il était juste là, et je savais dans le fond que je n'avais plutôt pas intérêt à faire copain copain avec lui, qu'il n'était pas de ces bisonours en folies comme on en croise souvent par ici en ce moment...
Il posa, non pardon ,explosa le pack de bière sur le comptoir une fois ses emplettes terminées, se mêlant à la conversation comme si de rien était.

- Vous faites quoi comme représentation? Je vous ai entendu parler donc je m'interroge y'a l'air d'avoir des trucs sympa ici.

Mon instinct de survie me conseillait de la fermer et de laisser Duke se charger du reste, mais ce dernier étant à la rigueur que trop souvent proche du zéro absolu, je détournais le regard à son profis, le posant sur son visage dur, stricte et fermé malgré les efforts qu'il déployait pour se faire agréable. J'esquissais un sourire à la fois amusé et discret en réponse.

- Désolée de vous décevoir, mais ici c'est LE trou du cul du monde, personne n'y vient jamais sauf pour les rumeurs de lycans et de vampires bouffeurs d'humains en goguettes.. Ça a attiré le tourisme, comme des mouches par une merde, à croire que les gens ne savent pas réellement ce que c'est que le danger et de ce fait d'en obliger certains à se battre avec leurs semblables pour les protéger eux ces idiots.

Pourquoi pendant l'espace d'un instant j'avais comme un poids sur la conscience qui me disait "Johanna Giovanni McMiligan, par le saint trou du cul poilu de la reine d’Angleterre, Ta gueule!" Non mais normal avec mon copain Grand, gros costaud qui je connais depuis années je peux me permettre d'évoquer le fait que les bestioles surnaturelles ça existe, même si à priori il semblait ne pas tomber de la dernière pluie, fallait pas déconner non plus quoi.. Je vien juste d'avouer à un mec dont les bras font le diamètre fois six de mes cuisses, qu'il était possiblement probable que je sois un truc bizaroïdo pas normal, ouai bon okai si moi j'avais capter pour lui, il avait très certainement pas imaginé se retrouver en face de Paris hilton en ce qui me concerne hein... je décidais donc de changer de sujet, vite...!

- Représentation... Je chante.! J'suis musicienne, j'aime distraire les gens, qu'ils passent un bon moment et s'éclatent au son de ma voix, paraît que j'me débrouille... Si vous n'êtes pas du coin et que vous chercher à occuper votre soirée de libre vous pouvez toujours y faire un tour... "le some like it hot" près du centre ville.

Je n'aurais qu'une chose à répondre à ça... what the golden fuck..? C'est moi où je viens juste d’inviter un mec aux allures de serial killer à un d'mes concerts...? Faut vraiment que j'arrête de trainer avec le patron, quand il disait qu'il fallait penser marketing au péril de nos vis j'aurais jamais crue qu'il aurait été si près de la vérité que ça, s'il savait le pauvre. Mon regard se posa instantanément sur le dehors, et sur une immonde butasse de véhicule, moi la mécanique, j'y connaissais ketchi peau de balle, mais plus c'est gros, plus ça en jette et plus ça m'plaît..

- C'est à vous cet engin de mort là...? Mazette on s'refuse rien... Enfin j'dis ça c'est pas c'est surtout que c'est pas en chantant dans des bars que je pourrais m'offrir un truc pareil moi...!

C’était marrant de venir parler de toute ses cibles potentiels, elle était juste en train de lui certifier qu’il était bien au meilleurs endroit pour chasser. Il en resta impassible, comme ci il ce foutait royalement de ce qu’elle lui racontait sur les êtres surnaturel. Même si au fond de lui, ça lui plaisait grave.

Son instinct de chasseur s’éveillait peu à peu, sous l’odeur de la jeune femme, heureusement pour elle, il s’avait garder en cage l’animal… pour le reste pas contre il en était encore à la phase: tentative de contrôle qui ce résulte pas l’échec. Il lança quand même histoire d’ouvrir la bouche.

« Il n’ya pas de risque donc pas besoin de protéger quoi que ce sois si ce sont des rumeurs… »

Elle changea de sujet, ce qui fit avoir à William un sourire en coin de lèvres, elle chantait donc, intéressent cela signifiait que potentiellement d’autre comme elle viendrait la voir.
Il nota le lieu ou cela ce passerai mentalement, il acquiesça avant de lancer un simple et plus ou moins poli.

« Merci! Je viendrais certainement y jeté un œil. »

Soit elle était dingue, ou idiote, ou les deux à la fois, mais elle venait de l’inviter à venir, ce qui pouvait aussi lui permettre de radiné ses potes pour tenter de faire la peau au chasseur. Si c’était son idée elle ne faisait que mettre en danger les dits potes, car il sortirait avec les siens lui aussi.

