Bad Timing For A Good Meeting. [PV Carlito]

Shanon Banks & Carl Francis




J'esquissais un maigre sourire, je n'en demandais pas tant moi qui avait pour habitude de toujours me débrouiller seule en toute circonstance... Je m'avançais vers lui de quelques pas, profitant de son instant de pause avant de quitter la ruelle pour lui dire ces quelques mots, les bras croisés et l'air fermé, d'une voix pleine d'assurance.


« Il est déja arrivé pas mal de choses en travers de la gueule de Jake, et pour cause, il n'est apprécier que de très peut de monde ici à Forks comme ailleurs, et par moment, comme durant ces derniers mois d'absences. Je me dis que toutes ces choses, il les as mérité 100 fois. Nous sommes père et fille, tu sais ce que ça signifie. Que coûte que coûte et quoi qu'il advienne nous comme une famille, et les membres d'une même famille se protèges entre eux. Je dois devenir dure comme le rock pour que rien ne puisse nous atteindre, que ce soit toi, moi, Max, ou ma fille... J'ai pris une décision, je ne veux plus retourner à ma vie "sans soucis" d'humaine, de toute manière je ne peux plus, c'est fini tout ça même si je le souhaite pour mon enfant. Je me dois de lui construire un avenir et une vie sans danger, sans risquer de se faire tuer à tout instant par un clan rival ou je ne sais pas quoi. Je me dis qu'à présent il n'y a plus que toi et moi "papa", et si je peux te faire une promesse qui sera jamais en l'air c'est que ceux qui nous barrons la route je nous en débarrasse... Je peux le faire, j'en suis capable, j'ai une conduite à me racheter. Et même si tu te contre fou de mes états d'âme, je sais que serais capable de te suivre et d'être la personne en qui tu pourras le plus avoir confiance et la plus fiable que tu ais pu rencontrer de ta vie entière. Après tout j'suis ta môme, j'suis ton sang. Et j'me suis bien trop souvent pris dans la gueule par Sarah que j'te ressemblait pour que ce soit faux...»

Je le devinais avoir souris à ce moment là, mais il ne se retourna pas pour autant. Il ouvrit son porte feuille et posa sur le couvercle d'une poubelle un morceau de papier plié sur lui même, m'indiquant de me rendre à cette adresse le lendemain. Je devais y aller seule d'après lui, ça risquait d'être un peut compliqué du fait que depuis maintenant 9 mois je ne me baladais plus vraiment seule, mais toujours accompagnée d'Amy... Et qu'on ne vienne pas me dire que cela ne comptait pas, car mon frigo lui me le faisait bien comprendre que je mangeais pour deux depuis tout ce temps. J'arrêtais la voiture à l'orée d'une épaisse forêt à quelques kilomètre de Forks, il fallait que je m'y rende à pied. Pas sympas une femme enceinte de tant de temps... Mais bon, j’obéissais quand même, je prenais mon courage à deux mains, et m'enfonçais dans la forêt, suivant les instructions du bout de papier laissé par mon père. Au bout de quelques minutes, je finis par tombé sur un genre de clairière, au milieu de laquelle trônait fièrement une maison de type féodale sur un monceau de terre cernée par une large rivière. Pas de doute, ça ne pouvait être qu'ici. Je tentais de me servir de mon flaire en m'approchant, histoire de voir si j'étais seule.. Ou non. A priori, à part quelques animaux par-ci par là, personne aux alentours, pas âme qui vive.. Je montais les quelques marches qui me séparaient de la porte d'entrée de ce gigantesque manoir d'époque avant de venir frapper quelques coups sur la porte indiquant ma présence. Je ne reçus pas de réponse, pensant que je devais être seule, je pris place sur la dernière marche, observant l'horizon en attendant que mon cher père ne daigne se montrer enfin et m'expliquer précisément ce qu'il attendait de moi réellement.

[C'est court, mais pour une intro comme ça je pense que ça devrait aller hein?]

J’étais légèrement débraillé. Pas que je sous bourré mais j’étais dans un état pas très présentable. Jean, tee shirt, barbe d’un jour, clope au bec, corona à la main gauche. Elle était là, devant moi… Ma fille… Punaise ! Si on m’avait dit qu’un jour, je serais père… Et Grand Père en plus… Vraiment, ça me faisait chier ! Je lui ouvris la porte, l’invitant à entrer. J’avais une fille… J’aurais largement préféré avoir un garçon… Moi qui aime pas les femmes, elle va m’attirer des emmerdes celle là et son rejeton va me faire chier. On était dans le seuil du manoir lorsque j’avalais d’une traite ma bière. Puis, je la lésais seule pour me rendre à la cuisine et jeter ma bouteille vide dans la poubelle. Puis, je revins vers elle, j’avais écrasé ma clope dans le cendrier. Si je voulais pas qu’elle fume, il fallait pas que je fume devant elle. Et ça, ça me faisait super chier !


