Kalinska Cowldblack

Je suis là, tout près de vous, mais vous ne me voyez pas... Vous ne m'avez jamais vu et probablement ne me verrez jamais. J'ai beau exister, je suis une abomination de naissance, je n'ai pas eu ce choix, celui qui fait de moi un être abject, l'incarnation totale du mal, fruit de l'union entre deux êtres infâmes dont chacun de vous haïssait au moins l'un des deux avant cette alliance, cette fusion de ces deux corps qui donnèrent un être par mégarde, une conception faite dans la douleur et dans la haine par ce monstre de neige envers la lycane maîtrisée par la faiblesse d'un ultime combat. A la fin de cette profusion de rage qui n'aurait jamais du avoir lieu. Quelques jours plus tard, la lycane vit son ventre durcir et s'arrondir. Sa grossesse bien que courte se passa très mal. Elle peinait à se remettre de ses blessures, et souffrait d'autant plus qu'elle avait du mal à s'abreuver, si bien qu'elle du se contenter de passants imprudents, souvent très âgés, une horreur pour ses papilles, mais plus facile à couler dans sa gorge. Finalement le terme arriva, et la mère crue mourir tant la douleur fut atroce. Je naquis rapidement, avec une vitesse et une dextérité dont je n'avais pas fait preuve dans le ventre. En effet, j'étais restée en siège, assise tranquillement sans bouger pendant la durée de la gestation. J'étais donc née avec une souplesse inouïe, ce qui fit que je puis m'extirper rapidement et sans trop de dégâts. Le temps que la mère se remette de ses blessures m'obligea à me contenter des restes qu'elle avait tenté de consommer avant que je n'arrive. Heureusement, qu'elle ne les avaient pas assez vidé de leur sang pour les tuer, sinon j'aurais du l'attendre. Puis elle guérie et m'amena en Sibérie, là où peu de gens vivaient. Je n'ai donc connu personne, juste des repas piégés entre nos mains de fer... Je devins rapidement experte dans l'art de tuer, et cela m'ennuya. je me mis donc à varier les plaisirs en tuant de gros animaux où d'autres plus rapides afin de jouir du plaisir de la chasse, même si le trophée n'en valait guère la peine... Achevant ma croissance, c'est à dire à partir du moment où j'eu l'apparence d'une fille de 15 ans, je me mis à vouloir plus. Je m'approchais donc des villes contre l'avis de la mère et me mis à séduire mes proies... Là où ils s'attendaient à un moment d'extase il n'y eu que morsure et souffrance pour eux, et délice pour moi. Le sang m’enivrait, me revigorait si bien qu'il m'arrivait de trop chasser... J'allais de plus en plus vers l'ouest , m'amusant jusqu'à ce que l'on puisse se douter de quelque chose, puis je poursuivais ma quête plus loin. Je finis par quitter la mère qui me retenait trop et m'empêchait de vivre. Je n'exprimais jamais rien, si ce n'était un charme et une fascination que mon corps leur procurait, ainsi que l'attraction qu'offrait la distance. Car après tout, qui n'est pas d'autant plus séduis que la personne se faisant repousser? Mais je maîtrisais bien mes manœuvres et les attirais à tous les coups, utilisant mes forms et mon aura comme appât... Et maintenant j'arrive en Amérique... *Rictus diabolique*