Il tourna la tête vers l’extérieur, la ou la jeune fille venait de remarquer son bébé, il faut dire que la taille de l’engin était tout sauf minuscule. C’était puissant, rapide, renforcer, bref parfait pour éclater tout ce qui viendrait ce collé devant lui. Sans oublier le faite qu’il y’avait à bord une belle panoplie d’arme charger pour chasser du gibier surnaturel.

« Si tu veux t’offrir ce genre d’Engin, je te conseil les US Marines, tu passe les grades, tu met du pognon de coté, puis ensuite tu revend tout ce que tu possède et tu dépense sans compté… et cela te laisse un jolie pécule pour voyager à travers le pays. »

Cela avait été dit avec le plus grand sérieux, il lança un coup d’œil sur le casque qu’elle portait.

« Je vois que tu fais de la bécane, tu tourne sur quoi ? »

Je sais pas pourquoi, j'avais vraiment l'impression de les enchaîner les conneries aujourd'hui. Surtout depuis que ma route a croisé celle de ce type, d'ailleurs j'savais toujours pas qui il était, ni même son nom ni quoi que ce soit, lui qui cherchait à avoir des informations à la con... Donner un nom, même faux ça mangeait pourtant pas de pain...

« Si tu veux t’offrir ce genre d’Engin, je te conseil les US Marines, tu passe les grades, tu met du pognon de coté, puis ensuite tu revend tout ce que tu possède et tu dépense sans compté… et cela te laisse un jolie pécule pour voyager à travers le pays. »

Et si j'le tuait...? Non plus sérieusement, mon moi intérieure venais juste d'avoir l'impression de se faire prendre pour pire qu'une pauvrette là. Bon okay, je me tais, c’était juste archi vrai, mais c’était pas non plus une raison pour le souligner quoi. Après tout qu’est ce qu’il en savait.. ? Qu’est ce qu’il pouvait bien savoir de ma vie et du reste celui là… ?

« Je vois que tu fais de la bécane, tu tournes sur quoi ? »

Bon okai là il allait pouvoir le deviner le cache misère que j’étais, et mince. Je continuais d’observer le véhicule en face de moi tout en m’approchant de la porte, quand je finis par faire face à mon interlocuteur, l’air un peut blasée pour le coup.

« Je tourne sur une bouse, on ne joue pas dans la même cours faut croire. C’est une vielle 600 XR qui date de mathusalem qui a été retapée par un ami très proche. Bon elle tourne mais c’est pas trop ça quoi… bon c’est pas tout ça, mais j’ai une mini tête blonde à sauver des griffes d’une odieuse nounou moi, déjà qu’elle me coûte la peau des fesses la garce, j’vais pas lui faire en plus des cadeaux comme ça de quelques heures sup’»

Je commençais à me diriger vers la porte de sortie, intimant Duke de ne pas oublier le concert de ce soir avant de le saluer d’un geste bref de la main, jetant un dernier regard à la baraque sentant l’agressivité à des kilomètres à la ronde. Lui laissant comprendre que je n’en resterais probablement pas là, que s’il avait compris ce que j’étais, cela allait dans les deux sens. Je sortais donc du supermarché et partie en direction de ma bécane quand tout à coup, je fini par avoir le déclic. L’odeur de cet homme était bien différente de celle de Jacob, il n’était donc pas comme nous ? Ce n’était pas un vampire, je l’aurais compris tout de suite, mais c’était quoi au juste ce mec ? Me demandez pas pourquoi, mais ma curiosité titillée, c’était fini, J’avais besoin de le savoir, je m’adossais donc près de la porte de sortie, attendant patiemment qu’il ne daigne sortir, une Chesterfield coincée entre les lèvres.

C’était marrant de voir à quel point elle était bavarde, soit elle avait pas pigé ce que j’étais ce don je doutais un peu quand même. Soit les nouveaux étaient bien vue ici. Enfin elle donnait quand même pas l’impression de m’apprécier ce qui était assez réciproque.

Elle commença à partir avant de ce retourner blasé vers moi pour me répondre qu’elle tournait sur une 600 XR. Je souleva un sourcil étonné pas que je me moquais de la bécane qui n’était pas si mal, mais plutôt du faite que pour une personne qui aimait les gros engin elle tournait sur du petit.

« Doit avoir un sacré talent ton ami, c’est cool. »

Puis elle commença à vouloir ce barré, précisant dans la foulé qu’elle avait une tête blonde à aller chercher. Un enfant mince cela changeait mince cela changeais mes projets, si elle avait un gamin je pouvais pas me permettre de tuer sa mère. Sinon celui-ci ce retrouverait tout seul et je ne tuais pas les enfants.

Je la salua de la tête et la laissa partir, tant pis je verrais plus tard pour m’occuper de son cas, je pris mon pack de bière, salua poliment de la tête le dénommé Duke et poussa la porte de son magasin pour me retrouver dans la rue. Il ne fallu pas longtemps à mon flaire pour m’indiquer qu’elle était la très proche.

