Cassiopée S. Bosworth × Avertissements : 0/3 × Points RP : 0 × Niveau : 1 × Atout : Intelligence. × Âge du perso : 25
| Dim 17 Juil - 22:11 | |
| Cassiopée Sultana Bosworth TON PERSONNAGE 15 mai. Commissariat de Boston. Salle d’interrogatoire n°2. 14h42.
L’inspecteur Davis entra dans la salle, un dossier sous le bras et un café dans la main droite. Il s’installa tranquillement en face de la jeune femme brune qui le regardait, imperturbable.
« J’espère que ce café est pour moi, déclara-t-elle d’une voix neutre. »
Il leva les yeux vers elle, constata qu’elle ne plaisantait qu’à moitié, et poussa la tasse vers elle. Il l’observa tirer sur ses longues manches pour couvrir ses mains avant de s’emparer de la tasse. Hmm. C’est qu’elle en connaissait pas mal apparemment sur les méthodes – certaines peu orthodoxes – de la police.
« Kays-sio-péii Bosworth, fit-il en ouvrant le dossier. - Cassiopée, rectifia l’intéressée. A la française. »
Davis leva les yeux au ciel. Qu’est-ce qu’on n’inventait pas de nos jours !
« Donc miss Bosworth. (Sourire espiègle de la jeune femme.) Des témoins ont affirmé vous avoir vu sortir de la maison de la victime le matin où il a été retrouvé assassiné. Que faisiez-vous chez lui ? - Je connaissais la victime. Jérémy était mon disquaire. - Eh bien, si vous connaissiez monsieur Parstone, pourquoi être entrée chez lui par effraction ? Nous avons trouvé la serrure forcée. - Qui vous dit que c’était mon œuvre ? - Vous êtes la dernière personne à avoir été aperçue aux alentours de son domicile. - Puisque je vous dis que je le connaissais ! J’ai frappé, il m’a ouvert la porte et nous avons discuté ! Point barre ! Ensuite je suis partie. Et quand je suis partie, il était vivant. - Discuter de quoi ? - Nous sommes des mordus de musique. Il avait trouvé sur e-bay une offre à ne pas rater et m’avait appelé pour faire part de sa découverte. - Quelle était donc cette découverte ? - Une collection de vinyles des Rolling Stones. Toutes leurs chansons ! Pour 25 dollars. Une aubaine. »
Davis paraissez sceptique.
« Vous dites qu’il vous a appelé. Mais le dernier appel enregistré vers votre numéro date d’il y a un mois. - Vous avez vérifié les appels émis de son magasin ? Et aussi du téléphone de sa sœur ? Il était souvent chez elle. »
Le silence de l’inspecteur montrait qu’elle avait frappé juste. Il fit un signe vers la vitre sans teint, sûrement pour ordonner à un de ses coéquipiers d’aller vérifier les propos de la jeune femme.
« Je pense que vous n’avez aucune preuve m’accusant de ce crime, mais que vous me gardez parce que je suis votre unique piste, déclara Cassiopée en le regardant droit dans les yeux. Je n’ai pas tué Jérémy, et vous le savez. Donc montrez-moi des photos et je vous aiderai. - Des photos ? - Bah oui, des photos de la scène de crime ! Ne me dites pas que vous n’en avez pas ! C’est la base d’un bon interrogatoire ! - Ah... hum. Evidemment. »
L’inspecteur sortit des photos qu’il disposa dace à Cassiopée. Celle-ci les examina puis ouvrit de grands yeux ronds. Elle s’était préparée à l’image qui l’attendait, mais elle devait avouer qu’elle ne s’attendait pas du tout à de telles circonstances.
« Mais il est complètement exsangue ! - Comment vous le savez ? - J’ai fait un stage dans une morgue. Il y a des signes qui le montrent clairement ! »
Elle observa une autre photo qui montait une énorme marque de morsure sur le poignet de Jérémy. Elle reconnaissait la forme et tout concordait.