«  On est d’accord hein ? Tu m’emmerdes pas, tu marches au pas, tu me fais pas chier avec ton bambin, tu me casses pas les couilles avec ton caractère de merde et tu fais tout ce que je dis ! » Que je lui disais avec ma mauvaise voix. Fallait pas compter sur moi pour jouer au baby sitter. C’était pas mon style et c’était pas mes affaires.


Je lui fis visiter le manoir et lui indiquais une des chambres. Elle se ressemblait toutes, c’était un peu des petits appartements avec une chambre, un bureau,des chiottes et une douche et quelques commodes


«  Voilà, c’est ta chambre. Interdiction de ramener des mecs en douce ou de baiser comme une chacal. On est pas dans le merveilleux monde de la liberté ! Ici, c’est l’armée. Et puis, cette pièce est assez grande pour que tu vives bien avec ton marmot. Et puis, si tu as un problème, je serais pas loin. Mais, faudra pas abuser hein ? Je te le dis tout de suite ! Si tu abuses, je te rends la pareille. Et, à ce petit jeu, je suis assez fortiche ! » Que je lui présentais rapidement. Je lui filais une clé et je redescendais.


«  Comme si j’avais que ça à foutre à m’occuper d’une mioche et de son marmot ! Décidément ! J’en rate pas une… » Me morfondis-je en me dirigeant vers l’entrée secrète qui menait au Complexe Souterrain. Comme d’habitude, code, scanner digital et scanner rétinien. Chiant mais c’est une très bonne précaution. On entrait pas dans mon jardin secret comme ça.


Nous prîmes l’ascenseur pour nous rendre au niveau trois où un docteur s’occupa de prendre les empreintes rétiniennes et digitales de ma fille. Frieda, notre scientifique et médecin s’occupa de tout tandis que je restais sur le pas de la porte, légèrement adossé, les bras croisé. Puis, je m’adressais à elle.


«  Pas de foutage de gueule ! Mais, c’est ma fille et elle a un marmot dans le bide. Tu t’occuperas bien d’elle. T’es une gonzesse, t’es docteur, tu devrais savoir gérer ça… » Lui ordonnais-je d’une voix bien morne.


«  Bien compris Chef ! Je procéderais à une surveillance stricte se sa grossesse et vous serez tenu au courant de l’évolution de votre fille. » Qu’elle me répondit avec sa voix à la fois professionnel et chaleureuse. Cool pour une vampire.


On arrivait au niveau 20 et nous traversions la Salle des Opérations. Mon bureau était en hauteur. Je grimpais les escaliers sans faire très attention à ma fille. J’ouvris mon bureau, laissa la porte ouverte et plaça une chaise confortable devant mon bureau pour qu’elle puisse s’asseoir. À mon tour, je m’assis à mon bureau et tapa quelques mots sur mon ordinateur. Puis, je tournais l’écran devant elle.


«  Bon, passons aux choses sérieuses. Voilà ton code. Tu devras le taper à l’entrée secrète du manoir et passer ton empreinte digitale et rétinienne pour entrer dans le Complexe Souterrain. » Commençais-je en attendant patiemment qu’elle le mémorise. «  Tu ne dois donner ce code à personne. Tu dois taper ton code en toute discrétion, tu devras mourir plutôt que donner ce code et tu devras voir ton enfant crever plutôt que de donner ce code. » Ajoutais-je d’une voix autoritaire.


« Dankirk est le nom d’un projet gouvernementale dont le but est l’harmonisation entre les Dents Pointus et les Clébards. Il faut que tu saches bien que nous ne sommes pas un secret pour les gouvernements de ce monde. Ils savent que nous existons. Dankirk fait partie d’une organisation puissante et secrète, composé d’humains, de vampires et de lycans qui veulent créer un monde parfait. Moi, je suis la branche armée et violente. Je négocie pas, je traque, je flingue, j’extermine, je tue. On est pas dans le monde des bisounours Ici, à Fork, notre but est simple: on doit pacifier cette ville, quelque soient les moyens utilisés. On doit faire régner l’ordre et la loi par tous les moyens possibles. Tous les moyens sont bons pour parvenir à nos fins… Même les plus abjects et le plus brutaux. » Poursuivis-je avant de faire une pause pour aller mm chercher une bière.