Je tourna vivement la tête vers elle, levant un nouveau sourcil étonné, avant de lancer avec un ton neutre mais étonné.

« Tu était pas sensé allez chercher ton mouflet ? »

Je fouilla dans ma poche intérieur pour sortir un cigare que je place entre mes dents sans l’allumé, puis d’une rapide manipulation de la clé déverrouilla les portes de mon GMC avec l’allumage des feux significatif et ce sifflement très connu.

Je commença à traverser la rue déserte pour le moment et ouvrit ma portière arrière conducteur pour y poser mes bières, ont pouvait y distinguer une couverture et un oreiller, prouvant que je vivais manifestement dans mon véhicule.

Je tirais une latte sur ma cigarette, redressant le visage face au ciel, laissant s’échapper une fine fumée blanche. Je déposais mon blouson sur mes épaules quand la personne que j'attendais passa la porte du mini market. Je jetais ma cigarette au sol l'écrasant du bout du pied, il tourna la tête dans ma direction l'air interogateur.

« Tu étais pas sensé allez chercher ton mouflet ? »

J'esquissais un sourire en me décollant du mur, l'air de rien j'enfilais mes mains dans mes poches marchant dans les pas de ce dernier, à présent que Duke n'était plus à côté, je pouvais parler sans vraiment me poser de questions. C'est une fois arrivé à hauteur de son véhicule que je fini par l'ouvrir.


« Qu'est ce que tu es au juste? Et qu'est ce que tu viens faire ici à Forks? Ne me racontes pas de salades et n'essaie pas de me faire croire que tu ne sais pas de quoi je veux parler, je pense que tout comme moi tu as sentis que je n'étais pas humaine, c'est réciproque, ton odeur n'est pas celle d'un humain. Alors je réitère ma question. Qu'est ce que tu es venus faire ici à Forks? Tu es de ces choses qui s'en prennent aux humains? Sache que si c'est le cas tu n'es pas le bienvenu ici, ma meute et moi même ne sommes pas du genre à apprécier qu'on s'en prenne aux innocents habitants d'ici... »

Je croisais les bras m'avançant encore un peut dans sa direction, il m'avait sembler le voir marquer un temps d'arrêt suite à ma déclaration. Je restais plantée là attendant une quelconque réponse de sa part, les sourcils froncés des suites de la légère bise qui m'envoyais mes cheveux au travers du visage.

Je n’aimais pas cela, elle avait manifestement attendu que je sorte et en plus elle me suivait alors que je me dirigeait vers ma caisse. A peine eu je atteins mon GMC et posé mes bières qu’elle m’envoya un SCUD XL dans la tronche avouant très clairement ce qu’elle était.

Une chose était sur elle m’avait vraiment repérer mais je tiquais un peu quand elle me demanda ce que j’étais. Je souleva un sourcil interrogatif mais elle insista en disant que ce n’était pas la peine de faire comme si je ne comprenais pas. Si elle s’avait ce que j’étais pourquoi elle me posais la question ?

Calmement je lança un regard vers mon siège passager avant sur lequel ce trouvait un journal d’aujourd’hui mais ce n’était pas celui-ci qui m’intéressait c’était ce qui ce trouvait en dessous, dissimulé à la vue des autres, hors de porter si je devais agir rapidement, tant pis ont allaient la jouer autrement. Je me retourna vers elle avec un très larges sourire.

« Ce que je suis ? Tu veux vraiment le savoir ? Tu va pas aimés…

Je me redressais de toute ma hauteur, je faisais facilement deux tête de plus qu’elle, sous apparence humaine je n’aurai aucun mal à la maîtrisé par contre sous l’apparence Lupin tout pouvais changer mais j’en doutais un peu quand même. Mais ses paroles me stoppèrent attend comment cela j’étais une des choses qui tuait les humains ? Comment cela sa meute n’aimait pas que l’on s’en prenne au Innocent…

Nan mais c’était qui le chasseur de monstre protecteur des humains ici ? Je me laissa un instant de réflexion avant de répondre manifestement pas trop sur de ce que j’allais dire, c’était un piège ? Elle voulait me faire baisser ma garde pour me zigouiller derrière ?

Je commençais même à me demander si d’autre comme moi était capable de ne pas tuer des humains et de ce contrôler. Ce qui était possible après tout j’y arrivais bien alors pourquoi pas d’autre.
Terminant enfin par desserré les dents que commença à lancer de façon assez brute mais c’était mon habitude, pas parce que j’étais étonner par ce qu’elle venait de dire.

« Je suis ici pour une chasse… une femelle, jeune, blonde, je la traque depuis maintenant quelques temps… »

Laissant ma phrase en suspend je fixais la jeune femme devant moi directement dans les yeux, avant de reprendre comme si je venais de dire que je chassais la gazelle.