« Et ça, c’est l’œuvre d’un... - Ne dites pas ce mot ! ordonna l’inspecteur. - ... vampire. - Han nan ! Pas vous aussi ! - Mais c’est indéniable ! - Qu’un mythe ait attaqué monsieur Parstone ? - Vous pensez qu’ils n’existent pas ? - C’est moi qui pose les questions ici ! - J’en ai vu hein ! se défendit Cassiopée. »
L’inspecteur Davis ne répondit pas, sidéré. Il pensait avoir affaire à une jeune femme intelligente, et voilà qu’elle s’emballait dans la théorie des créatures surnaturelles ! Il avait finalement tout vu dans son travail.
« Je lui ai même parlé, ajouta-t-elle. - Et vous êtes encore vivante ? lâcha-t-il sarcastique. - Bon, vous êtes un de ces vieux penseurs. Dans le genre il faut voir pour le croire... Mais je vous assure que les créatures surnaturelles existent. - Bien sûr ! Et... - Ne m’interrompez pas ! (Davis en resta bouchée bée.) Depuis que je suis toute petite, je vis entouré du surnaturel. Ma grand-mère est persuadée qu’elle est voyante. Je suis encore assez sceptique, mais elle fait beaucoup de rêves prémonitoires et m’a sauvé la mise plein de fois. Mais elle avait longtemps parlé d’un retour en force de personnes très puissantes, et je suis de plus en plus convaincue qu’elle parlait de vampires. Mon père est historien et il s’est spécialisé dans les mystères occultes. Ma mère est professeur de littérature et passionnée de mythologie, que ce soit la mythologie grecque, romaine, égyptienne ou scandinave. Mon nom est d’ailleurs issu de la mythologie grecque. »
L’inspecteur n’avait aucune idée de qui pouvait bien être la Cassiopée de la mythologie, après tout, ses connaissances se limitaient à Zeus et Athéna... Mais il était maintenant entré dans le récit de cette étrange et fascinante jeune femme.
« Bref, j’ai une famille de frappadingue. Et je ne préfère pas m’étaler sur les autres membres. Donc, depuis toujours, ma sœur Clio et moi sommes plongées dans des histoires insolites. Pour m’endormir, ma mère me parlait de l’Odyssée alors que les autres enfants avaient droit à Blanche Neige. Mais je ne m’en suis jamais plainte. J’avais même une soif d’apprendre peu commune chez les enfants. Il y a ceux qui jouaient au base ball devant leur porte, et y avait moi qui analysais avec ma mère des romans. Et vous savez quel était le premier roman que j’ai lu ? (Davis secoua la tête.) Dracula ! (Sourire triomphant de Cassiopée.) Vous seriez étonnés de tout l’intérêt que j’ai alors porté aux vampires. Puis j’ai dévoré tous les autres mythes et légendes. Je me suis prise de passion pour ces créatures dont l’existence est constamment remise en question. Oh je vous vois venir, vous devez vous dire que je passais pour une dingo devant mes autres camarades. Mais détrompez-vous, j’ai réussi à cacher cette passion et à vivre une vie d’adolescente plus ou moins normale. J’avais beaucoup d’amis, je sortais avec eux les week end, je décrochais de bonnes notes au lycée, j’ai même enchaîné les copains. J’ai fait de la gymnastique pendant treize ans même, et de la danse. J’ai fait du piano, de la guitare. Mais tous les hobbys du monde ne pouvaient m’éloigner de ma vraie passion. Alors à la fac, j’ai suivi un cursus d’histoire et aussi de langues modernes et anciennes. C’étaient les seuls cursus qui proposaient des cours de mythologie et religions. - Je... C’est très intéressant mais vous me racontez votre vie et pas votre rencontre avec ce vampire. - Attendez ! J’y viens ! Donc, j’ai suivi des cours de mythologie et de religions, qui ont souvent abordé les thèmes que j’affectionne. On abordait pas mal d’anomalies dans l’Histoire du Monde qui s’expliqueraient par l’intervention de créatures surnaturelles. Si vous saviez le nombre de morts inexpliquées ou le nombre de catastrophes passées et évitées que personne n’arrive à expliquer rationnellement ! Ca a été le sujet de ma première thèse. Ce qui m’a mené à mon premier séminaire. - Vous avez mené des séminaires ? - Non, j’y ai juste assisté. Et c’est là que ça devient intéressant. »
23 novembre 2007. New York City. Distrikt Hotel. 20h58.
