23 novembre 1988, New York.

Mon nom est Nemesis. Un nom étrange dite vous ? Disons plutôt peu commun. Le nom d'une déesse, la déesse de la vengeance pour la mythologie grecque. A votre avis, est-ce un prénom un destin ? Il se pourrait, mais revenons sur ce sujet plus tard. Je suis donc née à New York, le 23 novembre 1988, un jour glaciale, lors d'une tempête de neige. Pourquoi Nemesis ? Je ne sais pas, mon père était un passionné de mythologie. Mes parents étaient riche, quant à moi j'étais fille unique et j'avais toujours espéré avoir un jour, une sœur ou un frère avec qui je pourrais m'amuser. Toute seule, dans la grande villa de mes parents se situant sur la cinquième avenue à New York, je m'ennuyais en permanence. S'apercevant de mon énergie et du besoin que j'avais de me défouler, mes parents m'inscrivirent dans un club de gym, le plus prestigieux de New York. Rapidement, ce sport devint plus qu'une passion : ma vie. Je passais le plus claire de mon temps au club à m'entrainer. J'avais du talent, j'étais douée et je ne rêvais que d'une chose, atteindre un jour les championnats du monde. Mes parents m'encourageaient dans ma voie en permanence, ils étaient toujours derrière moi. Mon coach me poussaient à faire de mon mieux et à donner mon maximum en permanence et moi, je ne cessé de persévérer dans cette voie. Mais c'est également dans ce club que j'ai rencontré Arthemis, mon meilleur ami depuis mes douze ans. Nous avions une complicité hors norme, comme frère et sœur ... Enfin jusqu'à notre sélection au championnat du monde ... Ceci semblait pourtant être notre unique chance d'atteindre notre rêve commun, avoir le titre de champion du monde. Nous nous entrainions ensemble de longue heures afin d'atteindre la perfection, s'entraidant, se motivant mutuellement. Jamais je n'avais été aussi proche de quelqu'un. Je n'aurais jamais voulu le perdre, jamais je n'avais voulu qu'il ne s'éloigne de moi et pourtant toute les bonnes choses ont une fin ...

Le jour du championnat.

Nous nous étions pourtant entrainés des heures entières, nous étions prêt, nos enchainements étaient parfaitement exécutés. Je ne comprends pas comment cela a pu se produire, comment ton rêve en particulier a pu s'écrouler en l'espace de quelques secondes ... J'ai eu peur pour toi, la peur de ma vie même. J'ai eu peur de te perdre, j'aurais voulu venir avec toi quant les ambulanciers t'ont emmené mais ... mon rêve. J'étais tiraillée entre le fait de venir avec toi ou de résoudre mon rêve. Tu le sais, je suis égoïste, et j'ai avant tout pensé à moi. A ce moment je ne savais pas que je perdais mon meilleur ami en choisissant de réalisé mon rêve. J'ai ainsi atteint la seconde place sur le podium. J'étais heureuse, fière de moi. Puis après j'ai appris pour toi, tu ne pourrais certainement plus pratiquer, jamais. J'étais désolée et triste, j'ai essayé d'imaginer ce que ça serait pour moi si on m'annonçait ça mais la chose me faisait peur, je n'osais pas y penser.

Quelques semaines plus tard ...

Plus de nouvelles. Rien. Tu évites mes appels et tu ne réponds plus à mes messages. Je ne me souviens même pas de la dernière fois où nous nous sommes parlés. Tu me manque et j'essaye de te comprendre, être en ma présence alors que tu ne pourras plus jamais pratiquer doit être difficile trop difficile mais, je n'y suis pour rien. Je t'aime, je tiens à toi mais j'ai l'impression qu') cause de ce championnat, de ton accident, notre amitié est à jamais compromit. Je ne veux pas te perdre et en même temps, je ne peux pas abandonner la gym. Ça te passera, c'est ce que je me dis, pour me rassurer ... Tu te renfermes de plus en plus sur toi même j'ai l'impression. Quant je te croise, tu sembles m'ignorer.

La fin.

Tu es parti, sans rien me dire. Pendant plusieurs mois, ça a été le grand vide. Je n'avais plus du tout de nouvelle de toi. Tu étais comme mort et pourtant ... après plusieurs mois de recherche sur toi. Je t'ai retrouvé dans cette petite ville de Forks. J'ai donc laissé tomber la gymnastique pendant quelques temps pour venir te voir, prendre de tes nouvelles. Pourquoi là bas ? Pour ne plus me voir ? Pour être tranquille. C'est une des questions que je voulais te poser. J'espérais que tu voudrais bien me parler. J'ai abandonnée ma passion pour venir te voir, pour personne auparavant je n'avais fait ça, pour rien je n'aurais quitté New York ! Mais pour toi je l'ai fait, je me suis dit ça vaut le coup. Je ne me doutais pas que ma vie basculerait suite à ce voyage, que je ne pourrait plus jamais pratiquer moi non plus à cause de toi. J'ai été mordu par un monstre et donc transformée en lycan moi aussi. Ma nouvelle existence me dégoute, je ne pourrais jamais retourné chez moi à New York. Les gens ne m'accepteraient pas, et je ne pourrais donc jamais reprendre la gymnastique et tous ça c'est de ta faute et uniquement de la tienne. Je te hais, je veux ta mort mais étrangement, je ne pourrais jamais te faire du mal. Pourquoi ? Parce que je me surprends à t'apprécier, à tenir à toi. Te faire du mal reviendrait à me faire du mal. Fichu amitié ! Je suis venue pour toi et c'est à cause de toi que ma carrière s'effondre. Je ne m'appelle pas Nemesis pour rien, je te jure que d'une manière ou d'une autre tu me le payeras même si je dois me détruire en même temps, je n'ai plus rien à perdre.