« C’est une tueuse d’humain… je vais la trouver, lui coller une balle entre les deux yeux et lui arracher la tête… ensuite je le ferai avec les autres tueurs d’humain jusqu’à ce que cette ville soit tranquille… cela répond à ta question ? »

« C’est une tueuse d’humain… je vais la trouver, lui coller une balle entre les deux yeux et lui arracher la tête… ensuite je le ferai avec les autres tueurs d’humain jusqu’à ce que cette ville soit tranquille… cela répond à ta question ? »

Je laissais apparaître un large sourire non dissimulé à mon interlocuteur à l'annonce de cette nouvelle fortuite. Alors comme ça il chassait ce qui s'en prenait aux humains? En voilà une bonne nouvelle, un type dont la cause se rapproche plus ou moins de celle des Quileute... La différence, c'est que nous ne tuons pas s'ils n'attaquent pas, nous ne sommes que des gardiens et non des chasseurs comme il venait très clairement de me l'avouer. Je le regardais alors droit dans les yeux, comme si cela m'enchantais de l'apprendre.

« Ouai ça y répond d'une excellente manière même, nous autres modificateurs lupins avons fait le pacte il y a de cela bien longtemps maintenant de protéger la race humaine de ces enflures de vampire et autres modificateurs tout juste bon à bouffer leur propre merde qui s'en prendrait à eux, alors une tête de plus ici à Forks pour les faire cavaler, moi j'dis pas non.. D'ailleurs en parlant de ça.. Ton odeur est différente de celle des modificateur, c'était plutôt ça que je visais comme réponse en te demandant ce que tu es.. D'ailleurs au fait.. »

Je commençais à fouiller dans mon sac à dos, je savais qu'il était là quelque part, l'article était frais de ce matin, tout juste publié dans la gazette du jour de Forks. Je revois encore le titre de cet article qui m'avais foutue en rogne pour le restant de la journée, d'où ma balade à moto. J'extirpais de ce dernier un journal froissé que j'étendais à deux doigts, devant mon visage, montrant une photo d'une jeune femme blonde à l'allure excentrique qui était décrite comme étant une immense chanteuse, la gazette la présentait comme une véritable fierté communale de pouvoir compter ou d'avoir pu compter parmi eu une pareille idole.

« Une blondasse genre "ça"..? »

Je baissais alors l'exemplaire de journal, en le froissant encore plus entre mes mains gantées, l'air satisfaite comme si je priais le ciel pour entendre que oui, il s'agissait bien de Dreamscape. Je haïssais cette bonne femme, elle et tout ce qu'elle pouvait représenter, alors que je ne chercher qu'à passer une vie paisible ici à Forks entouré de ma famille, il faut qu'elle persiste à croire que je chercher à lui faire de l'ombre, à chercher mille et un moyen de saboter mes concerts et mes relations professionnelles de manière à faire que je ne lui vole jamais la vedette, alors perdre une occasion comme celle de la voir se faire descendre, putain je risquais pas de cracher dessus.

«Une célébrité à la con qui vis dans le coin depuis près d'un an maintenant, d'après cet article elle est sensée se trouver au Mexique actuellement, mais sachant que sa gamine se trouve encore ici, ça ne m'étonnerais pas qu'elle passe lui faire un genre de coucou si tu vois ce que j'veux dire... Ha, d'ailleurs cette grognasse fait partie des gens qu'on apprécie pas trop chez les Quileute, d'ailleurs surtout moi.. C'EST une bouffeuse d'humain.»

Elle eu un sourire très grand, elle avait l’air d’aimer ce que je venais de dire, soit elle était barge soit elle était vraiment comme moi. Elle semblait être enchanter même. C’était troublant première fois que l’on sortait mais une arme quand je disais cela.

Puis elle commença à me parler d’un pacte, que les modifiquelchose avait fais y’a longtemps, je pigeais que dalle à ce qu’elle me racontait, elle voulait dire Lycan ? C’était la façon dont ont nous nommait ici dans ce trou paumé ? Puis elle souleva un détail, mon odeur ? Différente ? Ouais normal je suis un male…

Un léger sourire me passa sur les lèvres alors que je retenu la blague qui me venait au lèvres, avant d’humer un peu plus l’odeur de la jeune femme à coté de moi. Maintenant qu’elle le disait elle avait une odeur lupin différente de celle que j’avais déjà rencontrer. Puis soudain je lança ma question, me brûlant les lèvres.

« Attend un peu… tu est bien comme moi non ? Nuit de pleine lune, arrachage de vêtement, hurlement à la lune et tout le tatouin non ? Une Lycan avec tout le poil que cela implique je me trompe ? »

Je la vue chercher quelques choses dans son sac, d’un coup je me rappelai ses paroles par rapport à son enfant, mais après tout c’était son problème elle sortit un journal sur lequel l’image me fis avoir des grand yeux tout rond.