L’eau du bain était à la température parfaite. Je me plongeai tout entière dans l’eau et restais ainsi un moment jusqu’à ce que mes poumons se révoltent pour obtenir un peu d’air. Je profitais ainsi du calme ambiant pour me remémorer la conférence de cet après-midi. Conférence à laquelle je m’étais royalement ennuyée, puisque le sujet n’avait pas évolué vers ce qui m’intéressait pour ma thèse, à savoir les causes surnaturelles d’anomalies historiques. Mais je ne me faisais pas de soucis, le séminaire s’étendait encore sur trois jours.
TOC TOC TOC.
Un visiteur ? Je ne me souvenais pas avoir convié quelqu’un... En plus il fallait qu’il – ou elle – choisisse le moment où je ne suis vraiment pas en état de recevoir ! Mais bon, quand faut y aller, faut y aller... Je m’emmitouflais alors dans un des peignoirs de l’hôtel et allais ouvrir la porte de ma suite. Je me trouvais alors face à un des employés de l’hôtel, qui arborait un air plutôt gêné. Allez savoir si c’était parce que je n’étais pas habillée ou si c’était parce qu’il avait quelque chose à m’annoncer... ou les deux...
« Miss Bosworth ? - Hum... oui. - Désolée de vous déranger mais nous avons une triste nouvelle à vous annoncer. Il y a eu un problème avec le service de gestion des animaux domestiques et il semblerait qu’il y ait eu une épidémie ou quelque chose comme de similaire. - Queen C va bien ? »
Bon, arrêt sur image pour une petite explication. Queen C était mon lapin que j’avais eu pour mon dernier anniversaire. (L’inspecteur Davis esquissa un petit sourire. Il ne s’étonnait plus des fantaisies de Cassiopée. Il s’était déjà rendu compte que c’était une femme très spéciale qui avait sûrement besoin d’une thérapie.)
« Il semblerait que votre animal, miss Bosworth, soit... mort. »
Je ne pouvais pas y croire. Pas ma petite Queen C ! Elle m’était depuis peu devenue indispensable...
« Un instant, je vais m’habiller et je vais voir ça de plus près. - Euh êtes-vous sûr de vouloir assister à cela ? La maison promet de vous rembourser tous les dommages... - Ah bah vous avez intérêt oui ! »
Je me suis habillée en un temps record, enfilant la première paire de jean que j’ai trouvé, et un haut au hasard. Puis j’ai foncé sans attendre l’employé vers la « garderie animalière ». Le spectacle était assez déroutant. Les animaux encore vivants étaient repliés sur eux-mêmes, terrifiés par je ne savais quoi. Dans les autres cages, des cadavres de petits animaux tout innocents, la plupart en sang. Ce n’était certainement pas une épidémie qui avait causé ça ! Quelque chose les avait attaqués.
« Epidémie mon cul ouais. » bougonnai-je en me dirigeant vers la cage de Queen C.
Elle gisait là, les yeux grands ouverts figés dans une expression de douleur qui broya mon petit cœur. Son pelage noir et blanc était tâché de sang et il me fallut tout le courage du monde pour examiner de plus près sa blessure.
« Ah c’était votre lapin ? »
Oh putain. Mais ils étaient complètements fous les gens pour foutre la trouille comme ça à de pauvres innocents. Je me retournai vers le type qui avait failli me faire faire un arrêt cardiaque pour bredouiller un « Oui ». Il sortit de l’ombre et je fus comme qui dirait subjuguée par son charme. Okay dans le genre : « Je suis un canon et je le vis bien » il faisait fort lui ! Il se dégageait de lui une telle prestance que je me sentis presque écrasée. Presque hein, parce que généralement, c’est moi qui écrase les gens.