« Maintenant, il te faut trouver un métier dans notre clan. Car ici, c’est strict et militaire. Chacun a une compétence qu’il met au service du clan et de ma personne. Voilà un descriptif des métiers que tu peux avoir chez nous. Prends le temps de la réflexion… » Déclarais-je alors que je lui laissais un petit moment de silence. Moment pendant lequel je buvais ma bière tranquillement avant d’ajouter. « Je ne te laisserais pas tomber. Ni toi, ni ta gosse. T’es ma fille. Mais, tu devras te démerder par tes propres moyens pour ne pas te foutre dans le bordel. Et, si tu as besoin de quelque chose… N’abuse pas… Mais… Je…Comment dire… Bah, je serais pas comme ta pute de mère si tu vois ce que je veux dire… »


«  Maintenant, si tu as des questions, poses les avant que tu ne le puisses plus… » Conclus-je en jetant ma bouteille vide dans la poubelle et en la regardant.

Je finis par le voir arriver enfin, c'est qu'il m'avait faite attendre pas moins d'une demi heure, la ponctualité n'était décidément pas son fort, bon aller après tout j'lavait bien attendu 21 ans, j'pouvais bien l'attendre une de plus... Commet ça je l'avait attendu? Décidément n'importe quoi moi. Une fois arrivé à ma hauteur, je pus très nettement sentir à quel point ce type empestait l'alcool, non pas qu'il devait l'être encore, c'était plus particulier que ça, c'était comme son corps tout entier s'était imprégné à vie des effluves d'alcool. Il fini par pousser la porte d'entrer, je m'avançais à l’intérieure de cette première pièce, l'air intrigué, ce dernier ne m'ayant pas inviter à le faire et ne l'aurait probablement pas fait.

« On est d’accord hein ? Tu m’emmerdes pas, tu marches au pas, tu me fais pas chier avec ton bambin, tu me casses pas les couilles avec ton caractère de merde et tu fais tout ce que je dis ! »

« Non pense-tu j'suis là pour pondre... Après vous c-h-e-f.. »

Je fis exprès de bien articuler ce dernier mot de manière à lui faire entendre que je savais pourquoi j'étais ici, et ce n'était en aucun cas pour m'amuser à jouer les enfants de coeur, de toute manière, je détestais ça. Il me fis faire le tour du manoir, poussant chacune des portes de manière à m'indiquer à quoi elles servaient, ce qui s'y trouvait. Puis nous arrivèrent au niveau de ce qui semblait être des chambres, j'observais celle qu'il ouvrit devant moi, c'était assez sombre et légèrement poussiéreux là dedans, rien de bien méchant, une simple preuve que la pièce n'était pas occupée.

« Voilà, c’est ta chambre. Interdiction de ramener des mecs en douce ou de baiser comme une chacal. On est pas dans le merveilleux monde de la liberté ! Ici, c’est l’armée. Et puis, cette pièce est assez grande pour que tu vives bien avec ton marmot. Et puis, si tu as un problème, je serais pas loin. Mais, faudra pas abuser hein ? Je te le dis tout de suite ! Si tu abuses, je te rends la pareille. Et, à ce petit jeu, je suis assez fortiche ! »

« Bien... »

Je ne cherchais même pas à répondre à ses agressions, de toute manière je commençais à me faire à l'idée que pour lui une femme n'était rien d'autre qu'un sac à foutre tout juste bon à faire la popote et à s'occuper de gamin, la bonne blague mais soit, si cela lui plaisait de se convaincre que j'étais de ces Marie couche toi là, il ne m'en sera que plus drôle de lui en prouver l'inverse. Nous finirent par avancer auprès d'une entrée que je n'avais pas remarqué avant, après plusieurs mesures de sécurités, je finis par arriver dans ce qui semblait être un complexe de l'armée américaine. J'eu un instant d’arrêt net sur place, ne comprenant pas d'où pouvait provenir cette technologie, il ne l'avait pas voler tout de même? Autant ce ne serait jamais passé inaperçus. Une femme vint à ma rencontre, elle se présenta comme étant "Frieda", mais non de dieu qu'elle puait la mort... C'était la première fois que je me retrouvais face à un cadavre ambulant de ma vie, et je trouvais son odeur abjecte, mais qu'à cela ne tienne si elle était là, c'est bien qu'il devait y avoir une raison, et à la voir me manipuler et me diriger elle devait très certainement savoir ce qu'elle faisait. Je n'opposais donc pas la moindre résistance.