« Ouais elle-même. »

Dit je reprenant un air plus neutre, donc elle était d’ici, pour le reste des infos j’étais au courrant, je la suivais depuis le Mexique.

« Elle est plus au Mexique… j’ai perdu sa traces y’a deux semaines Forks ma tapé à l’œil parce qu‘un Lycan victime d‘une collision avec une balle à balancer ce nom avant de rejoindre Mephistomesfesse.… »

Par contre l’information sur la présence de sa fille m’intéressait au plus haut point, si enfant il y’avait, maman reviendrait à la niche.

« Ah ouais ? La tu m’intéresse… il ce peut bien qu’elle revienne donc… mais bon en parler ici ce n’est pas la joie et ta un marmot à aller chercher. »

« Attend un peu… tu est bien comme moi non ? Nuit de pleine lune, arrachage de vêtement, hurlement à la lune et tout le tatouin non ? Une Lycan avec tout le poil que cela implique je me trompe ? »

Je venais d'ouvrir de grands yeux semblable à des montgolfières devant la description que venait de faire l'étranger, non les nuit de pleine lune ne nous influençait pas loin de là, d'ailleurs en dehors des poils et de l'arrachage de vêtement, non je suis désolée mais il n'y avait aucun point communs entre nous deux mon cher... J'avais l'impression d'entendre la description d'un loup-garou de vieux films de série Z à l'époque des maquillages mal faits et des acteurs qui auraient mieux fait de ne jamais apparaître sur un écran.

« Alors là pas du tout non... Tu vois un loup? bha tu l'imagines avec 2 ou 3 mètres de plus au garrot, mais bien stable sur ses quatre papattes et qui en dehors d'avoir du poil et de pisser contre les arbres pour marquer son territoire n'est pas influencer par la pleine lune et peut passer d'une forme à l'autre à volonté... wouahou... tu vas me dire que ce qu'on vois dans les films de loup-garou avec ces trucs qui se tiennent sur deux pattes et qui se transforment uniquement les nuits de pleine lune ça éxiste vraiment...? Enfin bon oui je m'en doutais, mais heu, j'en avait jamais rencontrer, avant quoi... A part peut être elle, cette fille là que tu cherche... »

Je commençais à me poser milles et une question, c'était quoi ces gens, et c'était quoi ce type définitivement était il vraiment venu ici pour elle ou alors était-ce surtout pour nous chasser nous aussi...? Sacré nom de dieu... Je finis par me dire que Jill devait en avoir marre de supporter sa nounou, je décidais donc de prendre la route et de rentrer.

« Bon excuses moi mais là il faut vraiment que j'aille chercher mon fils... Si tu veux d’autres infos sur ces gens et où les trouver, retrouve moi au bar comme je le disais tout à l'heure, après le concert je pourrais discuter de tout ça avec toi sans problèmes, un type dans ton genre qui pourchasse ces merdes là, autrement dit qui nous file un coup de main, ça mérite bien que je lui tende la main du mieux que je le puisse.. »

Je me dirigeais vers la moto de Jacob, tout en enfilant le casque, montant dessus et tentant de la démarrer, je n'eu droit qu'à un odieux bruit de "broute gazon", seconde tentative, même résultat, troisième, quatrième... Je finissais par descendre et retirer mon casque en lançant quelques jurons, les bras croisés face à mon tas de ferraille, là je commençais à me demander comment j'allais bien pouvoir faire pour rentrer, la solution de facilité à savoir me transformer et rentrer à pattes me traversa l'esprit oui, mais comment je remorquais la moto? entre les crocs? Je commençais donc à la saisir par les deux poignées, et à entamer le chemin à pied, bha ça allait être long, très long même... Mais là sur le coup on ne peut pas vraiment dire que j'vais le choix...

Comment cela non pas du tout ? Je soulevais un regard étonner au parole de cette jeune femme qui m’intriguait un peu il fallait le dire. Apparemment pour elle j’étais un Lycan version film de série Z, pour moi la description qu’elle me faisait de son espèce me faisait pensés au chien des Baskerville oui ne tomber pas dans le pomme je sais lire.

Il n’était pas soumis à la lune pouvait changer de forme à volonté, cela avait l’air plus tranquille que ma Lycanthropie. Par contre je savais pu si je devais les classés dans la catégorie: A tuer, ou pas.
Toujours est il que j’acquiesça pour lui confirmer que j’étais bien cela, un truc à deux pattes tout poilu comme dans les films. D’ailleurs ont était bien plus classe mais bon c’était un détail.