« Je suis vraiment désolé alors. »
Je ne voyais pas pourquoi il s’excusait, ce n’est pas comme s’il s’était jeté sur Queen C pour lui enfoncer un couteau dans le cœur ou je ne sais quoi. Bon sur le coup, j’aurais juste voulu que monsieur beau gosse bizarre me laisse tranquille, histoire que je puisse pleurer en paix la mort de mon lapin. Mais il n’avait pas vraiment l’air de cet avis.
« Je peux vous aider peut-être ? - Bon, vous m’avez l’air vraiment sympathique et tout mais même si ça vous semble ridicule, je tenais vraiment à mon lapin et je ne me sens pas très bien alors je crois que je vais retourner dans ma chambre, mais merci hein. - Je peux vous accompagner peut-être ? »
Bon dans le genre lourd aussi il n’était pas mal. Il fit un pas vers moi et instinctivement, j’ai reculé. Son visage était maintenant bien dans la lumière et je pouvais examiner plus précisément chaque détail. Il était aussi blanc qu’un bonhomme de neige et deux prunelles dorées contrastaient avec le côté Dark Vador de mon interlocuteur (Il était entièrement vêtu de vêtements noirs.) Je n’avais jamais vu d’ailleurs une couleur d’yeux pareille à celle-ci, c’était pour le moins... fascinant.
« Merci beaucoup, mais non. J’ai besoin d’être seule... »
J’esquissai un petit sourire gêné et refermai la cage de Queen C avec un pincement au cœur. Un frisson fit dresser les poils le long de mon échine quand je suis passée devant lui et quand ses deux yeux dorés m’ont suivi jusqu’à la porte. Il me fichait vraiment la chair de poule ce type.
« Cessez d’écrire votre thèse. »
Je crois que jamais je n’avais aussi bien exprimée l’étonnement mêlée à la peur. Lentement, je me suis retournée vers lui et j’ai tenté du mieux que j’ai pu de lancer des éclairs avec mes yeux. Métaphoriquement parlant, bien sûr.
« Je ne vois vraiment pas à qui ce bout de papier pourra nuire, lançai-je du tac au tac. - Beaucoup d’entre nous. - Et à qui ai-je l’honneur ? - Ecoutez Cassiopée, joli nom d’ailleurs, vous menacez de révéler beaucoup de choses dans vos écrits. Des choses que beaucoup de personnes aimeraient garder secrètes. Je ne fais que vous avertir, mais beaucoup de mes amis n’hésiteront pas à passer à l’acte. - Vous me menacez ? - C’est vous qui nous menacez. »
Il était vraiment frappé ce type. Dans ma thèse, je ne faisais que m’appuyer sur des faits historiques. Bien sûr j’y apportais ma théorie fantastique, mais tous mes arguments se basaient sur des recherches d’historiens reconnus. Recherches auxquelles tout le monde avait accès.
« Bon, je ne sais pas qui vous êtes, mais vous et votre joyeuse bande de dingos, vous feriez mieux de me laisser tranquille ou je vais porter plainte. - Voyons Cassiopée, vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Soyez raisonnables, vous risquez le pire. - Bon, je ne sais pas à quelle société secrète vous appartenez, mais si vous avez des pratiques bizarres autre que de menacer de parfaits citoyens, vous devriez contacter Dan Brown, il se fera un plaisir de faire un roman sur vous. Maintenant, j’ai assez perdu mon temps. Au plaisir de ne pas vous revoir ! »
Je suis sortie le plus fièrement possible et me suis engagée dans le long couloir vers le hall quand soudain, il réapparut devant moi. Okay, c’était impossible. Il ne pouvait être à la fois derrière moi et en face de moi. A moins que ce ne soit Harry Houdini ou Flash de Marvel ou... Soudain tout se mit en place dans ma tête. Ce fut comme un déclic. Le mec pâle comme un mort, les yeux dorés, le fait qu’il soit contre ma thèse ...