« Pas de foutage de gueule ! Mais, c’est ma fille et elle a un marmot dans le bide. Tu t’occuperas bien d’elle. T’es une gonzesse, t’es docteur, tu devrais savoir gérer ça… »

« Bien compris Chef ! Je procéderais à une surveillance stricte se sa grossesse et vous serez tenu au courant de l’évolution de votre fille. »

C'était tout de même assez conceptuel de se dire que la grossesse d'une lycan allait être suivit de près par une vampire... Mais bon, si elle était toubib, elle devrait pouvoir gérer ça sans problème. Je la remerciais d'un hochement de tête significatif. Je tournais les talons afin de fermer la marche à la suite de mon père, il se dirigea vers un escalier, sur le coup j'hésitais à me dire qu'il devait se foutre un peut de ma gueule quand même, puis un sourire en coin, j'entamais de grimper jusqu'en haut, presque aussi rapidement que lui. C'est vrai que ce gros ventre était handicapant, j'avais hâte qu'enfin elle puisse naitre que je retrouve un semblant de vie. Je m'installais dans le fauteuil en face de son bureau pendant que ce dernier se mit à tapoter des choses sur son clavier, il tourna l'écran dans a direction.

« Bon, passons aux choses sérieuses. Voilà ton code. Tu devras le taper à l’entrée secrète du manoir et passer ton empreinte digitale et rétinienne pour entrer dans le Complexe Souterrain. Tu ne dois donner ce code à personne. Tu dois taper ton code en toute discrétion, tu devras mourir plutôt que donner ce code et tu devras voir ton enfant crever plutôt que de donner ce code. »

J'acquiessais d'un hochement de tête à la fois sobre et strict, attendant la suite des informations qu'il me livrait.


« Dankirk est le nom d’un projet gouvernementale dont le but est l’harmonisation entre les Dents Pointus et les Clébards. Il faut que tu saches bien que nous ne sommes pas un secret pour les gouvernements de ce monde. Ils savent que nous existons. Dankirk fait partie d’une organisation puissante et secrète, composé d’humains, de vampires et de lycans qui veulent créer un monde parfait. Moi, je suis la branche armée et violente. Je négocie pas, je traque, je flingue, j’extermine, je tue. On est pas dans le monde des bisounours Ici, à Fork, notre but est simple: on doit pacifier cette ville, quelque soient les moyens utilisés. On doit faire régner l’ordre et la loi par tous les moyens possibles. Tous les moyens sont bons pour parvenir à nos fins… Même les plus abjects et le plus brutaux. »

Alors comme ça le gouvernement était au courant de tout... J'en connait quelques uns que ça ferait sourire d'apprendre cela. Nous devions pacifier la ville de Forks hein? Avec cette idiote de guerre qui avait couté la vie à Jessica, ma meilleure amie lors du bal de noël, ils ne s'imaginaient tout de même pas pouvoir rester impunis tout de même.? Je savais les volturi remontés par cette histoire, après tout, ils en avaient eu après moi et voulais ma mort du temps où je me trouvais être encore humaine... Je soupçonnais de part les dires de Jake avant sa disparition, qu'une guerre était à nos porte, et la balle en argent qu'il avait dans l'épaule cette nuit là expliquerait en effet que le gouvernement sache pour nous, mais aussi comment nous tuer.

« Maintenant, il te faut trouver un métier dans notre clan. Car ici, c’est strict et militaire. Chacun a une compétence qu’il met au service du clan et de ma personne. Voilà un descriptif des métiers que tu peux avoir chez nous. Prends le temps de la réflexion… Je ne te laisserais pas tomber. Ni toi, ni ta gosse. T’es ma fille. Mais, tu devras te démerder par tes propres moyens pour ne pas te foutre dans le bordel. Et, si tu as besoin de quelque chose… N’abuse pas… Mais… Je…Comment dire… Bah, je serais pas comme ta pute de mère si tu vois ce que je veux dire…»

J'esquissais un sourire moqueur à ces mots, le grand Carl Francis aux dents longues et à la langue fourchue sur tout ce qui pisse assis me témoignait de l'affection, c'était cool de voir que son image de bad boys s’effritait par moment, bizarrement je craignais moins de voir Amy se retrouver avec de la vodka dans son biberon... J'observais l'écran et les tâches qui pouvait être notre dans ce clan. J'esquissais un nouveau sourire plus sadique cette fois quand mes yeux se posèrent sur l'une d'elle...

« J'aime frapper la où sa fait mal, et je sais jouer de ce qui est à ma porter pour faire parler qu'importe le moyen, je ne craint pas la vue du sang ou même d'une fracture ouverte, et j'ai une haine à faire parler depuis plusieurs mois déja. Le métier de tortionnaire me plait bien, je pense que je vais me diriger dans cette branche là...»

« Maintenant, si tu as des questions, poses les avant que tu ne le puisses plus… »

« Une seule et unique, je commence tout de suite ou maintenant à bosser pour toi…? Dis moi où me tourner et quoi faire, et il en sera fait immédiatement celons tes ordres "papa"... »

J'avais encore un mal fou l’appeler comme ça, en même temps, je n'avais jamais appelé qui que ce soit comme ça avant de le rencontrer il y a de ça maintenant quelques jours, j'allais avoir besoin d'un temps d'adaptation...