« Ouais comme dans les films… bah vois tu je n’avais jamais rencontrer de… modificateur donc plaisir partager. »

Bon fallait qu’elle aille chercher son marmot et elle était bien gentille mais j’avais un peu un repérage de lieu à faire pour bien connaître la ville. Je la salua poliment de la tête quand elle me rappela qu’il y’avait son concert et que après elle pourrait peut être me renseigner un peu plus, surtout pour des types comme lui. C’était drôle d’entendre cela alors que cinq minutes plus tôt il l’aurait presque abattue à vue.

« Je te promet rien, mais j’essayerai de passer. »

Je pris grimpa dans mon 4x4 et fit grogner son moteur puis commença à faire demi tour, de toute façon si une voiture voulait jouer à qui à la plus grosse avec mon GMC il allait juste avoir mal.
Une fois le demi tour fait je pu voir la chanteuse galérer avec sa bécane, puis commencer à la poussés, j’avança un peu plus loin et gara mon véhicule avant de couper le moteur et descendre, pour me diriger vers elle.

« Toi ont peut dire que tu à de la chance… je vais pas te laisser comme un cruche à poussé donne moi cela je t’emmène. »

J’attrapa le guidon et commença à poussé la bécane sans aucun problème, poussé une petit bécane quand ont avait poussé des Hummers ou pire l’énorme GMC c’était de la tarte.
Arriver à porter de mon aillons j’ouvris la passerelle et sortit une rambarde sur lequel je vais d’habitude monter la mienne. Je pris un peu d’élan et grimpa avec la bécane que je sangla à coté de la mienne ce qui il fallait bien l’avouer faisait tache une Harley à coté d’un petit truc comme cela…

Je redescendit du aillons ferma la passerelle et regarda la modificatrice dans les yeux, avant de lui tendre une main pour me présenter.

« Je m’appelle William… ont passe chercher ton fils je m’en voudrais que sa nounous te foute sur la paille. »

Puis je repris la direction de la place conducteur, enlevant de la place passager le journal et le colt 1911 modifié qui était dessus, poux le placer de mon coté. C’était partie pour la ramené chez elle.

Je vis le lycan s'approcher de moi d'un pas certain, j’espérais juste d'une certaine manière ne pas le voir me bondir dessus sans quoi j'aurais été obligée de me battre avec et ça m'aurais embêtée, j'allais encore être en retard et Rosa n'allait pas prier pour me le faire savoir. En faite non, il me proposait son aide. Moi qui était persuadé que, en faite je crois que je vois vraiment le mal de partout... Je regardais avec qu'elle aisance il embarquait ma pauvre loque à l'arrière de son véhicule, je crue tourner de l'oeil en voyant son engin à lui, mais bref restons sérieux trente secondes, ne lui montrons pas qu'il nous fous les boules pour le coup. Il me proposait même de m'accompagner chercher Jill... Minutes papillons, il était pas marié quand même c'te bête là? Ha nan ce serait trop dommage pour moi là sur le coup...!! Je prenais donc place à ses côtés dans le véhicule, je sentais cependant une odeur étrange qui me fit tourner la tête vers l'arrière du véhicule... Je ne cherchais pas pour autant de réelle provenance alors bon...

- Et moi Johanna, merci pour le coup de pouce..

J'agrippais la ceinture de sécurité tout en finissant ma phrase, il est vrai que la nounou n'habitait pas très loin de l'entrée de la Push et de là où nous nous trouvions... 10 minutes avec une pareille machine suffirait amplement. Pendant le trajet, les seuls vraies paroles que j'ai pus avoir à son égards étaient les indications pour trouver la maison de Rosa. Une fois arrivée devant chez elle, je descendis du 4x4 en le remerciant, alla toquer à la porte d'une dame ispanique, qui semblait ronchonner, je ne sais pas car à vrai dire, seul m'importait mon petit bout de chou qui m'attendais là sagement, sa petite casquette des yankees noire sur la tête, son petit sac à dos sur l'épaule. Il se leva pris ma main et regarda Rosa avec un grand sourire.

- A la prochaine Rosa, aller tu viens maman on décampe...?

Je donnais à Rosa ce que j'avais à lui donner, puis pris mon fils dans mes bras avant de venir me poster devant la portière côté passager, j'avais envie de dire que nous allions rentrer seuls, mais avouer ça serait pure idiotie, comment gérer Jill et la moto par la même occasion..

- Jill je te présente William, William, mon fils Jill

Je vis Jill tendre le bras en avant et faire de la main le geste 'peace' avec deux de ses doigts, un grand sourire de crapule maquant son visage de petit enfant.

- Salut M'sieur Will...!

Une fois que mon invité fut monter je ne releva pas réellement le faite qu’elle tourna la tête vers l’arrière, après tout cela pour aussi bien être pour regarder l’intérieur du véhicule que pour l’odeur de poudre… on rallume le moteur et c’est partie rouler jeunesse.