« Alors vous existez vraiment ? - Et perspicace avec ça ! Vous êtes vraiment une jeune femme intelligente, dommage que votre vie se voit raccourcie ainsi. »
Sur le coup j’ai flippé ma race. Des vampires voulaient ma mort, et ils l’auraient sûrement vu que bon... c’étaient des vampires.
« Bon tout doux l’ami. Okay. Je me rends, je vais arrêter de l’écrire, je vais même la bruler si vous voulez. - Ah voilà qui est mieux. Mais nous vous surveillons Cassiopée. Vous savez ce que vous risquez si vous tentez de la publier malgré tout... »
15 mai. Commissariat de Boston. Salle d’interrogatoire n°2. 15h08.
« Et ensuite ? demanda l’inspecteur Davis pris au piège malgré tout dans le récit de la jeune femme. - L’employé qui était venu me voir dans ma chambre est arrivé. Je crois bien qu’il m’a sauvé la vie. Je lui ai sauté dessus en prétextant vouloir régler cette histoire et partir ensuite le soir même. J’avais trop la trouille pour rester les autres jours du séminaire. Alors je suis rentrée à Boston, et au lieu de rester toute seule dans mon appart, je suis allée chez mes parents. Je suis restée avec eux une semaine encore puis j’ai recommencé à vivre normalement. - Et votre thèse ? - Brûlée, supprimée, jetée. Mais je me souviens encore de chaque phrase et je pourrais vous la réciter maintenant. J’ai passé des mois et des mois dessus. J’ai pensé à la réécrire, mais depuis cette rencontre au Distrikt, je me sentais observée. Je crois bien qu’ils étaient là. Et encore aujourd’hui, je me sens épiée. - Vous pensez qu’ils vous suivent ? - Peut-être que je suis parano hein, mais j’ai l’impression des fois de sentir une présence dans des endroits où je me croyais seule. - Même la journée ? - Oui, même la journée. - Mais les vampires craignent le soleil, ça les tuerait. - Ce sont des croyances populaires. Et puis, avant l’homme ne marchait pas sur deux jambes. L’évolution, inspecteur. Elle ne s’applique pas seulement au genre humain à mon avis. »
Cassiopée regarda sa montre et commença à rassembler toutes les photos avant de les pousser vers Davis.
« Bon, j’ai passé un bon moment en votre compagnie mais je dois y aller. J’ai des valises à faire. - Vous ne pouvez pas partir... enfin ! - Un aller simple, non remboursable. Je ne peux pas me permettre de traîner plus longtemps. Je pars demain après-midi. Et avant que vous ne me demandiez où et que vous ne me rabâchiez votre blabla. Je vais à Forks. Il se passe des choses là-bas. »
Sans plus de preuves, Davis ne pouvait retenir Cassiopée. Son unique suspect, et même unique témoin allait s’évanouir dans la nature. Enfin, dans un bled dont il n’avait jamais entendu parler ! Impuissant, il dut raccompagner la jeune femme jusqu’à la sortie, mais néanmoins, une question le travaillait.
« Vous dites avoir fait un stage dans une morgue ? Quel intérêt pour vos études d’histoire ? - C’est la seule chose que vous avez retenu hein ? demanda-t-elle en riant. Eh bien, j’aime les expériences insolites. Alors je fais souvent des stages ou des apprentissages en tout genre quand j’ai du temps à tuer. - Bien... Nous seront peut-être amenés à vous recontacter miss Bosworth. - Soit. J’aurai peut-être de nouvelles choses à vous raconter alors. Vous avez été très patient, merci bien. - Hum... faites attention à vous. - Ne vous en faites pas pour moi. »
Sur ces derniers mots, elle entra dans un taxi qui s’était arrêté à l’instant. L’inspecteur entra de nouveau dans le commissariat et fut immédiatement appelé par un de ses hommes.