Nous étions partie Johanna et moi à la chercher son mouflet, je n’avais pas ouvert la bouche tout le long du trajet, prenant les indications quand celle-ci me les indiquaient. Je n’avais beau pas rouler hyper vite, le véhicule donnait quand même une impression de vitesse et de puissance moteur. D’un coté je m’en foutais un peu j’aimais la vitesse. Mais je voulais éviter que Johanna ne vienne à mourir de peur.

Après 9m35sec de trajet nous arrivâmes devant une maison, je stoppa mon véhicule dans une curieuse impression que j’aurai pu en descendre flingues en main pour frapper à la porte en disant Sarah Connor.
Mais comme c’était elle qui descendait l’impression disparu bien vite, je coupa le moteur sans pour autant descendre. Après tout je me voyais mal arrivez à coté de Johanna cela aurait juste tuer la nounous.

J’en profita pour dissimuler un peu mieux le Colt, on allait éviter au gamin de voir cela, puis je vue Johanna et le marmot revenir, pour ce positionner dans mon encadrement de portière. Elle me le présenta alors que celui-ci me fit le signe de la paix avant de me saluer, j’eu un léger sourire en coin, alors que je repensais rapidement à ma fille. Je lança de façon douce et délicat bien loin de mon ton habituel.

« Salut bonhomme! »

Je laissa mon regard vagabonder un court instant avant de reprendre mais ce coup ci avec l’air et le ton que j’utilisais habituellement.

« Aller à bord, je vous ramène chez vous. »

Je le laissa monter puis j’allumais le moteur de mon monstre tout terrain, le gamin allait juste adorer la balade, tout les gosses aimes les grosses voitures qui fond du bruit.
Pour ma part je regarda la mère du petit, avant de lui dire des plus simplement, sur le ton de la plaisanterie.

« Prenez pas l’habitude de me faire le coup de la panne, je vous ramènerai pas tout les jours. »

Puis c’était partie pour les ramenés chez eux.

« Salut bonhomme! »

Je laissais m'échapper un petit rire, cette crapule avait le dont de faire ce qu'elle voulait des gens,à mon grand désespoir d'ailleurs, la nounou il l'avait dans la poche et ce depuis le premier jour, c'était contre moi qu'elle s'acharnait cette demi hystérique, oui car vu la taille de cette bonne dame, devait en manquer un bout sinon c'était pas franchement possible autrement... Je venais de voir William répondre à Jill d'une manière plus douce et plus calme que jusqu'à maintenant, c'était limite un bug.. Je trouvais ça mignon, même si cela témoignais du fait que quelque chose devait le chagriner, dans tout les cas, je le connaissais à peine, et ce n'était pas mes histoires...

« Aller grimpe là dedans crapule! »

J'ouvrais la lourde porte du 4x4 et posait Jill à l’intérieur, ce dernier se dépêcha d'aller se réfugier sur la banquette arrière qui était juste un repaire génial pour une terreur, je prenais place et claquait la portière, tournant la tête dans la direction de Jill, ce dernier se tenant assis, entre les deux sièges, droit comme "i", L'air impatient de prendre la route, très concentré sur le bitume qu'il devait sûrement avoir du mal à voir tant sa petite taille à travers le part-brise.

« Prenez pas l’habitude de me faire le coup de la panne, je vous ramènerai pas tout les jours.»

Jill infiltra sa tête entre les deux siège, inclina cette dernière dans la direction de Will, l'air de dire "le coup de la quoi?" puis se tourna vers moi l'air interrogateur, un sourcil arqué, l'air de me dire "maman qu'est ce qu'il raconte celui là?". J'esquissais un sourire moqueur avant de me remettre droite dans le véhicule, le regard braqué sur la route.

« Laisse tomber mon chéri, c'est juste que maman s'est faite grillée par monsieur Will dans sa tentative de drague désespérée... »

Jill regarda en direction de la route, se gratta la tête en fronçant les sourcils, et finalement hocha les épaules avant de reprendre sa place à l'arrière laissant tomber du fait qu'il ne comprenait rien de ce que nous racontions, très certainement pensait il encore une fois que ces adultes étaient décidément tous barjo.

Le véhicule repris sa route comme si de rien n’était, c’était pas étonnant vue que je repartais vraiment comme si de rien n’était. Le gamin avait vraiment une sacré bouille droit comme un I qui cherchais à voir le bout de mon GMC. Je pris bien soin de nous mettre à une vitesse acceptable prenant les routes un peut cahoteuse pour les ramenés à bon port.

Après ma boutade le gamin passa la tête avec une tête qui en disait long, je restait impassible même si je lui lançais un petit regard en coup d’œil, plus pour vérifier comment il ce tenait que pour vérifier sa bouille.

Il tournait la tête vers sa mère qui comme ci de rien n’était balança la phrase qui me fit tourner la tête vers elle. Comment cela c’était une tentative de drague ? Cela pouvait ce lire sur mon visage que j’étais étonné. Elle devait blaguer… je crois..