« Vous devriez regarder ça inspecteur. C’est l’agenda de Cassiopée Bosworth. Elle note chacun de ses rendez-vous et j’ai l’impression qu’elle a toujours quelque chose à faire. - Et donc qu’est-ce que vous avez ? - Eh bien, après la visite chez la victime, elle avait deux rendez-vous. Un chez son esthéticienne et un autre avec un professeur de l’université. Nous avons parlé au concierge de son immeuble, il affirme que miss Bosworth est revenue vers onze heures hier et qu’elle est repartie un quart d’heure après. Puis nous avons contacté son esthéticienne qui nous a confirmé qu’elles avaient rendez-vous et qu’elle était même arrivée dix minutes en avance. Pareil pour son rendez-vous avec le professeur, qu’elle a quitté environ vers quinze heures. - Une heure après la découverte du corps... - Oui... Le trajet qu’elle doit faire exclut la possibilité de revenir au domicile de la victime pour le tuer. Sinon elle aurait mis vingt minutes de plus. - Mais elle l’a peut-être tué avant ! - Vous savez bien que la victime a passé deux coups de fil à midi. »
Davis soupira. Cassiopée avait donc un alibi. Mais elle n’en avait pas parlé. Pourtant elle aurait pu d’entrée de jeu le lui dire. Elle était donc restée une heure et demi au poste sans qu’elle ne le dise et ils avaient passé une demi heure à discuter... pour son plaisir ? Il n’en revenait pas. C’était vraiment, vraiment une étrange femme...
ET TOI ? PRENOM/PSEUDO • Mary AGE • Bientôt 17 ans ! CONNEXION /7 • Euh ça varie beaucoup. Disons un minimum de 3/7. COMMENT AS TU TROUVÉ LE FORUM ? • Un ami m'en a parlé. QU'EN PENSES TU ? • J'adore le concept et la politique. Mais je ne suis pas une grande fan du codage. CRÉDIT AVATAR • SummerCandy CÉLÉBRITÉ CHOISIE • Eliza Dushku
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Sara K. Washington × Avertissements : 0/3 × Points RP : 36 × Niveau : 1 × Atout : Défense × Âge du perso : 20
| Dim 17 Juil - 22:20 | |
| Bienvenuuuuuue (: Une humaine ? Ah, pour ça on va bien s'entendre :-D Les humains, pour moi, c'est les meilleurs, t'façon *w* |
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Morgan Kankowsky × Points RP : 292 × Niveau : 6 × Atout : Intelligence × Âge du perso : 23
| Dim 17 Juil - 22:44 | |
| Bienvenue sur le forum, j'espère que tu t'y plairas ! Bon courage pour ta fiche ! Si tu as la moindre question n'hésite pas, je mords (presque) pas o/ |
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Cassiopée S. Bosworth × Avertissements : 0/3 × Points RP : 0 × Niveau : 1 × Atout : Intelligence. × Âge du perso : 25
| Lun 18 Juil - 10:24 | |
| Merci beaucoup tout le mooonde ! :3 Haha Sara, on est bien d'accord, les humains sont les meilleurs ! *.* Je suis en pleine rédaction du rp/histoire. Je pense le finir d'ici jeudi, ou au pire ce week end ! Mais j'essaierai de me dépêcher, j'ai hâte de jouer ici ! |
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Cassiopée S. Bosworth × Avertissements : 0/3 × Points RP : 0 × Niveau : 1 × Atout : Intelligence. × Âge du perso : 25
| Lun 18 Juil - 17:02 | |
| Merci ! (Luke ) Bon, j'ai posté une partie. La suite arrive... plus tard >< x) |
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Cassiopée S. Bosworth × Avertissements : 0/3 × Points RP : 0 × Niveau : 1 × Atout : Intelligence. × Âge du perso : 25
| Sam 23 Juil - 18:22 | |
| HAN MON DIEU J'AI PRIS DU RETARD T.T Je suis désolée, je devais la finir avant, mais j'ai eu plein de choses à faire, et j'ai effectivement besoin de plus de temps. Merci d'avance ! Je passe en mode speed ! EDIT : Bon, je crois que j'ai fini. >< Je sais que c'est pas une histoire conventionnelle, mais j'ai voulu taper dans l'original. J'ai retracé les évènements les plus importants. Et j'aime bien quand on découvre le personnage au fil du jeu. Donc dis moi si tu veux que je change ou si c'est bon. (: |
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