Je dégagea mon regard de celle-ci, pour fixé la route en toussotant comme si un truc était venue ce loger dans ma gorge pour me l’irriter. Je ne m’en étais pas vraiment aperçu mais j’avais augmenter ma vitesse. Ce qui provoqua un léger remoud du 4x4, m’obligeant à lancer un coup d’œil au rétro pour évaluer le tangage des motos sanglé à l’arrière. Cela allait mais je réduisis la vitesse.

Lança un nouveau regard vers Johanna, je lui demanda plus à titre d’indication que autre chose. Après tout je me rendais légèrement chez elle, c’était plutôt une bonne idée de savoir ou j’allais atterrir.

« Dite moi… y’en à d’autre des… »

Je lançais un regard vers le gamin, avant de la pointé elle du doigt pour lui faire comprendre de quoi je parlais. L’odeur de Johanna était trop présente dans la véhicule. Je n’arrivais pas à distingué celle de petit. Donc on allait éviter de faire une bourde.

« Vue que je vous ramène j’aimerai pas qu’il m’arrive des bricoles… »

Mon regard ce reposa sur la route avant de la regarder à nouveau.

« Genre séquestration dans une cave… »

Lançais je avec une pointe d’humour dans la voix.

Pour être franche je ne m'attendais pas à une réaction aussi franche de sa part, c'est moi où ce type n'avait franchement pas l'habitude de plaisanter...? Ha oui non c'est vrai, en même temps c'était un chasseur, comme dans la chanson, "CON-tent d'aller chasser" hein... La crainte que j'éprouvais dans le market de Duke s'évaporait peut à peut, je restais méfiante certes, il n'en demeurait pas moins un inconnu pour moi, et avec mon fils dans les parages je ne pouvais décemment pas faire comme s'il était des nôtres, Mais je ne le craignais plus, malgré l'odeur de poudre de ce véhicule, bon okay, ça n'empêche que s'il essaie de toucher ne serait-ce qu'à un seul cheveux de Jill, je lui saute à la gorge oui... Mais bon bref.

« Dite moi… y’en à d’autre des… Vue que je vous ramène j’aimerai pas qu’il m’arrive des bricoles… »

Je lançais un regards plus blasé encore que suspicieux dans sa direction, un sourire en coin. Je crus deviner Jill entrain de froncer les sourcils l'air de dire "mais de quoi qu'il cause celui là décidément il est vraiment bizarre", il me pointa du doigt histoire de bien me faire comprendre de quoi il parlait, j’acquiesçais d'ailleurs de ma compréhension d'un hochement de tête léger.

« Genre séquestration dans une cave… »

Là par contre c'était trop fort pour moi, je laissais s'échapper un maigre rire vraiment amusé suite à ces paroles, Jill se redressa de son siège l'air de dire, "ouai mais maman ça va être dure, on a pas de cave, et tonton Jake voudra pas nous prêter le garage" avant de se rasseoir plus calmement, je me mordillais la lèvre inférieur amusée, jetant un bref regard par la fenêtre avant de poser de nouveau mon regard sur mon interlocuteur.

« Pour répondre au moindre de tes doutes, oui, Jill est un loup tout comme moi et tu peux parler de cela librement devant lui, il est habitué aux légendes Quileutes et aux Mythes Irlandais... Chez nous non, il n'y a que nous deux, par contre dans les environs oui.. La Push est habitée par mes frères, ceux qui protègent les humains tout comme moi, autrement dit aucun danger pour quelqu'un qui ne veut de mal à personne, par contre pour les emmerdeurs ça c'est une autre histoire, mais sachant que tu ne m'a pas tirer dessus, aucun danger pour toi.. Par contre pour ce qui est de MA cave... »

Oui je sais, je jouais un jeu dangereux avec cet étranger... Un peut comme depuis que je suis capable de dire areuh et de l’épelé en 45 langues bébé, surtout depuis que j'ai le nez dans les couches de mon lardon surtout. Mais sérieusement aussi, il me tendais des perches pour le taquiner, et puis merde quoi, c'était pas comme s'il était du genre "moche à regarder" ce mec là, ça changeait des demis portions que j'avais l'habitude de croiser, avec tout le respect que je dois à mes frères et aux autres types de la région, non là, rien que l'impression de domination qui m'avait fait remplir mon froc chez Duke sur le coup m'indiquait clairement que c'était pas un espèce de jojo avec qui tu pouvais te permettre de plaisanter et de faire mumuse, soyons franc, bête et méchant, un mâle un vrai, un de ceux comme dans les films que tu croises pas tout les jours chez l’épicier de ton quartier... Et oui, j'avais beau être ridicule, fallait le dire, mais là pour le coup, il m'avait plus ou moins tapé à l’œil... Nan mais merde qu'est ce que je dis moi, ça va pas ou quoi... J'délire vraiment...